BLOG D'UN VIERZONNAIS





jeudi 9 janvier 2014

SOUS-PREFECTURE ET SERVICE (AU) PUBLIC II

Il est des moments où je préfèrerai avoir tort, où je préfèrerai me tromper… Malheureusement, les faits me donnent raison.
 
En septembre, je signai un article sur ce même blog sur la disparition future de la sous-préfecture de Vierzon, créée sous le premier président socialiste de la cinquième république et probablement fermée sous le second président socialiste de cette même république. Moins de quatre semaines plus tard, ayant adressé un courrier au Berry Républicain, il reprenait mon article dans ses colonnes. Evidemment, le candidat-maire Nicolas SANSU me répondait par le même moyen, dès le lendemain, contestant mes propos. A peine plus de trois mois après, nous apprenons que la sous-préfecture, sous occupée, va céder une partie de ses locaux à l’Inspection Académique de l’Education Nationale. A terme, ce même service ou un autre reprendra le reste des locaux. Comme pour les commerces, on comble un vide en en créant un autre ailleurs. Une page se tourne, avec la complicité, tout au moins la passivité, du candidat-maire.
 
Une fois encore, permettez-moi de m’interroger et surtout d’interroger les élus de l’exécutif : quelle Société voulez-vous nous réserver ? Une Société dénuée de contacts humains, réduit à des relations par internet ou téléphoniques, vous précisant que la minute vous sera facturée 0,5 € ? Une Société centralisée sur les grands centres de population, au départ Bourges, puis Orléans, demain Paris, après-demain, par sous-traitance, au Maroc ou au Bangladesh ? Personne ne m’enlèvera que mon premier souci politique est l’économie. Mais quand l’économie se conjugue avec l’emploi ! Sans cela, ce n’est qu’un exercice de style que je laisse aux experts-comptables, aux technocrates et autre pseudos spécialistes médiatiques. Bref, à ceux qui nous conduisent dans le mur au pas de charge en croyant bien faire. Supprimer la sous-préfecture de Vierzon, c’est supprimer des emplois, à tout le moins les délocaliser. En outre, à vouloir supprimer les services (au) publics de proximité, c’est transformer la campagne, au mieux, en camp d’attraction, de détente, au pire en désert. Personnellement, ce n’est pas ce que je veux.
 
Vivement mars 2014. Et plus loin encore !

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