BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 18 décembre 2016

QUI A TUÉ ALEP ?

“Ci-git Alep”. Cette une du journal Libération m’a marqué. Elle est simple. Précise. Accusatrice. Culpabilisatrice. Nous n’avons rien fait pour sauver Alep. La France, plus généralement l’Europe et le monde occidental, n’a rien fait. Nos politiques n’ont rien fait donc l’armée n’a rien fait. Aurions-nous pu ? J’en doute. Nos intellectuels n’ont rien fait donc d’éventuels courageux ou têtes brulées n’ont rien fait. A l’inverse de ce qui c’est passé en Espagne lors de la guerre civile, il n’y a pas eu de bataillon prêt à aller se battre en Syrie contre le pouvoir de Bachar al Assad. Aurions-nous dû ? Là se mêlent nos convictions républicaines, nos fois et nos aspirations. La réponse est donc personnelle. Pour ma part, je ne l’aurais pas fait. Une exception cependant : il y a eu un ensemble d’égarés parti se battre en Syrie contre le tyran de Damas : ceux qui ont rejoint DAESH. Sans comprendre le Coran, sans savoir que le Djihad se fait uniquement en soi. Qui est-on pour le faire contre autrui ? Dieu ? Allah ? Le blasphème est pire.
 
Nous sommes coupables de la destruction d’Alep. Mais pas seulement d’Alep. De tous les morts qui l’ont précédé et d’une grande partie de ceux qui suivront. Il y a quelques années, pour des raisons tant économiques, les plus réelles mais les moins avouables, que de foi démocrate, oubliant que la notion de “démocratie” est variable d’un pays à l’autre, voire d’un homme à l’autre, les “occidentaux” sont intervenus en Irak, en Libye, en Syrie, décidant de remodeler cette région selon nos intérêts et nos convictions. A mon sens, éliminer les tyrans qu’ont été Hussein ou Kadhafi et qu’est encore Bachar Al Assad est louable. Sauf que la liste des dictateurs est loin d’être close et que je ne crois pas que la moindre révolution puisse réussir dans chaque pays sans qu’elle vienne du peuple lui-même, qui plus est dans sa très grande majorité. En sus, aucune solution de succession dans chacun des pays où nous sommes intervenus n’a été réellement pensée. Ou alors rapidement, sur un coin de table, entre la poire et le fromage. Alors que faire ? Je ne sais pas mais ce qui est certain, c’est que nous en paierons l’addition pendant longtemps, avec l’immigration clandestine, les attentats, ... ou alors on débarque pacifiquement dans ces pays, on s’excuse, on reconstruit tout ce qui a été détruit, avec le pouvoir en place ou celui qui nous parait le plus fort, et on installe un régime de vie le plus acceptable possible. Je me demande si ce n’est pas ce qu’est en train de faire Poutine... Aux politiques et aux penseurs autoproclamés de se pencher sur la question.
 
“Ci-git Alep” : le testament n’en finit pas de s’ouvrir...

dimanche 11 décembre 2016

RECETTE DE CUISINE

Elle nous manquait ! La ville entière l’attendait comme les enfants attendent le Père Noël ! Le maire de Vierzon va mener une étude sur le centre-ville... Il en manquait une pour compléter la bibliothèque des projets sans suite. Après la SEM-TERRITORIA et son budget dispendieux, voici la Caisse des Dépôts, l’Etat, qui va jouer l’étudiant et le promoteur. Avec l’accord du maire, trop heureux que cela ne lui coûte rien. Enfin, que cela ne lui coûte pas encore puisque Vierzon devient un sujet d’étude, un cobaye de laboratoire (NDLA : dispositif des “villes laboratoires” avec Cahors, Nevers, Flers...). D’autant qu’une réforme favorable aux plus défavorisés d’entre nous va coûter aux finances de la Ville de Vierzon 400 000 €. Le maire qu’il est est, dit-il, heureux pour ces concitoyens (NDLA : il le dit mais le pense-t-il ?) mais le maire qu’il est est, dit-il aussi, dépité comme gestionnaire (NDLA : “Adieu veau, vache, cochon, couvée, ...). Il va falloir se serrer la ceinture mais c’est de la faute de l’Etat. Mais si cette opération fonctionne en n’accouchant pas, pour une fois, d’une souris, à qui en reviendra le mérite ? A l’Etat ou à la Ville ?
 
Ce qui est certain, c’est que la Municipalité, quelle qu’elle soit, ne peut rester inactive après 18 ans d’immobilisme et un premier mandat inutile. Que l’Etat vienne à la rescousse est bon. Mais je ne peux penser, à chaque fois que j’entends le mot “étude”, à la remarque de Georges CLEMENCEAU sur un synonyme politique de ce mot : “Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission”. Aujourd’hui, on fait une étude, on crée la commission et on enterre l’idée dans la bibliothèque des projets sans suite.

samedi 10 décembre 2016

IL AURAIT PU ÊTRE GRAND...

Bon, je n’ai pas voté pour lui. En 2012. Ni au premier tour, ni au second. Mais il a été élu. Je ne sais pas par qui, puisque la plupart des électeurs qui ont voté pour lui font preuve d’amnésie mais il a été élu. Ce président a nommé comme premier premier ministre un professeur d’allemand. Un professeur d’allemand qui se trompe même dans la traduction d’une phrase. Tout le reste sera à l’avenant. Il nommera ensuite un de ses anciens adversaires des primaires comme second premier ministre. L’homme parait plus dynamique mais qu’en conservera l’Histoire, quand le temps aura passé, que les passions se seront apaisées, que la raison reviendra ? Nul ne le sait encore, nous sommes encore à l’heure des expectatives... Puis, un soir, ce président prend une grande décision, une décision courageuse parce qu’elle va à l’encontre des travers humains, puisqu’elle va à l’encontre de l’ambition de chacun : il renonce à briguer un second mandat... Sans changer son équipe, il nomme un troisième premier ministre, un homme austère à la réputation professionnelle assise et reconnue par le plus grand nombre. Un espoir nait en moi... Un espoir vain mais un espoir quand même : j’ai cru que ce président, débarrassé de toute ambition mais tout de même promis à un avenir confortable, allait devenir grand, magnanime. Je me suis trompé.
 
Il aurait pu être grand ?
Deux faits pour corroborer mon jugement. Le premier est le refus d’une grâce totale de Jacqueline SAUVAGE (cf. mes articles “Jacqueline SAUVAGE : l’horreur judiciaire” et “J’comprends pas”), cette “dangereuse criminelle de 68 ans qui ne s’interroge pas assez sur son acte”, déjà victime d’une décision en demi-teinte de ce président (NDLA : une grâce “partielle”...).
Le second vient de tomber : après de multiples études économiques, écologiques, sociologiques, enquêtes à charge, à décharge, débats politiques, débats citoyens, votes, même référendum : le nouvel aéroport de Nantes, sous prétexte que quelques opportunistes, jusqu’ici vainqueurs dans une seule catégorie, celle de la victimisation, s’y opposent, ne se fera pas... Du moins pas sous ce mandat. Je vais y penser pour payer mes impôts : je suis opportunément contre, je ne paie pas alors le président qui aurait pu être grand ne fera rien... J’hésite entre la colère et la tristesse...
 
Il aurait pu être grand... Il a commencé à 3% (NDLA : sondages de 2012 pour les primaires socialistes), il termine à 3%. Son mandat aura été à l’image de ce chiffre : ridicule. Tournons la page. Et dire qu’il aurait pu être grand...

samedi 26 novembre 2016

J’COMPRENDS PAS...

Il y a quelques semaines, le 13 août dernier, je m’indignais de la condamnation de Jacqueline SAUVAGE, coupable d’avoir tué son bourreau, son mari pendant 47 ans. La justice, ou plutôt ceux qui sont censés la représenter, lui reprochant “de ne pas assez s’interroger sur son acte”, introduisant de la morale, par ailleurs douteuse, là où il ne devrait y avoir que des faits, lui ont, une nouvelle fois, refusé une liberté conditionnelle. Ces “insultes à la justice” (NDLA : j’assume mes dires, mes écrits) ont condamné une femme de 68 ans à 10 ans de prison après qu’elle ait vécu une vie de souffrances, tant physiques que morales ! A leur place, j’aurai honte ! D’ailleurs c’est impossible : je n’aurai jamais rendu un tel jugement si j'avais été à leur place !
 
 
Le plus cocasse, si j’ose l’écrire, est que cette décision a été rendue la veille de la journée contre la violence faite aux femmes. Comme si ces tartuffes avaient voulu faire un pied-de-nez à cette juste cause.
 
L’actualité est encore plus féroce : un autre tribunal condamnait une infanticide à 5 ans de prison, cinq années qu’elle ne fera sans doute pas avec le jeu des remises de peine. La vie d’une enfant vaut-elle moins que celle d’un bourreau ? J’comprends pas...

vendredi 25 novembre 2016

J’AI VOTÉ FRANÇOIS FILLON

Ce dimanche 20 novembre 2016, j’ai payé mes deux €uros et j’ai voté pour François FILLON, respectant mon engagement : celui de voter lors des primaires de la droite comme je le ferai lors des primaires de la gauche et comme je l’ai fait pour les primaires écologistes. Mais tout ceci n’augure en aucune façon mon choix pour les prochaines présidentielles. Beaucoup reste à faire.
 
Fidèle à mes convictions, j’ai analysé les programmes de chacun des candidats et celui présenté par François FILLON m’a paru être le plus utile pour notre pays, comme, sans hiérarchie et sans exhaustivité :
Ä mettre en place la TVA sociale, transférant le financement de nos prestations sociales reposant jusqu’ici sur les seuls travailleurs travaillant dans des entreprises de droit français sur l’ensemble de notre consommation,
Ä réformer nos territoires, proposant de diminuer le mille-feuille administratif en passant de 4 à 2 strates, fusionnant départements et régions et communes et communautés de communes (ou d’agglomération),
Ä réduire le nombre de nos parlementaires (400 députés pour 577 aujourd’hui et 200 sénateurs pour 348 aujourd’hui),
Ä mettre fin au collège unique,
Ä recentrer l’école primaire sur l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul et de l’histoire,
Ä harmoniser les lois régissant la fonction publique avec ceux du plus grand nombre d’entre nous en entreprises privées (l’inverse n’est malheureusement pas faisable, sauf si l’on veut couler le pays), à commencer par les régimes de retraite,
Ä inscrire l’équilibre des finances publiques et sociales dans notre constitution,
Ä remplacer les aides sociales par une prestation sociale unique,
Ä limiter le régime des intermittents du spectacle aux seuls artistes et techniciens spécialisés,
Ä ...
Mais d’autres de ses propositions ne m’agréent pas, comme :
Ä le développement de l’auto-entrepreneuriat,
Ä le contrat de travail unique,
Ä la fin de l’encadrement des loyers,
Ä ...
D’autres m’ont fortement manquées, surtout l’écologie.
Quoi qu’il en soit, pour moi comme pour beaucoup d’entre nous, aucun programme politique ne peut me satisfaire totalement. Et rien n’est gravé dans le marbre.
 
Puis, comme l’œuvre n’est rien sans son créateur, un programme politique n’est rien sans celui qui le porte. Et force est de reconnaître que seul François FILLON m’a semblé avoir l’expérience des hautes fonctions, n’avoir aucun démêlé judiciaire présent ou passé et avoir un comportement respectueux et respectable, surtout depuis dimanche. L’homme me plait.
 
Le 27 prochain, je pense que je voterai de nouveau pour lui. En 2017 aussi, peut-être.

lundi 7 novembre 2016

MANIF’ POUR TOUS

Ce qu’il ya de bien, avec les élections, surtout si elles sont présidentielles ou législatives, c’est que des sujets de société reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Récemment, on a eu droit au débat sur l’identité, toujours pas tranché d’ailleurs. Aujourd’hui, on a droit à celui portant sur la famille et le droit des homosexuels de se marier ou pas, d’avoir des enfants ou pas.
 
Au départ, j’étais plutôt contre. Plus exactement contre le mariage en lui-même. Républicain convaincu, j’ai toujours pensé que l’idée de mariage est anti-républicaine par nature. En effet, comment la République peut-elle accepter que deux personnes restreignent leur propre liberté volontairement, même par amour (et ce n’est peut-être pas toujours le cas) ? Bien entendu, elles peuvent revenir sur cette décision mais cela ne se fait sans frais pour ne retenir ici que l’aspect financier. Le seul mariage que j’accepte est religieux puisqu’il n’intéresse que ceux qui croient. Mais je ne vais pas me battre sur ce sujet là. Que chacun fasse ce qu’il veut en la matière. Fort de cette idée, je ne vois pas pourquoi on dénierait à des homosexuels le droit de se marier. Au même titre que pour des couples hétérosexuels, beaucoup le font pour des raisons fiscales et de protection de l’autre en cas de décès, même si ce ne sont pas forcément les premiers motifs.
 
L’adoption pourrait être un autre problème. Si le fait d’avoir des parents hétérosexuels était une garantie, un gage pour l’enfant d’être aimé et éduqué. Malheureusement, l’actualité regorge d’exemples de mauvais traitements et manquements dans l’éducation infligés à des enfants par leurs propres parents génétiques. Pour moi, un père ou une mère est celui ou celle qui aime et prépare l’enfant à vivre heureux dans notre monde. Que ce soit en même temps le géniteur et la génitrice de l’enfant n’a aucune importance. Une fois encore, je ne vois pas pourquoi on dénierait à des homosexuels le droit d’avoir des enfants, par adoption ou non.
 
Par adoption ou non... Troisième sujet de société propre au débat : pour ou contre la PMA (Procréation Médicalement Assistée : ici le don de sperme à des homosexuelles ou pas, en couple ou pas) et la GPA (Gestation Pour Autrui : ici le fait de porter un enfant pour des homosexuels ou pas, en couple ou pas). Une fois encore, de quoi nous mêlons-nous ? Une fois encore, est-ce que l’enfant sera moins bien aimé ou moins bien éduqué par des parents homosexuels ou pas, en couple ou pas ? Si une personne veut avoir un enfant, elle DOIT pouvoir le faire. Si elle ne peut l’avoir pas des voies naturelles, par choix ou par défaut, elle DOIT pouvoir le faire. En outre pour une somme raisonnable. Tout juste permettrais-je à l’Etat (et encore : l’Etat donne-t-il le droit à des couples traditionnels d’avoir ou pas un enfant ? Encore le permet-il en commercialisant des contraceptifs) de vérifier les compétences du ou des candidats à la parentalité. Et encore...
 
Ces sujets n’ont pas finis de nous diviser...

dimanche 6 novembre 2016

TRESSES AFRICAINES, CONSEIL & CAUTION

Lu dans la presse locale de ce jour (le 5 novembre 2016) : la condamnation d’une coiffeuse pratiquant la coiffure africaine à une amende de 1 000 €uros pour défaut de diplôme.
 
Peu importe le fond : le Tribunal Correctionnel de Bourges a condamné la commerçante sur la base de la Loi. Sauf que l’article ne nous dit pas la suite. L’amende ne donne pas le diplôme à la condamnée. A-t-elle le droit d’exercer ? Le fait-elle ?
 
Ce qui m’étonne et, pour moi, exonère en partie cette “coiffeuse” (peut-on la qualifier comme telle en l’absence de diplôme ?) est que, quand cette jeune femme s’est installée, qu’elle a déclaré son activité, les services concernés, le Centre des Formalités des Entreprises entre autres, n’aient pas vérifié cette obligation légale. N’y-a-t-il pas défaut de conseil ? N’y-a-t-il pas faute des services publics compétents qui acceptent les déclarations et l’argent de la candidate sans vérifier qu’elle répond aux obligations légales (sociales et fiscales en sus) afférentes ?
 
Je généralise mon propos à toutes les activités : à quelques très rares exceptions, personne ne vérifie les compétences techniques de tout candidat à la création ou à la reprise d’une entreprise. Personne ne vérifie non plus les compétences de gestion de ce même candidat. Les diplômes sont une preuve, l’expérience aussi mais sont-ils suffisants ? Je perçois ici une des causes de la disparition de plus de 50% des entreprises dans les 3 années suivant leur création. Une obligation légale de contrôle ne serait pas de trop.
 
J’irais plus loin encore. Il existe pour de rares activités (le travail temporaire et l’immobilier en font partie, le B.T.P. également en partie au travers de la garantie décennale) une obligation de caution financière, une assurance en cas de défaillance. Généralisée à TOUTES les entreprises, elle serait un gage de réussite, ne serait-ce en évitant que la défaillance d’une entreprise en entraine une autre par ricochet.

mardi 1 novembre 2016

VIVRE – Acte 2

Du courage...
 
Admettons qu’un élu politique local, un maire par exemple, ait du courage. Par exemple à Vierzon, ce qui serait une première.
 
Si j’étais cet homme là, je ferais en sorte d’être élu à la tête de la Communauté de Communes. Je déciderai ensuite de créer une Société d’Economie Mixte pour la communauté. Vous me direz qu’elle existe : la SEM-VIE. En êtes-vous si sûrs ? Même Nicolas Sansu en doute pour avoir été chercher la SEM TERRITORIA de son ami et camarade le maire de Saint-Germain-du-Puy, cacique du Parti Communiste, Maxime CAMUZAT. Pour le résultat que l’on sait : rien. A part de l’argent perdu.
 

lundi 31 octobre 2016

VIVRE – Acte 1

Nos petits commerces se vident, meurent, disparaissent. Avec leur disparition, les villages deviennent des villages dortoirs, dépendant des grandes villes les plus proches, des villages de retraités, des villages de vacances, des villages abandonnés... Le phénomène, essentiellement rural, s’étend désormais aux petites villes, comme Vierzon, demain à de plus grandes...
 
La faute à qui ? A nous, aux élus locaux, aux décideurs politiques nationaux.

JE NE VEUX PAS ÊTRE MÉCHANT MAIS... RÉFLEXION SUR L’ÉDITORIAL DE NICOLAS SANSU PARU DANS LE N° 37 DU JOURNAL DE PROPAGANDE “À VIERZON”.

Je ne veux pas être méchant mais je m’interroge sur la santé mentale la vision de Nicolas SANSU sur sa gestion municipale. Bon, d’accord avec lui, il faisait beau à Vierzon fin octobre. D’accord avec lui, les cygnes s’égayaient, les oiseaux chantaient, les enfants jouaient et les Bisounours illustrent quelques livres pour marmot. Mais de là à y voir qu’il s’agit de “l’alchimie d’une ville qui vit et se construit”, il n’y a que lui et ses aficionados pour y croire. Personnellement (et je ne fais pas partie de ceux qui peignent tout en noir puisque j’ai investi et vis à Vierzon), je vois beaucoup de chômage (N.D.L.A. : il faut dire que mon métier ne m’aide pas à en voir moins, voire plus), d’entreprises en difficulté, de friches promises à un grand avenir toujours désespérément vides, de maisons fermées, de locaux commerciaux vacants, à vendre ou en voie de ruine, d’animations réduites à presque rien, ...

Noir, c'est noir,
il n'y a plus d'espoir...
Je ne veux pas être méchant mais, pour reprendre Sénèque et, ici, Nicolas SANSU, “Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile” et qu’il conclue avec un péremptoire “Nous, pour Vierzon, nous osons !”, je ne saurai que trop lui répondre “C’est pas trop tôt !”. Parce que, jusqu’ici, nous n’avons pas vu grand chose, à part un rond point non fini au carrefour de la Croix Blanche, un parking réduit place de la Halle au Blé et des concerts estivaux au public estimé à 8 000 personnes par la police, 16 000 par la C.G.T. et 160 000 par l’élu à la culture (NDLA : j’exagère mais ses assertions ne reposant sur rien, je ne peux qu’en faire de même).
 
Je ne veux pas être méchant mais à son “optimisme de la volonté”, j’y vois surtout sa “volonté d’être optimiste”.
 
Je ne veux pas être méchant mais Nicolas SANSU a du écrire cet éditorial un soir de déprime. Ce n’est jamais bon, sauf s’il veut écrire un drame. Il aurait mieux fait d’aller noyer ses chagrins en amicale compagnie autour de divins breuvages (*).
 
(*) Je sais que l’abus d’alcool est dangereux mais je ne lui demande pas de prendre la route ensuite. On peut s’opposer à quelqu’un sans vouloir sa mort pour autant.

dimanche 23 octobre 2016

VOTER AUX PRIMAIRES

Petit exercice de démocratie censitaire (N.D.L.A. : le cens était un impôt seigneurial, repris en France au XIXème siècle en permettant le vote à ceux qui payaient des impôts) : voter aux primaires. De droite comme de gauche (N.D.L.A. : à ma connaissance, rien n’était demandé pour le 1er tour du vote écologiste). J’irais voter au deux.
 
Pourquoi aller voter aux deux ? Parce que, quelque part, c’est donner un choix supplémentaire au peuple, même s’il n’est pas inscrit dans notre Constitution, même si, du fait de son obligation de payer, il ne sera que peu représentatif pour l’ensemble de notre communauté. Parce que cela nous permet d’orienter quelque peu les choix des programmes de chacun des candidats, encore que je préfèrerais plutôt voter un programme qu’un homme (ou une femme). Parce que cela nous permet de choisir la personnalité chargée de porter notre avenir, même si je ne suis pas certain de trouver la bonne adéquation entre le candidat élu et le programme préféré. Parce que les différentes embûches créées par nos “élus” ne permettent pas l’apparition démocratique (N.D.LA. : permettant le choix plein et entier du peuple) de nouvelles idées, de nouveaux moyens de les mettre en oeuvre et de nouvelles personnes pour les représenter et les appliquer.
 
Pour les primaires de droite, l’on demandera à chaque votant de signer une “charte d’adhésion aux valeurs de droite” ? Qu’à cela ne tienne, je le ferai comme je le ferai si l’on me le demande pour les primaires de gauche, ne croyant pas que les concepts de liberté soient l’apanage de la droite et de solidarité de la gauche. Puis, être de droite ou de gauche, qu’est-ce que cela signifie ? Rien. Seules les idées et le candidat m’intéressent, seules l’oeuvre et l’artisan m’intéressent.
 
Les esprits chagrins me rétorqueront que des militants de gauche iront influer les votes de la droite. Mais il y en aura tout autant qui voteront comme moi et je suis certain que des militants de droite en feront pareillement pour les primaires de gauche. Match nul.
 
Maintenant, est-ce que cela permettra qu’émerge un candidat fédérateur et compétent, gage d’un meilleur avenir ? Seul l’avenir nous le dira... Et encore...

samedi 22 octobre 2016

AVIS MORTUAIRE : U.D.I.

Décidemment, je n’ai pas fait les bons choix politiques : je suis déçu de mes engagements.
 
Les démocrates sont au regret de vous annoncer
le suicide de l'U.D.I. le 12 octobre 2016
R.I.P.
J’ai cru et je crois encore dans l’essentiel des idées développées par François BAYROU et le MoDem mais les choix d’alliance ou d’allégeance du premier et le management, surtout local et départemental, du second m’ont conduit à quitter le mouvement.
J’ai rejoint l’Alliance Centriste de Jean ARTHUIS, par là-même l’U.D.I. Une fois encore, les atermoiements du président de l’U.D.I., puis ses choix d’alliance politique, entérinés par ses élus à l’encontre de ses adhérents, suivent ceux de François BAYROU. L’U.D.I. n’est plus, au mieux, qu’une excroissance des Républicains, au pire, son succédané. Donc rien ou pas grand chose.
 
Les idées créent un parti, une personnalité créé son représentant. Quand les premières sont oubliées, le parti n’a plus de raison d’être. Quand le second n’est pas capable ou ne veut pas, par stratégie oiseuse ou par manque de courage, le représenter, autant que le premier n’existe plus. L’U.D.I., en se ralliant à Alain JUPPÉ, nonobstant ses idées et sa personnalité, a signé son arrêt de mort, son suicide. LU.D.I. a vécu. R.I.P.

dimanche 16 octobre 2016

L’INFORMATION FAIT-ELLE LE BONHEUR ?

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 
Un peu de philosophie ne nuit à personne, même si ce court article relève plus de la philosophie de cuisine ou de comptoir que de la philosophie de Kant et autres grands penseurs ou intronisés comme tels. Mais, que voulez-vous, mes penseurs relèvent plus de Frédéric DARD, Pierre DESPROGES, Jean-Jacques GOLDMAN ou Michel AUDIARD que de Friedrich NIETZSCHE, Pierre DESCARTES, Jean-Jacques ROUSSEAU ou Michel DE MONTAIGNE.
 
Je randonne. Donc je marche. Donc je pense (quand on marche, à part se préoccuper de mettre un pied devant l’autre et regarder le paysage, on n’a pas grand chose à faire d’autre). Donc je suis. Enfin, j’étais avant et serai encore demain si Dieu me prête vie (vous pouvez remplacer Dieu par quelqu’un d’autre ou autre chose, ça ne m’offusquera pas, mes croyances religieuses ne relevant que de moi). Donc comme je suis, que je pense, que je marche et que je randonne, je me suis longtemps interrogé, un jour de pluie en suivant le sentier côtier de Bretagne, entre Landévennec et Lanvéoc, lançant lentement un œil sur la mer en tirant la langue et espérant la lande, me languissant d’un lit après une bonne lampée de soupe (redondance pauvre de cette syllabe de trois lettres). Sur quoi ? Sur ce sujet digne du baccalauréat : l’information fait-elle le bonheur ?
 
Je ne vais pas traiter cet intéressant sujet propice à me créer une migraine si je le fais comme un philosophe. Encore moins comme un professeur débutant en milieu hostile ou comme un vieil enseignant désabusé en fin de carrière devant un parterre de boutonneux, plus souvent intéressés par une nouvelle application sur leur Smartphone que de leur avenir. Je vais juste le faire comme un randonneur. Comme un homme. Ou une femme si j’avais compté au rang de nos soeurs, mères, copines, amantes, maitresses, ...
 
Il y a longtemps, dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître et que les lobotomisés du cerveau ont oublié, internet n’existait pas. Si, si : il y a eu un début. Le minitel, par exemple, avec ses 3615 code “Ulla” ou “Kinenveu”. Il y a même eu un temps où la télévision était en noir et blanc (chez mes grands-parents et dans beaucoup de familles, françaises ou non), avec trois chaines seulement et une fin des programmes avant minuit. Une fin que je ne voyais pas puisque cela m’était interdit : trop jeune. Ce que je niais à l’époque mais pas mes parents ou mes grands-parents. En ce temps là, l’information se résumait au journal de 20 heures à la télévision et les infos à la radio. Pour les journaux, j’ai longtemps cru qu’ils servaient juste à emballer les épluchures de ma grand-mère ou à alimenter le tiercé de mon grand-père. J’oubliais un grand rendez-vous, celui du mardi soir : “Les Dossiers de l’Ecran”. Pas pour le débat : trop tard. Et pas intéressant pour moi. Mais pour le film. Puis les radios se sont libérées, la télévision s’est multipliée en de multiples chaines et internet est apparu... D’un coup, l’information a... explosée ! Fin des années 80, en un temps (bis repetitae de l’expression) où une jeune femme pouvait se dénuder à la télévision à une heure de grande écoute sans provoquer un tollé d’injures, un débat à l’Assemblée Nationale ou, pire encore, des bombes ou l’autocensure, je suis devenu animateur de radio (Radio Birette, la Radio du Pays, sur le 97.6 de la bande FM berrichonne) et j’ai découvert les dépêches de l’AFP (Agence Française de Presse), avec leur flot d’informations fades, sans interprétations, explications, compassions, génuflexions. L’avantage était cette froideur. Pas de sentiment. Maintenant, on en met partout. Normal : nous sommes humains. Il nous faut croire, s’indigner, pleurer, rugir, hurler, applaudir. Vivre. Mais le sentiment fausse l’interprétation. Sans compter que celui qui nous la transmet la modifie lui-même, même sans le vouloir. Ou en le voulant... Voilà l’ennemi : nos sentiments et ceux de celui qui nous informe.
Prenez un exemple : la photo d’un enfant syrien sur une plage grecque. Au départ, on a juste un constat : le corps d’un enfant sur une plage, face contre terre. On apprend plus tard qu’il s’agit de celui d’un petit migrant syrien mort noyé, rejeté sur une plage grecque. Puis tout s’enchaîne. On cherche les parents. On veut connaître son histoire, à défaut l’inventer. Sans compter que l’on peut se tromper. Que l’informateur, même à son insu, comme Richard VIRENQUE, à l’insu de son plein gré, peut se tromper. Puis cet informateur, journaliste ou pas, donc formé ou pas aux dangers de l’information, raconte l’histoire. Avec son savoir, sa culture, ses idées, ses croyances, ses peurs, ses convictions. Il y a quelques années existait un programme télévisuel appelé “No comment” : des images sans commentaire que l’on recevait en zappant. Un autre dans le même ordre laissait les “acteurs” de la scène raconter eux-mêmes ce qu’ils voyaient, pensaient, vivaient. Le premier nous semblait fade. Le second presqu’autant, avec le son en plus. Par certains côtés, nous nous regardions. Il nous faut un commentaire. Des explications. Du rêve. Des sentiments... Cela étant, me diriez-vous, ces derniers peuvent être heureux. Oui. Mais dans ce cas là, on se regarde les tribulations de Bridget Jones ou d’Amélie Poulain. Notre condition veut autre chose : elle veut que nous constations par nous-mêmes, même si on nous manipule, consciemment ou inconsciemment, que nous ne sommes peut-être pas heureux mais que d’autres le sont encore moins. Parfois, je me demande même si les pouvoirs en place ne cultivent pas cela, si chaque strate de la population, du plus haut au plus petit d’entre nous, ne s’emploie pas à le cultiver dans la strate inférieure. Pas réjouissant. Pessimiste ? “Les gens heureux n’ont pas d’histoire”, écrivait un auteur dont j’ai oublié le nom. Comment lui donner tort ? Vous vous voyez regarder un film ou lire un livre dans le lequel le héros rencontre l’héroïne, qu’ils s’aiment, s’épousent, ont des enfants, font construire une maison après que chacun ait rapidement trouvé un emploi, ont un chien et dont le seul malheur fut d’arriver en retard à l’école un matin d’avril ? Horreur : on dirait un épisode de “La Petite maison dans la prairie” sur un scénario de Soeur Emmanuelle. Mais alors, sommes-nous condamnés à ne voir, entendre, lire que des informations malheureuses ? Je le crains. Surtout avec internet et les... algorithmes.
 
Les algorithmes. La dernière invention du monde de l’internet. Ou l’avant dernière. Ou celle d’avant, peu importe : je ne suis même pas sûr que le mot soit bon. Qu’est qu’un algorithme sur internet ? Le fait de vous adresser des propositions évidemment séduisantes et coûteuses après que vous ayez créé une première recherche. Pour exemple : j’aime les chats et, plus généralement, les animaux et suis adhérent passif mais payant de trois associations en lien avec le monde animal. Sans compter les nombreuses pétitions que je signe sur le sujet sur internet. Depuis, je reçois plusieurs fois par jour des informations sur le sujet sur ma page Facebook et sur mon courriel personnel. Autre exemple : les soirs de spleen, je m’amuse à chercher un château à vendre en Auvergne, en Bretagne ou en Dauphiné, évidemment à moins de 100 000 €uros, voire encore à moins selon travaux. Je sais, ça n’existe pas mais j’ai le droit de rêver, non ? Immanquablement, pendant quelques jours, j’aurais sur mes adresses des propositions de châteaux, voire de maisons et d’appartements. Mais alors, me direz-vous (si, si : je vous entends), pourquoi ne cherches-tu pas des informations plaisantes susceptibles de t’apporter du bonheur ? Une idée pertinente (je sais que j’ai des lecteurs intelligents). Je vais essayer.
Mais quand je vais allumer ma radio ou mon poste de télévision ? Surtout pour les informations. Je vais y entendre et voir les mêmes horreurs... Dans les journaux et sur internet, je vais y lire les mêmes malheurs. C’est sans doute par rejet de tout cela que j’ai monté une entreprise et me suis lancé en politique : le souci de vouloir faire mieux que mes frères et soeurs du passé et du présent pour un meilleur avenir. J’en connais qui voudraient bien que cela cesse pour l’une ou l’autre, voire les deux. Rien de plus facile : il m’achète l’une et je pars vivre l’autre ailleurs. Mais je n’en suis pas encore là. Pas encore... Ce qui est certain est qu’il arrivera un temps où, par souci de bonheur, je vivrai comme une autruche, ne lisant plus que des livres et des bandes dessinées plaisantes, qui finissent bien, regardant des films heureux, écoutant des émissions joyeuses et fuyant les informations, fuyant une information qui n’amène que le malheur...

 

samedi 15 octobre 2016

TRAVAILLEURS DÉTACHÉS : ENFIN !

Que cela a mis du temps ! Que cela illustre bien le fossé croissant de nos “élus”, élus avec de moins en moins de voix par rapport à l’ensemble de notre population eu égard au nombre potentiel de votants en droit, et nous, le peuple (je vous rappelle que le député Nicolas SANSU a été élu avec moins de 14% des votants de la circonscription qu’il est sensé représenter, suite au désistement de sa partenaire Agnès SINSOULIER-BIGOT, expliquant une nouvelle fois pourquoi j’estime qu’il a été nommé par François HOLLANDE, non élu) ! Le Conseil Régional du Centre – Val de Loire a voté contre le travail détaché.
 
Travailleur détaché = concurrence déloyale
Qu’est-ce qu’un travailleur détaché ? Un travailleur de l'Union Européenne travaillant à l’extérieur de son pays d’origine dans le respect des salaires et des conditions de travail du pays hôte (N.D.L.A. : ce qui reste a prouvé et est rarement vérifié) mais avec les charges sociales du pays d’origine. Compte-tenu de notre politique sociale en France, il va sans dire que la France est lésée ! Que nos travailleurs sont lésés ! Pourquoi ? Parce qu’elle créée immanquablement une situation de concurrence déloyale, particulièrement entre les grandes entreprises, plus à même de faire venir des salariés étrangers, et les petites et moyennes entreprises, employant pour la plupart des salariés locaux, avec la complicité, tacite mais certaine au mieux, des institutions publiques ou privées. Certains élus l’ont compris, contournant le droit en insérant une clause dans leurs appels d’offre appelée “clause Molière”, obligeant les entreprises y répondant a détacher sur le lieu de chantier des travailleurs parlant français, ne serait-ce que pour une raison de sécurité du personnel, à défaut à placer des interprètes, mais ils sont trop peu nombreux. J’ai personnellement pu le constater sur certains chantiers vierzonnais. Mais cela ne concerne souvent que le B.T.P., partie émergée de l’iceberg.
 
Le plus fort est la réponse du président du Conseil Régional, déclarant que 88% des chantiers et appels d’offres régionaux d’un montant supérieur à 25 000 € (N.D.L.A. : la très grande majorité des appels d’offre) sont confiés à des entreprises régionales. Je préciserai plus judicieusement à des entreprises ayant leur siège social ou... un bureau (ça réduit le nombre) en Région centre – Val de Loire. C’est peu. Trop peu. Et faux. Parce qu’un bureau, voire un siège social, ne garantit pas l’emploi de travailleurs locaux. Messieurs les “élus”, vous l’êtes pour quoi ? Pour servir notre communauté ou vous constituer une rente ? Cela étant, ce vote est déjà le bienvenu, même s’il ne s’agit que d’une intention.

dimanche 2 octobre 2016

TOUJOURS PLUS ?

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 
 
Depuis que j’ai l’âge de raison, probablement avant, tout comme vous, tout comme nos prédécesseurs, nos ancêtres, j’ai entendu cette maxime, cet ordre : soit le meilleur. Meilleur que les autres. Meilleur que soi-même ? Et pourtant...
 
A l’école, même si, en théorie, les classements sont interdits, ils demeurent. C’est même la première tâche des délégués de classe : rédiger le classement des élèves. C’est même ce que chacun attend. Être un cancre n’est pas un drame, du moins l’est-il moins si un autre est plus cancre que soi. Et pourtant... Franchement, quelle est la différence entre celui qui a 14 sur 20 et celui qui a 12 sur 20 ? Deux points. Deux misérables petits points. Dus, peut-être, à une journée de méforme lors d’une dictée, une incompréhension sur une épreuve de mathématique, une préférence du professeur de français, un oubli sur une date d’histoire... J’aurai préféré et préfère encore une notation simple : A si la tâche est comprise et exécutée, B si elle est voie de compréhension ou de réalisation, C si elle est incomprise ou non réalisée. Ce serait plus constructif pour l’enfant, moins humiliant qu’un classement, surtout parce qu’une salle de classe n’est pas un match où ne doit sortir qu’un seul vainqueur. Tous les élèves doivent sortir vainqueurs : un instituteur ou un professeur n’a réussi sa mission que si l’ensemble de sa classe, de son équipe, sans qu’un seul ne manque, ait obtenu un “A”. Mon appréciation est si vraie qu’il n’existe pas de classement en entreprise. Imaginez-vous prendre un avion sans que le moindre boulon n’ait pas obtenu un “A” ? Non. Ou alors vous savez que votre voyage, votre vol, sera le dernier.
 
On ne juge pas en entreprise ? Si. En théorie, seule la qualité devrait être retenue. Mais ce n’est plus le seul critère aujourd’hui, si tant est qu’il l’ait été de par le passé, ce que je ne crois pas. En entreprise, nous sommes aussi dans le toujours plus. Les actionnaires veulent plus de dividendes, les salariés plus de salaire. Et surtout plus que le concurrent, même si son activité n’est pas la même, même si son marché n’est pas le même. Et surtout plus que le voisin, même si son métier n’est pas le même, même si ses conditions de travail ne sont pas les mêmes. Rien n’a changé depuis Montesquieu. Avant lui aussi, probablement. Nous voulons tous être en haut du tas de fumier, quitte, quelquefois, à dominer un champ de cadavres...
Pouvons-nous croitre à l’infini ? Plus je vieilli, plus cette lutte me parait vaine et pourtant j’y participe... Jusqu’à quand ? Pourquoi ? Pour quoi ? Pour qui ?
 
J’arriverai par l’ascenseur de 22h43 en provenance de Babylone... (*).
 
 
(*) Le 18ème lecteur qui trouve l’auteur de cette citation gagne un filet garni avec un bazooka dedans...

samedi 1 octobre 2016

PROMESSES OUBLIÉES...

En France, et peut-être dans toutes les démocraties, si vous prétendez être élu, il vous faut promettre. Un peu, beaucoup, intensément, à la folie, pas du tout. Un peu, vous n’êtes pas élu. Beaucoup, vous avez des chances de l’être. Intensément ou à la folie, vous perdez vos chances mais tout est une question de votre propre rôle d’acteur : si vous vous posez comme un visionnaire, vous avez des chances, si vous apparaissez comme un illuminé, vous avez perdu. Vous ne promettez rien ? Vous n’êtes pas élu.
Pour les électeurs, même si, à mon avis, ils sont l’amoureuse de la chanson de Jean-Jacques GOLDMAN interprétée par Patricia KAAS, “Il me dit que je suis belle”, ils ne croient pas aux promesses du candidat mais ils VEULENT les entendre. Aussi votent-ils pour le joli-coeur, pour le dragueur de supermarchés (“Il est sympa ! Et attirant ! Mais, mais, mais.... Mais méfiez-vous : c’est un truand !” *). Que celui-ci s’appelle SANSU, MELENCHON, LE PEN, SARKOZY ou Jack DE BEAUREGARD. Mais après tout, on a les élus que l’on mérite : HITLER est arrivé au pouvoir par les urnes...
 
Parmi les promesses du maire de Vierzon non tenues (et elles sont légion), je me souviens du champ solaire qui devait couvrir soit la Croix Moreau, non loin de l’île Bragard, ou une partie du Vieux Domaine, inconstructible pour cause de crue centennale. Promesse oubliée. Ou réorientée ? Etrange qu’ait été inauguré cette semaine “le premier champ solaire du Cher” sur la commune du versatile maire de Marmagne... Mais peut-être n’est-ce qu’une promesse reportée... Après les prochaines élections municipales, histoire de constituer le stock de promesses pour des électeurs crédules...
 
* “Le dragueur de supermarchés”, de Jacques DUTRONC, en 1975.
 
P.S. : que mes lecteurs me pardonnent de citer Jacques DUTRONC, Jean-Jacques GOLDMAN, Patricia KAAS ou les INCONNUS mais je les préfère à Albert CAMUS ou Jean-Paul SARTRE. Pas besoin d’être sérieux pour exprimer des idées sérieuses.

dimanche 25 septembre 2016

35 HEURES : FOUTEZ LA PAIX AUX ENTREPRISES !

Un serpent de mer, un marronnier : à chaque élection présidentielle, les candidats en parlent. Plus généralement, chaque candidat à l’élection suprême, y compris les candidats à la candidature, de droite comme de gauche, promet monts et merveilles aux entrepreneurs, aux salariés, aux fonctionnaires, créant de la peur, à tout le moins de l’incertitude. Mais que veulent les entreprises ? La paix ! Que les politiques cessent de changer les règles du jeu (conditions de travail, cotisations sociales, modalités d’exercice diverses et variées, ...) tous les quatre matins, imposant souvent des contraintes, rarement des droits, aux créateurs d’emploi, oubliant la plupart du temps de l’appliquer à la fonction publique dans les mêmes conditions. D’autant que les partenaires sociaux, aux travers des branches d’activité ou des entreprises elles-mêmes, en créent d’autres. Un peu comme si vous vouliez jouer à la belotte mais que les règles du jeu changent en fonction du temps, du lieu, des spectateurs ou de la couleur de la robe de l’institutrice du village d’à côté !
 
Clin d'œil d'un bédéphile
Les 35 heures en sont l’un des exemples les plus vivants. L’application ne s’est pas faite de manière uniforme, s’est étalée dans le temps, créant des disparités d’une entreprise à l’autre, quelquefois pour le même métier. Je laisse aux économistes le soin de se battre sur leur impact sur l’emploi. Ce qui est sûr, c’est que c’est maintenant acquis dans toutes les entreprises (N.D.LA. : la mise en place de cette loi date maintenant de plus de 15 ans). D’autant qu’il n’existe plus de frein sur les heures supplémentaires, si ce n’est ceux qui existaient auparavant. La loi Travail va déjà modifier cela, même si son impact ne se fait pas encore sentir (N.D.L.A. : selon le texte, il pourrait exister des seuils et des taux de majoration pour heures supplémentaires différents d’une entreprise à l’autre ; c’est étrange : il me semble bien avoir lu le mot “égalité” sur le fronton de nos institutions). Alors que les politiques cessent de s’occuper des 35 heures : il existe bien d’autres sujets bien plus urgents pour favoriser l’emploi.

samedi 24 septembre 2016

UNE PRISON POUR VIERZON ?

Au départ, le projet était bon. Non pas parce qu’il figurait sur les programmes électoraux de l’équipe de Joël HALLIER, à laquelle j’appartenais, et des communistes, pour les élections municipales de 2008, combattu par l’extrême gauche et les rousseauistes, partisans, au mieux, de l’immobilisme, au pire, du déclin. Le projet était bon parce qu’il est gage de développement économique, donc d’emplois.
Mais l’idée ne suffit pas : il faut aussi la mise en oeuvre. Toujours le même couple pour la réalisation d’une oeuvre, d’un chef d’oeuvre : la matière et la main, le projet et l’artiste. Et là, force est de reconnaître que l’artiste n’y est pas.
 
Le projet était simple : la création d’une zone d’activités économiques sur la rocade nord de Vierzon, en proximité de l’embranchement des autoroutes. En terme d’implantation d’entreprises et de création d’emplois, c’est une évidence de constater que l’équipe actuelle a fait chou blanc. Un hôtel, au détriment des autres, un restaurant, une pépinière d’entreprises déplacée du centre ville, ... Des projets, abondamment contés dans les journaux de propagande municipale et communautaire... Vite oubliés. Des idées d’un autre âge, comme le relai routier pour chauffeurs polonais et péripatéticiennes ukraino-congolaises (N.D.L.A. : un peu de causticité, histoire de motiver nos équipes en charge du développement économique de notre ville) dont le résultat sera de créer une troisième ou une quatrième aire pour les gens du voyage. Et maintenant un autre projet, pas meilleur que les autres et qui risque de les rejoindre dans le panier de l’oubli : la création d’un centre de repos pour cadres stressés. Pourquoi pas ? En souhaitant que ce ne soit pas encore une illusion... Alors je veux apporter ma pierre à l’édifice des idées, sachant que je ne peux la porter moi-même, n’étant pas élu : créer une prison.
 
L’idée de créer une prison à Vierzon ne remet pas en cause ce que j’ai déjà écrit sur le sujet, notamment mon article intitulé “Prison ?” du 7 août 2013. Mon idée est ici purement économique : notre Garde des Sceaux (N.D.L.A. : aussi des sots...) Jean-Jacques URVOAS promet la création de 10 à 16 000 cellules en France dans la décennie à venir. Donc de nouvelles prisons. Alors, pourquoi pas à Vierzon ? Une prison, surtout si elle est de taille importante, créerait des emplois, directs et indirects. Il suffit juste que notre député-maire sache le demander. A lui de jouer.

lundi 19 septembre 2016

POURQUOI JE NE VOTERAI PLUS POUR NICOLAS SARKOZY

Je l’avoue : j’ai voté par deux fois pour Nicolas SARKOZY. Aux deux seconds tours des dernières présidentielles, en 2007 et en 2012, mon vote allant aux premiers tours à François BAYROU. A l’époque et même encore aujourd’hui, je pense qu’il était le plus apte à gouverner notre pays que Ségolène ROYAL en 2007, puis l’ex-époux de cette dernière, François HOLLANDE, en 2012. Mais cette année, Nicolas SARKOZY a été à l’encontre de l’une des trois valeurs fondamentales de mes engagements politiques : il est devenu “climato-sceptique”, ce qui augure du peu de cas qu’il fait de l’écologie, valeur non politique puisqu’elle transcende les partis. C’est, pour moi, inacceptable.
 

Climato-sceptique
Quand on se prépare à diriger un pays mais aussi une région, un département ou une commune, voire tout simplement un groupement humain, il me parait nécessaire de privilégier trois domaines : l’EMPLOI, plus généralement l’économie, l’ÉDUCATION, des jeunes comme des adultes, voire des retraités, et l’ÉCOLOGIE. Dire que l’action de l’Homme ne joue pas sur notre planète n’est pas une erreur, C’EST UNE FAUTE ! L’écologie prépare notre avenir en préservant notre vie et celle de nos enfants. L’Histoire nous démontre que nous n’avons eu de cesse d’appauvrir notre Terre. En avoir conscience est déjà un premier pas (tous ne l’ont pas fait), agir en conséquence en est un autre (nous sommes encore moins nombreux à l’avoir fait, même partiellement). À ce titre, le Ministère de l’Écologie ne devrait pas exister puisque chaque ministère devrait s’appliquer une charte d’actions à mener dans le sens de l’écologie. Hors, si Nicolas SARKOZY revient au pouvoir, il a été clair sur le sujet : l’écologie sera, au mieux, un gadget, au pire il ira contre. Cela nous promet des jours sombres...

dimanche 11 septembre 2016

MAUVAISES HERBES...

De-ci, de-là, on peut lire sur la presse ou des blogs locaux et entendre dans des réunions de quartier où dans nos Cafés du Commerce comme quoi les rues de Vierzon sont sales, que les mauvaises herbes poussent partout, qu’évidemment que “c’est plus c’que c’était” et “qu’c’était mieux avant”. C’est vrai. Avant, il y avait de l’emploi et un avenir, aujourd’hui, après plus de 30 ans de communisme en deux actes et pas loin de 20 ans de socialo-opportunisme, l’un est un espoir de plus en plus lointain et l’autre une réalité de plus en plus terne. Quoi qu’il en soit, mon propos de ce jour porte surtout sur la propreté de notre ville.

samedi 10 septembre 2016

MADE IN AUSTRALIA

Que voilà une bonne idée qui nous vient des antipodes qu’il conviendrait de mettre en place en France et en Europe. L’idée est toute simple et s’apparente au protectionnisme sauf qu’elle ne le fait pas par la loi ou les normes mais par la conscience de chacun.
 
Comme nous, l’Australie est confronté à l’envahissement de ses marchés par des produits fabriqués à l’étranger, dans des pays à bas coûts faisant fi des protections humaine (travail des enfants), sociale (temps de travail, conditions de travail) et écologique (pollutions diverses et variées). L’objectif est clair pour ces produits “envahisseurs” : vendre plus et maximiser leurs profits. Et ça fonctionne ! Mais la conséquence la plus directe est la mort, plus ou moins lente, des entreprises fabriquant les mêmes types de produits en Australie. Puis, évidemment, les emplois, directs et indirects, qui y sont attachés. On retrouve le même phénomène en France, en Angleterre, aux Etats Unis, partout !
La réponse de la plupart des pays est de renforcer les protections douanières. Mais un mur protège-t-il celui qui s’en entoure ou l’emprisonne-t-il ? Vous avez 4 heures et je relève les copies à terme (coefficient 6). La seconde réponse est la création de normes (N.D.L.A. : et en Europe, j’ai bien l’impression que nous sommes champions en la matière), une protection de paille. La troisième serait la TVA sociale. Quelques pays comme l’Allemagne la pratique en partie. En France, défendue par peu d’élus politiques, plus soucieux de leur condition que de celle du pays, elle reste une idée. Quatrième réponse : l’information des consommateurs. Pas comme chez nous où le simple fait de changer le conditionnement d’un produit et d’y ajouter une étiquette quelconque suffit à apposer un “Made in France”. En Australie, il faut au moins que 50% des composants et des services créant le produit viennent d’Australie. Le petit barème situé sous le logo détermine cette part. Cette idée toute simple, facile à mettre en oeuvre peut aider le simple consommateur à faire son choix. Pour ma part, l’argument prix n’a jamais été le seul à décider mon acte d’achat. La qualité du produit ou du service en est un autre. Qui et où il est fabriqué en est un troisième. Qui va relever cet objectif ?

dimanche 4 septembre 2016

PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE : UNE FAUSSE BONNE IDÉE

À l’aube de chaque élection présidentielle, les élus en panne d’inspiration politique, en panne d’ambition, en panne de projet d’avenir en parlent comme d’un serpent de mer : nous allons réformer notre fiscalité. Sauf qu’en guise de réforme, ils se contentent de vouloir nous rendre l’impôt indolore en le prélevant à la source. Avec deux intérêts pour l’Etat, sûrement pas pour le contribuable : au lieu de laisser la liberté de payer, donc d’orienter le choix politique, à plus de 20 millions de contribuables, qu’il faut contrôler, quelquefois mettre en recouvrement (en clair ; envoyer l’huissier, voire la police), ils vont le faire au travers des 36 000 patrons français qui n’ont pas demandé à devenir agents du fisc et qui ne seront même pas rémunérés pour cela, voire qui risquent même d’avoir des amendes (exemple existant déjà : les saisies-arrêts sur salaire). Second intérêt : diminuer, à terme, la masse salariale des services fiscaux. J’en vois encore un troisième mais l’on va me taxer de mauvaise fois : si un patron en difficulté ne reverse pas ce qu’il a prélevé, la C.G.T. pourra encore crier à l’hallali sur le patronat et arracher la chemise de chacun de ses membres. Sauf que si ce dernier syndicat s’informe quelque peu sur la DSN (Déclaration Sociale Nominative), promise à être mensuelle pour toutes les entreprises, qui l’est déjà pour les plus importantes, le “vol” n’ira pas plus loin qu’un mois... Ou alors, c’est que l’Etat ne fait pas son travail et là est un autre problème...
 
Vous l’avez compris : je suis CONTRE le prélèvement à la source.
 
Pourquoi ? Parce que comme patron, je n’ai pas à connaître la situation personnelle de mes salariés (j’en sais déjà beaucoup trop), je n’ai pas à connaître non plus leur patrimoine, immobilier ou financier, les personnes qu’ils ont en charge, leurs éventuelles investissements sociaux, associatifs ou caritatifs et autres. Michel SAPIN, Christian ECKERT et leurs sbires ont beau garantir l’anonymat, les différents taux applicables transpireront forcément des renseignements, à tout le moins des idées, vraies ou fausses. Il devrait bien exister un taux standard mais ce sera pire, un peu comme il existe pour chaque entreprise la possibilité de ne pas divulguer ses chiffres moyennant le paiement d’une amende au Tribunal de Commerce dont elle dépend. Sauf que le remède est pire que le mal : si une entreprise ne publie pas ses chiffres, c’est qu’elle a quelque chose à cacher. Soit elle gagne “trop” d’argent et elle ne veut pas que cela se sache, soit elle n’en gagne pas assez, voire elle en perd et elle ne veut pas non plus que cela se sache ! Sans compter d’autres informations.
 
Pourquoi ? Parce qu’en termes de pédagogie, ce sera déplorable. J’en veux pour preuve les cotisations sociales, payées en majorité par l’employeur (un taux de 45,804 % concernant mon entreprise) et en minorité par le salarié (un taux de 22,462 % concernant mes salariés). Aujourd’hui, entre le salaire net et le salaire chargé, le coefficient approche les 1,7 ! Et je ne compte pas les congés et absences légales, rémunérées et chargées. Ces cotisations ont un objectif : payer nos prestations sociales (retraites, assurances maladies, allocations familiales, ...) mais peu s’en souviennent. La majorité de nos concitoyens “oublie” que ces services ne sont pas gratuits. Quelque part, j’aimerais que chacun perçoive son salaire entier et paie ensuite sa retraite, son assurance maladie, son assurance invalidité, l’ensemble de nos prestations sociales. Je suis certain que la majorité ne le ferait pas, du moins en intégralité (je me souviens trop de l’un de mes salariés, il y a quelques années, qui refusait que je lui prélève la cotisation de l’URSSAF pour la maladie et la maternité sous prétexte que, n’étant pas une femme, il ne serait jamais enceinte ! Cela peut prêter à sourire sauf qu’il était très sérieux dans sa demande).
 
Alors que faire ?
 
À mon humble avis (qui en vaut un autre mais que je défends), je ne vois qu’une seule solution qui assurera l’anonymat et qui facilitera tout le monde, sauf le fraudeur : augmenter la CSG, qui taxerait les salaires, les pensions, les dividendes, les intérêts, tous les gains d’argent MAIS (j’en connais déjà qui bondissaient de leur chaise avant d’avoir lu ce “MAIS”) qui s’accompagnerait d’une réversion mensuelle d’une partie, voire de tout, voire plus encore mais aussi, peut-être, de rien, d’une somme d’argent à chacun en fonction de sa situation personnelle. Cette solution aurait l’avantage de conserver l’anonymat de chaque salarié vis-à-vis de son employeur mais aussi de faciliter la collecte de l’impôt par son prélèvement à la source et des déclarations de plus en plus pertinentes parce qu’intéressées de chaque contribuable. Bien entendu, cela devrait s’accompagner d’une centralisation des organismes de versement de l’Etat, peut-être d’une obligation d’assurance ou de caution pour chaque entreprise.
 
À creuser.