BLOG D'UN VIERZONNAIS





lundi 25 janvier 2016

IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DE FRANCE

J’ai du mal à suivre le choix des instances qui nous dirigent : de celles du pouvoir exécutif dont personne, depuis plus de 30 ans, voire depuis bien avant, ne semble mesurer l’impact si j’excepte, peut-être, la Cour des Comptes, quelquefois le Conseil Constitutionnel, plus sûrement quelques journalistes et penseurs (pas besoin d’être philosophe ou élu pour penser), pas toujours honnêtes non plus dans leurs intentions. De celles du pouvoir législatif, de moins en moins représentatif du peuple qu’il est censé représenté (combien de femmes par rapport à la population ? d’ouvriers par rapport à la population ? de... par rapport à la population). Un corps de rentiers dont peu sont soucieux du bien-être de leurs concitoyens. De celles du pouvoir judiciaire, qui oublie bien souvent qu’il n’est que l’outil d’exécution des décisions du pouvoir législatif pour s’ériger comme garant d’une moralité qui n’appartient qu’à lui. La dernière preuve est les condamnations, en première instance, puis en appel de Jacqueline SAUVAGE, épouse MAROT.

samedi 23 janvier 2016

T.V.A. HYGIÉNIQUE

D’accord, j’en conviens, cela ne va pas changer la face du monde ni, à mon avis, le panier de la ménagère non pas de moins de 50 ans mais d’avant la ménopause mais il me paraitrait logique que le taux de T.V.A. appliqué aux tampons et serviettes hygiénique soit au taux réduit.
 
C’est bien un sujet dont s’occupe peu d’hommes, moi le premier. Il y a quelques années, à l’occasion d’une manifestation commerciale à but altruiste (déjà, tout un programme...) à laquelle j’étais convié afin d’étoffer l’auditoire, j’ai, par curiosité, participé aux échanges. Le sujet était le tampon hygiénique... Sujet évidemment masculin... L’intervenante était la D.R.H. de TAMBRANDS Tours. Ma question portait sur les raisons du choix féminin entre le tampon et la serviette hygiénique. Comme tous les hommes présents, je n’avais aucune idée pourquoi ma compagne du moment utilisait plutôt l’un que l’autre ou les deux. Et comme tous les hommes, d’ici et d’ailleurs, je m’en moquais comme de mes premières chaussettes. Ma question posée, la plupart des hommes se sont ri de moi. Pas longtemps. L’auditoire féminin, bien avant la D.R.H., les a mouché et s’est empressé de me donner ses raisons. J’en suis sorti groggy. Mais informé.
 
La demande de groupes féministes sur le taux de T.V.A. de ces produits m’a laissé indifférent, voire m’a fait sourire. Mais la réponse d’un élu politique m’a fait bondir, comparant les serviettes et tampons hygiéniques aux rasoirs. Se raser, pour un homme, est un choix. Porter la barbe ou non est un choix. Je doute que les femmes choisissent d’utiliser ou pas ce type de protection. Elles le font parce que cela leur est nécessaire, voire indispensable. Ce n’est pas un choix. Aussi, au titre de ce qui précède, appliquer le taux de T.V.A. réduit à ce type de produits m’apparait également nécessaire, voire indispensable.

mercredi 20 janvier 2016

FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS DU BON DIEU POUR DES ABEILLES SAUVAGES

Quoi qu’on en dise, l’information sur tous et sur tout existe. En abondance, surtout depuis l’essor d’internet. Le problème est aujourd’hui de trier le bon grain de l’ivraie.
 

Il y a quelques jours s’est tenue une intéressante conférence à Bourges, le 12 janvier dernier, sur les raisons de la mort des abeilles. Les organisateurs étaient l’IFOCAP, institut de formation national des “acteurs du monde agricole et rural”, et l’association CENTRE SCIENCES, une association régionale en charge de la promotion de la culture scientifique, technique et industrielle. Mais si aucun problème ne venait des organisateurs, il pouvait le venir des intervenantes, dignes salariées du groupe chimique BAYER. Pour nous expliquer le déclin des abeilles, on nous envoie l’un des leaders mondiaux des pesticides. Un peu comme si PHILIP MORRIS venait nous expliquer l’impact du tabac sur le cancer du poumon ou RICARD les bienfaits de l’alcool.

dimanche 17 janvier 2016

LA VALSE DES PANTINS 5 : UN FAUTEUIL POUR QUI ?

Intéressante interview du jeune secrétaire départemental des Républicains Wladimir D’ORMESSON parue dans le Berry Républicain du 12 janvier dernier. Un élu qui ira loin tant il maîtrise déjà la langue de bois. Il faut dire qu’il a été à bonne école puisqu’il sort de l’E.N.A.
 
J'ai la mémoire qui flanche,
j'me souviens plus très bien...
A mon assertion sa réponse à la première question du journaliste en est la preuve : en résumé, si la droite démocrato-républicaine (N.D.L.A. : comme pour les gallo-romains, on met toujours les dominés avant les dominants) a perdu les dernières élections régionales, c’est que les électeurs du F.N. et les socialistes se sont mobilisés... Et pas les électeurs de droite ? Pourquoi ? Il serait temps de faire amende honorable : cette liste n’avait pas de programme, était construite de bric et de broc pour satisfaire les égos de chacun, était d’une suffisance outrancière avec une victoire qu’elle jugeait acquise et avait pris pour chef un carriériste qui a vite abandonné le navire une fois le naufrage connu. Si la liste censée (N.D.L.A. : j’en doute) représenter les centristes, les démocrates et les républicains avait eu un programme, un chef légitime, non issu d’obscurs marchandages, une liste faite de personnes de conviction, non de chevaux sur le retour en quête de maroquin régional, voire simplement d’une rente, elle n’en serait pas là ! Le reconnaître serait déjà la première pierre à sa reconstruction, surtout après une défaite lors d’une bataille qui était, je le rappelle, donnée acquise.
 
Autre signe de langue de bois : Wladimir D’ORMESSON reproche au maire U.D.I. de Bourges, Pascal BLANC, son “impopularité” et son manque de soutien (dans une autre interview). Après l’avoir abondamment critiqué, continuant à le faire, se plaçant dans une relative opposition, après avoir mis l’UDI local (N.D.L.A. : où en est cette fédération départementale depuis le départ de son chef de file opportuniste ?) au nombre des préparateurs de café, évinçant le si docile et si pusillanime maire de Marmagne, qu’attendait-il ? Que les électeurs allaient plébisciter Laurence RÉNIER et ses suivants avec le coeur de Roméo ? Reconnaitre cette seconde erreur serait la seconde pierre à la reconstruction de l’édifice républicain.
 
Une réalité cependant : reconnaître l’erreur (enfin une) de l’alliance avec le MoDem, parti moribond devenu opportuniste partout en France, sauf dans les régions où il s’est présenté seul, défendant ses idées (N.D.L.A. : qui restent les miennes) et les assumant avec courage, s’alliant avec la droite ou la gauche en échange de place(s)et surtout de rente(s), comme en Région Centre Val-de-Loire où le nombre de membres du Cher ne dépassent pas deux poignées.
 
L’avenir : élire un nouveau président de fédération pour le Cher : Rémy POINTEREAU, vieux briscard de la politique local, cumulant les fonctions (et “indemnités”) de maire, sénateur, président de communauté de communes, et le moins ancien David DALLOIS, maire et conseiller départemental. C’est ce qui s’appelle faire la place aux jeunes... et aux femmes. Et préparer les primaires de droite... Le programme ? Kézako ? Une nouvelle équipe ? Kézako (bis repitate) ? Rien...
 
Bon courage... Le bal est fini mais les pantins continuent de valser...

dimanche 10 janvier 2016

DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ

À croire que c’est le nouvel hochet de la plupart des élus politiques de toutes tendances confondues : faut-il ou ne faut-il pas organiser un référendum ou réunir l’ensemble du Parlement pour modifier notre constitution sur la possible déchéance de nationalité de certains de nos nationaux ?
 
Pour ma part, je n’en vois pas l’utilité. D’abord parce que cette possibilité existe déjà dans nos textes et depuis longtemps, ensuite parce que je ne crois pas un seul instant que cela pourra faire reculer le moindre terroriste français ou de double nationalité dans son désir de combattre notre nation et surtout nos valeurs.
 
Aujourd’hui, à ce que je sache, on est français parce que l’on est né sur le territoire français, sous réserve d’une demande de l’enfant à sa majorité s’il ne remplit pas la seconde condition, et parce que l’un des deux parents l’est aussi. Personnellement, cela me va très bien. Ne changeons rien.
 
Cependant, nous pouvons nous interroger sur les valeurs de notre nation. Sans vouloir les compliquer, laissant à nos philosophes, livresques ou de comptoir, parfois les mêmes, et à nos politiques, élus ou de comptoir, parfois les mêmes (qui a dit souvent ?), polémiquer sur ces dernières. Toujours à mon humble avis, elles existent depuis longtemps et figurent sur le fronton de nos institutions : “Liberté – Égalité – Fraternité”. Il n’y a pas lieu d’y revenir. Et c’est aux parents d’abord, l’École ensuite, d’en expliquer le sens. Il y a un peu plus de 20 ans, l’Armée parachevait le tout avec le service national. Du moins pour les garçons (mais les filles suivaient, probablement avec moins de difficultés que leurs frères). Ce dernier élément manque peut-être aujourd’hui quand je constate certains reculs dans l’application de ces trois principales valeurs qui sont à notre démocratie ce que sont les trois couleurs primaires (bleu, jaune et rouge, le blanc et le noir n’étant pas des couleurs selon les peintres) à la peinture.
 
Un meilleur enseignement de nos valeurs serait probablement plus judicieux que ce nouvel hochet, même si les fruits de cette action n’apparaitront pas tout de suite, déjà parce que sa création et sa mise en œuvre seront longues. Il n’empêche. Pour l’heure, je m’interroge plus sur leur propre déchéance, notre propre déchéance que celle de la nationalité.

mercredi 6 janvier 2016

JE N’AIME PAS LES DIMANCHES APRÈS-MIDI

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 
Je n’ai jamais aimé les dimanches après-midi...
 
Sans doute une résurgence de mon enfance où le dimanche après-midi me renvoyait immanquablement au lundi matin et à la “joie” du retour en classe”. Devenu adulte, j’ai pensé que cela allait cesser... Mais non. J’ai même travaillé le samedi et chômé le lundi. Je pensais que mon mal-être du dimanche après-midi allait cesser... Mais non. Pire : ce mal-être durait une journée de plus : celle du lundi. Devenu chef d’entreprise, j’ai pensé que l’une des conséquences serait que je ne connaitrais plus cette mélancolie, d’autant qu’il m’arrive souvent de travailler ce jour-là. Mais non...
 
Mais il existe des dimanches après-midi moins agréables : quand il pleut. Plus désagréables encore : quand ils pleurent... Ce dimanche, il a pleuré. Moi aussi. Nombre de français également. Je n’étais pas encore né qu’il nous emmenait tous chez Laurette, un bar que nous avions tous l’impression de connaître, même s’il s’appelait, pour moi, le Polygone, à Bourges. Pour un flirt, nous nous sommes laissés entraîner à faire un inventaire de 1966, une année magnifique (NDLA : celle de ma naissance), à devenir fan de toi, de lui, pour, malheureusement, devenir les divorcés d’une année encore d’enfance et de noyer nos chagrins en devenant... le chasseur. Il s’est amusé de lui-même, rêvant aux souvenirs futurs de quand j’étais chanteur, quand IL était chanteur. Des mélodies populaires, parfois moquées mais appréciées par le commun des français. Des refrains qui nous emmenaient à la porte de chez nous, dans le Loir-et-Cher, ou... loin d’ici.
 
Requiescat in pace, M. Michel DELPECH. Et merci pour tout.