BLOG D'UN VIERZONNAIS





lundi 7 décembre 2015

LA VALSE DES PANTINS 4 : CHAUFFE, MARCEL, CHAUFFE !

A croire que nos élus n’ont rien compris ! Qui plus est : ils continuent dans l’erreur. Et ils ne sont pas les seuls : les “intellectuels” et autres “bien pensants” autoproclamés crient haro sur les électeurs du F.N. et les abstentionnistes. Sauf... Sauf que le message n’est pas nouveau. Que l’abstention et le vote protestataire (extrême droite, extrême gauche, régionalistes, sectaires, ...) ne datent pas d’hier. Ce type de vote (ou d’absence de vote) a toujours existé. Le plus grave est qu’il se développe. Le plus étonnant est que l’abstention, pour ce scrutin, en comparaison avec le précédent (celui de 2010), a diminué. A croire que les abstentionnistes de 2010 étaient des électeurs du F.N. (on peut vraiment leur faire dire n’importe quoi, aux chiffres).
 
Et nos élus, nos “chefs de parti” s’enfoncent dans l’erreur. Le premier d’entre eux est le chef des socialistes, Jean-Christophe CAMBADELIS, qui demande à trois de ses listes de se retirer ! Qu’il se moque de ses élus, de ses électeurs et des revenus qu’ils apportent, c’est son droit. Mais qu’il se moque de ses idées au point de les abandonner est grave. Cela ne sert qu’à cautionner le F.N., qui trouve là une preuve de plus à l’“UMPS”. C’est d’autant plus grave qu’en politique, 1 + 1 ne font pas deux. Croire que les électeurs socialistes vont voter pour le candidat Républicain me parait plus que présomptueux. Voire irréaliste.

dimanche 29 novembre 2015

LA VALSE DES PANTINS 3 : VOTER OU NE PAS VOTER ? TELLE EST LA QUESTION...

On vote dans une semaine pour élire nos représentants d’une énième couche du mille-feuille administratif français. Plus exactement, nous allons élire les bénéficiaires d’une rente à durée déterminée pour quelques privilégiés : ceux que leurs partis ont décidés.
 
Je n’aurais jamais cru écrire ce texte il n’y a ne serait-ce que quelques mois mais les réponses que je trouve à mes questions sont tellement désabusées ou réalistes ou les deux que je ne peux que le faire aujourd’hui.
 
Les idées tout d’abord. Bien que je n’ai reçu qu’une seule profession de foi, qui tient plus du tract publicitaire que d’un document sérieux, je n’ai trouvé que beaucoup de bonnes idées dans toutes les listes. Mais, soit nos candidats à rente vivent dans le monde des Bisounours, soit ils nous prennent pour des... Je penche plutôt pour la seconde solution. Aucun ne dit comment il va financer ces “bonnes idées”. D’un côté, l’Etat tente de faire des économies pour relancer l’emploi, d’un autre les candidats à rente nous disent comment on va dépenser ce qu’on n’a pas. Moi qui ne les prends pas pour ce pour quoi ils nous prennent (j’adore ce type de phrase alambiquée à souhait), je pense plutôt qu’ils ne feront pas mieux, ou à peine, ou pire, que l’équipe sortante candidate à son renouvellement. Ah ! Si ! J’oubliais les solutions des partis extrêmes (extrême gauche, communistes et nationalistes) : ils ont la solution, plus exactement leurs solutions. Des boucs émissaires.

dimanche 15 novembre 2015

ÊTRE FRANÇAIS, ÊTRE HUMAIN...

Je n'ai pas de mot pour évoquer de ce je ressens, plus de pleurs à verser... Pourtant... Mes sentiments passent de la peine à la révolte, à l'envie d'en découdre. Dans l'immédiat, je ne peux que vomir sur des lâches qui ne savent que s'en prendre qu'à des gens désarmés, en Syrie, en Irak, en France. Qu'à des mécréants qui ne savent pas lire le Coran. Je ne parle pas des autres livres "saints", Bible, Torah, Droits de l'Homme ou Constitution. Puissent-ils périr dans la douleur, rejetés de tous, et brûler en Enfer...
Je suis français, je reste français et je suis fier d'être français.

samedi 7 novembre 2015

COMING OUT

Ça y est ! Je l’ai fait ! J’ai fait mon “coming out” : je suis un libertaire tendance cyniquo-dardiste. Je quitte toute appartenance à un parti.
 
Socrate
Un peu d’histoire personnelle. Je me suis toujours intéressé à l’Histoire. Donc à la politique. Et comme j’ai toujours fait mienne cette maxime de SOCRATE, qui dit “Si tu ne t’occupes pas des affaires de la Cité (NDLA : donc de la politique), d’autres, moins vertueux (NDLA : et ils sont légion), s’en occuperont”, je me suis impliqué dans la conduite des affaires publiques. Au départ aux côtés de Samir BAHLIS dans ses candidatures aux Départementales (appelées à l’époque Cantonales) et à la députation. Pour les municipales, pour des raisons que je ne veux pas évoquer aujourd’hui tant elles me choquent encore, il choisira de rejoindre, une nouvelle fois, Jean ROUSSEAU, rejoignant ceux (et ce) qu’il dénonçait auparavant. Orphelin, j’ai rejoins Joël HALLIER jusqu’à son départ en retraite (au moins, il a fait ce qu’il avait dit) et me suis retrouvé numéro 3 de Labelville. Ce qui me permettra de rentrer au Conseil Municipal de SANSU I. Dans l’opposition. Une bonne école politique et... de vie. J’y rencontrerai des gens bien, qui ont des convictions. Mais j’y ai surtout rencontré le contraire ! Ce qui me conduira, avec d’autres, à commencer avec Frédérique GODARD, à me présenter aux dernières élections municipales. Pour le résultat que tous connaissent. Mais nul n’est prophète dans son pays, dit le proverbe.

mercredi 4 novembre 2015

PÈLERINNAGE ONANISTE

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 

Saint-Chef
Bon, j’pourrai t’en citer des tas mais là, maintenant, j’ai choisi de n’t’en divulguer qu’un. De te faire part d’une séance d’onanisme culturel (si tu n’sais pas c’que ça veut dire, t’as qu’à chercher dans le dictionnaire, tu sais, le gros livre que tu mets en évidence dans c’qu’y t’sert de bibliothèque pour masquer tes bouteilles de pastis à ta bourgeoise) : j’ai été en pèlerinage... Oh ! Pas à Lourdes, à Fatima des planchers ou à Sainte-Thérèse-de-tes-yeux ! Non : à Saint-Chef.

dimanche 1 novembre 2015

TROIS MOTIONS DE SOLIDARITÉ ?

Une fois n’est pas coutume mais le maire de Vierzon va pouvoir se lâcher : lors du prochain conseil municipal, il va proposer, même s’il n’est pas à l’initiative de toutes les trois, des “motions de solidarité”. En clair, des votes politiques qui vont lui permettre (mais pas seulement à lui) de disserter sur la politique régionale (NDLA : il est candidat inéligible sauf vote stalinien ou coréen du nord aux élections régionales), nationale et internationale. Une discussion de Café du Commerce institutionnalisée ! Pourquoi pas, si ça l’amuse. Sauf que sa prétendue opposition de centre gauche, tendance “radicale bourgeoisie” s’engouffre avec candeur dans ce piège inutile. Sauf à s’y complaire mais je n’en vois aucun qui soit capable d’y répondre, à part, peut-être, le professeur d’histoire François TESSIER ou papy ROUSSEAU. Et encore...
Faire parler les morts pallie l'indigence
de sa propre pensée
J’étaye mes propos de deux constats. Le premier est constitué des difficultés de Nicolas SANSU à aborder des sujets quotidiens lors des conseils de quartier. Les poubelles du voisin, les nids de poule, les incivilités, ce qui fait notre quotidien, Nicolas SANSU n’aime pas, il n’y est pas à son aise. Quand il peut, il délègue cette tâche à autrui, se réservant l’introduction. Malheureusement pour lui, il ne peut conserver cette dernière sans aborder le développement et la conclusion. Autre constat : la référence cocasse de Nadia ESSAYAN à Max ALBIZZATI. Faire parler les morts, les citant ou leur prêtant une pensée, est une technique politique (NDLA : pas seulement politique) visant à pallier l’indigence de la propre pensée de celui qui cite l’absent. La référence est d’autant plus intéressante que Nadia ESSAYAN s’approprie une idée d’un homme qu’elle a trahit, ne serait-ce qu’en participant à la disparition de l’association ARC EN CIEL. J’avais déjà dénoncé cette hypocrisie lors de l’hommage fait à Max ALBIZZATI lors de son enterrement.

mardi 13 octobre 2015

LE JOUR DE LA NUIT

Bon, d’accord, je ne dois pas être le seul à le penser (encore qu’à Vierzon...) mais nos villes et nos campagnes sont trop éclairées la nuit, la plupart du temps pour rien, uniquement pour rassurer l’habitant et probablement pour favoriser les conditions de travail des cambrioleurs et autres délinquants (pour nous agresser, il faut bien qu’ils nous voient).
 
Samedi 10 octobre dernier se tenait la 7ème opération “Le jour de la nuit” destinée à redonner, symboliquement au moins, dans un premier temps, l’essence essentielle de la nuit : sa noirceur. Qu’en pleine nuit, la faune, nous compris, et la flore ne soient plus perturbées par les lumières artificielles qui, outre leur coût économique (et j’en connais qui se plaignent de la baisse des dotations de l’Etat en laissant la lumière allumée partout, jusqu’en dans la moindre impasse, toute la nuit...), ont un coût écologique. Il serait temps que cela cesse ! Selon la presse nationale, près de 6 000 communes en France ont réduit, via des capteurs de présence, ou éteint complètement leur éclairage public entre minuit et cinq d’heures du matin. Ça, c’est de la politique écologique ET économique simple et facile à mettre en oeuvre ! Mais à Vierzon, comme dans de nombreuses villes et villages en France, on atermoie pour de basses raisons électoralistes. Stop ! Ça chauffe...

dimanche 11 octobre 2015

LA VALSE DES PANTINS II : L’ARROSEUR ARROSÉ

A moins de trois mois des élections régionales, la valse des pantins continue.
 
A gauche, le président socialiste sortant poursuit ses sorties sur le territoire, défendant son maigre bilan et promettant de faire ce qu’il n’a pas fait. Personnellement, je ne vois pas pourquoi il ferait demain ce qu’il n’a pas fait depuis son élection mais on peut le croire puisque certains d’entre nous croient encore au le Père Noël. Sur les départements, on sent moins la foi des militants, tiraillés entre le soutien au Gouvernement et la défiance à ce dernier, voulant, comme le député-conseiller-avocat Yann GALUT, surfer sur la chute de popularité du Président HOLLANDE en évitant de boire la tasse. Pas facile.

jeudi 8 octobre 2015

L’HÉCATOMBE

Les entreprises et l'emploi tombent comme à Gravelotte à Vierzon
Il ne se passe pas un jour sans que Vierzon et son bassin d’emplois annoncent une mauvaise nouvelle. En moins d’un mois, FAURECIA, à Theillay, à 10 Km de Vierzon, annonce la suppression de 92 emplois, EGI annonce son transfert à Vitrolles, laissant sur le carreau 30 personnes, sans oublier les 45 précédemment partis, et DUPUIS TP sa mise en redressement judiciaire, prélude à une éventuelle liquidation ( ?), avec ses 24 emplois. Et je passe sur la multitude d’artisans et de commerçants, avec ou sans salarié, qui ont disparu cette année ou qui s’apprêtent à le faire sous peu, victimes du manque d’activité, des charges, de clients indélicats, de la passivité des pouvoirs publics, ... Autre information : le garage poids-lourds ne se fera pas. Le candidat retenu n’a pas les prêts, les machines, les... Et dire qu’à l’époque la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry l’avait privilégié face à un groupe international sous le simple prétexte qu’il est de Vierzon. Au final, Vierzon n’aura rien ! Si : un local vide payé avec nos impôts. Au moins, les gens du voyage ou les organisateurs de rave-party sauront où aller... J’en ris. Jaune...
 
Et que fais la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry ? La Mairie de Vierzon ? Rien... Si : on inaugure un bowling (4 emplois créés ?), une station de traitement des eaux, l’arrivée d’une locataire dans la pépinière d’entreprises et on annonce un possible mariage avec Bourges. A part ça, tout va très bien Madame la Marquise...

mercredi 7 octobre 2015

LA DÉCALE DÉVOILE SES INTENTIONS

Les Wanpas
Il y a des moments, j’aimerais avoir tort... Malheureusement, ce ne sera, une nouvelle fois, pas le cas. La Décale, l’auditorium intercommunal payé par la seule ville de Vierzon, l’enfant culturel du Monsieur Loyal frustré municipal, est devenu une salle de spectacle bis. On avait le théâtre MacNab, la salle Madeleine Sologne, accessoirement le hall des expositions, à l’acoustique si déplorable, maintenant on a la Décale en plus. Preuve en est la prestation des Wanpas ce 2 octobre. Notre ville avait-elle besoin d’une nouvelle salle ? Je ne pense pas. Celles que l’on avait sont suffisantes. Mais le maire et son dompteur de fauves aux dents arrachées en voulaient une autre, pour marquer leur passage. Une rue leur aurait suffit : celle qui conduit à Pôle Emploi...

lundi 5 octobre 2015

ENFIN UNE BONNE IDEE !

C’est assez rare pour la saluer : enfin une bonne idée ! A l’origine, quand l’Etat a créé les communautés de communes ou d’agglomération, c’était pour les substituer aux communes, laissant à ces dernières quelques miettes, comme l’état civil. En cela, il avait été précédé par l’intelligence de certains élus qui avaient créé des syndicats de communes pour mutualiser certains services et certains investissements. Sauf que certains, plus soucieux de protéger leurs revenus, honneurs et petits pouvoirs locaux ont tôt fait de transformer cette idée en nouvelle couche du millefeuille. La preuve ? Les preuves, devrai-je dire : Méreau, commune qui n’existe et qui ne vit que par sa proximité avec Vierzon est toujours dans une autre communauté de communes dont on se pose encore la question de son utilité. Ou encore le syndicat du Pays de Vierzon, toujours en place alors qu’existe une communauté de commune.
Sauf que là, il y a enfin une idée intelligente, divulguée par le maire et président de la communauté de communes de Bourges : créer une communauté d’agglomération avec Vierzon. Ce qui est étonnant, c’est que les communautés situées entre les deux (celle des Terres d’Yèvre) ou directement liées, surtout par l’économie (celles du Pays Florentais ou des Vals du Cher et de l’Arnon, d’autres encore) n’y aient pas été associées. Enfin, pas encore, de gré ou de... force (la fameuse baisse des dotations risque de jouer en ce sens). Ce qui est étonnant, c’est que le maire de Vierzon s’y soit associé, malgré la différence de couleur politique. Ce qui est étonnant, c’est que le président de la communauté de communes de Vierzon-Sologne-Berry ne se soit pas encore exprimé. Mais le réel patron de notre communauté n’est-il pas le maire de Vierzon ?
 
Maintenant, si on fait cette fusion, autant pousser jusqu’au bout et agrandir cette nouvelle communauté à l’ensemble du département. Et faire disparaitre ce dernier. On fera déjà des économies, ne serait-ce en termes de frais d’élus, et on gagnera en rationnalisant tant le fonctionnement que les investissements.
 
Mais l’idée restera-t-elle au stade de projet ? J’espère que non. A vous de jouer, Messieurs les élus. Et Mesdames.

dimanche 4 octobre 2015

CONCOURS DE CIRCONSTANCES

Il y a des concours de circonstances que les politiques et la presse devraient éviter... Les deux me diront qu’ils ne pouvaient pas le prévoir, soit. Mais, pour la presse, lors de l’édition, relisez-vous et posez-vous la question de la pertinence de vos parutions. Ainsi, cette semaine, le 2 octobre précisément, dans le Berry Républicain, le président de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry s’enorgueillissait de l’arrivée d’une entreprise de conciergerie d’entreprises, en création, et de son seul et unique emploi sur plus de la moitié de la page. Sur la page suivante, dans un article deux fois plus petit, l’équipementier FAURECIA annonçait la suppression de 92 emplois à moins de 10 Km de Vierzon, employant beaucoup de vierzonnais, avec la complicité implicite de la communauté de communes de Vierzon, dont les choix d’investissement économique sont de plus en plus sujet à caution. Je ne vais pas vous rappeler le départ prochain d’EGI Europe et de ses 75 emplois, enfin, sous la gestion de Jean-Luc VALLET, aujourd’hui avec moins de la moitié. Ni les quelques entreprises employant plus de dix salariés sur la ville promises à la cessation d’activité dans les six mois à venir (je ne suis plus élu mais je pense ne pas être si mal informé que cela, malheureusement pas par la presse, sans compter ce qui est prévisible –statistiques économiques et démographiques obligent). L’idéal aurait été de repousser l’un des deux articles de quelques jours...

samedi 19 septembre 2015

BAISSE DES DOTATIONS DE L'ETAT : LE FESTIVAL DU RIRE DES POTENTATS LOCAUX

Une nouvelle fois, nos élus municipaux vont manifester leur mécontentement face à la baisse des dotations de l’Etat. Une nouvelle fois, ils vont faire la preuve de leurs... incompétences ! Je pèse mes mots. De gauche comme de droite, beaucoup ne pensent ici qu’à défendre leur pré carré, leurs petites prérogatives. L’action mise en oeuvre est puérile : “chaque citoyen peut et doit signer une pétition”. Sûrement pas ! Quand le moindre français voit ses revenus baisser, à la différence des maires (pas tous : il en existe des sérieux), il peut se plaindre auprès de l’Etat, de son patron ou du Bon Dieu mais il fera ce qu’il ne peut que faire : s’adapter. Il baissera ses dépenses et gèrera au mieux ses gains face à ses dépenses. A la différence des maires qui, eux, peuvent augmenter les impôts locaux et les services municipaux qu’il délivre, pas toujours à bon escient. Mais, évidemment, ce type de mesure est impopulaire et ne permet pas d’escompter une réélection ultérieure... La place ne doit pas être si mauvaise que ça pour que tant d’édiles se représentent d’un mandat sur l’autre, même si... “c’est du bénévolat” (j’en ris encore !). Messieurs les élus, “CE N’EST PAS SÉRIEUX”.
 
Mais la meilleure réponse à ces maires frondeurs et inconséquents leur est donnée par un ancien maire lui-même pendant 7 ans, le président François HOLLANDE. Je le cite, extrait de son discours de Gros-Chastang : “L’Etat fait des économies afin que nous puissions moins exiger des français en terme de prélèvements (NDLA : enfin un peu de bon sens !). Nous devons tous (NDLA : caciques locaux compris) réduire les dépenses qui ne sont pas essentielles (NDLA : et il y en a) pour mettre l’accent sur ce qui compte (NDLA : bravo !). Je vois qu’un certain nombre d’élus nationaux qui veulent moins de dépenses, moins d’impôts, sont les mêmes qui voudraient avoir plus de dotations (NDLA : soit ils sont des hypocrites, soit ils ne sont pas sérieux). Je fais en sorte que les priorités soient préservées”. Tout est dit. Fin du festival du rire des potentats locaux.

mercredi 16 septembre 2015

LA VALSE DES PANTINS

Les 6 et 13 décembre prochain, nous serons appelés à voter pour élire un nouveau conseil régional. Pour beaucoup de nos compatriotes, ce sera une nouvelle région. Pour nous, ce sera la même, avec juste un changement de nom et de logo, puisque personne n’a voulu de nous.
Depuis plus de vingt ans, nos élus (ou nos nommés, dans certains cas) font et refont des études visant à améliorer le fonctionnement des différentes couches du mille-feuille administratif, sans cesse croissant, ubuesque parfois. Les rapports, quelquefois publiés, souvent oubliés, restent lettre morte : les différentes couches (communes, syndicats, communautés de commune ou d’agglomération, conseils généraux, conseil régionaux, conseils économiques) ne cessent de croitre, de se multiplier, d’oppresser le peuple par ses impôts, ses lois ou ses directives et ses normes. Le pire, c’est que ce serait pour notre bien... J’ai des doutes.
 
Pour participer à ces journées de dupes, le carnet de bal commence à se remplir.

dimanche 13 septembre 2015

MIGRANTS

Il a fallu que la mer rejette le corps d’un petit garçon sur une plage, face contre sable, pour que nous en prenions conscience. Il a fallu qu’un militaire turc, fébrile d’impuissance, s’en approche et le recueille pour que nous en prenions conscience. Il a fallu qu’un photographe, soucieux de témoigner ou de faire un scoop, peu importe, fige une image et la diffuse pour que nous en prenions conscience. Il existe des migrants.
 
Il y a toujours eu des migrants et il y en aura toujours. Qu’ils soient des émigrés (ceux qui partent de chez eux, de chez nous) ou des immigrés (ceux qui viennent de chez eux chez nous pour que ça devienne, pour un temps ou pour toujours, chez eux, chez nous), que ce soit pour des raisons de guerre, économiques, climatiques ou parce qu’ils s’imaginent, à tort ou à raison, que c’est mieux chez nous que chez eux. Est-ce bien ? Pour eux ou pour nous ?

jeudi 27 août 2015

BILANS

La presse offre parfois d’intéressants concours de circonstances. Ainsi, l’édition du Berry Républicain de ce 27 août 2015 nous donnent deux bilans : celui des rousseauistes sur l’action de la municipalité communo-socialiste pour ce premier semestre et celui du maire adjoint à la culture sur les Estivales de cette année.
 
JR à NE : "Je suis ton père..."
Pour les premiers, “le programme des Estivales est très pauvre et n’a pas donné un caractère particulier à notre ville”... M’ouais... Pas plus ou moins que d’habitude. Les goûts et les couleurs... L’héritière de Jean ROUSSEAU a enchainé comme quoi “les endroits les plus importants dans la ville ne sont pas bien entretenus”. D’une part, ce propos est insultant pour le personnel municipal, qui fait ce qu’on lui demande de faire comme on lui demande de le faire, d’autre part il sous-entend que les “endroits importants de la ville”, qui restent à définir, doivent être mieux entretenus que les autres. Sympa pour les autres... Le pire est sa conclusion : “les herbes ont poussé depuis l’abandon du désherbage chimique” ! Si l’épouse du docteur ESSAYAN veut participer à l’enrichissement de MONSANTO et à la dégradation de notre environnement, libre à elle. Mais sans moi et surtout avec ma plus complète opposition.

mardi 4 août 2015

DÉGOUTÉ

Evidemment, c’est peu de chose. Evidemment, il existe des choses plus importantes (la faim dans le monde, les guerres en Syrie, Erythrée, Libye, etc..., la fermeture des commerces rue Joffre, à Vierzon). Evidemment. Et pourtant...
 
Pourtant, je n’aurai de cesse d’être révolté par l’organisation de corridas ou de combats de coqs, qui plus sont “légaux” dans mon pays qui se prétend être celui des droits de l’Homme mais pas de l’animal. Pourtant, je n’aurai de cesse d’avoir des envies de meurtre quand de riches personnes s’en vont tirer sur une espèce en voie de disparition pour un plaisir morbide (accusés : Walter PALMER, Sabrina CORGATELLI et toutes les personnes qui ne peuvent avoir un orgasme qu’en tuant autrui). Pourtant je ne peux qu’être peiné devant la stupidité de gamins détruisant pour le plaisir de détruire une école ou un cimetière (je ne précise pas la religion volontairement).
Dans la même série, l’histoire toute poétique, toute inutile de ce robot voyageur appelé “hitchBOT”, construit par quelques ingénieurs et placé au bord d’une route pour être emmené n’importe où, pour le faire voyager. Plus sûrement pour créer un lien entre les humains. Du même esprit que ce livre abandonné, pas oublié, sur un banc pour qu’il soit pris et lu par autrui. Qui lui même en fera de même dans un square ou dans un abri de bus. Et ainsi de suite. Un peu comme ces cahiers que l’on trouve tout au long du chemin de Compostelle. On peut ne pas aimer ceci mais on n’est pas obligé de détruire, de casser. C’est gratuit : je casse. C’est public : je casse. C’est gentil : je casse. Ça ne m’a rien fait : je casse.
 
Un peu comme RENAUD, je suis parfois dégouté, fatigué du genre humain...

 
“Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
 
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
J’échangerais la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d’être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé
 
Fatigué, fatigué
...”

lundi 27 juillet 2015

RÉFLEXION SUR LA CRISE AGRICOLE DE 2015

Je vais encore me faire des amis... Les manifestations agricoles de ces derniers temps, ma rencontre avec un agriculteur la semaine passée, plutôt hostile à ces dernières, le souvenir de longues discussions avec les cousins de mon ex femme, éleveurs de vaches à viande en Creuse, un long entretien avec un de mes anciens salariés intérimaires devenu agriculteur du côté de Loches, en Indre-et-Loire, lors du départ en retraite de son père, et les différents documents que j’ai pu lire, écouter et voir sur différents supports sur le monde agricole et l’économie m’ont inspiré les réflexions que je vous livre ce jour.
 
La première est sur l’installation d’un agriculteur. Premier investissement : la terre. Selon le Ministère de l’Agriculture, 1 hectare de pré ou de champ coûtait, en région Centre-Val-de-Loire, en 2014, 5 230 €. Si l’on compte qu’une ferme doit au moins en compter 100, le prix global d’investissement sera de 523 000 €. A cela, ajoutons un tracteur. A titre d’exemple, j’en ai pris un d’occasion sur le site Agriaffaires, de marque Claas, propriétaire des engins agricoles Renault, modèle Xérion 5000. D’occasion, en 2010, je l’ai trouvé à 175 000 €... Je n’ose penser ce qu’il vaut neuf. Pour aller au plus vite, il faudra à notre nouvel agriculteur des outils, peut-être une remorque ou d’autres engins, des locaux, du matériel de gestion. Et ça avant même de produire ! Pour la production, il faudra soit acheter des semences, soit acheter des animaux, soit souvent les deux. L’investissement dépasse vite le million d’€uros pour un rendement assez faible par rapport à d’autres placements (ce qui explique, entre autres, la frilosité des banques et le peu de présence, voire l’absence d’investisseurs privés comme les compagnies d’assurances, les fonds de placement, un simple quidam mû uniquement par l’appât du gain). La plupart des agriculteurs d’aujourd’hui sont soit des héritiers, soit des locataires, ne serait-ce que de leurs parents, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins, ... , mais tous des emprunteurs. Peu n’appartienne à aucune de ces catégories. Face à un investissement si lourd et souvent constant, il leur faut vendre beaucoup et bien. Mais ils sont aujourd’hui sur un marché de plus en plus concurrencé (c’est NOTRE volonté à TOUS : nous voulons tous tout, tout de suite, où on le veut et pour le moindre prix ; nous sommes TOUS nos premiers fossoyeurs !).

dimanche 19 juillet 2015

Marie-Christine DOKHELAR : ÊTRE RESPONSABLE

Que l’on s’entende bien : ceci n’est pas un article panégyrique de notre préfète intérimaire (quel pléonasme : ils le sont tous ! Trois ou quatre ans au maximum à un endroit et ils repartent, qu’ils aiment ou pas leur fonction et la région où ils sont) mais j’aime bien qu’un représentant de l’Etat recadre les choses, surtout aux politiques qui les ont décidées (NDLA : les députés FROMION, SANSU et GALUT et le sénateur POINTEREAU). Si tu as voté, tu assumes. Ou tu démissionnes. Mais là, la place est trop bonne... Les idées ? Les valeurs ? C’est fait pour les rêveurs...
 
Fin juin, dans notre quotidien local, la préfète Marie-Christine DOKHELAR a précisé les décisions de l’Etat, prises, je le rappelle, démocratiquement. Du moins à la majorité des élus présents, eux-mêmes élus par une minorité, celle de leur premier tour.
 
Le contexte : “nous sommes dans une période difficile notamment sur le plan économique”. Ça, ça fait un moment que l’on s’en est rendu compte... “(L’Etat et ses différentes strates du millefeuille doivent faire des économies) de 50 milliards d’€uros en trois ans, dont 21 milliards en 2015”. Une fois encore, tout le monde est d’accord, sauf que personne ne veut payer. Pour les uns, c’est les étrangers (“Fermons nos frontières !”, “Virons les étrangers !”, “Sortons de l’Europe !”), pour les autres, c’est les riches (“Nationalisons les banques !”, “Partageons les économies des riches mais pas les miennes, même si je suis plus riche que toi, feignant !”, “Sortons de l’Europe !”). En fait, tous les autres mais pas soi-même. Quelque part, quand j’entends les vociférations de l’extrême droite et celles de l’extrême gauche, j’entends celles d’avant guerre sur les juifs, forcément étrangers et riches dans la pensée de ses lobotomisés du cerveau. Le fascisme communiste et le fascisme nationaliste sont les mêmes et se partagent le même électorat.

dimanche 12 juillet 2015

JEU D'ETE

D’aussi longtemps que je me souvienne, les plus mauvais ambassadeurs de Vierzon sont les vierzonnais eux-mêmes. Pas un pour racheter l’autre ! Même le maire s’y met, comparant la ville qu’il dirige et où il est né comme étant, je le cite, “le trou du cul du monde”. C’est vous dire ce qu’il en sort... Première accusée : la chanson de Jacques BREL, “Vesoul”.
 
A mon humble avis mais qui vaut démocratiquement le vôtre, c’est l’une des plus belles créations du grand Jacques, voire de la chanson française. À la fois rock et java, douce et forte, d’amour et de haine. L’expression musicale des passions humaines... Cela étant, qu’on l’aime ou que l’on ne l’aime pas, elle existe. Et elle est appréciée de nombre de nos concitoyens, voire au delà. Alors, soit on demande à Jacques BREL de la réécrire mais là, ça va être difficile, soit on demande aux BEATLES de se reformer et d’écrire “Vierzon fields forever” mais là encore, ça va être difficile. Peut-être à BÉNABAR pour composer “L’Effet vierzonnais” ... ? Ou aux ROLLING STONES de changer “Angie” en “Vierzon” ... ? Mais, si par hasard ils acceptaient, je ne suis pas certain, connaissant l’humour railleur du premier, que le remède ne soit pas pire que le mal. Cependant, je veux bien les y aider.
 
Alors que faire ?
 

dimanche 5 juillet 2015

P.R.U.

Sous ces trois lettres se trouve l’un des plus grands programmes de financement et de réalisation national de rénovation urbaine. J’insiste sur le caractère “national” de cette politique, même si je salue tout en la déplorant (j’y reviendrai) la volonté du maire Nicolas SANSU pour avoir demandé et obtenu pour Vierzon le bénéfice de cette politique d’Etat. Le 1er P.R.U., demandé par son prédécesseur rousseauïste (N.D.L.A. : le rousseauïsme est une politique opportuniste allant à l’encontre des valeurs exprimées par son auteur mais toujours dans l’intérêt personnel de ce dernier) répondait en tout point à la politique de ville des présidents SARKOZY, CHIRAC et MITTERAND, se
P.R.U. 1 - Photo BR
concentrant sur des quartiers défavorisés (N.D.L.A. : par qui ?) et pauvres, comme l’étaient Sellier et Colombier. Le P.R.U. 2 de Vierzon s’intéresse au coeur même de notre cité : son centre-ville, avec l’îlot Brunet-Rollinat, qui enrichira beaucoup le propriétaire de l’ancien Gifi en valorisant son patrimoine immobilier, la cité Gustave Flourens, vestige des politiques urbaines des années 70, le Clos-du-Roy, même si ce dernier, le roi (de France ?), n’y a jamais mis les pieds, et l’avenue de la République. Par extension, il devrait couvrir le B3. Au passage, que les choses soient claires : je suis pour la rénovation du B3. Ce type de bâtiment, qu’un obscur élu se targuant d’un savoir historique a classé ou inscrit au patrimoine national quand, dans le même temps et dans la même ville, on détruisait d’autres lieux de mémoire, mérite soit d’être rasé, soit d’être rénové, le tout en totalité. Mais surtout pas de le laisser en l’état ! Maintenant, je suis plus circonspect pour en faire un musée du machinisme agricole, ces derniers étant, pour la plupart, des sources de déficits en budget de fonctionnement. Je reviens sur le fait de déplorer la volonté du maire pour le P.R.U. 2 : ce que je déplore, c’est qu’on soit obligé de la demander pour un centre-ville. Le coeur de Vierzon est devenu défavorisé, pauvre. Je n’attribue pas ce résultat à Nicolas SANSU, du moins à sa seule action. Ses prédécesseurs (plus ces derniers que lui-même), les propriétaires, les locataires, les commerçants et les consommateurs, en fait TOUS LES VIERZONNAIS, sont coupables. Mais c’est à ces derniers, TOUS, de faire en sorte que l’on s’en sorte TOUS. Il va falloir se retrousser les manches...
 
Le 3 juillet dernier, le préfet de région Michel JAU, son N-1 Marie-Christine DOKHÉLAR pour le Cher, son N-2 Eric BOUCOURT, intérimaire avant fermeture pour Vierzon, ont visité la ville avec le maire Nicolas SANSU pour étudier, sur le terrain, ses demandes. L’enveloppe globale devrait être de 49 millions d’€uros. Ce n’est pas la dette grecque mais c’est très important. Se retrousser les manches ne suffira pas...

lundi 29 juin 2015

L'ENTREPRISE GRECE

Le cas de la Grèce ressemble beaucoup à ce que connait un chef d’entreprise.
 
Que connait un chef d’entreprise ?
 
Avant de travailler avec un client, donc un prospect, il essaie de se renseigner sur ce dernier. Qui est-il (son patron ; pour un pays : le chef d’Etat) ? Quels sont ses produits ou services (pour un pays : son PIB et sa composition) ? Qui sont ses clients (pour un pays : avec qui commerce-t-il ?) ? Qui sont ses créanciers (pour une entreprise : ses fournisseurs, ses banques, ses créanciers, ses actionnaires, ses salariés ; pour un pays : ses fournisseurs, ses banques, ses créanciers, son peuple, les avoirs de ce dernier) ? Quel est sa taille (pour une entreprise : son chiffre d’affaires, son effectif, ses filiales ; pour un pays : son PIB, son peuple) ? En fait, le maximum de renseignements possibles. Pour l’y aider, le patron comme le chef d’Etat a ses services, son personnel, des sociétés de cotation (en France : la COFACE, ASSURCREDIT, ...), des sociétés d’assurances. Le choix de travailler ou pas avec un nouveau client est important : le fait de l’avoir ou pas peu conditionner la survie ou le développement de son entreprise. Manquer un client peut être fatal mais en avoir un qui ne vous paie pas peut l’être tout autant. Pour un pays, c’est pareil. Il est vrai que tout chef d’Etat peut fermer ses frontières. Aujourd’hui sur le papier. Mais cela risque vite de l’asphyxier et de tuer son peuple. L’exemple de la Corée du Nord en est un. Mais trop ouvrir ses frontières peut le tuer tout autant : cela n’existe pas vraiment, même si certains le revendiquent. Cela s’appelle le libéralisme (ou le capitalisme sauvage) mais aucun pays ne le pratique vraiment, même si certains sont plus libéraux que d’autres. Tous les pays ont des lois protégeant leur peuple et leur marché intérieur (souvenez-vous des lois du Japon fermant ses frontières aux produits de ski venant de l’étranger sous prétexte que sa neige est différente de la nôtre : c’était juste une loi protectionniste pour sauver son industrie du ski et ses emplois ; mais nous ne sommes pas meilleurs).
Le chef d’entreprise peut prendre des garanties (assurance-crédit, clauses bénéficiaires, droit de propriété, ...) mais cela aura obligatoirement un coût venant soit renchérir son prix de vente au risque de ne pas vendre , soit rogner sa marge, soit les deux. Un chef d’Etat peut faire de même. Avec les mêmes conséquences.

dimanche 28 juin 2015

ONE MAN SHOW

Le tout récent ex-président de la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry et ex-député Jean-Claude SANDRIER n’a pas pris sa retraite. Non : à 70 ans, il se reconvertit et se lance dans le one-man show, prêt à faire son spectacle comico-sophiste sur toutes les scènes de France (et d’ailleurs) : “La dette ? Quelle dette ?”.
 

Dans un monologue digne de la dialectique jésuite ou communo-staliniste, Jean-Claude SANDRIER annule notre dette. Jugez-en par vous même, reprenant ses propos eux-mêmes repris par le Berry Républicain du 27 juin.
 

“La dette s’établit en France à environ 2 000 milliards d’€uros. Mais l’ensemble des actifs de la France (financiers et non financiers) représente 2 350 milliards d’€uros”. Si je comprends bien, le fait de posséder quelque chose annule la dette du possédant ? Non : il l’a cautionne et permet de l’obtenir. Si vous voulez emprunter 10 000 €uros, ce sera plus facile si vous les possédez déjà et vous permettra de négocier le taux. Vous me répondrez : “A quoi cela sert-il d’emprunter 10 000 €uros si je les ai déjà ?”. Et je vous répondrai : “A avoir une capacité d’achat de 20 000 €uros”. Autre remarque sur cette phrase : le problème d’avoir un actif non financier est de le transformer en actif financier. Je connais beaucoup de vierzonnais qui me disent que leur maison vaut X €uros mais elle ne vaut que ce quelqu’un est prêt à mettre de suite. Vous pouvez dire que votre maison vaut 300 000 €uros : si un acheteur vous en propose 100 000 €uros au moment où vous voulez la vendre, elle n’en vaudra que 100 000 €uros.

samedi 27 juin 2015

ALLER AU BOUT DE SES IDEES

Que je sois d’accord ou pas avec quelqu’un, que je sois affligé qu’il ne se soit pas rallié à mes idées (sans que je le sois si j’ai fait le chemin inverse), j’apprécie qu’il aille jusqu’au bout de ses convictions, dans la mesure où cela se fait dans le respect des autres, à commencer par les miennes (à tout seigneur, tout honneur). A ce titre, je salue la position du député socialiste frondeur du Morbihan Philippe NOGUÈS. Tenant d’une politique keynésianiste, d’un interventionnisme plus important de l’Etat, et d’une certaine forme de planification, il est l’un des éléments importants du mouvement des frondeurs du Parti Socialiste. Dans le mêmes temps, il applique ce qu’il pense, notamment sur le cumul des mandats, démissionnant de celui de maire-adjoint de sa commune bretonne d’Inzinzac-Lochrist, une petite cité de moins de 6 250 habitants.
 
L’acte de M. NOGUÈS est tout simple et en même temps très courageux parce qu’il risque de clore son avenir politique : ne se retrouvant pas ou plus dans la politique de son parti, le P.S., il en a démissionné. Bravo, M. NOGUÈS, vous avez le courage de vos opinions. Mais le courage ne se partage pas ou alors les places sont trop bonnes. Ainsi, MM. Yann GALUT, député cumulard du Cher, membre de l’Assemblée Nationale et conseiller départemental, tour-à-tour opposé à François HOLLANDE et vibrant soutien, et Philippe FOURNIÉ, vice-président régional (plus pour très longtemps) et maire-adjoint de Vierzon, n’en ont pas fait de même. TACITE écrivait “L’animal, même sauvage, quand on le tient enfermé, oublie son courage”. MM. GALUT et FOURNIÉ doivent être bien enfermés. Et ont avalé la clef.

jeudi 25 juin 2015

REECRIRE LE CODE DU TRAVAIL ? OUI !

Ici et là, quelques élus de tous bords dénonçaient l’obésité morbide de notre Code du Travail. En à peine quarante ans, le nombre d’articles le composant a été multiplié par dix et celui de ses pages dépasse les 3 000. En oubliant, évidemment, la bibliothèque des jurisprudences de cours d’appel ou de la chambre sociale de la Cour de Cassation. J’en viens même à me demander s’il existe un seul magistrat ou un seul avocat qui les connaisse tous. S’il en était de même avec les règles du football, on aurait depuis longtemps cessé de jouer au foot. C’est, à mon avis, l’une des causes (mais pas la seule), qui freine, voire détruit l’emploi en France. Il serait temps d’y remédier.
 
Dernier pavé dans la mare : le livre de Robert BADINTER, ancien avocat, ancien garde des sceaux et ancien président du Conseil Constitutionnel, appelé Le Travail et la Loi, co-écrit avec le professeur (de droit du travail) Antoine LYON-CAEN. Bref, deux sommités auxquels certains élus n’arrivent même pas à la cheville.
 
Sans avoir lu cet essai, sans donc augurer que ses conseils seront plus favorables aux employeurs ou aux employés, il a l’avantage de vouloir faciliter, en simplifiant, les relations entre patrons et salariés. En dix ans de prud’homie, j’ai plus souvent assisté à un jeu qu’à une réelle recherche de la “justice”. Ainsi, nombre de salariés licenciés ou en butte avec leur employeur entamaient une procédure, s’appuyant sur des statistiques prud’homales qui condamnent principalement l’employeur, souvent pour irrespect de la forme, non du fond, certains que le coût serait, au pire, celui d’un avocat. Ces derniers ont, pour certains, développé un service de conseils payants pour tout ce qui a trait aux relations employeurs-employés, rédigeant eux-mêmes les contrats de travail, les avenants, les règlements intérieurs, les... Il est temps que cela change, que le Droit redevienne ce qu’il est à l’origine : une succession de règles de bon sens connues de tous et acceptées par le plus grand nombre, pas un ensemble de textes abscons où seul un ensemble d’initiés plus ou moins vertueux s’y retrouve. Le plus souvent pour son seul profit.

TOUT LE MONDE IL EST GENTIL...

UDI et LR sont dans un bateau... (photo NR)
En politique, enfin, en politique pratiquée à la française, où la communication et les compromis sont plus importants que les idées et les moyens de les mettre en oeuvre, j’adore les petites phrases anodines qui traduisent la réalité à mots (ou maux) couverts. Sur l’union de la droite et du centre pour les prochaines régionales, il en est qui valent leur pesant de cacahuètes.
 
Ainsi, Philippe VIGIER, futur président régional si l’on croit les sondages : “Vous ne trouverez plus de points de contradiction entre nous”. De deux choses l’une : soit ils n’ont pas discuté des idées, mêmes générales, se partageant juste les places et les postes (ce que je crois, avec preuve à la clef), soit l’UDI et Les Républicains sont un parti unique juste scindé par les égos.
Aymar DE GERMAY, secrétaire de l’UDI du Cher, membre du Nouveau Centre (comme Philippe VIGIER) et transfuge de l’UMP : “Il reste désormais à espérer que les futures listes départementales laissent place au renouvellement et à l’expérience...”. Habile phrase politique visant à maintenir le status quo entre les nouveaux, jeunes ou pas, soucieux d’avoir une place, et les anciens, jeunes ou pas, soucieux de la garder. Voire d’en gagner une nouvelle, plus rémunératrice. Au passage, il se place...
Louis COSYNS, le chef des Républicains du Cher, traduit la pensée sibylline de Philippe VIGIER : en fait, Les Républicains et l’UDI ne se sont pas mis d’accord sur les idées mais sur les places. Et encore : les deux premières. La preuve : “Nous attendons donc que l’UDI valide l’ensemble des propositions que nous avons formulées”. L’ensemble des propositions... Sous-entendu : “T’es le chef mais tu fais ce qu’on te dit”.
Le maréchal Yves FROMION, député des Républicains, enfonce le clou : “L’UDI obtient la présidence et nous (Les Républicains) la gouvernance”. “T’es chef, Philippe VIGIER, mais uniquement pour inaugurer les chrysanthèmes”. J’en ris. Jaune.
 
Il y a la politique des idées, d’un projet, et il ya la politique des égos. On est dans la seconde comme le coq l’est sur son tas pour chanter.

mercredi 24 juin 2015

LOCK-OUT

La baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales génèrent quatre types de comportement chez nos élus, sans pour autant empêcher des dissidences et des mélanges particuliers, locaux.
 
Fermé pour cause... de dérangements.
Si vous êtes un démocrate, vous ne faites rien. Comme la majorité des élus. Vous pleurez les dotations disparues, pleurez celles à disparaître et agissez en conséquence. A mon sens, la meilleure et la plus adéquate : le citoyen ne peut demander la baisse de ses impôts sans admettre qu’il en résultera quelque chose dans sa vie de tous les jours, directement ou non. Maintenant, on peut discuter (et ce serait souhaitable) de l’affectation du reste.
 
Si vous êtes un socialiste, vous imitez le démocrate. Sauf que, le président de la République et le premier ministre étant de votre camp, vous vous taisez. Si vous voulez vous faire bien voir (contre un maroquin quelconque ou un poste rémunéré), vous dîtes même que c’est une bonne mesure. Vous serez récompensé (ou pas) selon votre capacité à faire parler de vous. Bien entendu, il existe toujours des dissidents, plus soucieux de leur communication que du fond de leurs idées.
 
Si vous êtes de gauche, principalement communiste ou écologiste de salon, vous décidez d’une dotation imaginaire sur votre budget. Imaginez si vous osiez faire de même auprès de votre banquier pour avoir un prêt... (“Oui, Monsieur le Banquier, je ne touche que le SMIC mais je devrai être payé 10 000 € par mois. Merci d’en tenir compte pour mon autorisation de découvert et l’obtention de mon prêt. S’il manque de l’argent, demandez à mon patron”). Par contre, pour votre inspecteur des impôts, je pense que vous direz le contraire... (“Oui, Madame l’Inspectrice, je touche 10 000 € par mois mais je ne devrai percevoir que le SMIC. Merci d’en tenir compte pour mon redressement fiscal. S’il y a trop d’argent, j’en parlerai à mon patron”).
 
Si vous êtes de droite, vous décidez de fermer au public votre collectivité locale aujourd’hui, le 20 juin 2015. Sauf qu’en France, cette pratique est illégale...
 
Faites vos jeux...

CRISE DES EGOS

Je mange...
Ça y est ! La crise des égos est terminée. On noie les idées dans le bocal (d’ailleurs, qui s’en soucie ? Le citoyen ? Le quoi ?), on agite et on demande (enfin, on demande...) à quelques personnes de se partager le gâteau. Philippe VIGIER, ex-UDF et membre de l’UDI via le Nouveau Centre (à noter que les trois têtes de liste de l’UDI-LR pour les prochaines élections régionales sont toutes du Nouveau Centre...), dirigera le rassemblement de la droite pour les élections de décembre 2015. Pourquoi pas ? Sauf que...
 
...je suis mangé !
Sauf qu’à force de faire des listes communes avec Les Républicains (LR, ex-UMP : on change l’étiquette mais le produit est le même), autant fusionner. D’autant que, comme nombre de français, je préfère l’original à la copie. Aujourd’hui, j’ai plus l’impression qu’on s’emploie davantage à battre l’autre camp (la gauche ou les gauches et les nationalistes) qu’à défendre des idées. De toutes façons très générales pour l’heure. Lorsque j’ai adhéré à l’Alliance Centriste (comme avant au MoDem), ce n’est pas pour être le supplétif d’un autre parti ou de servir de marchepied à un quelconque égo. Le Nouveau Centre n’est pas l’UDI, Les Républicains encore moins.
 
En décembre, quel sera le score de l’abstention (votes blancs et nuls compris) ?

mardi 23 juin 2015

LE POIDS DES MOTS, LE CHOC DES ACTES

Le P.C.F. départemental à un nouveau secrétaire. Grande information que les berrichons attendaient avec impatience... Les mots du nouvel élu ont plus de saveur que la nouvelle, surtout quand il met en avant “le renouvellement et la féminisation de la fédération”. Dans les actes, le “nouveau” secrétaire, au chômage depuis les dernières élections, tant municipales que départementales (il reste cependant attaché parlementaire de Nicolas SANSU), n’est pas un petit nouveau sur la scène politique. Il fait même figure de vieux briscard tentant de se raccrocher aux branches d’un arbre qui s’écroule en recherche d’un nouveau “souffle à la lutte”, un peu comme son chef (et employeur), le député-maire communiste de Vierzon, parti étudier la crise grecque sur les bords de la mer Egée, déçu que l’effet Tsίpras s’échoue sur les rives de la réalité hellène. Il met ensuite en avant “la féminisation de la fédération”. A moins qu’il ait subit une opération il y ait peu, il en est une digne représentation. On prend les mêmes et on recommence...
 

dimanche 21 juin 2015

PRENEZ LES VIERZONNAIS POUR DES GOGOS

Lu dans la presse cette semaine : le président Jean-Claude SANDRIER démissionne de son mandat exécutif de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry pour laisser la place à François DUMON. Quelle nouvelle ! Dans le même temps, la conseillère municipale d’opposition Laurinda PETILLOT fait de même pour laisser la place au menhir rousseauiste (qui lui a tend bavé dessus pendant le premier mandat de Nicolas SANSU) Frédéric MORILLON. Quelle nouvelle (bis repetitae) ! Comme si cela n’était pas prévu et depuis longtemps !
 
Bref, on prend les mêmes et on recommence. Si vous pensez que ça ira mieux, tant mieux pour vous. Pour ma part, je ne pense pas mais je ne demande qu’à me tromper.

L'APPEL DU 19 JUIN (2015)

La pelle du 19 juin
Trois maires se sont réunis pour défendre la ligne ferroviaire Montluçon-Bourges. Trois maires et un président départemental. Tous de droite. Mais peut-être n’est-ce qu’un hasard... de calendrier : on ne peut pas être à Athènes, sur les plages de la mer Egée, et dans son département... Mais c’est là un problème constitutionnel : soit un élu représente sa ville et s’en occupe, soit un élu représente son département et s’en occupe, soit un élu représente sa nation et s’en occupe. On ne peut être au four et au moulin : à quand une réforme du mille-feuille et le non-cumul des mandats ? En 2017 ? En 2022 ? A la saint Glin-Glin ?
 
Les trois édiles sont en colère contre le rapport Duron (à une lettre prêt, il aurait été classé aux oubliettes) dont le seul but semble être d’équilibrer les comptes de la S.N.C.F. et de Réseau Ferré de France. Tout y passe : la fermeture des lignes non rentables (facile de les rendre non rentables : modifiez les horaires, dégradez le respect des horaires, transformez les lignes nationales en lignes régionales, établissez des prix prohibitifs, mettez des tarifs privilégiés et incompréhensibles, ... ce n’est pas ce qui se fait depuis plus de 20 ans ?), la cession de lignes aux régions (facile de pester, moins d’agir), voire aux départements (une couche du mille-feuille à ôter ou alors ôter la précédente, que je préfèrerai, avec fusion de départements), la privatisation. Pourquoi pas ? Ce qui est le plus intéressant, ce sont les propos du secrétaire d’Etat aux Transports M. Alain VIDALIES, par ailleurs avocat spécialisé en droit du travail : “Il ne s’agit pas de ne conserver que les lignes rentables (NDLA : ça en prend pourtant le chemin) mais de maîtriser le déficit et ensuite de tenir compte du droit à la mobilité pour l’ensemble des territoires et des personnes et puis l’aménagement du territoire”. C’est bien là le problème : soit on décide de tout rentabiliser et, dans peu de temps, la S.N.C.F. sera réduite aux transports de voyageurs sur de grandes lignes avec des destinations vers de grandes villes, se posant comme alternative au transport aérien, condamnant les petites villes et les villages à devenir des destinations de vacances, soit on décide une fois pour toute de considérer l’aménagement du territoire comme une obligation constitutionnelle, se décidant enfin à appliquer, pour une partie tout au moins, notre devise “Liberté, Egalité, Fraternité”. Sans être un spécialiste mais un client (je préfère ce terme à “usager” : le client paie, par son billet et ses impôts, l’usager ne paie pas, l’un est volontaire, acteur, l’autre est un profiteur, passif), il m’apparait nécessaire, tant économiquement que socialement, qu’écologiquement, de faire en sorte que chaque préfecture et ville d’au moins 20 000 habitants soit desservie plusieurs fois par jour (au moins quatre fois avec des horaires propices au travail) et que chaque communes traversée par une voie ferrée, présente ou à venir, le soit au moins deux fois par jour, avec un arrêt à la demande. Certains vont me dire que c’est n’importe quoi, que je veux créer du “train-stop”, et je leur répondrai OUI. Cela existe en Corse, pourquoi pas en France continentale ? Avec des prix attrayants. Ainsi, expérience vécue : je devais me rendre au Puy-en-Velay. La S.N.C.F. m’a proposé un voyage d’une journée pour 90 €, avec deux changements, via Paris et Lyon. Le retour fût plus cocasse : 130 € (mais avec TGV) ou... 59 € via Clermont-Ferrand et Nevers. A n’y rien comprendre.
 
Emmanuel MACRON
Toujours est-il que les choix sont là : soit nous sauvons la S.N.C.F. et R.F.F. et condamnons l’aménagement du territoire, soit nous privilégions l’aménagement du territoire et enlisons la S.N.C.F. et R.F.F. dans ses déficits présents et à venir. Ou alors... Ou alors Emmanuel MACRON nous fournie la solution la moins onéreuse et la plus en adéquation avec ce que je pense avec le transport en autocar. Alors, vive la loi MACRON ? Ici, oui...

dimanche 31 mai 2015

JOURNEE DES INVESTISSEURS

Il est des initiatives étonnantes, à Vierzon. Des initiatives de nos élus. Je ne vais pas les en blâmer, pour une fois qu’ils ont une idée pour développer l’emploi, mais tout de même...
 
Photo du Berry Républicain
Reprenons les faits. Il y a plus d’un an, lors du premier mandat SANDRIER-SANSU (ou SANSU-SANDRIER, comme il vous plaira), un élu de la majorité suggère d’organiser une journée de découverte et de promotion de notre ville aux investisseurs éventuels. Bien que l’idée ne soit pas nouvelle en France, elle l’est à Vierzon puisque ni les communistes d’avant et d’aujourd’hui et ni les rousseauistes de toujours n’en avaient organisé auparavant. Une fois la suggestion décidée, votée, budgétisée, il ne reste plus qu’à trouver les “invités”. L’objectif était d’en remplir un autobus. De cinquante places. Et ça n’a pas été l’étape la plus facile à réaliser, semble-t-il...
Sur la cinquantaine, plus de la moitié était des élus locaux (président, vice-présidents, maires, adjoints au maire, ...) ou des chargés de mission appointés (des SEM et d’autres organisations utilisatrices de subventions, directes ou indirectes, aux résultats peu concluants jusqu’ici). L’autre moitié était composée de chefs d’entreprises, également locaux, et de quelques “investisseurs” réels ou supposés. Souvent des créateurs d’entreprise en devenir ou des rédacteurs de SIRET (contrairement à ce que l’on pense, c’est très facile et peu coûteux de créer une entreprise en France : un SIRET est une entreprise ; maintenant, de là à ce qu’elle ait une activité, qu’elle crée au moins un emploi, avec salaire et cotisations sociales et qu’elle perdure plus de trois ans est une autre affaire).
 
Le car constitué, on ballade tout ce beau monde pour visiter une entreprise (la SIPEM) et une zone industrielle (des terrains plus ou moins viabilisés sans caravane de “gens du voyage” et sans péripatéticienne ukraino-congolaise) en moins de trois heures. Il s’ensuit un “apéritif déjeunatoire”, soit quelques verres de vin ou de jus de fruits et quelques verrines sans doute très bonnes mais qui n’ont pas rassasiées les convives. Puis une “initiation au golf”. Vous ajoutez quelques discours de quelques élus et la journée est terminée.
 
Sur son efficacité, j’ai des doutes... Franchement, je ne pense pas qu’un petit tour en autobus, une visite d’entreprise, la dégustation d’un verre de vin local et le plaisir de taper dans une balle de golf convaincront n’importe quel investisseur de venir placer plusieurs milliers d’€uros à Vierzon. Un peu plus de professionnalisme ne nuirait pas à l’équipe en place. On en est loin.