BLOG D'UN VIERZONNAIS





samedi 19 septembre 2015

BAISSE DES DOTATIONS DE L'ETAT : LE FESTIVAL DU RIRE DES POTENTATS LOCAUX

Une nouvelle fois, nos élus municipaux vont manifester leur mécontentement face à la baisse des dotations de l’Etat. Une nouvelle fois, ils vont faire la preuve de leurs... incompétences ! Je pèse mes mots. De gauche comme de droite, beaucoup ne pensent ici qu’à défendre leur pré carré, leurs petites prérogatives. L’action mise en oeuvre est puérile : “chaque citoyen peut et doit signer une pétition”. Sûrement pas ! Quand le moindre français voit ses revenus baisser, à la différence des maires (pas tous : il en existe des sérieux), il peut se plaindre auprès de l’Etat, de son patron ou du Bon Dieu mais il fera ce qu’il ne peut que faire : s’adapter. Il baissera ses dépenses et gèrera au mieux ses gains face à ses dépenses. A la différence des maires qui, eux, peuvent augmenter les impôts locaux et les services municipaux qu’il délivre, pas toujours à bon escient. Mais, évidemment, ce type de mesure est impopulaire et ne permet pas d’escompter une réélection ultérieure... La place ne doit pas être si mauvaise que ça pour que tant d’édiles se représentent d’un mandat sur l’autre, même si... “c’est du bénévolat” (j’en ris encore !). Messieurs les élus, “CE N’EST PAS SÉRIEUX”.
 
Mais la meilleure réponse à ces maires frondeurs et inconséquents leur est donnée par un ancien maire lui-même pendant 7 ans, le président François HOLLANDE. Je le cite, extrait de son discours de Gros-Chastang : “L’Etat fait des économies afin que nous puissions moins exiger des français en terme de prélèvements (NDLA : enfin un peu de bon sens !). Nous devons tous (NDLA : caciques locaux compris) réduire les dépenses qui ne sont pas essentielles (NDLA : et il y en a) pour mettre l’accent sur ce qui compte (NDLA : bravo !). Je vois qu’un certain nombre d’élus nationaux qui veulent moins de dépenses, moins d’impôts, sont les mêmes qui voudraient avoir plus de dotations (NDLA : soit ils sont des hypocrites, soit ils ne sont pas sérieux). Je fais en sorte que les priorités soient préservées”. Tout est dit. Fin du festival du rire des potentats locaux.

mercredi 16 septembre 2015

LA VALSE DES PANTINS

Les 6 et 13 décembre prochain, nous serons appelés à voter pour élire un nouveau conseil régional. Pour beaucoup de nos compatriotes, ce sera une nouvelle région. Pour nous, ce sera la même, avec juste un changement de nom et de logo, puisque personne n’a voulu de nous.
Depuis plus de vingt ans, nos élus (ou nos nommés, dans certains cas) font et refont des études visant à améliorer le fonctionnement des différentes couches du mille-feuille administratif, sans cesse croissant, ubuesque parfois. Les rapports, quelquefois publiés, souvent oubliés, restent lettre morte : les différentes couches (communes, syndicats, communautés de commune ou d’agglomération, conseils généraux, conseil régionaux, conseils économiques) ne cessent de croitre, de se multiplier, d’oppresser le peuple par ses impôts, ses lois ou ses directives et ses normes. Le pire, c’est que ce serait pour notre bien... J’ai des doutes.
 
Pour participer à ces journées de dupes, le carnet de bal commence à se remplir.

dimanche 13 septembre 2015

MIGRANTS

Il a fallu que la mer rejette le corps d’un petit garçon sur une plage, face contre sable, pour que nous en prenions conscience. Il a fallu qu’un militaire turc, fébrile d’impuissance, s’en approche et le recueille pour que nous en prenions conscience. Il a fallu qu’un photographe, soucieux de témoigner ou de faire un scoop, peu importe, fige une image et la diffuse pour que nous en prenions conscience. Il existe des migrants.
 
Il y a toujours eu des migrants et il y en aura toujours. Qu’ils soient des émigrés (ceux qui partent de chez eux, de chez nous) ou des immigrés (ceux qui viennent de chez eux chez nous pour que ça devienne, pour un temps ou pour toujours, chez eux, chez nous), que ce soit pour des raisons de guerre, économiques, climatiques ou parce qu’ils s’imaginent, à tort ou à raison, que c’est mieux chez nous que chez eux. Est-ce bien ? Pour eux ou pour nous ?