BLOG D'UN VIERZONNAIS





samedi 23 février 2013

ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2013 : MA DECLARATION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 20 DECEMBRE 2012

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

“Un budget est un projet qui n’existe que pour ne pas être respecté” selon Pierre DESPROGES.

Fort de cette maxime qui n’engage que son auteur mais que je suis forcé de reconnaître pour vrai selon mon expérience, tant de la vie publique que de l’entreprise privée ou publique, permettez-moi d’apporter ma contribution à ce débat sur les orientations budgétaires de notre ville pour 2013.

Sur le contexte général, Monsieur le Maire, je partage vos constats, d’autant plus facilement que ceux-ci sont extraits des études de l’INSEE mais peu, voire pas vos jugements de valeur. Notamment sur les plus fortunés. Personnellement, j’adore côtoyer des gens fortunés. D’abord parce que leur existence me prouve que c’est possible, en France, surtout si leur fortune vient de leur travail ou de leurs talents, espérant que mon travail et mes talents, aussi pauvres soient-ils, me permettront à mon tour de m’enrichir et de perpétrer ce trop lent processus d’ascenseur social. Ensuite parce que, directement ou indirectement, ils me feront travailler.

Mon analyse viendra compléter la vôtre, la posant sur un plan plus local, celui de Vierzon.





mardi 5 février 2013

DE NOTRE OPPOSITION AU CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT INTERCOMMUNAL


Depuis que la majorité municipale a présenté le projet de réalisation d’un Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de musique à Vierzon, son opposition a constamment voté CONTRE. Compte-tenu des débats qui se sont déroulés jusqu’ici –et qui, je le crains, continueront- et des propos malheureux et surtout faux qui ont été tenus, il m’apparait nécessaire de préciser notre position sur ce dossier. 

Premier élément, un fait incontestable et incontesté PAR TOUS : notre actuelle école de musique est devenue inappropriée à son usage.
Second élément : notre école de musique n’est pas fréquentée que par des vierzonnais, son aura dépassant (et c’est heureux) les frontières de notre ville. 

Il nous apparait donc, À TOUS, qu’il nous faut une nouvelle école de musique ouverte au plus grand nombre, répondant déjà aux attentes des vierzonnais utilisateurs ou possibles utilisateurs de ce service et aux habitants des communes, limitrophes ou non, porteurs de ces mêmes désirs. En conséquence, il est nécessaire, indispensable, que ce projet ne soit pas porté par la seule ville de Vierzon et à ses seuls contribuables mais par la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry. Voilà déjà pour le maître d’œuvre du projet.

Sur le projet en lui-même.
Tout comme le Maire et son adjoint à la culture, j’aimerais que Vierzon soit dotée d’un Conservatoire de Musique. J’aimerais que Vierzon soit dotée d’une salle de spectacle pour les amateurs de musique classique. J’aimerais que Vierzon soit dotée d’un opéra. J’aimerais que Vierzon soit dotée, pourquoi pas, d’un Zénith. Mais il faut se rendre à l’évidence : Vierzon compte moins de 27 000 habitants et sa communauté de communes, même si l’on y ajoute les deux autres un temps pressenties, ne dépasse pas les 50 000. Et s’il en était : pourrions-nous supporter le poids financier de tels investissements et de son corollaire, le coût de fonctionnement ? NON. Oui à une nouvelle école de musique, non au projet de Conservatoire à Rayonnement Intercommunal en l’état.

Sur le lieu enfin.
Fermer une école, même en réduire sa taille, a fortiori quand il s’agit d’un collège ou d’un lycée technique est une erreur. UNE FAUTE. Grave.
A court terme, le choix peut paraître économiquement profitable. A moyen et long termes, c’est une grave erreur, UNE GRAVE FAUTE (bis repetitae voulu) politique, économique et sociale. Difficilement quantifiable puisqu’il s’agit d’un avenir manqué mais certain. Et Vierzon a suffisamment laissé passer des chances de développement sans en perdre de nouvelles. Qu’une partie des locaux  du lycée technique Henri Brisson soit inoccupée ou partiellement inoccupée est un fait. Mais de là à le réduire, NON. Il appartient aux pouvoirs publics nationaux, régionaux, voire locaux de créer de nouvelles formations propres à répondre aux attentes des collégiens, lycéens, étudiants et des adultes en reconversion professionnelle, actuels ou futurs. Mais aussi aux attentes des entreprises, présentes ou à venir, toutes potentiellement créatrices d’emplois. Et je passe sur les difficultés de parking, le coût déjà prohibitif du projet, probablement bien deçà de ce qu’il sera au final, et la concentration géographique du lieu choisi. D’autres auraient pu être retenus, comme le B3 ou la friche Renault, voire plus loin encore par rapport au centre ville de Vierzon. Il n’en a rien été. Dommage.