BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 25 septembre 2016

35 HEURES : FOUTEZ LA PAIX AUX ENTREPRISES !

Un serpent de mer, un marronnier : à chaque élection présidentielle, les candidats en parlent. Plus généralement, chaque candidat à l’élection suprême, y compris les candidats à la candidature, de droite comme de gauche, promet monts et merveilles aux entrepreneurs, aux salariés, aux fonctionnaires, créant de la peur, à tout le moins de l’incertitude. Mais que veulent les entreprises ? La paix ! Que les politiques cessent de changer les règles du jeu (conditions de travail, cotisations sociales, modalités d’exercice diverses et variées, ...) tous les quatre matins, imposant souvent des contraintes, rarement des droits, aux créateurs d’emploi, oubliant la plupart du temps de l’appliquer à la fonction publique dans les mêmes conditions. D’autant que les partenaires sociaux, aux travers des branches d’activité ou des entreprises elles-mêmes, en créent d’autres. Un peu comme si vous vouliez jouer à la belotte mais que les règles du jeu changent en fonction du temps, du lieu, des spectateurs ou de la couleur de la robe de l’institutrice du village d’à côté !
 
Clin d'œil d'un bédéphile
Les 35 heures en sont l’un des exemples les plus vivants. L’application ne s’est pas faite de manière uniforme, s’est étalée dans le temps, créant des disparités d’une entreprise à l’autre, quelquefois pour le même métier. Je laisse aux économistes le soin de se battre sur leur impact sur l’emploi. Ce qui est sûr, c’est que c’est maintenant acquis dans toutes les entreprises (N.D.LA. : la mise en place de cette loi date maintenant de plus de 15 ans). D’autant qu’il n’existe plus de frein sur les heures supplémentaires, si ce n’est ceux qui existaient auparavant. La loi Travail va déjà modifier cela, même si son impact ne se fait pas encore sentir (N.D.L.A. : selon le texte, il pourrait exister des seuils et des taux de majoration pour heures supplémentaires différents d’une entreprise à l’autre ; c’est étrange : il me semble bien avoir lu le mot “égalité” sur le fronton de nos institutions). Alors que les politiques cessent de s’occuper des 35 heures : il existe bien d’autres sujets bien plus urgents pour favoriser l’emploi.

samedi 24 septembre 2016

UNE PRISON POUR VIERZON ?

Au départ, le projet était bon. Non pas parce qu’il figurait sur les programmes électoraux de l’équipe de Joël HALLIER, à laquelle j’appartenais, et des communistes, pour les élections municipales de 2008, combattu par l’extrême gauche et les rousseauistes, partisans, au mieux, de l’immobilisme, au pire, du déclin. Le projet était bon parce qu’il est gage de développement économique, donc d’emplois.
Mais l’idée ne suffit pas : il faut aussi la mise en oeuvre. Toujours le même couple pour la réalisation d’une oeuvre, d’un chef d’oeuvre : la matière et la main, le projet et l’artiste. Et là, force est de reconnaître que l’artiste n’y est pas.
 
Le projet était simple : la création d’une zone d’activités économiques sur la rocade nord de Vierzon, en proximité de l’embranchement des autoroutes. En terme d’implantation d’entreprises et de création d’emplois, c’est une évidence de constater que l’équipe actuelle a fait chou blanc. Un hôtel, au détriment des autres, un restaurant, une pépinière d’entreprises déplacée du centre ville, ... Des projets, abondamment contés dans les journaux de propagande municipale et communautaire... Vite oubliés. Des idées d’un autre âge, comme le relai routier pour chauffeurs polonais et péripatéticiennes ukraino-congolaises (N.D.L.A. : un peu de causticité, histoire de motiver nos équipes en charge du développement économique de notre ville) dont le résultat sera de créer une troisième ou une quatrième aire pour les gens du voyage. Et maintenant un autre projet, pas meilleur que les autres et qui risque de les rejoindre dans le panier de l’oubli : la création d’un centre de repos pour cadres stressés. Pourquoi pas ? En souhaitant que ce ne soit pas encore une illusion... Alors je veux apporter ma pierre à l’édifice des idées, sachant que je ne peux la porter moi-même, n’étant pas élu : créer une prison.
 
L’idée de créer une prison à Vierzon ne remet pas en cause ce que j’ai déjà écrit sur le sujet, notamment mon article intitulé “Prison ?” du 7 août 2013. Mon idée est ici purement économique : notre Garde des Sceaux (N.D.L.A. : aussi des sots...) Jean-Jacques URVOAS promet la création de 10 à 16 000 cellules en France dans la décennie à venir. Donc de nouvelles prisons. Alors, pourquoi pas à Vierzon ? Une prison, surtout si elle est de taille importante, créerait des emplois, directs et indirects. Il suffit juste que notre député-maire sache le demander. A lui de jouer.

lundi 19 septembre 2016

POURQUOI JE NE VOTERAI PLUS POUR NICOLAS SARKOZY

Je l’avoue : j’ai voté par deux fois pour Nicolas SARKOZY. Aux deux seconds tours des dernières présidentielles, en 2007 et en 2012, mon vote allant aux premiers tours à François BAYROU. A l’époque et même encore aujourd’hui, je pense qu’il était le plus apte à gouverner notre pays que Ségolène ROYAL en 2007, puis l’ex-époux de cette dernière, François HOLLANDE, en 2012. Mais cette année, Nicolas SARKOZY a été à l’encontre de l’une des trois valeurs fondamentales de mes engagements politiques : il est devenu “climato-sceptique”, ce qui augure du peu de cas qu’il fait de l’écologie, valeur non politique puisqu’elle transcende les partis. C’est, pour moi, inacceptable.
 

Climato-sceptique
Quand on se prépare à diriger un pays mais aussi une région, un département ou une commune, voire tout simplement un groupement humain, il me parait nécessaire de privilégier trois domaines : l’EMPLOI, plus généralement l’économie, l’ÉDUCATION, des jeunes comme des adultes, voire des retraités, et l’ÉCOLOGIE. Dire que l’action de l’Homme ne joue pas sur notre planète n’est pas une erreur, C’EST UNE FAUTE ! L’écologie prépare notre avenir en préservant notre vie et celle de nos enfants. L’Histoire nous démontre que nous n’avons eu de cesse d’appauvrir notre Terre. En avoir conscience est déjà un premier pas (tous ne l’ont pas fait), agir en conséquence en est un autre (nous sommes encore moins nombreux à l’avoir fait, même partiellement). À ce titre, le Ministère de l’Écologie ne devrait pas exister puisque chaque ministère devrait s’appliquer une charte d’actions à mener dans le sens de l’écologie. Hors, si Nicolas SARKOZY revient au pouvoir, il a été clair sur le sujet : l’écologie sera, au mieux, un gadget, au pire il ira contre. Cela nous promet des jours sombres...

dimanche 11 septembre 2016

MAUVAISES HERBES...

De-ci, de-là, on peut lire sur la presse ou des blogs locaux et entendre dans des réunions de quartier où dans nos Cafés du Commerce comme quoi les rues de Vierzon sont sales, que les mauvaises herbes poussent partout, qu’évidemment que “c’est plus c’que c’était” et “qu’c’était mieux avant”. C’est vrai. Avant, il y avait de l’emploi et un avenir, aujourd’hui, après plus de 30 ans de communisme en deux actes et pas loin de 20 ans de socialo-opportunisme, l’un est un espoir de plus en plus lointain et l’autre une réalité de plus en plus terne. Quoi qu’il en soit, mon propos de ce jour porte surtout sur la propreté de notre ville.

samedi 10 septembre 2016

MADE IN AUSTRALIA

Que voilà une bonne idée qui nous vient des antipodes qu’il conviendrait de mettre en place en France et en Europe. L’idée est toute simple et s’apparente au protectionnisme sauf qu’elle ne le fait pas par la loi ou les normes mais par la conscience de chacun.
 
Comme nous, l’Australie est confronté à l’envahissement de ses marchés par des produits fabriqués à l’étranger, dans des pays à bas coûts faisant fi des protections humaine (travail des enfants), sociale (temps de travail, conditions de travail) et écologique (pollutions diverses et variées). L’objectif est clair pour ces produits “envahisseurs” : vendre plus et maximiser leurs profits. Et ça fonctionne ! Mais la conséquence la plus directe est la mort, plus ou moins lente, des entreprises fabriquant les mêmes types de produits en Australie. Puis, évidemment, les emplois, directs et indirects, qui y sont attachés. On retrouve le même phénomène en France, en Angleterre, aux Etats Unis, partout !
La réponse de la plupart des pays est de renforcer les protections douanières. Mais un mur protège-t-il celui qui s’en entoure ou l’emprisonne-t-il ? Vous avez 4 heures et je relève les copies à terme (coefficient 6). La seconde réponse est la création de normes (N.D.L.A. : et en Europe, j’ai bien l’impression que nous sommes champions en la matière), une protection de paille. La troisième serait la TVA sociale. Quelques pays comme l’Allemagne la pratique en partie. En France, défendue par peu d’élus politiques, plus soucieux de leur condition que de celle du pays, elle reste une idée. Quatrième réponse : l’information des consommateurs. Pas comme chez nous où le simple fait de changer le conditionnement d’un produit et d’y ajouter une étiquette quelconque suffit à apposer un “Made in France”. En Australie, il faut au moins que 50% des composants et des services créant le produit viennent d’Australie. Le petit barème situé sous le logo détermine cette part. Cette idée toute simple, facile à mettre en oeuvre peut aider le simple consommateur à faire son choix. Pour ma part, l’argument prix n’a jamais été le seul à décider mon acte d’achat. La qualité du produit ou du service en est un autre. Qui et où il est fabriqué en est un troisième. Qui va relever cet objectif ?

dimanche 4 septembre 2016

PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE : UNE FAUSSE BONNE IDÉE

À l’aube de chaque élection présidentielle, les élus en panne d’inspiration politique, en panne d’ambition, en panne de projet d’avenir en parlent comme d’un serpent de mer : nous allons réformer notre fiscalité. Sauf qu’en guise de réforme, ils se contentent de vouloir nous rendre l’impôt indolore en le prélevant à la source. Avec deux intérêts pour l’Etat, sûrement pas pour le contribuable : au lieu de laisser la liberté de payer, donc d’orienter le choix politique, à plus de 20 millions de contribuables, qu’il faut contrôler, quelquefois mettre en recouvrement (en clair ; envoyer l’huissier, voire la police), ils vont le faire au travers des 36 000 patrons français qui n’ont pas demandé à devenir agents du fisc et qui ne seront même pas rémunérés pour cela, voire qui risquent même d’avoir des amendes (exemple existant déjà : les saisies-arrêts sur salaire). Second intérêt : diminuer, à terme, la masse salariale des services fiscaux. J’en vois encore un troisième mais l’on va me taxer de mauvaise fois : si un patron en difficulté ne reverse pas ce qu’il a prélevé, la C.G.T. pourra encore crier à l’hallali sur le patronat et arracher la chemise de chacun de ses membres. Sauf que si ce dernier syndicat s’informe quelque peu sur la DSN (Déclaration Sociale Nominative), promise à être mensuelle pour toutes les entreprises, qui l’est déjà pour les plus importantes, le “vol” n’ira pas plus loin qu’un mois... Ou alors, c’est que l’Etat ne fait pas son travail et là est un autre problème...
 
Vous l’avez compris : je suis CONTRE le prélèvement à la source.
 
Pourquoi ? Parce que comme patron, je n’ai pas à connaître la situation personnelle de mes salariés (j’en sais déjà beaucoup trop), je n’ai pas à connaître non plus leur patrimoine, immobilier ou financier, les personnes qu’ils ont en charge, leurs éventuelles investissements sociaux, associatifs ou caritatifs et autres. Michel SAPIN, Christian ECKERT et leurs sbires ont beau garantir l’anonymat, les différents taux applicables transpireront forcément des renseignements, à tout le moins des idées, vraies ou fausses. Il devrait bien exister un taux standard mais ce sera pire, un peu comme il existe pour chaque entreprise la possibilité de ne pas divulguer ses chiffres moyennant le paiement d’une amende au Tribunal de Commerce dont elle dépend. Sauf que le remède est pire que le mal : si une entreprise ne publie pas ses chiffres, c’est qu’elle a quelque chose à cacher. Soit elle gagne “trop” d’argent et elle ne veut pas que cela se sache, soit elle n’en gagne pas assez, voire elle en perd et elle ne veut pas non plus que cela se sache ! Sans compter d’autres informations.
 
Pourquoi ? Parce qu’en termes de pédagogie, ce sera déplorable. J’en veux pour preuve les cotisations sociales, payées en majorité par l’employeur (un taux de 45,804 % concernant mon entreprise) et en minorité par le salarié (un taux de 22,462 % concernant mes salariés). Aujourd’hui, entre le salaire net et le salaire chargé, le coefficient approche les 1,7 ! Et je ne compte pas les congés et absences légales, rémunérées et chargées. Ces cotisations ont un objectif : payer nos prestations sociales (retraites, assurances maladies, allocations familiales, ...) mais peu s’en souviennent. La majorité de nos concitoyens “oublie” que ces services ne sont pas gratuits. Quelque part, j’aimerais que chacun perçoive son salaire entier et paie ensuite sa retraite, son assurance maladie, son assurance invalidité, l’ensemble de nos prestations sociales. Je suis certain que la majorité ne le ferait pas, du moins en intégralité (je me souviens trop de l’un de mes salariés, il y a quelques années, qui refusait que je lui prélève la cotisation de l’URSSAF pour la maladie et la maternité sous prétexte que, n’étant pas une femme, il ne serait jamais enceinte ! Cela peut prêter à sourire sauf qu’il était très sérieux dans sa demande).
 
Alors que faire ?
 
À mon humble avis (qui en vaut un autre mais que je défends), je ne vois qu’une seule solution qui assurera l’anonymat et qui facilitera tout le monde, sauf le fraudeur : augmenter la CSG, qui taxerait les salaires, les pensions, les dividendes, les intérêts, tous les gains d’argent MAIS (j’en connais déjà qui bondissaient de leur chaise avant d’avoir lu ce “MAIS”) qui s’accompagnerait d’une réversion mensuelle d’une partie, voire de tout, voire plus encore mais aussi, peut-être, de rien, d’une somme d’argent à chacun en fonction de sa situation personnelle. Cette solution aurait l’avantage de conserver l’anonymat de chaque salarié vis-à-vis de son employeur mais aussi de faciliter la collecte de l’impôt par son prélèvement à la source et des déclarations de plus en plus pertinentes parce qu’intéressées de chaque contribuable. Bien entendu, cela devrait s’accompagner d’une centralisation des organismes de versement de l’Etat, peut-être d’une obligation d’assurance ou de caution pour chaque entreprise.
 
À creuser.

samedi 3 septembre 2016

CHRONIQUE D’UN ÉCHEC ANNONCÉ

Que voici un article qui va me donner des copains, surtout chez les Républicains, qui ne le sont pas tant dans le Cher (N.D.L.A. : républicains)...
 
Droit dans le mur ?
Les primaires de la droite, auxquelles le MoDem, à gauche à Vierzon, l’U.D.I. et Debout la France ont décidé, jusqu’ici, de ne pas participer, n’ont pas encore eu lieu, donnant une certaine légitimité au vainqueur et à ses amis, que quelques caciques des Républicains départementaux (N.D.L.A. : pas à jour de leurs cotisations si j’en crois mes sources) ont décidé d’investir certains candidats pour les prochaines législatives, traitant les militants de base (et je ne parle même pas des sympathisants, voire même de ceux considérés comme tels –dont je fais partie- par les représentants des partis dits “de gauche”, parfaitement ignorés, pire encore) de supplétifs sans cervelle tout juste attendus pour distribuer des tracts sur les marchés ou dans des boites aux lettres, faire la claque dans des réunions qui ne visent qu’à se compter et convaincre des convaincus et payer une cotisation. Bien entendu, ces potentats disent que Paris a décidé... Comme le siège des Républicains n’entend qu’eux puisqu’il n’écoute qu’eux (si la primaire nationale avait été plus ouverte, il aurait été curieux de voir les scores de chacun...), il pense que les militants pensent comme eux ! Puis, pour satisfaire les desiderata de ce dernier (N.D.L.A : du siège, des instances nationales des Républicains), on nomme une ou deux candidates sur des bastions peu (l’arrondissement de Saint-Amand), voire pas (celui de Vierzon) prenables, histoire de ne pas payer d’amende pour sexisme (en l’état et le plus souvent : pour mysogynie). Mais surtout préservons la forteresse (celle d’Aubigny), avec un parachuté parisien qui se moque de Bourges et du Cher comme de sa première chaussette (cf. article de M. Eric BIRAUD paru dans le Berry Républicain du 31 août 2016, en rubrique “C’est vous qui le dites”, entre autres). Pathétique...
 
La première des conséquences sera la multiplication des candidatures. Debout la France s’est déjà positionné, l’U.D.I. va probablement le faire, le MoDem également, s’il trouve enfin du courage, et des candidatures dissidentes des Républicains, comme le maire de Dun-sur-Auron dans la 3ème circonscription. Et il y en aura d’autres.
 
La seconde des conséquences sera l’échec certain de tous les candidats de droite et du centre, déjà qu’une éventuelle “vague bleue” me parait de plus en plus hypothétique, d’autant que des inimitiés lourdes apparaîtront.
 
Bravo aux barons locaux des Républicains ! Après moi, le Déluge ! Les élections régionales ne vous ont pas suffit ?
 
Existe-t-il une solution ? Pas sûr mais peut-être... Si les Républicains veulent avoir une chance de conserver un siège de député dans le Cher, voire d’en gagner un autre et pourquoi pas les trois, je pense qu’il convient que leur président David DALLOIS prenne enfin le pouvoir et organise des primaires ouvertes pour l’investiture aux prochaines législatives, ouvertes à tous les militants des partis qui adhèreront au projet et à jour de cotisation, bien entendu après les primaires nationales des Républicains. Cette idée devrait permettre de réduire le nombre de candidats mais elle n’est pas certaine de réussir tant les tensions sont profondes. Le manque de cohésion est lamentable.
 
Le pire, c’est que personne ne parle encore des idées et des projets. Pas de quoi réduire le nombre croissant des abstentionnistes et des votes de sanction, gagnés traditionnellement par les partis extrêmes. Bon courage.