BLOG D'UN VIERZONNAIS





vendredi 30 mai 2014

NON AUX CIRQUES AVEC ANIMAUX

En début de mois d’avril, j’ai lancé une pétition sur internet réclamant l’interdiction des cirques avec animaux sauvages à Vierzon, demain dans la France entière et plus loin encore, sur le site “mesopinions.com”. Je l’ai fait sans conviction de succès mais je ne peux qu’être heureux du résultat.
 
Peu séduit par les arts circassiens, j’ai toujours laissé de côté ce monde jusqu’au jour où, intrigué par des autocollants posés nuitamment sur les poteaux de Vierzon il y a deux ou trois ans, je me suis connecté sur le site de l’association citée : Code Animal. Choqué par les images, j’ai creusé les deux sujets principaux de leurs combats : la détention d’animaux sauvages dans des zoos et dans des cirques. Si les zoos, surtout ceux de nouvelle génération, comme celui de Beauval, trouvent grâce à mes yeux, voire relèvent de l’utilité publique, mon regard est beaucoup plus critique pour les cirques. Très critique.

Ainsi, je ne vois pas quel plaisir pourrait avoir un animal sauvage de vivre éternellement dans une cage de quelques mètres carrés, de sortir peu de temps par jour pour se dégourdir les pattes dans moins de cinq fois sa cage, le plus souvent sans contact avec la nature, et de faire des exercices qu’il ne ferait pas naturellement en échange, au mieux, d’une friandise, au pire de coups évités.

lundi 26 mai 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 5 MAI 2014 : LE REGARD DU MoVIE



Les conseils se suivent… et se ressemblent ! 7 pouvoirs. Donc 7 absences. Dont une relevant de la force de frappe de l’opposition “de gauche” : celle de Marie-Claude GRISON.

Comme à l’accoutumée, le Président SANDRIER ouvre le bal avec un discours liminaire de deux sujets, récurrents : les taux d’imposition locaux et la rémunération des élus, sujet populiste s’il en est.
Sur les impôts, pas d’augmentation des taux (merci M. le Président). Mais des bases, si (NDLR). Sur la rémunération des élus, M. le Président rappelle qu’elles sont conformes à la loi (on n’est jamais mieux servi que par soi-même, M. l’ex-député) et que la politique de rémunération des élus est identique à celle adoptée par ses prédécesseurs, celle suivie et mise en place par le socialiste éolien Jean ROUSSEAU (“Il y en a qui proteste, qui revendique et qui conteste, moi je ne fais qu’un seul geste…”). Et pour faire bonne mesure, le Président SANDRIER fait la promotion de son dernier ouvrage (en solde pour caler une armoire normande), fustigeant le “Grand Capital”, et remercie le député SANSU d’avoir fait un don de 35 000 € sur sa cagnotte pour financer les voiries rurales. Probablement en vue des futures élections sénatoriales. Mais ça, c’est sûrement moi qui me trompe… Ou qui médis.

Aujourd’hui, c’est le parisien Franck PIFFAULT qui s’y colle pour répondre au Président SANDRIER et regretter qu’il n’y ait pas de “séminaire d’accueil” des nouveaux élus. “On n’a pas été formé” a-t-il déclaré. Dont acte (ce n’est pas moi qui le dit).
Une précision, qu’il serait bon que la presse locale retienne d’ailleurs, d’autant que les informations sont disponibles librement : Franck PIFFAULT a deux entreprises, ALEAS OPINIONS et FRANCK PIFFAULT EXPERTISE, toutes deux situées à Paris, au 60 rue de Richelieu, dans le deuxième arrondissement. Elles n’emploient aucun salarié et ne publient aucun chiffre. Si la première organise des sondages, l’autre s’est spécialisée dans la formation… des élus ! Vous achetez un séminaire à M. PIFFAULT quand, M. le Président, histoire de remercier votre aile gauche ?

On passe aux votes.


dimanche 25 mai 2014

EUROPE : A QUEL JEU JOUE-T-ON ?



Des idées…

Nous allons voter aujourd’hui. Une nouvelle fois. Mais je suis inquiet. Inquiet devant une abstention galopante. Inquiet de voir des partis refusant cette idée, ce projet qu’est l’Europe, prendre le pouvoir. Inquiet que des intérêts particuliers prennent le pas sur des nécessités communes. Inquiet que des personnes en panne d’idée érigent ce manque en projet politique. Que se passerait-il s’ils étaient élus ?

Rien que dans notre circonscription européenne, regroupant les futures ex-régions que sont le Centre, l’Auvergne et le Limousin, 25 listes vont se disputer… 5 postes.
Le 25 mai 2014 : votons !

Bien entendu, nous allons retrouver les grands partis traditionnels : l’UMP, l’UDI, le PS, allié avec son “parti balai” qu’est le PRG (parti balai parce qu’il agit comme une voiture balai dans une course : il récupère ceux que le PS abandonne, ceux qui ne sont plus en odeur de sainteté auprès des instances dirigeantes du parti gouvernemental et ceux, socialistes, qui veulent se donner ou nous donner l’illusion de leur indépendance : mais il est vrai que l’on parle surtout de ce que l’on n’a pas, comme les résistants de la 25ème heure, en 1944, parlaient d’honneur), accessoirement le Front de Gauche, alias le Parti Communiste, qui semble souhaiter faire oublier son passé staliniste, abandonnant la faucille et le marteau comme il a abandonné, depuis longtemps, ses valeurs. Les preuves de cet abandon est la présence d’une liste appelée tout simplement “Communistes”, groupuscule stalino-léniniste issu du PCF, et d’une liste trotskyste, toujours en guerre avec ce dernier, Lutte Ouvrière.

dimanche 18 mai 2014

EN VOILA DES IDEES, EN VOILA POUR VIERZON !



A force de me marcher sur les pieds, on finit par récolter ce que l’on sème !

Vierzonitude, alias le journaliste du Berry Républicain Rémy BEURION, très prolixe de sa plume, avec ou sans faute d’orthographe ou de grammaire, après s’être lâché contre moi et le maire de Vierzon Nicolas SANSU pendant la dernière campagne municipale, sur le fond ou sur la forme, caressant sa candidate dans le sens du poil, après avoir érigé son blog comme quoi “la critique est un devoir”, sous le couvert d’un “humour” qui n’appartient qu’à lui et qu’il confond avec “méchanceté”, continue son travail de sape ! C’est son droit. Mais, ne lui en déplaise, je laisse tomber à son encontre mon attitude politiquement correcte. C’est pourquoi je le cite nominativement ce jour, qu’il utilise ou non son nom, Vierzonitude ou ses pseudonymes comme Bezant ou d’autres.

Bien entendu, il dira que je réagis sans humour, avec la colère, avec ce qui lui plait. Sa réponse sera conforme à son attitude à mon encontre : critiquons, moquons, détruisons, … Il y a peu, sous couvert d’un nouvel avatar, il me faisait l’allié de Nicolas SANSU. C’est bien mal me connaître. Si je suis critique vis-à-vis du maire, moi, je lui reconnais quand même quelques bonnes initiatives. Comme le guichet unique. Comme la zone d’activité de la rocade nord de Vierzon, qu’elle soit de son fait ou de celle de son ancien mentor Jean-Claude SANDRIER.
Par contre, je me suis toujours employé à proposer au moins une solution à chaque problème que je soulève. Le dernier en date était le départ de nos diplômés ou futurs diplômés vierzonnais avec des cours par visioconférence. Si Rémy BEURION, pardon : “Vierzonitude”, avait agit en vrai critique, il aurait discuté de mon projet sur le comment. Non : il préfère critiquer parce que “c’est un devoir”. Ce n’est pas ma manière de faire.
Avant, je faisais comme lui, je faisais ce que d’aucun appelle “refaire le monde”, ce que moi j’appelle de la “révolution de comptoir”. Un jour, sous l’influence d’une école comme la Jeune Chambre Economique, de lectures diverses et d’échanges, j’ai choisi de passer du rang de spectateur à celui d’acteur, passant peu de temps à celui de critique. C’est, sur cette idée, que je suis devenu chef d’entreprise. C’est, sur cette idée, que je suis devenu candidat, d’abord aux cantonales, ensuite aux municipales. Et j’ai bien l’intention de continuer, loin des compromis et autres mélanges où je perdrai mon âme et où se perdront mes idées, ne lui en déplaise. Comme à ses amis et ceux qu’il croit en être ou qu’ils croient en être (dans les deux sens, volontairement).

Un proverbe arabe s’applique bien à son attitude : “Les chiens aboient, la caravane passe”. Qu’il continue à aboyer.

Au passage et pour conclure, si l’idée lui en vient (enfin une !) de porter plainte contre moi, il sait où le faire.

samedi 3 mai 2014

FUMEE JAUNE



La juxtaposition de certaines informations dans la presse prête souvent à sourire. Jaune. Sur le plan économique et surtout, sur le front de l’emploi, sur les quinze derniers jours, nous avons pu lire dans le quotidien local : la mise en redressement judiciaire du serpent de mer qu’est l’entreprise D.S.P., plus connue sous son ancien nom CARROY-GIRAUDON, de ses 47 salariés et de ses 25 ou 30 promis et l’arrivée prochaine des Compagnons d’Emmaüs. Tout cela à Vierzon. Emplois générateurs d’impôts contre emplois aidés… Pas de commentaire supplémentaire : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Probablement pour donner bonne mesure, la presse présente aujourd’hui un article sur la spécialiste en fournitures industrielles qu’est la centenaire BARACHER-MATHAT, aujourd’hui dirigée par Philippe BRUNET, récemment déménagée du centre ville à la zone industrielle de l’Aujonnière. Dans la foulée, la journaliste vante le dynamisme de cette aire d’activités qui a accueilli, depuis 2008 : SOLUMAT (VINCI), oubliant de citer que cette entreprise est venue sous l’impulsion de Joël HALLIER, ancien directeur de la SEM.VIE sous Jean ROUSSEAU, J.D. 2 et DALLOIS, oubliant aussi de dire qu’il s’agit de deux déménagements d’entreprises de Vierzon à Vierzon. J’oubliai, pour ma part mais volontairement, EUROVIA et son aire de stockage de matériaux puisqu’elle ne génère aucun emploi. Le tout représente 40 salariés, dont 70% sont nouveaux. Soit 28. Majoritairement chez SOLUMAT.

A part ça ? A part ça tout va bien puisque le maire le dit…