BLOG D'UN VIERZONNAIS





jeudi 26 décembre 2013

DSP - CARROY : CHAPITRE 3

Aucune lettre ne se perd… Hommage à La Poste. Et toute demande reçoit une réponse ? A voir… Par contre, quand vous écrivez à l’un de nos ministères, vous recevez… un accusé de réception ! Lorsque j’ai saisi notre ministre du Redressement Productif, M. Arnaud MONTEBOURG, le 24 novembre dernier, son directeur de cabinet, M. Christophe LANTOINE, m’a répondu ce jour. Enfin le 19 selon le courrier.


Bien entendu, j’attendais la réponse et surtout les actes de M. le Ministre comme un enfant attend ses cadeaux au pied du sapin de Noël. Le gros barbu m’a probablement oublié, comme chaque année… Que voulez-vous ? J’ai encore ce côté enfantin de croire encore au Père Noël. “LOL”, signeraient les plus jeunes.
 

Et que m’a répondu M. LANTOINE ? Que le “redressement productif et la reconquête industrielle sont une priorité de l’action du Gouvernement”. Je suis rassuré… Que “pour répondre à ces enjeux, M. MONTEBOURG a nommé un Commissaire au Redressement Productif dans chacune des 22 régions de métropole” (rien pour les Départements et Territoires d’Outremer ?). Mais c’est bien sûr ! Pour arrêter la guerre, en 1939, le Gouvernement n’avait qu’à nommer des Commissaires ! Je cesse ici mon ironie mais je demeure sceptique sur son action actuelle et future, pour Vierzon comme pour la France. Pour ce qui est de DSP-CARROY, M. LANTOINE étudie le dossier avec le Commissaire pour la Région Centre M. Philippe MALEZARD et me tiendra informé du “résultat de cette démarche”. Pourquoi pas ? J’espère qu’elle sera différente de la précédente et unique fois où j’ai écris à un ministre. C’était l’année passée, en juin 2012. J’avais saisi mon ministre de tutelle, Mme Fleur PELLERIN, ministre déléguée aux PME. Une semaine plus tard, je recevais une lettre de son cabinet m’indiquant qu’une copie de mon courrier avait été transmise à M. MONTEBOURG et que l’on m’informerait rapidement du “résultat de cette démarche”. J’imagine que l’on y travaille encore… Ou qu’elle a rejoint une boite d’archive ou ce classement universel que l’on appelle “poubelle”… Parce que depuis, aucune réponse.
 

Vivement mars 2014.

lundi 23 décembre 2013

CM - INTRODUCTION A LA CAMPAGNE DES MUNICIPALES DE 2014

Une fois encore, “Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Surtout à mon encontre”. Cette phrase, le candidat-maire Nicolas SANSU ne l’a pas dite mais nous l’avons tous compris.

Ouverture des hostilités le 13 décembre au soir, lors de ce qui devait être les dernières assises des conseils de quartier de son mandat. Tous les spectateurs ont eu droit à un bilan extrêmement flatteur de ce dernier, sur l’air de “We are the champions”. Face à cela, deux de ses rares opposants à être présents : le chef de file du F.N. et moi-même. Pour les autres (mais sont-ils des opposants quand l’un habite et vit à Paris, se moquant éperdument de Vierzon, un second préférant une réunion “amicale” au conseil municipal et un dernier, absent le 13 mais présent lors du conseil municipal, votant habituellement le budget de la ville, donc partageant les choix du maire en place ?), ils avaient probablement mieux à faire, Vierzon n’étant pas leur priorité.

mardi 17 décembre 2013

TOUS DES VENDUS !

Depuis que j’ai l’âge de raison, j’ai toujours entendu ces sempiternels jugements : “Les politiques, c’est tous des vendus !”, “La politique, c’est magouille et compagnie” et “La politique, c’est une affaire de spécialistes”. Si, parfois, j’ai hurlé avec les loups, souvent sur le coup de la colère, surtout après quelques verres, je n’ai jamais pensé une seule fois que ces trois phrases soient vraies.


Un peu d’histoire personnelle.
 

J’ai 47 ans. Je suis né à Bourges d’un père carrossier et d’une mère secrétaire, issus tous deux d’un milieu ouvrier, dans une famille française comme tant d’autres, se partageant entre communistes et gaullistes. Mais relevant plus souvent des seconds que des premiers.

J’ai suivi des études jusqu’à un baccalauréat de comptable, pour la maîtrise des chiffres et des comptes, et jusqu’à un B.T.S. de commercial, pour la créativité et la volonté. Scolairement, j’ai connu l’école publique et l’école privée, me partageant entre échecs (deux redoublements) et réussites.


jeudi 12 décembre 2013

CC - DU TOUT UN PEU

Le MoVie est-il une force d’opposition ? Oui, oui, OUI ! Et en plus, elle joue son rôle.
 
Ce qui n’empêche que nous ne sommes pas contre tout, loin de là.
 
Ainsi, voici nos votes :
● 13/231 : pas de vote mais des remarques sur la réhabilitation du clos et du couvert du B3 (cf. article “CC – Ilot B3 : implantation d’un bowling”.
● 13/232 : pas de vote.
● 13/233 et 13/234 : vote favorable.
● 13/235 : abstention (sur la désignation d’un membre titulaire et d’un membre suppléant au programme Leader du Syndicat mixte du Pays de Vierzon).
● 13/236 : vote favorable.
● 13/237 : vote contre, surtout pour le coût supplémentaire de l’Office de Tourisme, avec 23 000 € de désamiantage “non prévu”…
● 13/238 et 13/239 : abstention. Par principe, lorsque nous ne votons pas le budget initial, nous nous abstenons sur les DM, les “Décisions Modificatives” qui suivent. Le plus souvent, le budget initial fait apparaître une grosse dépense que l’on sait tous improbable et les DM font état d’économies. Le plus souvent fausses puisque les dépenses étaient improbables. Et si, par hasard, elles étaient en augmentation, ce serait forcément de la faute de l’Etat. Ou de la conjoncture économique. Ou d’une promesse non tenue (cf. les 400 000 € “promis” à M. Jean-Pierre CHARLES).
● 13/240 : cf. article “CC – Débat d’orientations budgétaires pour le budget 2014”.
● 13/241 : cf. article “CC – Ilot B3 : implantation d’un bowling”.
● 13/242 : cf. article “CC – Attribution d’une subvention exceptionnelle à C2S SERVICES”.
● 13/243 à 13/250 : vote favorable.
● 13/251 : vote favorable, même si je m’étonne que la Communauté de Communes paie 3 293 € pour une erreur qu’un de nos intervenants, par ailleurs rémunérés par nos soins, ait faite (fouille de 3 parcelles de terre qui ne devaient pas l’être).
● 13/252 à 13/263 : vote favorable.
● 13/264 : vote favorable. Notons cependant que si chaque structure touristique de notre Communauté nous demande une telle convention, non chiffrée (NDLR : une opération conjointe de communication entre l’Office de Tourisme et le National Palace), cela risque de nous coûter très cher…
● 13/265 à 13/268 : vote favorable.
 
Vivement mars 2014.

mercredi 11 décembre 2013

CC - ATTRIBUTION D'UNE SUBVENTION EXCEPTIONNELLE A C2S SERVICES

Encore !!! Oui, c’est la même réflexion que j’ai eue ! Entre la Communauté de Communes de Vierzon Sologne Berry et la Ville de Vierzon, on ne compte plus les subventions “exceptionnelles” et les subventions “normales”. En deux ans, nous dépassons allègrement les 100 000 €. Pour une association d’insertion aux marchés préservés par décret d’état, avec des marchés publics de la Communauté de Communes et de la Ville qui lui ont été alloués selon des modalités que j’aimerai bien pouvoir étudier et faire étudier par des spécialistes (le temps viendra), le MoVie ne pouvait que voter contre.
 
A signaler que nous ne remettons pas en cause cette structure, juste sa gestion. Et j’assume mes dires.
 
Vivement mars 2014.

TRAVAILLEURS DETACHES : L'ACCORD QUI FAIT PSCHITT !!

A désespérer d’être européen, d’être pour l’Europe ! Le pire est que M. Michel SAPIN, notre ministre du Travail, pense –j’espère que non- et dit qu’il a gagné ! Qu’il est satisfait ! De quoi ? D’avoir donné un coup d’épée dans l’eau ? D’avoir enfoncé une porte ouverte ?
Qu’est-ce qu’un “travailleur détaché” ? Selon la définition européenne, c’est un travailleur européen détaché pour travailler dans un autre pays européen, pour une mission donnée, dans un temps donné. A compétence égale, il touche le même salaire et bénéficie des mêmes conditions de travail que ses confrères du pays qui l’accueille. En clair, s’il est un maçon roumain qualifié, il doit toucher le même salaire qu’un maçon français qualifié, avec des conditions de travail identiques. Mais où est la différence ? Dans les charges sociales, salariales comme patronales : elles sont celles de son pays d’origine. Il est donc fort à parier que vous verrez des maçons portugais ou roumains mais pas de maçon suédois.
 
Pour l’heur, M. SAPIN a juste gagné un “renforcement des contrôles”… sans que les conditions dans lesquels ils doivent être faits soient définies. Sans prévoir un budget d’embauche d’agents de contrôle des URSSAF ou de contrôleurs ou d’inspecteurs du travail. Donc rien n’a été fait. Ou plus exactement rien n’a été obtenu. Dans les faits, ce qu’il se passe aujourd’hui se passera encore demain : on continuera à voir chez nous des plombiers portugais payés le SMIC, travailler plus de 10 heures par jour, vivant dans des conditions déplorables en France, se soignant à nos frais en cas d’accident ou en cas de maladie, avec des charges sociales identiques à celles de leur pays d’origine. Nous serons donc en pleine concurrence déloyale, créant à moyen terme du chômage chez nous et appauvrissant nos caisses de sécurité sociale et de retraite. Ça suffit !
 
Ça suffit, Messieurs les technocrates et autres eurocrates, isolés dans leurs tours d’ivoire ! Vous ne vous y prenez pas mieux pour amener à la tête de l’Europe des partis eurosceptiques, voire anti-européens, qu’ils soient de droite (F.N. et autres nationalistes) ou de gauche (communistes et trotskistes). CE N’EST PAS L’EUROPE QUE JE VEUX !
A mon humble avis –et j’en fais un élément fondamental de mon attachement à l’Europe-, toute personne travaillant en France plus de 15 jours sur une année civile, de manière continue ou discontinue (les chauffeurs routiers ukrainiens traversant notre pays dans des camions portugais prenant du fret en France pour l’emmener ailleurs en France, voire à l’étranger, sont donc compris), doit bénéficier, à compétence égale, des mêmes conditions de travail que son homologue français. C’est-à-dire du même salaire, des mêmes droits mais aussi des mêmes devoirs ! A commencer par les taux de charges ! Nous avions déjà du dumping, de la concurrence déloyale, avec des produits fabriqués à l’étranger mais vendus en France (la T.V.A. sociale est une solution), nous l’avons désormais à nos portes avec les services ! C’est, à mon avis, une des explications des 15 600 emplois détruits dans le secteur marchand au troisième trimestre de cette année dans notre pays.
 

mardi 10 décembre 2013

CC - ILOT B3 : IMPLANTATION D'UN BOWLING

Ça y est ! Le Président SANDRIER a signé le compromis de bail commercial entre la Communauté de Communes de Vierzon Sologne Berry et la S.A.R.L. L’ENVOL, entreprise créée pour exploiter le bowling 12 pistes de Vierzon et ses 3 emplois. Cela nous rapportera, sur 3 ans, 120 000 €. Si tout va bien. Pour 2 300 m². Soit entre 13,04 et 21,73 € de location du m² par an. A mettre en parallèle au 165 € du m² loué en centre ville de Vierzon. Les commerçants vierzonnais apprécieront le cadeau.
 
Une autre comparaison ? Les travaux de réhabilitation auront coûté à la Communauté de Communes la somme de 3 192 271,60 € hors taxes. Achat du lieu non compris. Mis en rapport, il faudra presque… 80 ans pour uniquement rentrer dans nos fonds ! Je sais bien que nous devons absolument faire quelque chose du site B3 mais je suis de plus en plus réservé sur l’intérêt d’une telle opération, tant pour nous que pour L’ENVOL. Ce qui nous a conduit, Frédérique GODARD et moi-même, à nous abstenir, tout comme Régis ROBIN. Frédéric MORILLON a, pour sa part, voté contre, refusant de s’expliquer en public malgré l’invitation pressante et légitime de Jean-Claude SANDRIER.
 
A ce vote, j’ai ajouté que le MoVie avait voté pour la rénovation du clos et du couvert du B3 mais que la pose d’huisseries et la construction d’une mezzanine et d’un mur intérieurs n’ont rien à voir avec le clos et le couvert. Face à la levée de bouclier de Jean-Marc DUGUET et de Nicolas SANSU, il m’a fallu rappeler à ces deux élus que, en termes de bâtiment, le clos est caractérisé par le gros œuvre, soit en majorité les travaux de maçonnerie, et le couvert par la charpente et la couverture. La réalisation d’éléments propres à la création d’un magasin ou d’un… bowling n’entre pas dans ces définitions. S’il en avait ainsi, nous n’aurions jamais voté cet investissement : il n’appartient pas à une collectivité publique de se substituer à un investissement privé. Ou alors nous le faisons totalement et, dans ce cas, le bowling devient un service public. Comme une piscine municipale. Mais c’est un autre choix. Politique.
 
Vivement mars 2014.
 
 
 
 
 
 
 
 

 



 

lundi 9 décembre 2013

CC - DEBAT D'ORIENTATIONS BUDGETAIRES POUR LE BUDGET DE 2014

Que voilà un intéressant exercice qui se renouvelle chaque année pour chaque institution élective : le débat d’orientations budgétaires pour l’année suivante. Un exercice étonnant : on débat d’abord mais on ne vote pas puis, un ou deux, voire trois mois plus tard, on vote. L’étonnant est que, parfois, ce qui est voté peut être très éloigné de ce qui a été débattu. Le débat a-t-il permis que les décideurs en place repensent leur copie, surtout sur l’impulsion de leur opposition ? On peut l’espérer. Du moins je l’espère, démocrate que je suis. Mais ça reste à prouver.
 
L’exercice de fin de mandat est d’autant plus intéressant qu’il décide d’un budget que l’équipe en place au moment de son vote ne devra peut-être pas mettre en œuvre. Ce que j’espère. En clair, l’équipe communiste (les deux socialistes ne comptant que pour du beurre : une ne voit que par le président en place, même contre son propre parti, l’autre étant curieusement absent et se définit comme non politiquement classé) décide d’un budget pour une équipe qui ne sera peut-être plus communiste.
 
Le débat commence avec un discours liminaire à la réunion du président en sursis SANDRIER –en sursis parce que combattu par son opposition et préparé à une retraite contrainte par ses propres “amis”-, suivi d’un autre discours pour ouvrir le point 13/240 portant sur le débat d’orientations budgétaires pour 2014. Je vous fais grâce des discours de M. SANDRIER que vous pourrez retrouver rapidement en ligne si les services administratifs de la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry font bien leur travail, si encore on le leur permet, mais il me parait important d’y adjoindre mes interventions. D’autant que, peut-être parce que nous étions à Thénioux, elles n’étaient pas enregistrées.

dimanche 8 décembre 2013

BREVES DE CAMPAGNE 2

Alléluia ! Le Messie nouveau est arrivé ! Lu dans la presse : Nicolas SANSU se représente aux élections municipales de 2014 pour se succéder. C’est décidé depuis … juin 2013 : le secret de polichinelle était bien gardé mais il convenait de ménager les vestiges des susceptibilités socialistes. Cela étant, Nicolas SANSU était tellement certain d’être nommé élu qu’il s’est offert le luxe… d’être absent le jour de saon nomination élection.
A part ça, c’est la joie : “Le bilan est très positif” selon les militants. Les 13,6 % de chômeurs vierzonnais, les nombreux vierzonnais cambriolés et les encore plus nombreux contribuables de notre ville apprécieront.
Le sommet de l’humour est atteint quelques lignes après avec cette courte phrase : “Il y a une vraie volonté politique locale de se donner les moyens de créer de l’emploi”. Presque 6 ans pour avoir une “volonté politique” de créer de l’emploi… Pour ma part, je n’attendrai pas 6 ans si je suis élu : elle est déjà présente en moi, cette volonté.
 
Vécu au Conseil Communautaire, en réunion à Thénioux le 5 décembre au soir : la vindicte de la 1ère adjointe au maire de Vierzon, Marie-Hélène BODIN, qui fait du hors sujet lors du débat des orientations budgétaires de la communauté de communes pour 2014, attaquant le programme du MoVie mais oubliant complètement ce pourquoi nous étions tous réunis.
 
Pire lors de la 3ème mi-temps du Conseil, alors que nous nous partagions quelques savoureux mets préparés de manière non officielle et que les élus communistes repartaient chacun avec un petit cadeau (2 bouteilles de pousses d’épines, 2 terrines), rien pour les autres, Jean-Marc DUGUET, conseiller municipal et vice-président de la communauté de communes, classé “je-suis-communiste-mais-je-ne-veux-pas-le-dire”, l’homme qui fait signer ses ralliements politiques devant notaire, selon ses dires, s’en prend vertement à moi, me reprochant mes critiques sur son absence de création d’emplois (les chiffres de Pôle emploi parlent d’eux-mêmes). Pathétique. Pour ne pas dire autre chose.
 
Vivement mars 2014.

vendredi 6 décembre 2013

CONDOLEANCES MONDIALES

Un grand homme vient de nous quitter… Bien entendu, je ne connaissais cet homme que comme beaucoup d’entre vous : à travers les médias, à travers des films parlant de son action.
 

Il y a quelques années, j’ai eu la chance d’aller en voyage organisé en Afrique du Sud, avec le comité d’entreprise de l’employeur de mon ancienne compagne. Je ne vous cache pas que je n’étais pas très chaud pour y aller, d’abord parce que c’était en voyage organisé, ensuite parce que c’était en Afrique du Sud. Pour moi, l’Apartheid, outre que c’était une politique que je réprouvais et que je réprouve encore, en avait fait un pays dangereux, surtout pour les blancs.
Arrivés à Johannesburg, nous avons été emmenés de lieux de vie en lieux touristiques dès le premier jour, visitant au pas de charge Soweto, Pretoria et d’autres villes. De ce voyage que je souhaite renouveler un jour prochain, plus librement, je retiens quelques images qui, quelque part, ont fait l’homme que je suis :
Ä Le parc Kruger, réserve d’animaux sauvages, grand comme trois de nos départements,
Ä La curieuse amitié de notre jeune guide, noir, parlant le ndebele, l’afrikaans, l’anglais et le français, et notre chauffeur de bus, blanc, la cinquantaine, au visage aussi buriné que Crocodile Dundee, une amitié mélangeant moqueries, dans les deux sens, et complicité visiblement de longue date,
Ä Une discussion à trois, entre un adolescent noir, ne parlant que le ndebele, notre guide, surtout traducteur en l’espèce, et moi-même, à une journée de bus de Pretoria. L’objet de notre échange portait sur le bonheur. Sur le mien. Sur le sien. Et ma prise de conscience que son bonheur ne peut pas être le mien mais que le mien ne peut pas être le sien. Et qu’aucun ne peut être qualitativement jugé meilleur qu’un autre.
C’est à la suite de ce voyage que j’ai décidé de quitter mon employeur et de créer mon entreprise, sans qu’il y ait forcément de cause à effet.
 

Madiba Nelson MANDELA y est-il pour quelque chose ? Quelque part, oui. En créant cette nation multiethnique qu’est aujourd’hui l’Afrique du Sud.
Condoléances au monde.

mercredi 4 décembre 2013

MON DISCOURS DU 28 NOVEMBRE 2013

Nous avons choisi de ne vous présenter aujourd’hui que deux sujets de notre programme. La présentation de ce dernier nous nécessiterait plus de temps. Surtout si, du fait des échanges, nous amendons celui-ci d’idées qui pourraient survenir, d’idées supplémentaires qui nous paraitraient, à tous, des plus intéressantes. Et pas forcément pour un prix exorbitant, voire peut-être moins cher que ce qui existe aujourd’hui.

J’en veux pour preuve, suite à une discussion que j’ai eu hier (NDLR : le 27, lors d’une rencontre imprévue au Conseil de Quartier de Bourgneuf), en discutant, sur mon idée de revalorisation des métiers manuels, des savoir-faire du lycée Henri Brisson : la création d’un CFA, Centre de Formation des Apprentis, qu’on appelle cela CFA ou autrement. Nous avons besoin, en France, de diplômés mais aussi de travailleurs manuels capables de passer de l’idée à la réalisation. Certaines personnes me diront que ce n’est pas de l’initiative d’un maire. Ah bon ? Un maire ne peut rien faire ? Juste gérer l’état civil, ramasser les crottes de chien, tondre les pelouses des parcs municipaux ? Un maire n’a peut être plus autant de pouvoirs qu’auparavant mais il peut encore beaucoup. A tout le moins pousser les instances départementales, gérant les collèges, et les instances régionales, gérant les lycées, à agir, à faire ce qu’il faut pour Vierzon n’ont seulement ne meure pas mais se développe. Et vous pouvez compter sur moi, sur nous, pour faire ce qu’il faut.

mardi 3 décembre 2013

ECRITURE DE RUE

Il n’est pas une rue, voire un simple bâtiment perdu en rase campagne qui n’ai pas droit à son “tag”, cette inscription sauvage, faite le plus souvent sans l’accord du propriétaire su support, qu’il soit privé ou collectif, faite le plus souvent avant le courroux ou tout au moins la déception de ce dernier. Pourtant…
Pourtant, personne n’est choqué par une autre écriture tout aussi visible, peut-être plus encore, faite volontairement celle-ci, avec l’accord du propriétaire : la publicité. Celle-ci, tout le monde l’accepte. Ou semble l’accepter.
Pour ma part, l’une et l’autre se vaut : il en est de beaux tags, il en est de laides publicités. Et vice-versa. J’aurai peut-être plus d’indulgence avec les premiers, certains tageurs faisant preuve de poésie, d’humour, voire d’éducation du spectateur. Evidemment, je ne compte pas dans cette catégorie l’abruti décérébré qui signe à l’envie, sur tous les supports possibles, son pseudonyme, comme nous le faisions en école maternelle, voire primaire. Ni le militant idéologique,
qui confond argument et insulte. Par contre, celui qui fait œuvre artistique en recherchant comment exprimer un message quelconque, même s’il le répète au moyen d’un pochoir, aura toujours mon indulgence, voire mon soutien.
 
Une idée pour Vierzon ? Transformer nos murs en supports d’œuvres d’art : ce sera toujours mieux que nos éternels murs blanc, gris ou crème avariée. Au passage, à quand le droit de peindre nos façades de toutes les couleurs comme il en existe dans d’autres pays, comme l’Irlande ?

lundi 2 décembre 2013

FAITES CE QUE JE DIS, PAS CE QUE JE FAIS

Que voilà une phrase que j’ai souvent entendue et qui concerne les politiques de tout bord ! J’en veux pour preuve la critique mainte fois répétée, surtout d’élus, de parlementaires de gauche, comme quoi les entreprises usent et abusent des contrats précaires. Sauf qu’ils oublient que l’Etat et les collectivités locales, surtout les hôpitaux et La Poste, en font tout autant, voire plus encore ! Avec une subtilité de taille : pour lui-même, l’Etat n’accorde pas à ses travailleurs précaires l’indemnité de fin de contrat, égale à 10% du salaire perçu en intérim (loi 83-634 du 13 juillet 1983 et décrets 86-83, 91-155 et 88-145). De qui se moque-t-on ? Avant de faire la morale aux entreprises, il serait bon que l’Etat balaie devant sa porte. Que nos élus parlementaires s’emparent de ce sujet afin de faire appliquer ce principe d’égalité : un salarié précaire de la fonction publique doit avoir les mêmes droits qu’un salarié précaire du privé. Après, on pourra discuter des abus.

dimanche 1 décembre 2013

BREVES DE CAMPAGNE 1

Entendu au soir du Conseil de Quartier des Forges, discutant avec un militant communiste : “J’aurai préféré que nous y allions (NDLR : les communistes) seuls mais nos élus nous ont convaincu que non. Avec les socialistes, nous pourrons mieux les surveiller et empêcher qu’ils fassent des c…”. Sympa pour eux, surtout pour leurs militants : alors les socialistes sont de grands enfants ? Ils ne savent pas ce qu’ils font ?
 
Toujours lors du même conseil, M. AZAM, directeur de cabinet du maire, reproche à Frédérique GODARD de serrer la main à un membre du F.N. : “Moi, je ne le ferai jamais”. Comme beaucoup de membres, de sympathisants et d’électeurs communistes passent d’un vote PCF à un vote FN (NDLR : présidant le bureau des Forges lors des dernières élections présidentielles, je rappelle que Marine LE PEN était arrivé en tête au premier tour, devant MÉLENCHON, HOLLANDE et SARKOZY avant que HOLLANDE remporte haut la main les élections au second tour, dans le même bureau), je serai très étonné qu’il ne le fasse pas tous les jours.
 
Troisième mi-temps du conseil de quartier des Forges : “De toutes façons, Nicolas (NDLR : SANSU, pas SARKOZY) sera élu au premier tour, même sans les socialistes”, toujours selon ce militant communiste, piqué par intraveineuse au langage léniniste (il n’aime pas STALINE). Chiche…


Union toujours : l’on presse le MoVie de tendre la main aux autres associations d’opposition. Ce qu’il a toujours fait et continuera à faire. Mais l’on peut s’interroger sur les différences, outre de tête de liste, des équipes, des programmes et des méthodes. Un peu comme les primaires du P.S. : n’y avait-il pas de différences entre AUBRY, BAYLET, HOLLANDE, ROYAL et VALLS ? Un peu comme l’équipe municipale majoritaire actuelle : si Lutte Ouvrière, le PCF, le PS et le PRG sont unis ou semblent l’être, pensent-ils la même chose ou non ? Si oui, pourquoi ne sont-ils pas dans le même parti ? Si non, pourquoi sont-ils unis ? N’y aurait-il pas ce que les français et donc les vierzonnais n’aiment pas dans la politique : des compromissions… Ne cherchez pas d’où vient le “Tous pourris” : il vient de là.
 
Vivement mars 2014…

mercredi 27 novembre 2013

COCAÏNE, GANJA ET POPPERS

Cela aurait pu être un titre de chanson. Les deux premiers le sont (“Cocaine”, de JJ. CALE, titre plus connu par sa reprise d’Eric CLAPTON, et “Solexine et ganja”, d’Hubert-Félix THIEFAINE). Mais il s’agit plutôt de la suite de mon précédent article appelé “343 salauds + 1”. A ce titre, il risque d’en révolter plus d’un alors que je cherche juste une solution à un problème jusqu’ici demeuré sans solution véritablement efficace. Il s’agit juste d’une réflexion, d’une piste à creuser.
Mon propos porte sur l’usage de produits stupéfiants. Dans un degré moindre, également celui du tabac. Nous savons tous, depuis longtemps, que leur usage est non seulement interdit mais qu’en plus, cela nuit à notre santé. Pour le tabac, c’est même marqué sur les paquets. A l’étranger, dans certains pays, les inscriptions sont accompagnées de photos particulièrement horribles. Et pourtant… Pourtant nous continuons à fumer, pour beaucoup (moi y compris). Et nos jeunes découvrent régulièrement, pour certains, l’usage de drogues. Je me permets d’insister encore : c’est interdit, c’est dangereux pour notre santé et en plus c’est cher ! Tout pour déplaire. Mais alors, pourquoi cela se poursuit-il, voire se développe ?
 
Peut-être parce que c’est interdit…
 
Le mythe de la pomme d’Eve. Ou d’Adam pour ne pas heurter mes amies. Ou des deux pour mettre tout le monde d’accord.
 
Alors, pourquoi ne pas essayer ce que certains appellent les “salles de shoot” ?
 
L’idée n’est pas de développer la consommation des stupéfiants, l’idée est que l’Etat fasse œuvre d’éducation, de prévention, de guérison et de répression.
Education : montrer, démontrer, autrement que par des méthodes moralisatrices qui ne contentent que ceux qui les donnent que les drogues sont néfastes à notre santé et à notre vie quotidienne. Pas à la Société : à soi-même !
Prévention : montrer, démontrer que l’on peut éviter la drogue et ses dérivés, que les plaisirs que l’on y gagne sont fugaces mais que leurs conséquences sont dangereuses, pour soi comme pour ceux qu’on aime, évidemment pour autrui, et sont parfois irréversibles.
Guérison : un accompagnement vers la sortie de la drogue ne peut être un succès que si la victime le veut bien, le désire. Il lui faudra être, dans un premier temps, écoutée, comprise, puis accompagnée, soignée. Mais surtout pas jugée !
Répression : par le contrôle de salles de shoot par l’Etat, ma volonté est de combattre le crime organisé autour de la drogue. Mettre hors d’état de nuire les dealers et leurs pourvoyeurs, tuant leurs marchés par ce contrôle. Sans marché, ils disparaitront (ce qui ne nous empêche pas de les condamner s’ils sont pris).
D’une certaine manière, c’est un peu ce qui se passe pour le tabac…
 
Dans l’attente, j’accompagnerai bien “La Fille du coupeur de joints”… Que voulez-vous : j’aime les chansons d’Hubert-Félix THIEFAINE…

BERRY REPUBLICAIN DU 26 NOVEMBRE 2013

Paru dans l’édition du Berry Républicain du 26 novembre 2013.

mardi 26 novembre 2013

L'HONNÊTETE EST-ELLE UN VILAIN DEFAUT ?

En politique, être franc, droit et honnête ne serait-il pas souhaitable ? Je suis en droit de le penser. Ainsi, suite à l’article concernant une initiative du MoVie parue dans le Berry Républicain de ce jour, j’ai eu droit à quelques réactions que je classerai dans deux familles distinctes :
1) De quoi se mêle le MoVie en interpellant le Ministre du redressement Productif Arnaud MONTEBOURG ? N’aurait-il pas mieux fait d’interpeller le président de la Communauté de Communes ? Et la critique vient de personnes qui nous reprochaient, auparavant, une certaine passivité… Sauf que nous, que j’ai personnellement interpellé le président SANDRIER sur le sujet (et pas seulement lui). Mais en dehors des médias et en dehors de tout formalisme précis. De plus, étant sans aucun pouvoir et souvent sans aucune information bien qu’étant élus mais de l’opposition, autant dire que la majorité n’a que faire de nos questions et autres avis. Alors il ne nous reste qu’un seul pouvoir ou réputé tel : les médias. C’est pourquoi j’ai adressé le courrier envoyé à Arnaud MONTEBOURG au Berry Républicain et à différents journaux nationaux. Dans l’espoir qu’une solution acceptable par tous et pour tous soit trouvée pour D.S.P. (CARROY) et Vierzon. Et peu importe que je sois élu ou pas en mars 2014 : la disparition d’une entreprise et des emplois afférents à Vierzon transcende cette question.

2) Stéphane MOUSSET, moi-même, annonce que s’il est élu maire, il briguera le poste de Président de la Communauté de Communes et abandonnera le premier. Entendons-nous bien : je ne peux pas critiquer le maire et son cumul des mandats, nuisant à la bonne exécution de ses tâches, et faire de même si je suis élu ! Et, une fois encore, ce sont ceux (un seul en fait) qui lui reprochent le plus ce cumul des mandats qui me reprochent mon honnêteté ! Elle est un peu forte, celle-là ! Je rétablis la vérité : si je suis élu maire, je briguerai la présidence de la Communauté de Communes puisque c’est surtout à ce niveau que l’on peut le mieux agir pour l’emploi et, dans une moindre mesure, sur la fiscalité. Par la suite, si je suis élu (je vous rappelle que c’est l’ensemble des élus de la Communauté de Communes qui élit le Président, qu’il ne s’agit pas d’un suffrage direct), je transmettrai dans un délai raisonnable restant à fixer la fonction de maire, avec l’accord de mon équipe, afin de me consacrer entièrement aux habitants de Vierzon et de sa région. Cette révélation est peut-être maladroite mais elle a le mérite d’être honnête.

Vivement mars 2014.

lundi 25 novembre 2013

CONSEIL DE QUARTIER DE VIERZON-CHAILLOT : JE LE DIS

On sent que Nicolas SANSU a commencé sa campagne de réélection : il est désormais présent à chaque conseil de quartier. Et le show est bien rôdé : présentation de ce qui a été fait, de ce qui va être fait s’il est réélu (en omettant de préciser que les travaux et les budgets ayant été votés, on ne pourra pas revenir en arrière, surtout si l’on est d’accord, comme l’usine d’approvisionnement en eau potable) et rassemblement des militants locaux pour faire masse. Surtout devant la presse. Et prévenir tout débordement. Bon, ça, ça ne marche pas toujours. Comme pour le Bois d’Yèvre et St-Martin. Mais à Chaillot, le show fonctionne bien, à part quelques couacs (des revendications rue Bloch-Serazin et chemin des Grandes Crêles, les cambriolages). Il ne manquait plus que les applaudissements ! Cela étant, le Maire est quand même gêné… En effet, Nicolas SANSU a un tic de langage : quand il se prépare à dire quelque chose dans lequel il ne croit pas ou qu’il sait faux, il l’accompagne de la courte phrase “Je le dis”. Et quand il le dit… on a tout intérêt à se méfier. Et à ne pas le croire.

Ainsi, un des participants a posé une question sur les cambriolages et là, miracle ou lassé d’un sujet qui sans cesse lui revient, Nicolas SANSU a reconnu que “les cambriolages ont progressé de 40% en un an sur Vierzon”. Alléluia ! Sauf qu’il accompagne cette révélation d’un “Je vous le dis” pour la solution : une réunion à huis clos qu’il va demander au sous-préfet, au procureur de la République et à la directrice départementale de la sécurité publique. Comme si une réunion allait changer les choses… Mais il nous l’a dit ! Alors on a raison… de ne pas le croire !

Une anecdote : le maire, sans doute désireux d’aller passer sa soirée ailleurs au plus vite, voyant que Frédérique et moi-même nous éternisions quelque peu, discutant avec quelques personnes présentes, nous propose de nous laisser les clés. Oui, vous avez raison, Monsieur le Maire, merci de nous laisser les clés de la ville. En mars prochain.

Vivement mars 2014.

JE NE SEDUIS PAS : J'ENVOUTE !

Le 22 novembre dernier est mort un grand, un très grand réalisateur : Georges LAUTNER.

Georges LAUTNER n’appartient pas, n’a jamais appartenu à la caste des élus des intellectuels, cette élite du mépris. Il appartient à celle, franchouillarde, populaire, de ceux qui donnent du bonheur aux gens.

Je ne vais pas dresser ici un éloge panégyrique de cet artisan de talent, d’autres, sans doute plus connaisseurs, le feront mieux que moi mais je resterai, pour toujours, le gamin enthousiaste devant “Les Tontons flingueurs”, “Les Barbouzes”, “Ne nous fâchons pas”, “Le Pacha”, “La Valise”, “Flic ou voyou”, “Le Professionnel”, “La Vie dissolue de Gérard Floque”, … Bravo, l’Artiste !

dimanche 24 novembre 2013

MoVie - La liste : Frédérique GODARD par Marcel PROUST

1) Ta vertu préférée ?
Plusieurs : honnête, volontaire, combative.
2) La qualité que tu préfères chez un homme ou une femme ?
Le respect réciproque.
3) Qu’apprécies-tu le plus chez tes amis ?
La sincérité, la simplicité.
4) Quel est ton principal défaut ?
La non ponctualité. Non ponctuelle au quotidien sauf pour des rendez-vous importants.
5) Quelle est ton loisir préféré ?
Me promener en forêt. Ce temps me permet d’être en contact direct avec la nature et pouvoir écouter les bruits, les sons, sentir les différentes odeurs, voir des animaux mais aussi m’occuper de mes animaux (chat, chien, ânes). Ces moments me permettent de me ressourcer.

vendredi 22 novembre 2013

343 SALAUDS + 1

Le titre est provocateur et pourra éventuellement choquer certaines personnes mais telle n’est pas ma volonté. Il ne s’agit juste que la reprise à mon compte d’une récente lettre nationale qui a quelque peu animé les médias.

Pour reprendre les faits, notre Gouvernement, représenté sur ce sujet par Najat VALLAUD-BELKACEM, veut supprimer la prostitution. Bien. Pourquoi pas ? Sauf que…
Sauf qu’une décision d’Etat de ce type n’a JAMAIS réussie. Pour qu’une loi soit respectée, déjà appliquée, il faut qu’elle soit comprise, admise et partagée par le plus grand nombre. J’en veux pour preuve la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis dans les années 1920. L’alcoolisme y avait-il régressé ? Non. La délinquance s’était-t-elle développée ? Oui. J’en veux pour preuve l’interdiction de la drogue en France (je reviendrai sur cette idée dans un prochain article). La consommation de produits stupéfiants a-t-elle régressée ? Non. La délinquance s’est-elle développée ? Oui. Et les exemples abondent.

Aussi, quand un vice (encore faudrait-il pouvoir le définir dans le temps et l’espace) ne peut être supprimé, organisons-le.

Ainsi, j’ai toujours pensé que le concept de “maison close” est bien plus sécurisant pour la Société comme pour les prostitué(e)s que le racolage clandestin, qu’il soit pratiqué dans les bois ou dans les rues. Les prostitué(e)s pourraient être suivi(e)s médicalement et plus sécurisé(e)s en cas d’agression. La Société, l’Etat, donc le peuple, pourrait, au travers des services de polices et des services médicaux, contrôler les clients, leurs travers, leurs déviances, et combattre le proxénétisme, luttant plus efficacement contre les structures mafieuses, le blanchiment d’argent et l’exploitation des êtres humains puisque seule la prostitution librement consentie pourrait être pratiquée.

L’argument peut choquer mais, surtout à l’ère d’internet, l’interdiction de la prostitution ne l’éliminera pas : elle la rendra seulement plus cachée, plus sournoise, mais surtout pas moins dangereuse, tant pour les prostitué(e)s que leur clients.

Le débat ne date pas d’hier et, quelle que soit la décision gouvernementale, ne se terminera pas demain, ni même après-demain. L’initiative de Najat VALLAUD-BELKACEM n’a qu’un seul intérêt : poser le problème. Une nouvelle fois.

mercredi 20 novembre 2013

AUTO-CENSURE

Lu sur le site internet d’Europe 1 : l’affiche du nouvel album d’Etienne DAHO qui devait être posée dans le métro parisien ne le sera pas. Pourquoi ? Bien qu’elle illustre l’œuvre du chanteur, il s’agit d’une photo représentant une jeune femme nue, juste vêtue d’une culotte. Et l’image serait choquante, portant atteinte aux “bonnes mœurs”…
Mais que sont ces “bonne mœurs” ? Celles de montrer, régulièrement, des images de violence, au travers de films, de reportages, de jeux vidéo ? Celles de montrer, quotidiennement, des illusions de vie scénarisée lors d’émissions de “télé réalité”, qui n’ont de réalité que le nom, à nos chères têtes blondes ? Ou brunes ? Celles de montrer, tous les jours, avec force de spectacle, des informations de révoltes ou de manifestations sans explication, sans pédagogie ? Alors je ne suis pas de “bonnes mœurs”…

Au risque de passer pour un réactionnaire, je ne veux pas que :
Ä que l’on masque la poitrine, fort jolie d’ailleurs, de la jeune femme d’Etienne DAHO,
Ä que l’on cache la pipe de Monsieur HULOT dans les films de Jacques TATI,
Ä que l’on efface la cigarette de Lucky Luke,
Ä que l’on supprime de nos chaînes de télévision les films des années 50, 60, 70, voire 80 sous prétexte que l’on voit des gens fumer et boire,
Ä

Les exemples ne manquent pas. Moi qui apprécie tant Frédéric DARD et ses SAN-ANTONIO, je m’attends à voir surgir l’autocollant “interdit au moins de 16 ans” un jour prochain sur ses œuvres !
Censurer ces images nous conduira invariablement au puritanisme, puis à l’intolérance, à terme à la perte de nos libertés. Le pire est, qu’aujourd’hui, ce n’est même plus la loi qui nous censure, à peine la morale mais… nous-mêmes !

 

mardi 19 novembre 2013

CONSEIL DE QUARTIER DE VIERZON NORD : TOUT LE MONDE IL EST BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL

C’est merveilleux ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Après un Conseil de Quartier plus chahuté en centre ville, Nicolas SANSU, en campagne mais sans le dire, est parti diriger le Conseil de Quartier de Vierzon Nord le 18 novembre au soir, salle Paul Langevin.


Comme hors d’œuvre, le maire, entouré d’une multitude d’élus de sa majorité (Jill GAUCHER, Karine CHÊNE, Franck MICHOUX, entre autres) a présenté les différents aménagements urbains réalisés et à venir. Notamment le rond-point MOUSSET, au croisement de l’avenue du 8 mai 1945, de la rue du Mouton et de la route de Puits Berteau. Pardonnez-moi de m’en attribuer la paternité mais, il y a un peu plus d’un an, j’en avais demandé la réalisation lors d’un conseil municipal, lors de la création de celui de la rue Jules Verne et de l’avenue du 8 mai 1945, autant rendre à César ce qui revient à César.

Le plat de résistance sera plus frugal, avec une ode au maire interprétée par la co-présidente du conseil Mme Nicole BOURDIN. Tout va bien. J’imagine que Nicolas SANSU s’est senti rassuré, après s’être fait chahuté lors des précédents conseils de quartier. J’imagine que c’est même pour cela qu’il était venu accompagné d’élus de sa majorité, de ses assistants Toufik et Mounir et… de trois policiers municipaux !

En guise de fromage, voire de dessert, quelques questions. Très amicales. Sauf, peut-être, celle d’un des participants sur la “venue de touristes subventionnés” (la fameuse rumeur des 600 Roms, transformés en habitants du 93 pour le contexte). Auquel Nicolas SANSU a promis de répondre par une plainte. Contre X… Ou W…

Bref, un charmant goûter d’enfants…

Vivement mars 2014.

vendredi 15 novembre 2013

L'AUDITORIUM ALBERT COLLET

C’est curieux. Curieux qu’à Vierzon il existe des équipements publics magnifiques peu, voire pas utilisés. J’en prends un que tout vierzonnais connaît : l’auditorium Albert Collet, du nom d’un ancien directeur de l’association musicale la Lyre Vierzonnaise, plus connu comme étant l’auditorium des jardins de l’abbaye.
Ce chef d’œuvre architectural de bientôt 80 ans a été conçu pour offrir une scène en plein air à tous les orateurs et artistes désirant s’y produire. L’acoustique, sans être exceptionnelle, est parfaite. Et pourtant… Pourtant, elle n’est que rarement utilisée…
Mais que pourrait-on y faire ?
Il existe à Vierzon plusieurs personnes aux talents lyriques, musicaux ou théâtraux certains ou en devenir, surtout ces derniers, qui ne cherchent qu’une scène pour ce faire connaître, voire reconnaître. Quelques uns, poussés par leurs professeurs ou leurs mentors, pourraient s’essayer en public. Une formidable école, un aboutissement. Imaginez un jeune garçon que son professeur de français aurait initié au théâtre. Imaginez une jeune fille que son maitre de chant aurait appris à placer sa voix. Imaginez ces deux jeunes gens franchir une première étape d’une carrière artistique : la présentation au public, à un public à conquérir, d’un travail préparé dans la discrétion.

Dans le même temps, imaginez-vous un après-midi d’été, sirotant une menthe à l’eau sur une des tables posées dans le jardin de l’Abbaye, et écoutant la jeune artiste en devenir interpréter quelques chansons, a capella ou accompagnée d’un guitariste. Ou écoutant le jeune homme déclamer la tirade du nez de Cyrano de Bergerac. Voilà une animation peu coûteuse qui fait, dans le même temps, œuvre de pédagogie. Et ça, c’est du ressort d’un maire-adjoint à la culture.

Vivement mars 2014.

jeudi 14 novembre 2013

D.S.P. CARROY : SI J'ETAIS PRESIDENT...

Si j’étais président de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry, le dossier D.S.P. (CARROY) serait l’une de mes principales préoccupations du moment. Car, si chercher de nouvelles entreprises, de nouveaux emplois pour mes administrés, est important, primordial, empêcher que d’autres disparaissent le serait tout autant. Et là, aujourd’hui, le bât blesse…
 
Reprenons les faits : D.S.P. (CARROY) cherche à s’agrandir, à se développer. En économie d’entre-prise, qui ne croît régresse. Parmi ses nécessités, la surface de ses locaux est devenue beaucoup trop faible. Mais en quoi la Communauté de Communes peut-elle l’aider ?

Si je ne garde ici que le problème de la surface de travail, moi qui, comme tout bon président de communauté de communes qui se respecte et qui ai mis comme priorité de mon mandat l’emploi, j’invite le dirigeant de l’entreprise D.S.P. (CARROY) à me rencontrer. Patrick DUBOIS, son patron, m’explique son besoin : des locaux plus spacieux. Pour lui répondre, j’ai une zone industrielle nouvellement créée que j’ai votée quand j’étais dans l’opposition, située sur la rocade nord de Vierzon, en proximité de la sortie des autoroutes A20 et A71. Que du bonheur que mon prédécesseur semblait vouer aux gens du voyage.

Il s’ensuit rapidement une proposition, sous réserve d’études financières et de négociations, de construction d’un site industriel approprié que je lui loue à un prix étudié conforme à ses possibilités financières, aux miennes, si mon prédécesseurs ne m’a pas laissé que des ardoises, et au plus près du marché, probablement avec une entrée au capital, un accord de retrait à terme, un pacte d’actionnaires et surtout une garantie d’emplois et de créations d’emploi(s).

Comme ça, cela parait simple, voire simpliste. Et vous avez tôt fait, lecteur, de penser que je fabule, que je rêve. A cela, j’oppose deux devises, dont l’une est gravée sur ma peau : “Ne faites pas de rêves médiocres : ils sont les plus difficiles à réaliser”, du Général de Gaulle, et “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles”.

Bon, maintenant, je ne suis pas encore élu (mais j’y travaille). Et j’aimerai tant que mon futur prédécesseur se retrousse les manches et passe à l’action. Pour sauver ces 55 emplois, les 25 à venir et les emplois induits à la présence de D.S.P. (CARROY) à Vierzon. Il le fait ? Alors vu les piètres résultats, je crois qu’il est temps qu’il me laisse la place…

Vivement mars 2014.