BLOG D'UN VIERZONNAIS





jeudi 31 octobre 2013

CM - RAPPORT ANNUEL 2012 DE LA SEM.VIE

Nicolas SANSU connaît-il ses dossiers, partagé entre la Mairie et l’Assemblée Nationale ? A l’évidence, non…

Dans la poursuite de l’explication à tous de nos positions sur le dernier conseil municipal, le point 232 portait sur l’activité de la Société d’Economie Mixte (SEM) de VIErzon (VIE) pour l’année 2012. Notre maire, dans un geste magnanime, nous expliquait que le capital social était de 500 000 €, que le résultat pour 2012 était en déficit de 120 473 € mais que c’est normal, que les subventions d’équipement sont de 2 330 159 €, que la réserve légale est de 50 000 € et que la réserve facultative est de 1 488 989 €. Bref, tout va très bien, Madame le Marquise…

Sauf que…

Sauf que lorsque le maire, par ailleurs PDG, patron, de la SEM.VIE dit que ça n’a rien coûté aux vierzonnais, c’est faux. Le capital vient de différentes collectivités locales. A hauteur de 22,5% pour Vierzon. Donc des vierzonnais au travers de leurs impôts. Et je passe sur la part qu’ils ont versé au travers de la Communauté de Communes de Vierzon-Pays des Cinq Rivières, aujourd’hui absorbée par la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry, propriétaire de 53,39% du capital de la SEM.VIE.

Ça, c’est pour le passé.

Pour le présent, il est fait état de diverses subventions : 610 000 € en provenance de l’Etat, 1 101 000 € en provenance de la Région Centre, 936 000 € en provenance du Conseil Général du Cher, 62 000 € de la Ville de Vierzon (à part ça, ça ne nous coûte plus rien…), 1 004 000 € en provenance de l’Europe au travers du FEDER et 3 367 000 € en provenance de la collectivité, sans autre précision. Mais de qui se moque Nicolas SANSU ? Des vierzonnais ! Qui est l’Etat ? Nous ! Qui est la Région Centre ? Nous ! Qui est le Conseil Général du Cher ? Nous ! Quand nous payons nos impôts, M. SANSU, nous finançons ces structures ! Donc vos errements (j’y reviendrai dans un prochain article).

Sauf que, quand le PDG-maire Nicolas SANSU nous dit que la perte de SEM.VIE est de 120 473 €, que je le reprends, sa méconnaissance des dossiers lui fait oublier l’essentiel : si la perte n’est que de 120 473 € au bilan, elle est amoindrie par un résultat exceptionnel lié à la vente d’un bien patrimonial. Sa perte réelle (résultat courant avant impôts) est de 373 432 €.

Sauf que, quand le maire fustige son prédécesseur Jean ROUSSEAU et l’ancien directeur de la SEM.VIE Joël HALLIER, tous les deux candidats aux élections municipales de 2008, il oublie que c’est grâce à leur gestion que la SEM.VIE a une réserve facultative, un trésor de guerre d’1 488 989 €. Trésor fort utile au PDG Nicolas SANSU pour financer ses actions économiques et ses errements (cas du bâtiment LFM-SIPEM en tête).

Et je pourrais continuer loin mon étude. Ainsi, me basant uniquement sur l’analyse financière de la SEM.VIE publiée sur le site societe.com :
Ä Chiffre d’affaires en baisse (–41%),
Ä Niveau d’endettement financier : de plus en plus important (explication du site : “Ce ratio permet de vérifier que les associés d'une entreprise sont plus impliqués financièrement que les banquiers. Si les dettes financières représentent sensiblement plus que 100% -207,06% en 2012 pour la SEM.VIE- des fonds propres, ce déséquilibre peut signifier que les associés disposent de peu de moyens financiers ou ne souhaitent plus investir dans l'entreprise”),
Ä Capacité d’autofinancement : faible (explication du site : “Ce ratio évalue le nombre d'années théorique nécessaire pour rembourser la totalité de la dette bancaire de l'entreprise. Au delà de 5 à 7 années, qui constitue la durée maximale courante des financements bancaires, ce ratio alerte sur la difficulté possible à rembourser ses banquiers”),
Ä Charge de la dette : élevée (explication du site : “Ce ratio permet d'évaluer si le coût annuel de la dette bancaire capte une part trop élevée de la rentabilité du coeur d'activité de l'entreprise. Au delà d'un tiers –nous sommes à plus du triple…-, on peut considérer que l'entreprise est soit trop endettée, soit ne parvient pas à dégager assez de résultat pour pouvoir payer les intérêts de la dette et continuer dans le même temps à se développer normalement”),
Ä Rentabilité nette finale : mauvaise,
Ä Capacité d’autofinancement : mauvaise (explication du site : “La capacité d'autofinancement donne une indication sur la capacité de l'entreprise à générer globalement assez de trésorerie pour pouvoir ensuite maintenir ou développer son activité. Une CAF négative –le cas de la SEM.VIE- signifie au contraire que la société disposera en tendance de moins en moins de trésorerie, risquant "d'asphyxier" progressivement son exploitation”).
Unique point positif de l’analyse financière de la SEM.VIE, qui sait très bien ce qu’est une SEM : son niveau de capitalisation. Grâce à l’action de Jean ROUSSEAU et de Joël HALLIER, pas de Nicolas SANSU.
A part ça ? Tout va très bien, Madame la Marquise…
Comme pour la SEM.TERRITORIA, je me répète : la SEM.VIE est un outil d’investissement public destiné à suppléer les carences de l’investissement privé, voire de l’initier. C’est un outil formidable mais dangereux, pour les finances d’une collectivité, s’il est mal utilisé. C’est aujourd’hui ce que je crains, au regard de ses résultats.
Vivement mars 2014.

mercredi 30 octobre 2013

CM - RAPPORT D'ACTIVITE 2012 DE LA SEM.TERRITORIA

Exercice obligé et au combien pertinent : l’approbation ou non du rapport d’activité des concessions de la Ville. Au rang desquelles : la SEM.TERRITORIA, gérée en haut lieu par un communiste, par ailleurs maire de Saint-Germain-du-Puy, M. Maxime CAMUZAT.

Premier étonnement : une mairie, communiste de surcroît, qui prône la municipalisation à outrance, sous-traite une de ses tâches à une société de droit privé, même gérée par des élus, même communistes. Pourquoi pas ? Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas et que les sots qui ne changent pas d’avis après réflexion.


Second étonnement : la méconnaissance du dossier par le maire Nicolas SANSU…

J’en veux pour preuves les éléments suivants, non exhaustifs :
 
Ä “Concernant le volet Commerce, la SEM.TERRITORIA a accompagné 11 porteurs de projet ayant repris des locaux vacants sur un total de 21 projets”. Quand j’ai demandé lesquels, Nicolas SANSU est demeuré évasif et a cité les quelques exemples de la page 13 du rapport. Et parmi eux, le local voisin de celui de mon activité, situé dans l’immeuble que j’occupe, qui n’a jamais reçu la moindre aide de la part de la SEM.TERRITORIA (par ses statuts, celle-ci ne peut aider une activité médicale ou paramédicale), si ce n’est un accompagnement de visite de locaux vides. Quelle aide précieuse !!!!

TRAVAILLER LE DIMANCHE II

A n’y rien comprendre !!!!

Si la politique de notre gouvernement est parfois (souvent) incompréhensible, notre justice semble bien suivre le même chemin.

Que l’on soit pour ou contre le travail le dimanche n’est pas ici le sujet. Je me suis déjà exprimé sur ce dernier. Ce qui l’est, par contre, est le manque de cohérence de notre justice, obligeant nos élus, le Gouvernement par décret, puis le Parlement par la loi, à légiférer au plus vite et pour tous.
Ainsi, la Cour d’Appel de Paris a autorisé les enseignes franciliennes de Leroy-Merlin et Castorama à ouvrir les dimanches sans pour autant accorder à leur concurrent Bricorama de le faire, créant une situation de concurrence déloyale. De deux choses l’une : soit le mot “Egalité” figure dans notre devise, soit il n’y figure pas. Pour la Cour d’Appel de Paris, il ne doit pas y figurer. Ou alors elle a décidé de forcer, par cette décision, les pouvoirs exécutifs et législatifs à se positionner, maintenant et pour tous. Et surtout, vite. Des emplois sont en jeu.

Bon dimanche.

mardi 29 octobre 2013

SIEGER AU CONSEIL MUNICIPAL OU SIEGER A L'ASSEMBLEE NATIONALE ?

Il se passe toujours quelque chose au conseil municipal de Vierzon. Ainsi, le 17 octobre dernier, Nicolas SANSU, maire par élection et député par nomination, a créé une première : en plein conseil municipal, à moins de 45 minutes de sa fin, peu après ses interventions et celles de son adjoint Franck MICHOUX portant sur l’urbanisme, il s’est levé, a transmis son pouvoir à sa première adjointe, puis est parti, prétextant qu’il devait travailler pour le budget de l’Etat.


Qu’il ait besoin de temps pour son poste de député est possible. Mais ce qui est choquant est son départ d’une assemblée locale qu’il a lui-même organisée, choisissant de traiter certains dossiers (les finances de la Ville et l’urbanisme, surtout les rapports des SEM.TERRITORIA et SEM.VIE) et pas d’autres (l’écologie, l’enfance, la jeunesse, l’éducation, la culture, le sport, la vie associative, la sécurité, le patrimoine, les services publics, …). Je ne peux qu’être choqué par une telle désinvolture, un tel mépris des habitants vierzonnais. Dans la droite ligne de la volonté avortée (comme tant d’autres et malheureusement l’une des plus importantes) du Président François HOLLANDE du non cumul des mandats, je pense qu’il aurait du et devrait encore choisir entre ses deux mandats : on ne peut gérer une ville de près de 27 000 habitants et gérer un pays au travers du Parlement. Se partageant entre deux missions importantes, il ne peut en faire aucune. Et les résultats le prouvent. Le pire est qu’il le fait avec la caution des socialistes, du moins leurs élus locaux, et contre leurs dirigeants nationaux.
Vivement mars 2014.

dimanche 27 octobre 2013

LA DEMOCRATIE EST-ELLE CONTAGIEUSE ?

La démocratie est-elle contagieuse ? Aux yeux de certains, on pourrait le croire.

À quelques mois des élections municipales, j’ai eu droit à une nouvelle rumeur me concernant : au Conseil Municipal, l’on m’aurait vu arriver bras dessus-dessous avec le candidat présumé du Front National à Vierzon. De là à penser que je fasse “la courte échelle au F.N.”… Pour rétablir la vérité, j’ai appris, en cours de Conseil Municipal, le 17 dernier, que le candidat du F.N. était dans la salle. Il faut dire qu’à l’approche des élections municipales, la présence d’un nouveau visage dans la salle du conseil donne lieu à de nombreuses questions : qui est-ce ? Que veut-il ? Avec qui est-il ? En sus, sans aucune raison, les groupies du maire se place à sa gauche, les autres à sa droite. Sans pour autant que ce soit les miennes (des groupies) : la preuve, le père du maire est souvent derrière la presse, elle-même derrière moi. Géographiquement… Et ce monsieur était assis de mon côté, au fond de la salle, près du radiateur.

Le conseil terminé, l’une de mes colistières, Frédérique GODARD, le connaissant depuis l’enfance (sur une ville comme Vierzon, toutes les personnes d’une même classe d’âge y ayant passé leur enfance et leur adolescence se connaissent plus ou moins), m’a présenté le candidat de ce parti infréquentable de plus en plus fréquenté, si j’en crois les sondages. Ce qui ne m’a, en aucune façon, gêné : démocrate, saluer un adversaire politique fait partie des règles de politesse, même si je ne peux m’empêcher d’essayer de le convaincre de la pertinence de mes positions. Ce que j’ai essayé ce soir là sans y parvenir. Pour l’instant.

Alors, la démocratie est-elle contagieuse ? Malheureusement non. La c.., la stupidité l’est-elle ? Je me pose parfois la question…

Vivement mars 2014.

vendredi 25 octobre 2013

CM - GENS DU VOYAGE

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2013 – POINT 13/278
RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’AIRE DES GENS DU VOYAGE

Enfin ! Il y a une aire pour les gens du voyage à Vierzon. Seulement, comme d’habitude, la réalisation souffre de nombreux problèmes à venir.

Le premier d’entre eux est le reproche fait par le maire Nicolas SANSU, puis par son adjoint Philippe FOURNIÉ, comme quoi rien n’avait été fait de par le passé. Ce qui est vrai mais c’est un reproche qu’ils ne peuvent, s’ils sont justes et honnêtes, qu’adresser qu’aux membres de l’équipe de la majorité précédente. Cependant, ce reproche devient complètement obsolète, injuste et malhonnête puisque que les deux comparses n’ont rien fait depuis leur élection, en 2008, il y a bientôt 5 ans, à moins de 6 mois de nouvelles élections. Et que la seule solution qu’ils ont trouvée est un terrain d’accueil provisoire à la réalisation coûteuse, avec la promesse de la construction définitive d’une telle structure sur un autre endroit qu’ils ne possèdent pas ! Le retour des BARBAPAPA en politique ! Babatruc, ni vu, ni connu j’t’embrouille !

La réalité est toute autre. Le MoVie ne pouvait que voter contre cette proposition présentée en toute fin de conseil municipal. Pourquoi ?
Ä Parce que l’aire proposée est provisoire mais qu’elle en coûtera presque autant qu’une aire définitive,
Ä Parce que les prix proposés sont bas mais surtout parce qu’ils ne tiennent pas compte de la consommation réelle de chacun des futurs occupants itinérants,
Ä Parce que le camp ne bénéficiera d’aucun gardien et encaisseur permanent. Ce qui risque bien par ce traduire par des surprises désagréables.

Vivement mars 2014.

jeudi 24 octobre 2013

CM - SUBVENTION EXCEPTIONNELLE DE 20 000 € A C2S SERVICES

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2013 – POINT 13/262 bis
SUBVENTION EXCEPTIONNELLE DE FONCTIONNEMENT DE 20 000 €
À C2S SERVICES

Une fois encore, la 1ère adjointe nous assomme de sa considération inutile sur notre vote : contre cette nouvelle subvention, qui plus est de fonctionnement, à l’association d’insertion par l’activité économique C2S SERVICES, suivie, à Vierzon, de l’ENTRAIDE BERRUYÈRE et, prochainement, de l’ASER.

En soi-même, nous n’avons rien contre ces structures d’insertion. Sauf lorsqu’elles se posent en concurrentes déloyales, au niveau des charges sociales et de fonctionnement, de structures économiques installées, payant régulièrement leurs cotisations sociales et leurs impôts. Ce qui est déjà le cas pour C2S SERVICES.

Cette association a de nouveau des difficultés économiques, malgré des marchés d’insertion réservés, principalement sur des appels d’offres publics, et d’autres, hors insertion, qui le sont tout autant. D’où notre interrogation : n’y aurait-il pas un problème de gestion ? Il ne faut pas le dire parce que son directeur devrait se présenter aux municipales de Massay ? Désolé : le MoVie ne mange pas de ce pain là.

Vivement mars 2014.

mercredi 23 octobre 2013

CM - CHANGEMENT DE NOM PLACE DE L'INTENDANCE

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2013 – POINT 13/250
CHANGEMENT DE NOM DE LA PLACE DE L’INTENDANCE
POUR DEVENIR PLACE FERNAND MICOURAUD
La place de l’Intendance va devenir place Fernand MICOURAUD en hommage à l’ancien maire-communiste- de Vierzon. Pourquoi pas ?

Par contre, la suggestion de notre collègue Frédéric MORILLON de nommer une rue vierzonnaise du nom de François PORRACHIA, défunt maire-adjoint de l’équipe actuelle, nous posera un problème de justice et d’égalité à l’égard d’autres maires-adjoints décédés au cours de ces 20 dernières années. Comme Bernard DUBOIS, Maurice GOLDYS, Henri LADEVEZE ou Jean-Bernard MOURENS. Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? On peut remonter encore plus loin dans le temps. A ce régime là, beaucoup de noms de rue risquent de changer…

mardi 22 octobre 2013

CM - CONCESSION DE VOIRIE RUE DE LA FRINGALE

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2013 – POINT 13/239 ET 253
CONCESSION DE VOIRIE RUE DE LA FRINGALE
ECHANGE SANS SOULTE DE TERRAINS QUARTIER TUNNEL- CHÂTEAU

Le jeu est constamment le même. Au détriment des vierzonnais.

Pour exemple, l’Office Public des HLM du Cher donne à la Ville de Vierzon, rue de la Fringale, 7 places de parking, demandant à cette dernière de les entretenir mais en réservant un usage privatif et gratuit à ses seuls occupants. Sous prétexte que cela contribue à baisser le loyer. Ce dont nous doutons. Pour nous, si l’usage est privatif, ces places de parking doivent l’être également. Autrement, contribuables vierzonnais, donnez votre logement à la Ville de Vierzon, à charge à cette dernière de l’entretenir, mais en vous réservant l’usage privé et gratuit.

Et il en est de même dans le quartier Tunnel-Château : l’Office Public des HLM du Cher ne peut ou ne veut entretenir ses espaces verts. Qu’à cela ne tienne ! Donnons-les à la Ville de Vierzon ! Elle les entretiendra mais nous continuerons d’en faire profiter nos locataires. Sans pour autant répercuter cette baisse de charges sur leurs loyers.

Vivement mars 2014.

lundi 21 octobre 2013

CM - RESTRUCTURATION ET EXTENSION DE L'EHPAD AMBROISE CROIZAT

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2013 – POINT 13/222
RESTRUCTURATION ET EXTENSION DE L’EHPAD AMBROISE CROIZAT
RÉALISATION D’UN EMPRUNT COMPLÉMENTAIRE

Il est des propos dont certains élus devraient se passer… Ainsi, lors du vote de la motion 13/222, Mme Marie-Hélène BODIN, 1ère adjointe au maire, a cru intelligent de remercier son opposition, garante d’une démocratie qu’elle bafoue par ces rares propos, d’un vote contre les personnes âgées. Affligeant…

Notre vote (abstention) n’a évidemment rien à voir avec ces propos malheureux. Ce que nous reprochons au maire et à son équipe, c’est de nous endetter encore plus que nous le sommes.

Ainsi, nous avions voté les travaux de restructuration et d’extension de l’EHPAD Ambroise Croizat pour la somme de 2 800 000 €, dont 800 000 € devaient être assurés par deux emprunts à 0% auprès de la CARSAT et du RSI (plan de financement initial). Pour notre part, nous pensions ce plan de financement acquis. Hors, voici que le maire nous demande de voter un nouvel emprunt suite aux désistements de ces deux organismes. Notre légitime question était donc de savoir si le maire s’était engagé sur des promesses écrites ou sur des déclarations d’intention ou d’accord. En réponse, le maire met tout sur le dos de la CARSAT et du RSI, sans que nous ayons la réponse de ces accusées faciles. A tout le moins, soit il a commis une faute par laxisme, soit par faute de gestion. Mais ce qui est certain, c’est que ce prêt vient encore alourdir notre endettement. Et qu’il nous en coûtera 29 680 €, hors frais de dossier et autres prestations bancaires, d’intérêts (M. SANSU, maîtrisant mal ses dossiers, a même soutenu, au départ, un taux d’intérêts différent que celui inscrit sur ces derniers et fixé à 3,71%).

Vivement mars 2014.

dimanche 20 octobre 2013

LE COMMUNISME EST-IL SOLUBLE DANS LA DEMOCRATIE ?


Que voilà un sujet sur lequel maints historiens, philosophes et élus politiques s’opposent. Ils en ont écrit des livres et continueront à le faire. Aussi, je ne vais pas en ajouter un autre mais ce que j’en ai lu, féru d’histoire que je suis, m’a suffit à me forger mon opinion. Une opinion qui a soulevé des cris d’orfraie de la part des tenants du communisme lors du dernier conseil municipal du 17 dernier, lorsque Philippe FOURNIE, leader du P.S. local, s’est proclamé avec feinte colère, socialiste, suivi de Nicolas SANSU, maire élu, député nommé, par désistement de sa challenger socialiste, et Grand Timonier du P.C. local, s’est proclamé avec ironie communiste, et que moi-même ait suivi le mouvement en me proclamant démocrate. Que M. SANSU s’est empressé de reprendre à son compte et que je lui dénie.
 
Pourquoi ?

Ä Parce que, si l’on en croit sa définition dans le Larousse, le communisme est une “Théorie visant à mettre en commun les biens matériels. Formation économique et sociale caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d'échange, par la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun, par la suppression des classes sociales et l'extinction de l'État qui devient l'administration des choses”. Ce qui induit que le besoin de chacun détermine le droit aux fruits de l’effort, non l’effort lui-même produit par chacun pour assouvir son besoin, présent ou à venir. Le communisme est donc une doctrine injuste. Ce qui n’exclue pas la solidarité.

Ä Parce que Karl MARX lui-même “conçoit comme une phase transitoire de dictature révolutionnaire” (source Wikipedia) avant d’arriver à cet Eden. Le concept même de dictature me faisant horreur, si soucieux de ma liberté, m’oblige à rejeter cette idée. D’autant que les exemples historiques connus (Union Soviétique, régimes communistes chinois, coréen-du nord-, cubain ou cambodgien de Pol Pot) me font penser que la transition est forcément violente, longue et n’a jamais connu le succès. Pas de bonheur pour le peuple, uniquement pour ses dirigeants nommés par eux-mêmes (LENINE, STALINE, MAO, POL POT, CASTRO, …). Alors pourquoi voudriez-vous qu’il en soit autrement sous prétexte que cela se passe en France et que les dirigeants s’appellent autrement ?

Ä Parce que le Parti Communiste Français n’est pas celui qu’il voudrait faire croire sur le plan de son histoire. Si l’on remonte jusqu’à la seconde guerre mondiale, le PCF soutient le pacte germano-soviétique conclu entre HITLER et STALINE. Certains de ses militants, dont son chef Maurice THOREZ, déserteront pendant la guerre et d’autres se livreront à des actes de sabotage dans les usines d’armement. D’autres iront même jusqu’à rallier la Collaboration. Ce n’est qu’en 1941 que le PCF entrera dans la Résistance, se posant même comme son fer de lance. Et aujourd’hui, plus aucun historien ne défend la thèse du “parti des 75 000 fusillés”. Au mieux 3 000. Et pour faits de Résistance, non pour communisme.

Ä Parce que la conduite même du Parti Communiste local au conseil municipal de Vierzon ne traduit aucun débat interne : tous votent dans un seul sens. Y compris les socialistes, à quelques rares, très rares, exceptions. Phénomène étonnant en démocratie… Le seul qui, parfois, s’oppose, est Régis ROBIN. Mais il n’est ni communiste, ni socialiste. Trotskiste.

Ä Parce que si le Parti Communiste Français avait changé, il aurait commencé par changer de livre(s) de référence et de nom. En cela, il n’a pas changé, soutenant toujours les derniers dictateurs communistes, comme Fidel CASTRO et son frère par exemple.

Voici, en quelques mots, les raisons qui me font ranger le communisme au rang des idéologies non démocrates.

mardi 15 octobre 2013

DU RIFIFI EN CONSEIL DE QUARTIER


L’arroseur arrosé ! Quand Nicolas SANSU a repris les conseils de quartiers, il ne voyait dans ces derniers que le moyen de s’auto-plébisciter, y plaçant des amis et des supporters de sa politique, ne laissant que peu de place, voire aucune, à ses opposants, ni même seulement aux personnes qui ne pensent pas comme lui. Mais ça change… Même si les articles parus dans la presse ne relatent qu’avec douceur la teneur des débats…

Comme je l’ai précédemment écrit, le programme est immuable : le maire ou son représentant présente ses dernières réalisations et celles à venir. Mais évidemment, uniquement les plus positives. Puis le co-président de quartier (l’autre, c’est le maire lui-même), élu par le conseil de quartier, présente les réalisations du quartier et ce qui reste à faire. En général, on en reste à la voirie. Au besoin, un représentant de la mairie rappelle à l’ordre celui qui dépasse de ces limites jamais définies (vu au conseil de quartier Colombier-Clos du Roy-Vierzon nord).
Sauf que…
Sauf qu’en ce moment, un vent de fronde souffle sur les conseils. En cause ? Pas les nids de poule, en pleine ponte en ce moment, pas les étrons de chien, aussi nombreux qu’auparavant, non : l’insécurité… Souvent rebaptisée “incivilités” par la majorité municipale.

Bien entendu, son adjoint à ce service, souvent à la préparation du café, parle de “sentiment d’insécurité” ‘(cf. un de mes articles précédents). Mais quand le ton monte et que le dernier fusible politique se tait, le maire sort l’idée qu’il n’est pas la police nationale ! Et qu’il va en parler dès demain au commissaire de police pour lui faire part de son courroux. Sauf qu’il est, par la loi, souverain en matière de police municipale. Oh ! Rassurez-vous, vierzonnais ! La police municipale est là pour distribuer les P.V. aux voitures du centre-ville. Mais pour les incivilités, pour empêcher les cambriolages, pour mettre en œuvre le “Vivre ensemble” des Bo-Bo, circulez, y-a rien à voir !

Vivement mars 2014.

jeudi 10 octobre 2013

Y-A-T'IL UN ECOLOGISTE DANS LA SALLE ?

Y-a-t’il un écologiste dans la salle… du Conseil Municipal ? Oui… Mais dans l’opposition. Pas dans la majorité, si l’on en croit les actes de cette dernière.

Même s’il existe, en France, un “grand” parti écologiste en France, Europe Ecologie – Les Verts (EELV) et une nébuleuse de partis se revendiquant de la même mouvance (Cap 21, Génération Ecologie, …), la plupart classés à gauche, je n’ai jamais pensé que cette idéologie soit de droite, de gauche ou du centre. Elle transcende les partis. Mais pas au Conseil Municipal. Au Conseil Municipal de Vierzon, la majorité municipale, conduite par Nicolas SANSU, ne compte aucun membre d’EELV. De plus, aucun ne peut s’en revendiquer. Dans les actes, à part une aide financière, bien modeste et tarie en février de chaque année, au changement de chaudière et pour s’équiper de récupérateur d’eau, rien ne relève de l’écologie. Ah ! Si : la “charte de l’arbre”… Une déclaration d’intention bienvenue, tardive et surtout… hypocrite. En résumé, probablement pour répondre à mes interventions municipales sur la déforestation du centre ville, Nicolas SANSU s’engage à replanter un arbre à chaque fois qu’il en déracine un ou qu’il en coupe un. Le plus révoltant est qu’il y trouve toujours une raison pour en couper un : soit ses racines détruisent les canalisations, soit elles détériorent les trottoirs, les maisons, soit ses feuilles nuisent à la circulation, soit il prend des places de parking, soit… Plus hypocrite encore : Nicolas SANSU a déclaré que la charte de l’arbre n’oblige pas à replanter un arbre au même endroit. En privé, il m’a même précisé qu’il pouvait, à ce titre, en replanter un en lisière de notre forêt domaniale. Qu’il coupera probablement dans quelques années, s’il est réélu, lorsqu’il fera inaugurer par un ministre dont il fustige la politique nationale une nouvelle zone industrielle, aussi vide que les précédentes. Je me reprends : pas vide mais uniquement occupée par des gens du voyage. Pitoyable et honteux. Vivement mars 2014.

Stéphane MOUSSET, Idéfix vierzonnais

 

mardi 8 octobre 2013

Yann GALUT : "LA SANTE, CAUSE DEPARTEMENTALE"

Lu dans la presse ce lundi 7 octobre : Yann GALUT, le député agité du Cher qui, pour percer parmi les siens, créé la Gauche Forte par opposition à la Droite Forte, provoque les forces d’ordre pour aller affronter la Manif’ Pour Tous et embrasse, à pleine bouche, un député du même sexe, tout ça pour que l’on parle de lui, pour qu’il existe, s’offre une tribune dans la presse à l’occasion des premiers états généraux de la santé du Cher. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela en jette ! Les choses vont changer ! Alléluia ! Et puis…
Et puis Yann GALUT a tiré la couverture à lui pour donner ses 4 propositions :
1) “Faisons de l’accès aux soins une grande cause départementale” : c’est ça ! On ne nous l’avait pas dit ! On ne savait pas, pauvres berrichons stupides que nous sommes ! Allez, le député l’a dit, on le fait et le tour est joué.
2) “Je vous propose de créer un comité de suivi départemental réunissant élus et praticiens pour fixer un agenda commun de lutte contre la désertification médicale”. Je ne veux pas plagier Georges CLEMENCEAU, mais quand on veut qu’un problème ne se règle pas, rien de plus simple : on créé une commission ou un comité.
3) “(…) des commissions pourraient identifier des solutions pragmatiques et les expérimenter sur le terrain”. Ah bon ? Les commissions composeraient le comité. Ah ! Ce goût du millefeuille administratif…
4) “Des états généraux de la santé annuels afin d’évaluer nos actions”… La cantine doit être bonne : on décide de créer une cause départementale, on créé un comité, qui créé lui-même des commissions, et on termine sur des états généraux. Bref, de la réunionite ! Du bla-bla mais pas d’action !
Pour ma part, je pense que le problème de la désertification médicale ne pourra venir que de la Nation. Localement, les recettes sont connues : une aide financière à la formation, une aide financière à l’installation, une aide financière au quotidien, le prêt gracieux de locaux, équipés ou non, la débauche de médecins étrangers, au détriment des populations locales d’origine, … Pourquoi pas mais tout ceci ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois ! Le phénomène est connu. Depuis longtemps. Et je ne vois rien de nouveau venir.

En écoutant des médecins généralistes, ils ont des solutions que l’on pourrait, peut-être, enfin essayer :
1) La disparition du fameux “numerus clausus”, soit une limitation arbitraire du nombre annuel des diplômés en médecine. Existe-t-il une telle disposition pour les couvreurs ? Les secrétaires ? Non ? Alors pourquoi en médecine ?
2) Permettre aux médecins généralistes d’engager des infirmiers pour filtrer, par un entretien préalable, peut-être unique, les visites médicales, décidant s’il le faut si le patient doit voir le médecin, lui réservant les cas les plus difficiles.
3) La mise en place d’une médecine préventive obligatoire et gratuite pour tous, à l’image de la médecine du travail et de ses visites régulières.
4) Une politique fiscale d’orientation, classant tous les cantons de France en trois catégories égales en nombre, les mieux dotés payant pour les moins dotés.

Il s’agit, bien entendu, d’idées à travailler. Mais ce sera mieux que de créer un énième comité, une énième commission où de grands –et de moins grands- esprits cogitent sur un problème pour, le plus souvent, accoucher d’une souris. M. GALUT, j’attends de nos élus des actes, pas des réunions. Il y a un temps pour la réflexion, un autre pour l’action. Il est temps d’enclencher la seconde.

lundi 7 octobre 2013

RUMEUR : A QUI PROFITE LE CRIME ?

Des rumeurs, à Vierzon comme ailleurs, il en nait tous les jours. Il en disparaît tout autant. La dernière en date est la venue, sur l’initiative du Maire, de 300, 400 ou 600 Roms. Puis, toujours selon la rumeur, l’arrivée en cinq ans de… 4 000 Roms sur Vierzon et son pays ! Pour lutter contre la désertification, entre autres explications. Pourquoi pas ?
Il convient cependant de rétablir quelques vérités, de bon sens, pas seulement d’élu :
1) Un maire n’a aucun moyen de faire venir 300 ou 600 Roms. Si cela devait se faire, cela lui serait imposé.
2) Mais en admettant : sur 300 Roms, le chiffre minimal que j’ai entendu, on peut compter un bon quart d’enfants. Comment accueillir autant de monde dans nos écoles en si peu de temps ?
3) Mais en admettant : que ferait-on de tant de monde ?
C’est matériellement impossible. Sauf à penser que 200, 300 ou 400 Roms transitent à Vierzon pour un temps très court puisqu’ils ne trouveraient aucune ressource. Sauf à les entretenir financièrement…
Décidément, ça fait beaucoup trop de conditions…

Maintenant, le Maire a-t-il eut raison de s’exprimer dans le Berry Républicain pour la nier ? A mon avis, non. Il est le premier visé par cette rumeur, plus ou moins accusé de faire venir des Roms, et lui, il la colporte avec la complicité de la presse. Mieux : il l’amplifie, la faisant connaître à ceux qui n’en avait pas encore été informés. Sans compter que, comme un enfant pris la main dans le pot de confiture et qui le nie, il est le dernier crédible dans cette affaire. Une erreur de communication de débutant… Sauf…

Une erreur de débutant sauf s’il en est l’auteur, à tout le moins le bénéficiaire en essayant de profiter d’une rumeur qui, dans un premier temps, le discrédite dans sa fonction de maire avant de le renforcer face à ses concurrents, connus (le MoVie) ou à venir, en se drapant dans la toge de la victime, du calomnié. Habile. Mais dangereux.

Vivement mars 2014.

samedi 5 octobre 2013

LA CULTURE EST UN OUTIL DE RAYONNEMENT POUR VIERZON


Monsieur Loyal, alias Frédéric COUTURIER, maire-adjoint à la culture, proviseur frustré qui, il y a deux ans, avait avoué qu’il aurait préféré être le chef d’orchestre d’un cirque, s’offre une page entière du Berry Républicain le 2 octobre, tirant la couverture à lui, ignorant le directeur du théâtre MacNab et son chef de service. Pourquoi pas ?
Une programmation attractive et propre à remplir les salles. La salle de notre théâtre municipal. Michaël GREGORIO, Michel JONASZ, Pascal OBISPO, Kev ADAMS, … On fait venir du lourd. Je ne vais pas m’en plaindre mais, cependant, une telle programmation, plutôt aisée à réaliser, a deux défauts : elle est facile (vous voulez des spectateurs ? Je fais venir M, M’POKORA, la dernière pièce de boulevard en vogue, …) et elle est coûteuse. Ces artistes ne viennent pas pour rien, pas pour les beaux yeux de Nicolas SANSU. Ils viennent parce qu’on les paie ! Et de plus en plus cher selon leur notoriété.
La preuve ? Frédéric COUTURIER la donne lui-même. Le budget du théâtre est “d’environ 1 million d’€uros”, avec une subvention municipale de 650 000 €uros, soit plus de 24 € par vierzonnais, 65 € par foyer vierzonnais, imposable ou non. Si encore les vierzonnais y allaient tous… Mais impossible ! Pas assez de places ! Selon le même article, citant le directeur du théâtre, “Entre Vierzon et l’extérieur, c’est cinquante-cinquante”. En conséquence, si 50% des spectateurs ne sont pas des vierzonnais et près des deux tiers du budget du théâtre viennent des caisses de la ville, cela veut dire que les vierzonnais paient pour que des non vierzonnais viennent voir des spectacles qu’ils auraient voulu voir ! A part ça, pour Frédéric COUTURIER, “c’est un choix politique”. De bo-bo.
Vivement mars 2014.

vendredi 4 octobre 2013

CONSEILS DE QUARTIER

Je ne sais qui a mis en place les conseils de quartier, à Vierzon ou ailleurs, mais c’est un exercice de démocratie directe des plus intéressants puisque les élus se retrouvent face à des électeurs, des citoyens soucieux de leur vie quotidienne, en dehors de toute période électorale.
Au premier abord, à Vierzon, l’ouverture est toujours la même : le maire ou son représentant direct, le plus souvent Karine CHÊNE en tant que maire-adjointe aux associations, dans ce cas assistée (contrôlée ? surveillée ? non…) par son directeur de cabinet, passe aux membres du conseil et au public présents un diaporama des réalisations de sa majorité, quitte à remonter dans le passé, et ce qui reste à faire sous peu. Evidemment, c’est toujours sur l’air de “On (je ?) est les meilleurs, on (je ?) est les plus beaux”.
Invariablement, il s’ensuit un point rapide du co-président du Conseil de Quartier, non élu et nommé par l’autre co-président, le maire. On pourrait croire qu’il s’agit d’un de ses aficionados sauf que, depuis quelques temps, il y a du mou dans la corde. Surtout que certains membres du conseil n’hésitent plus à s’exprimer et à dire ce qui ne va pas, ce qu’il faut améliorer.
Mais quand le public s’en mêle, ce devient pire pour la majorité municipale. Surtout que tous disent, partout, que ce n’est pas la première fois qu’ils le disent.
Si globalement les problèmes de voiries, de stationnements peu respectés et de panneaux de signalisation peu adaptés reçoivent une écoute attentive de la part du maire, une écoute teintée d’ennui chez d’autres élus, le point de rupture intervient invariablement sur la sécurité des personnes et des biens. En cause le plus souvent : les gens du voyage, les étrangers et les fameux “cas sociaux”, quelquefois les mêmes. Et là, le maire et sa majorité municipale ne se montrent pas à la hauteur de la situation.
Car dire qu’il n’ y peut rien, que son prédécesseur n’a pas construit d’aire d’accueil, oubliant au passage qu’il est maintenant maire depuis plus de 5 ans, que le préfet s’oppose à ses propositions, qu’il faut “savoir vivre ensemble” et qu’il a tout essayé, ce n’est pas ce que la population vierzonnaise veut entendre.
Ainsi, le 1er octobre dernier, salle Laroche, j’ai vu des personnes âgées repartir chez elles sans solution, avec leurs peurs et leurs attentes déçues, avec une vague promesse d’un éventuel passage des policiers municipaux, éventuellement des services sociaux. Mais rien de concret pour leur sécurité. Désespérément rien… Vivement mars 2014…

jeudi 3 octobre 2013

GAUCHISTE !

Il se passe toujours quelque chose au conseil de Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry !
Pour une fois réunis en dehors de Vierzon le 2 octobre, à Graçay, avec plus de 10 absents excusés, j’ai eu droit de me faire traiter de gauchiste en pleine assemblée par le président Jean-Claude SANDRIER ! L’anecdote mérite que je vous la raconte.
Point 221 : Fixation du taux de taxe annuelle sur les friches commerciales.
Le vice-président Jean-Marc ADAM nous explique que “la taxe est essentiellement destinée à s’appliquer aux locaux commerciaux et administratifs qui ne sont plus exploitées depuis au moins 5 ans par leurs propriétaires” mais qu’“en revanche, la taxe n’est pas due lorsque l’absence d’exploitation des biens est indépendante de la volonté du contribuable”. Je demande –et obtiens- la parole, déplorant que ce délai de 5 ans est beaucoup trop long et préjudiciable tant à la commune qu’aux commerces voisins, demandant de préciser quels sont les cas dans lequel la taxe n’est due ? Je n’obtiendrais pas de réponse claire, d’autant que j’avais demandé en plus si le fait de demander un loyer important en tant que propriétaire en était un. Heureusement, non.
Un seul commentaire, nullement méchant, du président SANDRIER à mon encontre, lorsqu’il reprend la parole, est de me traiter de “gauchiste”. Cocasse venant d’un communiste.
En dehors de l’anecdote, je n’ai rien contre le droit de propriété, bien au contraire, mais je ne peux cautionner que l’on possède un bien immobilier et qu’on le laisse dépérir : si on ne veut pas l’occuper, on le loue ; si on ne veut pas s’en occuper, on le vend. Ou on paie, au travers de taxes municipales ou communautaire, cet abus de droit.
Gauchiste… Vivement mars 2014.

mardi 1 octobre 2013

UN MUSEE DANS LE B3

J’aime l’histoire, j’aime l’art académique (sculpture, peinture, photographie, …) et pourtant je me défie des musées. Ce qui me gêne, c’est la nature même de ces structures, par ailleurs utiles, instructives et, quelquefois (tout dépend du conservateur), plaisantes. Un paradoxe ? Non. Ce qui me gêne, c’est que l’on concentre dans des lieux fermés, le plus souvent payants, des œuvres d’art et des objets historiques que je voudrais voir dehors, à la vue de tous. Surtout de ceux qui ne fréquentent pas les musées. Par éducation, culture ou autre.


Cependant, pour Vierzon, il m’apparaît nécessaire d’avoir au moins deux musées : un musée généraliste, municipal, reprenant le musée des Fours Banaux et reprenant l’ensemble des réserves de la ville, cachées du grand public (pas forcément volontairement mais les faits sont là) et un musée qui se veut spectaculaire sur le fleuron passé de Vierzon : les tracteurs et autres engins produits par Célestin GERARD, la Société Française et CASE. J’y ajouterai un troisième musée pour la ville, le musée LAUMÔNIER, propre à une autre fierté vierzonnaise : les chemins de fer.

Si je ne touche pas au troisième, le premier se devra d’être relogé d’en un autre endroit que les Fours Banaux. Un local magnifique, digne d’intérêt, mais beaucoup trop exigüe. Pourquoi pas l’ancienne mairie du Bourgneuf, l’un des bâtiments que Nicolas SANSU cherche à vendre, qui cumule l’avantage d’exister, d’être spacieux (moyennant travaux) et de ne pas être concentré en centre ville ?

Pour le second, le musée de la Société Française, je le verrai bien dans son ventre d’origine : l’un des derniers ateliers où il a été construit : le B3, sur une ou deux travées. Mais l’on ne peut se contenter de les exposer, contant et présentant au passage comment on les concevait, produisait et utilisait. Il faudrait y ajouter des jeux propres à y intéresser les plus jeunes. Mais aussi, pourquoi pas en collaboration avec les élèves du lycée Henri Brisson, la conception de pièces détachées pour les collectionneurs, de répliques grandeur nature, voire de sujets d’exercice d’amélioration. L’idée peut paraître étrange mais j’ai toujours été étonné du savoir-faire, de l’ingéniosité des collectionneurs. Ce musée ne peut-être seulement une vitrine : il doit devenir également un atelier et un commerce. Et, qui sait ?, un renouveau du 401 version “new 401”, comme le constructeur français De La Chapelle produit des répliques de Bugatti…
 

Je sais que certains vont me traiter de rêveur mais un rêve peut devenir, avec du travail, une réalité. Et ce que je propose à Vierzon, c’est un rêve devenu projet que je veux transformer en réalité.