BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 29 mars 2015

GITANE MAÏS

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 

Au hasard de mes lectures, j’ai lu, d’un oeil distrait, l’interview d’un neurologue sur son métier. Au cours de l’entretien, le médecin définissait l’intelligence comme étant l’art de combiner les informations, pas toujours en lien direct entre elles. Une satisfaction pour moi : ce n’est pas parce que l’on connait beaucoup de choses que l’on est plus intelligent. Ça me rassure pour l’avenir de la race humaine face aux machines et aux ordinateurs et ça devrait humiliser (je sais, le verbe n’existe pas mais l’idée, si) les suffisants. Encore que j’ai peu d’espoir sur le second projet, tant d’élus politiques, de gauche comme de droite, d’extrême comme du centre, déjà que leurs pitoyables résultats n’y parviennent pas, ne se remettent que peu en question pour conserver leur(s) place(s)...
Un article paru sur le site anarcho-nihiliste-vierzonnais Vierzonitude a joué ce rôle : “Mon père, son usine, sa mobylette”. Une image et des souvenirs en pagaille me sont revenus... L’image de mon grand-père paternel : Camille Mousset.
 
Mes grands parents habitaient un appartement qui avait dû être bourgeois rue de Beaumont, à Bourges. Un logement au premier étage, avec salon-salle à manger, cuisine, débarras et deux chambres. J’ai oublié la salle de bains et les toilettes ? Non. Il n’y en avait pas. La cuisine faisait office de salle de bains, avec sa bassine en plastique dans laquelle ma grand-mère lavait ses petits enfants (mon frère, ma soeur et moi), et les toilettes étaient dans la cour, à partager avec les propriétaires. Ces derniers partageaient également un jardin potager et un garage dans lequel trônait fièrement la voiture du dimanche de mon grand-père : une magnifique Renault 10. Mais le véhicule préféré de mon grand-père était son Solex, qu’il chevauchait matin, midi et soir pour aller, dans l’ordre : à son usine, l’E.T.B.S., à son “second” jardin et au café attenant. Le casque était une option que papy dédaignait, préférant le couvre-chef de l’ouvrier d’alors, le béret, et la Gitane maïs constamment vissée aux lèvres.
 
Même en retraite, mon grand-père a toujours pris soin de son apparence. A part les dimanches où il mettait un costume, il portait toujours une salopette de travail bleue, une chemise à manches longues qu’il retroussait constamment (j’en ai gardé de lui, entre autres, le refus de porter des manches longues) et une cravate. Même pour aller bêcher son jardin. Même en retraite. La seule révolution vestimentaire née de sa mise en retraite a été de troquer le béret pour une casquette. Mais il avait toujours une Gitane maïs aux lèvres...
 
Enfant, je me souviens qu’il rentrait toujours pour dîner avec quelques légumes de son second jardin selon la saison. Notre grand-mère nous y emmenait parfois, surtout pour les beaux jours. Ce dernier était attenant à l’ancienne guinguette de mon arrière-grand-père Célestin, revenu de la Grande Guerre avec une jambe de bois, mettant fin à son emploi de journalier, et de son épouse Célestine, fille d’agriculteurs. Elle existe toujours, avec le même nom. Sauf que c’est devenu un restaurant : la Courcillière, rue de Babylone, à l’entrée des marais. Pour ma grand-mère, emmener ses trois petits enfants dans ce lieu de perdition tenait de l’exploit. Il lui fallait traverser la rue de la Soif, la rue Edouard Vaillant, sans que nous regardions sur les côtés, de peur de tomber sur des petites bottines et que nous posions des questions sur ces femmes habillées légèrement, même en hiver. Il lui fallait passer devant la Courcillière sans que nous voulions y entrer dedans pour boire une grenadine ou assister aux libations quotidiennes de certains habitués, peut-être de notre grand-père. Il lui fallait se livrer à des activités de cueillette potagère tout en surveillant les trois marmots, soumis au risque d’une noyade si nous tombions à l’eau et d’une blessure si nous touchions le moindre outil. Puis nous éviter, surtout aux garçons, l’attrait de ce monde viril du café, avec ses alcools, plus souvent son “p’tit blanc sec”, et son tabac, omniprésent. Avec mon grand-père dans son jardin, puis à son bistrot. Avec toujours une Gitane maïs aux lèvres...
 
Ce temps là est aujourd’hui révolu. La rue de la Soif tend à effacer son passé ouvrier pour un présent de bo-bo, sa réputation de petite vertu pour l’univers des épiceries fines. Le Solex est devenu un objet de collection, le béret un objet de nationalisme rugbystique, la Gitane maïs un objet de mort. Mais j’aimerai toujours mon grand-père, le Solex, Jean Gabin, la salopette, les chemises à manches courtes, Lino Ventura, les films policiers en noir et blanc, Lulu la nantaise. Et la Gitane maïs...

mardi 24 mars 2015

MERCI

Merci aux 366 électeurs qui ont voté pour les candidats du MoVie sur les cantons 1 et 2 de Vierzon.
Merci aux 11 232 électeurs qui se sont déplacés pour voter.
Merci aux 412 d’entre eux qui ont voté “blanc”, refusant de choisir parmi les cinq binômes qui leur ont été proposés mais refusant également de s’engager pour proposer d’autres idées, d’autres acteurs.
Merci aux 11 729 abstentionnistes qui, par paresse, par choix, par oubli d’une casserole sur le gaz, par excuse d’un repas familial à l’autre bout de la France, par simple oubli, par révolte contre la démocratie, par nostalgie pour la royauté, par... (liste non exhaustive) nous donnent à choisir, pour le prochain tour, entre leurs choix du premier tour ou entre les deux listes les plus éloignées, par idéologie, du concept même de démocratie. Qu’ils n’aient jamais à le regretter...
 
Les candidats du MoVie, fidèles à leurs convictions de liberté, ne se considérant en aucune façon “propriétaires” des voix de leurs électeurs, ne donnent aucune consigne de vote, certains que ces derniers choisiront ce qui leur semble le plus juste.
 
Bonne chance à ceux qui seront élus dimanche soir : la tâche ne fera que commencer...

jeudi 19 mars 2015

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LES TRANSPORTS PUBLICS

1) Arrêt des bus jaunes du 18, désespérément vides, et retour aux bus scolaires normaux.
But : réaliser des économies.
Financement : aucun.
 
2) Etude d’un nouveau réseau structuré et cohérent de transport public départemental, avec la recherche de 2 à 6 allers-retours quotidiens (véhicules non polluants).
But : permettre à chaque administré de se déplacer en utilisant des moyens de transport collectif.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et participation des communes au travers des taxes communales de T.T.U.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

mercredi 18 mars 2015

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LE TOURISME

1) Développement d’une piste cyclable suivant le canal de Berry, de Tours au pont du Guétin, reliant le parcours de la “Loire à vélo”.
Buts : développement d’un tourisme de proximité, développement d’un tourisme écologique.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Développement de pistes cyclables suivant les voies ferrées désaffectées.
Buts : développement d’un tourisme de proximité, développement d’un tourisme écologique.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
3) Aide au développement de structures hôtelières ou/et de restauration de proximité sous formes de subventions, avec contrat d’engagement et de dédommagement en cas de non respect des règles de droit et caution hypothécaire.
Buts : maintien et développement du nombre d’entreprises, maintien et développement de l’emploi, maintien et développement du nombre d’habitants, maintien du lien social, maintien du commerce de proximité, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, allègements de charges départementales et exonérations de taxes départementales.
 
4) Promotion de nuitées et week-end en Berry, en particulier sur le Cher, sur Paris et sa région.
But : développement du tourisme de proximité.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LES SPORTS

1) Accueil de tous les niveaux (classes de débutants, de poussins, de benjamins, de minimes, …) sous réserves d’avoir de la demande et un club régulièrement constitué.
But : permettre le développement des pratiques sportives et de leurs valeurs par l’aide matérielle.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Démonstrations dans des classes primaires et de collège.
Buts : faire la promotion du sport, de ses valeurs, permettre la découverte des pratiques, motiver les enfants et les adolescents à faire du sport, lutter contre les méfaits du manque d’activité.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
3) Accueil des séniors (même droits à l’utilisation des structures et à l’encadrement).
Buts : faire la promotion du sport, de ses valeurs, permettre la découverte des pratiques, motiver les séniors à faire du sport, lutter contre les méfaits du manque d’activité.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

mardi 17 mars 2015

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LA CULTURE

1) Accueil de tous les niveaux, des jeunes aux séniors, des débutants aux confirmés sous réserves d’avoir de la demande et une association régulièrement constituée.
But : permettre le développement des pratiques culturelles et de leurs valeurs par l’aide matérielle.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
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2) Démonstrations dans des classes primaires et de collège.
Buts : faire la promotion de la culture, de ses valeurs, permettre la découverte des pratiques, motiver les enfants et les adolescents à exercer une passion.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
3) Accueil des séniors (même droits à l’utilisation des structures et à l’encadrement).
Buts : faire la promotion de la culture et de toutes ses formes, de ses valeurs, permettre la découverte des pratiques, motiver les séniors à participer, lutter contre les méfaits de la passivité.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME D'ACTION SOCIALE

1) Maintien des Centres d’Information et d’Orientation.
Buts : permettre à tout collégien mais aussi à tout lycéen, voire adulte, à s’orienter, aux premiers à ne pas quitter le cursus scolaire sans formation, sans diplôme.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Mise en place d’un service dynamique de conseillers à l’emploi, en partenariat avec Pôle Emploi, les Missions Locales et les agences de travail temporaire afin de favoriser le retour à l’emploi.
Nota : assistants sociaux, formateurs, commerciaux, …
But : permettre l’entrée ou le retour à l’emploi des bénéficiaires du R.S.A.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
3) Bilans de compétence, formations au retour à la vie sociale et active (respect de soi, respect des autres, formations techniques, …), accompagnement vers l’emploi (C.V., présentation, ciblage des offres, job coaching, …).
But : permettre l’entrée ou le retour à l’emploi des bénéficiaires du R.S.A.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
4) Rationalisation et optimisation du R.S.A.
But : permettre l’entrée ou le retour à l’emploi des bénéficiaires du R.S.A.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

lundi 16 mars 2015

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LES JEUNES ET LA FORMATION

1) Développement des formations des assistantes maternelles.
Buts : maintenir et développer en compétences le métier d’assistante maternelle.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Création de haltes-garderies et de maisons d’accueil avant et après cours ouvertes au public de 7h à 19h30, avec aide aux devoirs, en lien avec chaque école maternelle ou primaire, en partenariat avec les communes.
Buts : permettre le développement de l’emploi en facilitant la garde des enfants, assurer le suivi scolaire des enfants et adolescents.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et cotisations des bénéficiaires au prorata des revenus de chacun et reversements de l’Etat.
 
3) Revaloriser les seuils d’obtention des bourses d’études, avec instauration d’un barème dégressif.
But : favoriser l’ascenseur social qu’est l’éducation par le soutien financier aux familles.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
4) Favoriser les échanges entre les entreprises, les métiers et les écoles (1 h / semaine).
Buts : lutter contre l’exclusion scolaire sans formation, favoriser les motivations par la passion.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, participations des syndicats professionnels (mise à disposition d’intervenants).
 
5) Développement des classes de 3ème D.P.6., extension à la 4ème.
Buts : lutter contre l’exclusion scolaire sans formation, favoriser les motivations par la passion.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, participations des syndicats professionnels (mise à disposition d’intervenants).
 
6) Création et développement des Centres de Formation pour Apprentis.
Buts : lutter contre l’exclusion scolaire sans formation, favoriser les motivations par la passion.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, participations des syndicats professionnels (mise à disposition d’intervenants).
 
7) Développer l’emploi de santé scolaire (soins, préventions des maladies, notamment sexuellement transmissibles, préventions psychologiques).
But : lutter contre les maladies et leurs coûts par la prévention.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, participation des syndicats professionnels de santé (mise à disposition d’intervenants médecins, infirmiers, personnels de laboratoires, …).
8) Création et intégration de réunions thématiques mensuelles portant sur la vie quotidienne et la citoyenneté (type : “Femmes battues”, “Drogues”, “Prévention routière”…),
But : lutter contre ses fléaux de santé et sociaux par la prévention.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et participation des associations de prévention, volontaires ou/et bénéficiaires de subventions publiques.
 
9) Participation à toute forme d’enseignement susceptible de maintenir et de développer l’emploi, particulièrement les formations intéressant les ZOnes de Compétitivité EConomiques Orientées (ZO.C.EC.O.).
Buts : maintien ou/et création d’une vie étudiante, maintien et développement du nombre d’entreprises, maintien et développement de l’emploi, maintien et développement du nombre d’habitants, maintien du lien social, maintien du commerce de proximité, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, subventions régionales et d’Etat.
 
10) Maintien et développement des A.F.P.A., orientant les formations vers le maintien de l’emploi utiles aux habitants du Cher (B.T.P., services, ...) et celles répondant aux ZOnes de Compétitivité EConomiques Orientées (ZO.C.EC.O.).
Buts : maintien ou/et création d’une vie étudiante, maintien et développement du nombre d’entreprises, maintien et développement de l’emploi, maintien et développement du nombre d’habitants, maintien du lien social, maintien du commerce de proximité, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, subventions régionales et d’Etat.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

DEPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR L'ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE & L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

1) Isolation complète générale de tous les bâtiments appartenant au Conseil Général avec pour objectif de passer à des bâtiments passifs après audit du patrimoine foncier (rationalisation et optimisation du patrimoine).
Buts : participer à l’effort écologique nécessaire de tous, réaliser, à terme, des économies.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Passage à des énergies alternatives de tous les bâtiments du Conseil Général.
Buts : participer à l’effort écologique nécessaire de tous, réaliser, à terme, des économies.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
3) Déchets ménagers et industriels : tri sélectif complet des déchets, réduisant au minimum les reliquats non recyclables, n’oubliant pas que cette obligation est du ressort des communes ou des communautés de communes.
Buts : participer à l’effort écologique nécessaire de tous, réaliser, à terme, des économies.
Financement : part de la collecte fiscale départementale allouée.
 
4) Intégration des pylônes, châteaux d’eau et autres infrastructures publiques dans le paysage.
But : lutter contre la pollution visuelle.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
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5) Poursuite de l’aménagement de la couverture haut débit, sous forme de fibres optiques et de bornes WiFi.
Buts : permettre le développement d’entreprise sur tout le territoire, permettre le développement de l’accès à la culture et à l’information partout et rapidement.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et taxe départementale sur les moyens de communication au travers des frais d’abonnement.
Nota : cette initiative du Conseil Général cessera une fois l’intégralité du territoire couverte.
 
6) Couvrir l’intégralité du territoire en matière de téléphonie mobile (plus de zones d’ombres).
Buts : permettre le développement d’entreprise sur tout le territoire, permettre le développement de l’accès à la communication partout et rapidement.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et taxe départementale sur les moyens de communication au travers des frais d’abonnement.
Nota : cette initiative du Conseil Général cessera une fois l’intégralité du territoire couverte.
 
7) Création de pistes cyclables séparées des routes et/ou création de routes spécifiques et/ou attribution de routes réservées aux piétons et aux cyclistes dans le cadre d’un plan de maillage départemental.
Une règle : chaque route refaite se devra d’être accompagnée d’une piste cyclable.
Buts : permettre le développement de moyens de transport non polluant et permettre le développement d’un tourisme écologique.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et participation des communes et/ou des communautés de communes ou d’agglomération.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.
 

dimanche 15 mars 2015

DÉPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR LE HANDICAP ET LES PERSONNES ÂGEES

1) Favoriser le maintien à domicile de toutes les personnes handicapées en perte d’autonomie et le demandant (aménagement de locaux privés, matériels personnels, aide à domicile, surveillance électronique et téléphonique, avec un centre d’appel 24/24), en partenariat avec les associations responsables.
Buts : maintien du nombre d’habitants, maintien du lien social, maintien du commerce de proximité, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et cotisations des bénéficiaires au prorata des revenus de chacun et reversements de l’Etat (CAF et services assimilés).
 
2) Développement des structures d’accueil de jour des handicapés peu ou pas autonomes.
Buts : aide aux familles, maintien du lien social, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et cotisations des pensionnaires au prorata des revenus de chacun et reversements de l’Etat.
 
3) Favoriser le maintien dans les communes rurales des personnes âgées en perte d’autonomie et le demandant, avec la création dans chaque municipalité rurale d’une maison d’accueil, structure intermédiaire entre le domicile individuel privé et la maison de retraite, en charge également des services relevant du Conseil Général intervenant sur la commune.
Buts : maintien du nombre d’habitants, maintien du lien social, maintien du commerce de proximité, maintien de la vie.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, cotisations des pensionnaires au prorata des revenus de chacun et reversements de l’Etat.
 
4) Mise aux normes de TOUS les services publics aux obligations du handicap et d’accueil des personnes âgées, mise aux normes de TOUTES les voies publiques sur ces obligations.
Buts : faire en sorte d’atténuer les difficultés des handicapés et des personnes âgées.
Financement : part de la collecte fiscale départementale et aide de l’Etat.
 
FINANCES ET IMPÔTS.
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

DÉPARTEMENTALES 2015 : NOTRE PROGRAMME POUR L’EMPLOI ET L’ECONOMIE

1) Création d’un service dynamique (guichet unique) d’aide à la création et à l’accompagnement d’entreprises, service réservé aux seuls entrepreneurs (nota : un entrepreneur se caractérise par son investissement personnel et financier dans son projet, dans son entreprise), avec recours à des experts retraités bénévoles (parrainage) et à des cadres au chômage volontaires, susceptibles par ce biais de se créer leur propre emploi (contrat ETRIER par exemple).
Buts : la création d’emplois, directs ou indirects, la diminution du chômage et la création de richesses privées, génératrices de richesses publiques.
Financement : part de la collecte fiscale départementale.
 
2) Création d’une société de capital risque destinée à la prise de participations, à durée limitée, dans des entreprises implantées dans le Cher ou désireuses de le faire (nota : apport de capital et de conseils, comme dans toute entreprise, avec pacte d’actionnaires), en création, en développement ou en sauvegarde.
Buts : la création d’emplois, directs ou indirects, la diminution du chômage et la création de richesses privées, génératrices de richesses publiques.
Financement : part de la collecte fiscale départementale, gains des précédents placements, investissements privés d’autres collectivités locales, d’entreprises publiques ou privées et de particuliers dans la limite de 49% des parts.
 
3) Création de ZOnes de Compétitivité EConomiques Orientées (ZO.C.EC.O.) vers un secteur d’activité, avec entreprises et formations scolaires ou/et pour adultes (ex. : pôle économique de mécanique générale pour Vierzon, avec l’aide des entreprises locales, du lycée Henri Brisson et de l’I.U.M.M.).
But : cibler la création d’entreprises dans des secteurs qui seront plus aisées parce que les pôles de formation existent et d’autres entreprises concurrentes sur les métiers existent.
Financement : allègements de charges départementales.
 
FINANCES ET IMPÔTS
 
A court terme, l’objectif est le maintien, pour les deux premières années, des taux d’imposition départementaux, puis de les baisser, même symboliquement.
A moyen terme, l’objectif est de placer le département du Cher dans la moyenne des départements en terme d’imposition.

dimanche 8 mars 2015

COLIS POSTAL

Intéressant article de presse paru dans le Berry Républicain du 5 mars dernier portant sur une institution française qu’est La Poste, un monument de la République qui a du plomb dans l’aile et qui ressemble de plus en plus au défunt paquebot qu’était “Le France”. Un navire qu’a chanté Michel SARDOU et que je plagierai par : “Ne m’appelez plus jamais La Poste, la France elle m’a laissé tombé...”...
 
Les causes ont multiples. L’économie et le progrès, avec le développement des transports individuels, la centralisation du travail loin des villages, le développement d’internet, ... Et demain, ça sera pire avec la dématérialisation des documents. Les services fiscaux ont ouvert la brèche, les entreprises suivent (essayez d’avoir une facture de téléphone mobile en version papier, ça tient de plus en plus de la gageure). La Poste essaie de lutter, se créant un nouveau métier : la banque. Pourquoi pas ? Mais ce que je réprouve le plus, c’est sans doute le silence des élus politiques, voire leur hypocrisie : comment refuser la fermeture d’un bureau de poste, voire envisager l’ouverture d’une agence postale dans son village dans les médias locaux et ne pas proposer, surtout au Parlement, une nouvelle mission à La Poste ? Des preuves : je vais vous en donner une mais il en est plein d’autres. Ainsi, sur plus de 200 communes dans le Cher, notre département n’en compte plus que 51 avec un bureau de poste et 89 avec une agence postale, c’est-à-dire, avec les impôts des habitants de la commune. Un chiffre qui risque de baisser avec celle des dotations de l’Etat. Or, un des sénateurs du Cher, M. POINTEREAU (qu’il assume ses choix !) ne fait rien pour contrer la fermeture prochaine du bureau postal de Lury-sur-Arnon, son futur ancien canton, sans même ouvrir une agence postale dans la commune dont il est maire, Lazenay. Affligeant. Honteux !
 
Photo La Nouvelle République
D’autres missions sont possibles pour La Poste. A mon sens, c’est l’une des institutions républicaines les plus présentes dans chaque commune. Chaque facteur ne devrait pas être là uniquement pour apporter des factures, beaucoup plus rarement des cartes postales, encore plus rarement des lettres d’amour (mon côté “fleur bleue”). Il devrait être là pour apporter de la présence humaine. Pourquoi n’apporterait-il pas du pain ? Des médicaments ? Ne serait-ce que des informations, un peu de chaleur humaine... A réfléchir. Mais vite : les jours de La Poste sont comptés. Cette idée est, pour moi, un des éléments d’une vraie politique d’aménagement du territoire.

lundi 2 mars 2015

SEULES LES MONTAGNES NE SE RENCONTRENT PAS...

“Seules les montagnes ne se rencontrent pas”, dit le proverbe. Et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. La preuve m’en est fournie par l’intervention d’une élue du conseil communautaire de notre communauté de communes d’il y a un peu plus d’un an.
 
A cette époque, je siégeai encore à la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry, notre communauté, plus exactement celle de M. SANDRIER et de ses amis. Mais c’est le jeu de notre démocratie, où les alliances et les compromissions politiques chassent de toutes les élections la majorité de la population française puisque les abstentionnistes et les partis ou personnalités minoritaires ne sont même pas représentés. Le problème n’est pas qu’ils n’ont pas d’idées, le problème est que l’on ne leur permet pas de s’exprimer. En cela, nos “élus”, pour certains nommés, comme le député de notre circonscription, en jettent certains dans des partis extrêmes et créent une révolution, forcément violente, en devenir. Qui peut changer ça sans bain de sang ? Ceux-là même qui en profitent... Sauf par des personnalités qui ne vivent pas de la politique et un vote salutaire. Pas facile... Et hasardeux...
Ce conseil était, pour une fois, décentralisé à Genouilly. Avec peu d’élus. Le MoVie était présent et les socialistes et les rousseauistes absents. Il faut dire que les sujets n’étaient pas nombreux et, pour la plupart, consensuels. L’un d’entre eux portait sur le tracé du futur et hypothétique TGV. Il a été voté à l’unanimité, moins une voix, venue de la majorité communiste. Cette voix venait d’une élue écolo-bitumeuse... J’ai voté avec la majorité mais aujourd’hui, je le regrette. Son argumentation, pourtant faible et incomplète, ayant soulevé en moi une réflexion qui me fait me compter aujourd’hui parmi les opposants au T.G.V.
 
Pourquoi je suis contre le passage du T.G.V. en Berry ?
En fait, je ne suis pas contre son passage en Berry, je suis contre toute aide financière de notre département à la réalisation de cette ligne de T.G.V. Pourquoi ? Parce que le T.G.V. en Berry n’a d’intérêt que s’il s’arrête en Berry. Et pas une fois par jour, voire moins, mais plusieurs fois. J’avais des doutes avant de voter pour cette motion de soutien mais, peu à peu, je rejoins l’élue écolo-bitumeuse. Surtout aujourd’hui, avec l’irrespect du contrat passé par la S.N.C.F. et les villes de La Rochelle et d’Angoulême. Ces deux cités ont participé au financement de la ligne de T.G.V. Paris-Bordeaux en échange de 11 arrêts journaliers. Elles n’en ont qu’un maximum de 9. Que ça soit justifié ou non, un contrat est un contrat et la S.N.C.F ne respecte pas ses engagements. Il va en résulter une bataille de robes noires (NDLA : les avocats) qui sera longue et coûteuse. Fort de cette expérience, pourquoi cela serait-il différent pour Bourges ou Vierzon ? Je ne le crois pas. Si la S.N.C.F. veut son T.G.V., qu’elle le construise avec son seul argent, par ailleurs déjà le nôtre et depuis longtemps.