BLOG D'UN VIERZONNAIS





vendredi 26 décembre 2014

687 000

Ça, on ne me l’avait jamais faite ! Moi, qui gère tant bien que mal mes propres finances, celles de mon entreprise et de cinq autres entités, je n’aurai jamais osé le faire ! Nicolas SANSU, lui, a osé ! Il l’a fait !
 
Mais qu’a-t-il fait ? C’est simple : comme il lui manque de l’argent pour boucler le budget de la Ville pour 2015, au lieu de créer un nouvel impôt (louable mesure), au lieu d’emprunter (autre louable mesure mais discutable si elle est orientée vers un investissement sérieux et riche d’avenir), au lieu de faire des économies (alors là, cela aurait été louable mais Nicolas SANSU ne doit pas savoir ce que c’est), il invente une dotation, exceptionnelle ou pas, de l’Etat !
Cela étant, il n’est pas le premier. Alain RAFESTHAIN, président du Conseil Général, l’avait déjà fait il y a quelques années.
 
Cette mesure a-t-elle des chances d’aboutir ? Non. Du moins je ne l’espère pas. Ou alors j’envoie également une facture au maire de Vierzon. Une facture de 687 000 € (TTC, tout de même) afin de plaire à mes salariés (participation oblige), mes banquiers, mes actionnaires et moi. Et les impôts.

jeudi 25 décembre 2014

LE PETIT FURET EST MORT

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 
Cet article date un peu puisque je l'ai écrit en 2008 mais il est toujours d'actualité. En ce jour de Noël, j'ai eu envie de le remettre en ligne.
 
Ça aurait pu être un chat. Un chien. Un enfant. C’était juste un furet. Du moins je crois. Un petit furet qui voulait traverser la route. Pour chasser, se nourrir. Ou pour rejoindre ses petits. Ou pour leur ramener à manger. Je ne sais pas et ne le saurais jamais. Ce que je sais, c’est qu’il est mort, heurté par une voiture roulant peut-être, sûrement trop vite.
 
Ce n’est pas la peur du gendarme qui m’a fait lever le pied, moi qui roule tant pour des raisons professionnelles. Ce sont plutôt des scènes comme celles-ci. Des scènes qui me font regretter d’être un être humain, d’appartenir à une espèce de tueurs, si peu soucieuse de son environnement, de la flore qui l’entoure, de la faune qui partage son univers, de son avenir, de leur avenir, de notre avenir.
 
Lors d’une conférence donnée sur Vierzon, il y a quelques mois (maintenant, il y a quelques années), un des intervenants nous avait conté une parabole prenant pour acteur le colibri, ce tout petit oiseau des Amériques. La scène se déroule dans la forêt équatoriale. Elle est en flammes. Tous les animaux de la forêt fuient le brasier, chacun pour soi. Sauf un. Notre colibri. Avec son bec, il vole à l’étang le plus proche de la fournaise, prend quelques gouttes d’eau et vient les jeter au plus proche du désastre, tentant d’éteindre le feu. Interloqués, d’autres animaux s’arrêtent de courir pour observer les efforts du tout petit pompier. Ils finissent par l’arrêter, lui criant : “Tu es fou. Tu vois bien que ça ne sert rien. Que tu es bien trop petit pour parvenir à circonscrire l’incendie”. Le colibri, essoufflé, leur répond : “Je sais. Mais j’aurais au moins essayé”.
 
L’histoire ne dit pas si les autres animaux ont aidé notre colibri. Ce que je sais, c’est que j’essaie chaque jour d’être un colibri, triant mes déchets, surveillant ma consommation d’électricité, de gaz, ramassant les paquets de cigarettes que d’autres… “animaux” jettent dans la rue, levant le pied. Et je rêve… Je rêve que nous sommes tous des colibris. Je rêve que plus aucun petit furet ne mourra heurté par une voiture conduite par un être qui n’aura d’être humain que le nom.

dimanche 21 décembre 2014

REVOLUTION DE SALON

Que j’ai aimé cela ! Que je l’ai pratiqué tant et tant de fois ! Que je le pratique encore... Parfois...
 
De ci, de là, chez des amis, dans les cafés, dans la rue, sur des blogs, dans la presse, version “courrier des lecteurs”, sur les réseaux sociaux, les français s’expriment. Que dis-je ? Les humains s’expriment (les français n’ont pas l’apanage de la révolution). Bien. Au moins, c’est que la démocratie existe. Partiellement.
 

Révolution : art de changer de maître.
Les vrais révolutionnaires sont morts.
Toutes ces expressions, qui poussent parfois jusqu’à le faire dans la rue, sont ce que j’appelle des “révolutions de comptoir”. Je n’ai rien contre, bien au contraire. Même pour dire ou défendre des inepties (à mes yeux, mais ça peut changer), je suis pour que cela se fasse. Mieux encore, pour citer VOLTAIRE : “Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous le disiez”. Sur le plan national, le cas d’Eric ZEMMOUR en est le dernier avatar : je ne suis pas d’accord avec lui (du moins, sur la majorité de ce que j’ai écouté de lui, de ce qu’il a dit, pas de ce qu’on lui prête) mais je suis heureux qu’il puisse le dire. En cela, je rejoins un autre “révolutionnaire” : Daniel COHN-BENDIT. Maintenant, si j’étais choqué de ce qu’il dit et écrit (en partie, oui), libre à moi de porter plainte contre lui. Et que ses détracteurs le fassent mais ne demandent pas à ses employeurs (I-TÉLÉ, RTL, ...) de l’interdire d’antenne. Ou alors, c’est le retour de la censure, déjà de plus en plus forte, à mon avis, par rapport aux années 80.
 

vendredi 19 décembre 2014

DETTE MUNICIPALE

Il y a quelques jours, le 3 décembre 2014 exactement, paraissait un article très intéressant dans notre quotidien local, le Berry Républicain, sur la dette municipale de Bourges et Vierzon. Il est étonnant que les différents partis politiques locaux ne s’en soient pas fait plus l’écho. L’information était connue depuis un moment soit, sur le site du Journal du Net, mais tout de même.
 
Mais avant tout, il serait bon de rappeler quelques notions d’économie politique, pas si éloignée que ça de l’économie d’entreprise.

mercredi 17 décembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 4 DECEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Mea culpa. Je n’ai pas pu me rendre personnellement à ce dernier conseil communautaire, pris par une formation professionnelle à Nantes sur les nouvelles contraintes qui vont peser sur les entreprises à compter du 1er janvier prochain (au passage : entreprise de travail temporaire à vendre, jeune, belle dynamique mais au patron usé par les stup... les directives étatiques ; les patrons doivent connaître le “choc de simplification”, ils connaissent surtout le choc). Mais j’ai quelques informations. Et donc quelques commentaires à faire.

lundi 15 décembre 2014

APIA : LE DEVENIR D’UNE ENTREPRISE

Gérer une entreprise n’est pas une chose facile. J’en sais quelque chose. Tous les jours.
 

Je suis arrivé à Vierzon en 1994. Originaire de Bourges, après quelques pérégrinations à Tours et Saint-Gaudens, j’ai choisi de venir travailler à Vierzon. Choisi. Pour relativiser, on me proposait, à l’époque, de demeurer à Saint-Gaudens ou d’aller à Vierzon ou Parthenay. Et j’ai choisi Vierzon. Arrivé à destination, une des premières entreprises à me faire confiance a été APIA. Pour relativiser, mes concurrents ne se bousculaient pas pour travailler avec elle.
Ce fût une brillante coopération. Jusqu’à ce que ma direction d’alors m’interdise de travailler avec. Pour renseignements financiers négatifs. Comme j’ai tardé à exécuter les ordres de mes supérieurs hiérarchiques, j’ai même écopé d’un avertissement. Ce qui ne m’a jamais fait ni chaud, ni froid, sûr de ma décision. APIA connaitra son premier dépôt de bilan peu après. Puis, un homme est venu. Pas seul. Philippe ASSELIN. Depuis lors, malgré de nombreuses difficultés, il a fait d’ APIA une belle entreprise, rayonnant, dans sa partie, sur la France et l’Europe.
Aujourd’hui, près de 17 ans après, APIA est de nouveau en difficultés. Son destin est désormais dans les mains du tribunal de commerce de Bourges. Avec un premier choix : poursuivre ou liquider ? Un choix cornélien qui doit tenir compte des dettes de l’entreprise, de sa capacité à les rembourser, de ses créanciers. Puis, il y a l’impact social. En clair, les salariés. Pas toujours informés, pas toujours consultés comme il le faudrait. Plutôt que des syndicats, à tout le moins des élus, il faudrait que chaque salarié soit associé au devenir de son entreprise, de son propre avenir. Dernière et, en même temps, première personne à être associée à la survie de la société : son patron. Souvent, quand celui-ci n’a plus la foi, la volonté ou la force, les chances de l’entreprise sont divisées par dix. S’il en est autrement, l’avenir s’éclaircit. Le projet ASSELIN est, à mon avis, le meilleur gage de survie d’APIA.
 

dimanche 14 décembre 2014

ASSISSES DE LA CITOYENNETE : le regard du MoVie

Que c’était beau ! Une partition enfin maitrisée, un public acquis (pas complètement mais cette partie du public n’appartient pas au troupeau et savait où elle venait), avec des interventions finement orchestrées (pas toutes, heureusement), un conseil municipal complet (la majorité sur scène, les deux tiers du F.N. et la doublure de Jean Rousseau dans la salle) et un show brillant. La pièce a suscité quelques applaudissements à chaque prestation des acteurs. Selon la rumeur (une autre, celle-là), elle devrait être rejouée en janvier, avec une grande tournée municipale et un final au Zénith de Saint-Hilaire (de Court).
 

La Cène, de Léonard De Vinci
Au début, il y avait la Cène... Normal, me direz-vous, à l’approche de cette fête chrétienne qu’est Noël. Dans le rôle de Jésus, Nicolas SANSU... Pour un peu, on s’attendrait à ce qu’il nous dise “Prenez et mangez en tous...”. Ce qu’il fera, au figuré, nous distillant autant de constatations vraies... que fausses. A tout le moins orientées dans son sens. Je vous invite à faire le parallèle avec le tableau de Léonard DE VINCI (pas les grues, le peintre). Dans le rôle de Judas, si l’on transpose l’oeuvre picturale du génie toscan, Philippe FOURNIÉ. Pour une fois que le chef des socialistes servirait à autre chose que jouer au paillasson du Parti Communiste...
 

lundi 1 décembre 2014

OBJECTIF R.E.V.

Il est un temps pour penser, il en est un autre pour parler et pour agir. Comme dans toute chose que j’ai faite jusqu’à aujourd’hui, je l’ai d’abord rêvée avant de la coucher sur papier afin d’éclaircir ma pensée, d’en parler, puis de la réaliser. Le R.E.V. procède de la même logique.
 
Une partie de l'équipe du R.E.V.
(photo empruntée au Berry Républicain)
Qu’est-ce que le R.E.V. ? Le Regroupement d’Entreprises du Vierzonnais.
 
Qui peut prétendre à y rentrer : des patrons vierzonnais, au sens noble du terme. Un patron, c’est un homme ou une femme qui travaille dans son entreprise et qui en possède une partie du capital. En clair, il y a mis ses économies, voire des dettes, et il y mouille sa chemise chaque jour, weekend compris ! Rien à voir avec les prétendus “patrons du CAC 40”, mercenaires ou directeurs payés selon un contrat de travail digne de celui de divers footballeurs professionnels. Toujours au sens noble du terme, un vierzonnais est un habitant ou un travailleur du pays vierzonnais, soit des trois communautés de communes entourant Vierzon (Communauté de communes Vierzon-Berry-Sologne, Communauté de communes des Villages de la Forêt et Communauté de communes des Vals de Cher et d’Arnon).
 
Pour y faire quoi ?