BLOG D'UN VIERZONNAIS





samedi 5 novembre 2011

COUP DE COLÈRE !

Je veux bien être gentil mais je crois que M. Nicolas SANSU dépasse les limites de la décence ! Qu’il se moque des institutions et fasse preuve d’irrespect, voire d’impolitesse à l’égard de son opposition municipale, passe encore. Mais qu’il s’en prenne aux vierzonnais avec le tract électoral qu’il a fait distribuer, sur nos deniers qu’il juge lui-même en baisse, afin de faire l’apologie de son action relève, au mieux, du comique troupier du fond des steppes, au pire de l’incorrection.
Reprenons la teneur de son monologue :

Comme vous pouvez le voir tous les jours dans la presse ou à la télévision (la radio et internet ne sont probablement pas de son monde), notre pays est au cœur d’une tourmente économique et financière (c’est les grecs qui vont apprécier : les français sont dans une pire catastrophe qu’eux…) que les dirigeants des pays de l’Union européenne se sont montrés incapables de maîtriser (mais que vient faire ce verbiage de cellule communiste ici ?).

C’est dans ce contexte extraordinairement difficile pour les entreprises, les commerçants et les salariés de notre territoire (qu’il augmente nos impôts, en créé d’autres –la T.L.P.E.- et distribue des amendes. Et il veut qu’on le remercie !) que la municipalité élue en mars 2008 s’efforce de rattraper les retards accumulés pendant plus de quinze ans (plus de trente ans serait mieux) à Vierzon par ceux qui prétendent aujourd’hui avoir l’oreille et la confiance des milieux économiques (l’opposition ne prétend rien : elle travaille, fait partie des forces laborieuses et des milieux économiques, et saura démontrer, le temps venu, une compétence et une action bien plus efficaces).

Au-delà d’un effort sans précédent de remise en état des chaussées dans toute la ville (je crois que M. SANSU a une vision très étriquée de toute la ville ou qu’il ne fréquente que quelques quartiers), nous avons engagé les travaux de rénovation d’un cœur de ville dégradé et économiquement à bout de souffle où la seule présence de lampadaires neufs et de pavés auto-bloquants sur les trottoirs ne pouvait plus trop faire illusion (qu’il nous dise de quel centre ville il parle, sûrement pas celui de Vierzon).

La nouvelle place Gabriel Péri (aujourd’hui un simple rond-point moins bien décoré que le moindre de ceux ornant les entrées de notre ville, frais d’inauguration exorbitants en plus), première phase de la profonde rénovation que nous avons mise en œuvre (la seconde est de construire un hall d’entrée pour la mairie : affligeant) préfigure ce que sera le centre de Vierzon de demain. L’aménagement de l’ilot constitué par les rues Armand Brunet et Maurice Rollinat (pas avant 2015, selon ses propres dires à la fin du Conseil Municipal où cela il nous a été présenté), puis des places avoisinantes et du secteur marché au blé – Tunnel-Château, permettront de donner un nouveau visage à notre centre ville (tout s’explique : on parle du futur…) en six à huit ans (tout s’explique encore plus : dans un ou deux mandats de plus…) pour qu’il retrouve toute l’attractivité qui lui manque (d’ici là, le centre ville sera un lointain souvenir, comme Case, Fulmen, Nadella, Prefor, l’emploi vierzonnais, la vie…).

Son inscription au Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) et les dispositifs d’OPAH et d’ORI (que des aides venues de ce gouvernement qu’il hait tant…) qui se mettent en place vont donner des moyens supplémentaires pour réhabiliter le bâti et les logements insalubres qui font fuir la population (une remise à neuf des crépis et peintures n’y suffira pas) et pénalisent le commerce de proximité.

La Maison des Projets ouverte par la SEM Territoria (pourquoi faire appel à une SEM locale quand on peut payer plus cher la SEM d’un ami ? Pathétique…), concessionnaire de la Ville pour l’aménagement du cœur de ville, est le lieu où les propriétaires et commerçants peuvent trouver toute l’aide nécessaire pour monter leurs dossiers administratifs et de subventions (en gros, des écrivains publics spécialisés en demandes d’oboles) pour réaliser des projets. Elle va procéder dans les tous prochains jours au recrutement du manager commercial de centre ville attendu (un communiste qui attend le Messie : en d’autres temps et lieu, ce serait du plus grand comique…) pour aider à dynamiser le commerce de centre ville (pour plagier Coluche : dites-moi ce que vous avez besoin et je vous dirai comment vous en passer… Mais à quoi sert l’Agence de Développement du Cher ? La C.C.I. ? Vierzon Développement ? Il devait nous manquer une couche au mille-feuille…).

L’étude réalisée fin 2010 avec l’aide du FISAC a montré les pistes d’évolutions pour valoriser les atouts de ce type de commerce et faire en sorte qu’il regagne des parts de marché face à la grande distribution. Cela implique bien sûr d’adapter les horaires d’ouverture aux nouveaux modes de vie (Nicolas SANSU qui fait sienne la maxime de Nicolas SARKOZY : travailler plus pour gagner plus. Il vaut mieux lire ça que d’être aveugle) et de s’adapter aux besoins et aux façons de consommer de la clientèle actuelle (lui qui n’a jamais travaillé dans une usine ou dans un commerce, chez artisan ou dans une entreprise, qui honni les patrons tout en en étant un donne des leçons aux artisans, commerçants, travailleurs vierzonnais ! Révoltant !).

La municipalité a mis en place une navette de bus gratuite (toute les heures ?) et décidé de lutter contre les voitures-ventouses tout en développant le stationnement gratuit en offrant la première demie heure sur toutes les places payantes et en revenant aux zones bleues qui offrent 1h30 de stationnement gratuit à la clientèle des commerces (vierzonnais, quand vous payez vos amendes, achetez le disque bleu, marchez pour rejoindre des places gratuites, merci de remercier M. SANSU, ça lui fera plaisir).

Nous avons renforcé le nettoyage des voiries et changé la sonorisation des rues ( ?). Et je suis intervenu chaque fois que nécessaire auprès du Sous-préfet et du commissariat pour que la police nationale joue mieux son rôle en matière de sécurité publique, tout en renforçant l’action préventive de la police municipale dans la lutte contre les incivilités (je doute de l’action de la police municipale, occupée à verbaliser les voitures du centre ville, et de l’action de la police nationale pour la traversée de Vierzon par les poids-lourds).

Nous soutenons toutes les manifestations organisées par les associations de commerçants (une aide du bout des doigts obligatoire avec son service municipal des Foires et Salons) et l’impact positif des Estival du Canal (comment fait-il pour savoir que l’impact est positif puisque personne ne mesure ne serait-ce que le nombre d’auditeurs et leur provenance géographique ? Lors d’un conseil municipal, M. SANSU nous a cité le chiffre de 16 000. Mais est-celui de la police ou de la CGT, en règle général allant du simple au triple ?), de la Biennale du cirque et de noël à Vierzon (mais rien pour le rassemblement des tracteurs des Fous du Vierzon, rien pour Rock and Broc, le musée et j’en passe) est désormais reconnu (par qui ? les Vierzonnais ? Alors pourquoi notre population baisse tant si Vierzon est un paradis ?). Les nombreux chantiers engagés  comme ceux relatifs au renouvellement urbain des quartiers Colombier, Sellier et Clos du Roy (ils n’ont rien à voir avec Nicolas SANSU mais avec l’Etat !) et les nouvelles zones d’activités en cours de réalisation au Nord de la ville (Aujonnière II, Parc Technologique Sologne, ex-site LFM) (pour l’instant des champs où déménagent des entreprises déjà présentes dans la ville, comme la concession Renault prochainement, laissant une friche commerciale en plein centre ville… La 18ème… Puis, tout pour le nord de Vierzon, rien pour le sud de Vierzon) visent à développer l’emploi (faux ! De 2008 à mars 2010, le bassin d’emploi vierzonnais a perdu 9,18 % de ses emplois si l’on en croit l’URSSAF) et le mieux vivre à Vierzon (encore une fois, comment le mesure-t-il ?) qui sont bons pour le commerce (mais alors, M. SANSU, pourquoi ferment-ils ? Ah ! C’est vrai, ils ne savent pas travailler selon vous, ils ne savent pas s’adapter…).

Si Vierzon n’est pas un ilot de prospérité (il faudrait appartenir au monde des Bisounours pour prétendre le contraire), dans un océan de marasme économique, notre ville ne mérite pas les petites polémiques politiciennes (dont vous nous abreuvez lors des conseils municipaux et à toute occasion dans la presse) lancées par l’opposition à l’occasion du recensement (ce n’est pas un recensement, c’est un ordre de paiement ! Relisez vos courriers, M. SANSU) des dispositifs publicitaires assujettis à une Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE) créée par l’UMP (PCF-UMP : même combat. Décidemment, M. SANSU m’étonnera toujours. Mais pas en bien) qui est aussi responsable de la baisse généralisée du pouvoir d’achat (mais aussi de la crise financière, des inondations, de l’échec des bleus lors de la dernière coupe du monde de football, du temps qui passe… Cette manie d’accuser autrui me rappelle les pages les plus sombres de notre histoire) qui pénalise le petit commerce.

La municipalité n’a d’ailleurs jamais eu l’intention de faire payer cette taxe à l’ensemble des commerçants (ah bon ? Alors quand nous recevons notre feuille d’imposition, c’est juste un recensement ? Pour qui prenez-vous les commerçants, les artisans, les entrepreneurs, les travailleurs vierzonnais M. SANSU ?) mais seulement aux afficheurs, à la grande distribution et aux enseignes de très grande taille (alors écrivez à qui de droit, M. SANSU). Après recensement des enseignes en place, elle pourra utiliser les possibilités de réduction prévues par la loi (de ses amis de l’UMP, oublie-t-il le dire) et délibérer pour relever de 7 m² à 12 m² le seuil d’exonération ou appliquer la réduction légale possible jusqu’à 50% (oyez, oyez, braves commerçants : je vais vous manger mais vous pourrez choisir la sauce).

N’en déplaise à ceux qui se complaisent à noircir le tableau économique de notre ville au risque d’en ternir l’image (je rappelle que c’est le même qui a qualifié Vierzon de trou-du-cul du monde à Vesoul voici deux ans qui écrit une telle phrase), Vierzon et son bassin de vie viennent de connaître une progression de 2,6 % de l’emploi au deuxième trimestre 2011 par rapport à la même période de 2010. Cette progression est de trois fois supérieure à celle de la Région centre (+ 0,9 %) alors que la zone de Bourges a perdu 1 % de ses emplois et que le reste du département stagne avec seulement 0,5 à 0,6 % d’emplois en plus (on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres, surtout quand on ne cite pas ses sources. Si M. SANSU se réfère aux chiffres de Pôle Emploi, qu’il n’oublie pas de dire qu’il s’agit uniquement, s’ils sont vrais, que de ceux des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi, que la moindre association de chômeurs conteste. Les miens sont ceux des URSSAF disponibles en ligne. Et ce qui intéresse les URSSAF est le nombre de cotisants. En baisse, je le rappelle, de 9,18 % en trois ans !).

Soyez en tout cas certain(e) que rien ne détournera notre municipalité de l’objectif qu’elle s’est fixé et qui consiste, malgré les difficultés, à relancer l’activité économique à Vierzon et à défendre le pouvoir d’achat des vierzonnais (en augmentant leurs impôts, directs ou indirects, aux taux comptants parmi les plus importants du département) comme nous l’avons fait en baissant les tarifs publics locaux remunicipalisés (non : par un tour de passe-passe comptable, il réparti leurs coûts sur plusieurs postes de dépenses ; au final, certains seront moins chers, d’autres plus chers). Nous ne baisserons pas les bras (on aimerait beaucoup qu’il se retrousse les manches !)”.

J’étais resté jusqu’ici silencieux mais l’irrespect chronique et la déification pathétique de l’action de M. SANSU à la tête de la municipalité par lui-même m’ont fait sortir de mes gonds ! Je n’apprécie pas du tout ce bilan de mi-mandat dont il s’enorgueilli alors qu’il m’apparaît pitoyable : notre population n’a de cesse de baisser (chiffres INSEE), l’emploi de disparaître (Koyo, F.C.I., PICA, Bonna Sabla, …) et notre pouvoir d’achat de l’accompagner (chiffres INSEE). Qu’il en soit ou non seul responsable. Son action est insuffisante. A l’école, elle ne mériterait qu’un 6/20. Avec refus du redoublement.

mercredi 9 mars 2011

NOUS CROYONS QUE....

NOS VALEURS - NOUS CROYONS :
- que le progrès n'est pas l'adversaire de l'écologie, de l'environnement mais qu'au contraire il y participe pour le bien de tous,
- que nous pouvons aménager notre espace de vie dans le respect de tous et de notre environnement,
- que la famille doit demeurer le centre de nos préoccupations et que tout doit être fait pour conserver cet objectif, cette volonté,
- que la solidarité ne peut se contenter de prestations matérielles, qu'elle se conjugue au quotidien, tout comme l'humanisme,
- que l'éducation est la garantie de notre avenir, de notre bonheur,
- en la liberté d'entreprise, dans des limites décidées par tous, afin d'assurer la réalisation de chacun, et de tous nos projets,
- que la solidarité économique passe par un soutien volontaire et unanime, impliquant l'aidé comme l'aidant, à l'inverse de l'assistanat,
- que le Cher regorge de ressources économiques et humaines inexploitées ou peu exploitées, de l'industrie métallurgique au tourisme, ....