BLOG D'UN VIERZONNAIS





vendredi 26 décembre 2014

687 000

Ça, on ne me l’avait jamais faite ! Moi, qui gère tant bien que mal mes propres finances, celles de mon entreprise et de cinq autres entités, je n’aurai jamais osé le faire ! Nicolas SANSU, lui, a osé ! Il l’a fait !
 
Mais qu’a-t-il fait ? C’est simple : comme il lui manque de l’argent pour boucler le budget de la Ville pour 2015, au lieu de créer un nouvel impôt (louable mesure), au lieu d’emprunter (autre louable mesure mais discutable si elle est orientée vers un investissement sérieux et riche d’avenir), au lieu de faire des économies (alors là, cela aurait été louable mais Nicolas SANSU ne doit pas savoir ce que c’est), il invente une dotation, exceptionnelle ou pas, de l’Etat !
Cela étant, il n’est pas le premier. Alain RAFESTHAIN, président du Conseil Général, l’avait déjà fait il y a quelques années.
 
Cette mesure a-t-elle des chances d’aboutir ? Non. Du moins je ne l’espère pas. Ou alors j’envoie également une facture au maire de Vierzon. Une facture de 687 000 € (TTC, tout de même) afin de plaire à mes salariés (participation oblige), mes banquiers, mes actionnaires et moi. Et les impôts.

jeudi 25 décembre 2014

LE PETIT FURET EST MORT

Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
 
Cet article date un peu puisque je l'ai écrit en 2008 mais il est toujours d'actualité. En ce jour de Noël, j'ai eu envie de le remettre en ligne.
 
Ça aurait pu être un chat. Un chien. Un enfant. C’était juste un furet. Du moins je crois. Un petit furet qui voulait traverser la route. Pour chasser, se nourrir. Ou pour rejoindre ses petits. Ou pour leur ramener à manger. Je ne sais pas et ne le saurais jamais. Ce que je sais, c’est qu’il est mort, heurté par une voiture roulant peut-être, sûrement trop vite.
 
Ce n’est pas la peur du gendarme qui m’a fait lever le pied, moi qui roule tant pour des raisons professionnelles. Ce sont plutôt des scènes comme celles-ci. Des scènes qui me font regretter d’être un être humain, d’appartenir à une espèce de tueurs, si peu soucieuse de son environnement, de la flore qui l’entoure, de la faune qui partage son univers, de son avenir, de leur avenir, de notre avenir.
 
Lors d’une conférence donnée sur Vierzon, il y a quelques mois (maintenant, il y a quelques années), un des intervenants nous avait conté une parabole prenant pour acteur le colibri, ce tout petit oiseau des Amériques. La scène se déroule dans la forêt équatoriale. Elle est en flammes. Tous les animaux de la forêt fuient le brasier, chacun pour soi. Sauf un. Notre colibri. Avec son bec, il vole à l’étang le plus proche de la fournaise, prend quelques gouttes d’eau et vient les jeter au plus proche du désastre, tentant d’éteindre le feu. Interloqués, d’autres animaux s’arrêtent de courir pour observer les efforts du tout petit pompier. Ils finissent par l’arrêter, lui criant : “Tu es fou. Tu vois bien que ça ne sert rien. Que tu es bien trop petit pour parvenir à circonscrire l’incendie”. Le colibri, essoufflé, leur répond : “Je sais. Mais j’aurais au moins essayé”.
 
L’histoire ne dit pas si les autres animaux ont aidé notre colibri. Ce que je sais, c’est que j’essaie chaque jour d’être un colibri, triant mes déchets, surveillant ma consommation d’électricité, de gaz, ramassant les paquets de cigarettes que d’autres… “animaux” jettent dans la rue, levant le pied. Et je rêve… Je rêve que nous sommes tous des colibris. Je rêve que plus aucun petit furet ne mourra heurté par une voiture conduite par un être qui n’aura d’être humain que le nom.

dimanche 21 décembre 2014

REVOLUTION DE SALON

Que j’ai aimé cela ! Que je l’ai pratiqué tant et tant de fois ! Que je le pratique encore... Parfois...
 
De ci, de là, chez des amis, dans les cafés, dans la rue, sur des blogs, dans la presse, version “courrier des lecteurs”, sur les réseaux sociaux, les français s’expriment. Que dis-je ? Les humains s’expriment (les français n’ont pas l’apanage de la révolution). Bien. Au moins, c’est que la démocratie existe. Partiellement.
 

Révolution : art de changer de maître.
Les vrais révolutionnaires sont morts.
Toutes ces expressions, qui poussent parfois jusqu’à le faire dans la rue, sont ce que j’appelle des “révolutions de comptoir”. Je n’ai rien contre, bien au contraire. Même pour dire ou défendre des inepties (à mes yeux, mais ça peut changer), je suis pour que cela se fasse. Mieux encore, pour citer VOLTAIRE : “Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous le disiez”. Sur le plan national, le cas d’Eric ZEMMOUR en est le dernier avatar : je ne suis pas d’accord avec lui (du moins, sur la majorité de ce que j’ai écouté de lui, de ce qu’il a dit, pas de ce qu’on lui prête) mais je suis heureux qu’il puisse le dire. En cela, je rejoins un autre “révolutionnaire” : Daniel COHN-BENDIT. Maintenant, si j’étais choqué de ce qu’il dit et écrit (en partie, oui), libre à moi de porter plainte contre lui. Et que ses détracteurs le fassent mais ne demandent pas à ses employeurs (I-TÉLÉ, RTL, ...) de l’interdire d’antenne. Ou alors, c’est le retour de la censure, déjà de plus en plus forte, à mon avis, par rapport aux années 80.
 

vendredi 19 décembre 2014

DETTE MUNICIPALE

Il y a quelques jours, le 3 décembre 2014 exactement, paraissait un article très intéressant dans notre quotidien local, le Berry Républicain, sur la dette municipale de Bourges et Vierzon. Il est étonnant que les différents partis politiques locaux ne s’en soient pas fait plus l’écho. L’information était connue depuis un moment soit, sur le site du Journal du Net, mais tout de même.
 
Mais avant tout, il serait bon de rappeler quelques notions d’économie politique, pas si éloignée que ça de l’économie d’entreprise.

mercredi 17 décembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 4 DECEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Mea culpa. Je n’ai pas pu me rendre personnellement à ce dernier conseil communautaire, pris par une formation professionnelle à Nantes sur les nouvelles contraintes qui vont peser sur les entreprises à compter du 1er janvier prochain (au passage : entreprise de travail temporaire à vendre, jeune, belle dynamique mais au patron usé par les stup... les directives étatiques ; les patrons doivent connaître le “choc de simplification”, ils connaissent surtout le choc). Mais j’ai quelques informations. Et donc quelques commentaires à faire.

lundi 15 décembre 2014

APIA : LE DEVENIR D’UNE ENTREPRISE

Gérer une entreprise n’est pas une chose facile. J’en sais quelque chose. Tous les jours.
 

Je suis arrivé à Vierzon en 1994. Originaire de Bourges, après quelques pérégrinations à Tours et Saint-Gaudens, j’ai choisi de venir travailler à Vierzon. Choisi. Pour relativiser, on me proposait, à l’époque, de demeurer à Saint-Gaudens ou d’aller à Vierzon ou Parthenay. Et j’ai choisi Vierzon. Arrivé à destination, une des premières entreprises à me faire confiance a été APIA. Pour relativiser, mes concurrents ne se bousculaient pas pour travailler avec elle.
Ce fût une brillante coopération. Jusqu’à ce que ma direction d’alors m’interdise de travailler avec. Pour renseignements financiers négatifs. Comme j’ai tardé à exécuter les ordres de mes supérieurs hiérarchiques, j’ai même écopé d’un avertissement. Ce qui ne m’a jamais fait ni chaud, ni froid, sûr de ma décision. APIA connaitra son premier dépôt de bilan peu après. Puis, un homme est venu. Pas seul. Philippe ASSELIN. Depuis lors, malgré de nombreuses difficultés, il a fait d’ APIA une belle entreprise, rayonnant, dans sa partie, sur la France et l’Europe.
Aujourd’hui, près de 17 ans après, APIA est de nouveau en difficultés. Son destin est désormais dans les mains du tribunal de commerce de Bourges. Avec un premier choix : poursuivre ou liquider ? Un choix cornélien qui doit tenir compte des dettes de l’entreprise, de sa capacité à les rembourser, de ses créanciers. Puis, il y a l’impact social. En clair, les salariés. Pas toujours informés, pas toujours consultés comme il le faudrait. Plutôt que des syndicats, à tout le moins des élus, il faudrait que chaque salarié soit associé au devenir de son entreprise, de son propre avenir. Dernière et, en même temps, première personne à être associée à la survie de la société : son patron. Souvent, quand celui-ci n’a plus la foi, la volonté ou la force, les chances de l’entreprise sont divisées par dix. S’il en est autrement, l’avenir s’éclaircit. Le projet ASSELIN est, à mon avis, le meilleur gage de survie d’APIA.
 

dimanche 14 décembre 2014

ASSISSES DE LA CITOYENNETE : le regard du MoVie

Que c’était beau ! Une partition enfin maitrisée, un public acquis (pas complètement mais cette partie du public n’appartient pas au troupeau et savait où elle venait), avec des interventions finement orchestrées (pas toutes, heureusement), un conseil municipal complet (la majorité sur scène, les deux tiers du F.N. et la doublure de Jean Rousseau dans la salle) et un show brillant. La pièce a suscité quelques applaudissements à chaque prestation des acteurs. Selon la rumeur (une autre, celle-là), elle devrait être rejouée en janvier, avec une grande tournée municipale et un final au Zénith de Saint-Hilaire (de Court).
 

La Cène, de Léonard De Vinci
Au début, il y avait la Cène... Normal, me direz-vous, à l’approche de cette fête chrétienne qu’est Noël. Dans le rôle de Jésus, Nicolas SANSU... Pour un peu, on s’attendrait à ce qu’il nous dise “Prenez et mangez en tous...”. Ce qu’il fera, au figuré, nous distillant autant de constatations vraies... que fausses. A tout le moins orientées dans son sens. Je vous invite à faire le parallèle avec le tableau de Léonard DE VINCI (pas les grues, le peintre). Dans le rôle de Judas, si l’on transpose l’oeuvre picturale du génie toscan, Philippe FOURNIÉ. Pour une fois que le chef des socialistes servirait à autre chose que jouer au paillasson du Parti Communiste...
 

lundi 1 décembre 2014

OBJECTIF R.E.V.

Il est un temps pour penser, il en est un autre pour parler et pour agir. Comme dans toute chose que j’ai faite jusqu’à aujourd’hui, je l’ai d’abord rêvée avant de la coucher sur papier afin d’éclaircir ma pensée, d’en parler, puis de la réaliser. Le R.E.V. procède de la même logique.
 
Une partie de l'équipe du R.E.V.
(photo empruntée au Berry Républicain)
Qu’est-ce que le R.E.V. ? Le Regroupement d’Entreprises du Vierzonnais.
 
Qui peut prétendre à y rentrer : des patrons vierzonnais, au sens noble du terme. Un patron, c’est un homme ou une femme qui travaille dans son entreprise et qui en possède une partie du capital. En clair, il y a mis ses économies, voire des dettes, et il y mouille sa chemise chaque jour, weekend compris ! Rien à voir avec les prétendus “patrons du CAC 40”, mercenaires ou directeurs payés selon un contrat de travail digne de celui de divers footballeurs professionnels. Toujours au sens noble du terme, un vierzonnais est un habitant ou un travailleur du pays vierzonnais, soit des trois communautés de communes entourant Vierzon (Communauté de communes Vierzon-Berry-Sologne, Communauté de communes des Villages de la Forêt et Communauté de communes des Vals de Cher et d’Arnon).
 
Pour y faire quoi ?
 

samedi 29 novembre 2014

VOL AU DESSOUS D’UN NID D’ALBATROS (*)


Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.

Mes obligations professionnelles m’obligent à me rendre régulièrement à Paris. Si, plus jeune, j’adorais y aller en voiture pour me frotter à la conduite très particulière des parisiens et autres habitants des mégalopoles, je ne goute plus ce plaisir, si tant est qu’il en soit un, pour privilégier les transports en commun, à commencer par le train, puis le métro. 

lundi 24 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER NORD : le regard du MoVie

La boucle est bouclée ! Nicolas SANSU conclut toujours ses opérations de propa... euh... de communication, les conseils de quartier, par son fief : les quartiers nord de Vierzon. Ici, tous les militants du parti (communiste) sont là. Enfin, ceux du quartier. Il est tellement sûr de lui et de ses troupes qu’il n’a même pas convoqué son père, sa mère, l’autocar du Parti Communiste et même les salariés de la Communauté de Communes. La preuve ? Les preuves plus exactement : ici, la plupart des présents appellent le maire par son prénom. Et il leur répond de la même façon. En fait, je ne suis pas dans un conseil de quartier, je suis dans une réunion de famille. Autre preuve : c’est bien le seul endroit de la ville où Nicolas SANSU est applaudit. Il faudrait conseiller à François HOLLANDE d’aller à Tulle : il serait peut-être reçu comme Nicolas SANSU dans les quartiers nord.
 
Je vous passe le discours habituel sur les finances de la ville, la politique d’austérité de l’Etat socialiste, sur les banques qui ne font pas leur travail, sur... Une seule information : Nicolas SANSU va demander à l’Etat (si, si, le méchant Etat socialiste) des aides pour pouvoir créer et mener une politique de rénovation urbaine en centre ville. Un P.R.U. Une idée que j’approuve puisque je l’avais demandé, dans le programme du MoVie, lors des dernières élections municipales.

dimanche 23 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE VILLAGES : le regard du MoVie

On sent que l’exercice est de mieux en mieux maîtrisé par le Maire : les militants communistes sont en nombre (mais pas qu’eux), l’essentiel en retraite, les élus socialistes sont là (je modère : ils ne sont que deux), sans fleurs (tant qu’à servir de potiches...) et le discours d’introduction est de plus en plus alarmiste sur la baisse des dotations de l’Etat (socialiste mais Nicolas SANSU ne le précise plus). Alarmiste ? Nicolas SANSU plagie une publicité des automobiles RENAULT : “On s’est déjà coupé un bras, voire deux (NDLA : sait-il compter ?), mais il va sans doute falloir se couper les deux jambes”. Cela a dû commencer plus tôt, même avant Nicolas SANSU : c’est sans doute pour ça que Vierzon n’avance plus... (je sais, ma remarque est facile mais elle répond au discours catastrophiste du maire et de sa gestion, commune à celle d’autres collectivités locales, qui est de dépenser au présent en ce moquant de l’avenir).

dimanche 16 novembre 2014

VIDEOSURVEILLANCE ET VIDEOPROTECTION

Vidéosurveillance ou vidéo-protection, deux concepts, deux idées semblables qui se sont invitées, à Vierzon, lors des dernières élections municipales, en réponse au développement de la petite délinquance et des incivilités. A l’origine, seules deux listes les défendaient : celle des démocrates et républicains du MoVie et celle des nationalistes du Front National. Les listes de gauche la refusaient, celle des socialistes et communistes de Nicolas SANSU et celle des trotskystes de Régis ROBIN. La troisième, celle des rousseauistes, n’en parlait pas. Puis, au gré du déroulement de la campagne, cette dernière s’est appropriée l’idée. Aujourd’hui, tout le monde la veut.
 
Maintenant, vidéosurveillance et vidéo-protection sont-elles les mêmes idées ? Au sens étymologique, oui. Au sens de la signification, non.

samedi 15 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DES FORGES : le regard du MoVie

Nous sommes en droite ligne de celui de la veille, au Bourgneuf. On reprend les mêmes et on recommence : des élus communistes, des participants communistes (pour la plupart mais pas tous), des absents constants (le F.N., qui gagne des voix à chaque fois qu’il se tait, et les rousseauistes), un one-man-show rôdé (le méchant Etat socialistes nous coupe les vivres alors que les vilains banquiers et autres patrons du CAC 40 s’engraissent) et quelques questions convenues. Vous avez noté un oubli ? Ce n’en est pas un : les socialistes vierzonnais ont cessé de bouder. Trois sont présents : Jill GAUCHER, Irène CHAPPUIS et Marie-Hélène BODIN, toujours en retard. Le maire a gagné : ses alliés rentrent dans le rang.
 
Les Forges

Les questions tournent, aujourd’hui encore, sur la voirie. Le premier des habitants des Forges est l’auteur de la rébellion. Et tout va bien. Pour cet ancien policier, il est heureux que ses panneaux et sa pétition, de 350 à 400 signatures, aient permis de réduire la vitesse des automobilistes. C’est déjà une victoire. A peu de frais pour la Mairie. Etrange, j’ai l’impression d’assister aux accords de Munich, quand les démocraties occidentales ont cru empêcher la guerre en reculant devant Hitler et Mussolini (je sais, c’est exagéré, Victor, mais je t’invite à relire notre Histoire) : rien n’a changé aux Forges. Le risque d’accident à la sortie des écoles est toujours aussi présent, les voitures continuent à rouler trop vite et les camions à traverser la ville.
 

jeudi 13 novembre 2014

CONSEIL DE QUARTIER DE BOURGNEUF : le regard du MoVie

Au premier regard, rien ne diffère des deux précédents... Les mêmes élus, les mêmes absents (rousseauistes, frontistes et socialistes)... Mais le maire a du lire les blogs qui le dérangent : le public compte toujours des communistes mais il a pris soin de prendre ceux du cru. Puis, il annonce l’arrivée prochaine d’une guest star : Marie-Hélène BODIN, première des socialistes vierzonnais. Elle arrivera. En retard mais elle arrivera. Et prendra sa place à la gauche du maire pour... ne rien dire ! Mais montrer que les socialistes vierzonnais ont un grand coeur et pardonnent au petit Nicolas ses attaques, ses perfidies, ses votes hostiles à François HOLLANDE. Cela étant, Marie-Hélène BODIN est la seule socialiste présente. Mais est-elle encore socialiste ? Ne pourrait-elle pas un jour figurer dans ce futur parti né de la prochaine scission du Parti Socialiste ?

mercredi 12 novembre 2014

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE 2014 : le regard du MoVie

Bon, d’accord, je ne suis (du verbe “suivre”, non “être”) pas toujours la chronologie des évènements mais je ne veux en manquer aucun. Et vous les relater tous, avec un autre regard que celui de la presse.
 
Pour ce conseil (municipal), pris par mes obligations professionnelles, j’ai manqué le discours castriste du maire Nicolas SANSU. Comme ils se ressemblent tous (la baisse des dotations de l’Etat, le Grand Capital qui oppresse le peuple, une sale rumeur qui court sur Vierzon, ... bla-bla-bla), je ne pense pas avoir manqué grand chose. Mais, promis, la prochaine fois, je ferai tout mon possible pour être à l’heure, voire en avance.
 

dimanche 9 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES III : “J’écris à qui je veux”. Moi aussi.

Pour conclure mon dernier article relatif à l’organisation des “Assises de la citoyenneté”, avant même qu’elles ne commencent et fassent constater que cette bonne idée est en train de devenir une farce, une farce qui se retourne contre son auteur, le maire lui-même (cf. mon article “Les Assises de la citoyenneté du centre ville : le regard du MoVie”), je le concluais par ma volonté de porter plainte si j’avais la preuve de son irrespect des textes légaux, qu’il s’était livré à un abus de biens sociaux, même si le terme est différent quand il s’agit d’un élu. Celle-ci n’a pas manqué de me parvenir le jour même. Le 3 novembre dernier, je rédigeai ma plainte, plutôt comme citoyen que président du MoVie, et l’adressai le lendemain à notre nouvelle préfète, conformément à la procédure légale quand un maire outrepasse son pouvoir. Je suis d’autant plus satisfait de l’avoir fait quand j’ai lu la réponse que Nicolas SANSU a faite dans la presse à l’intention de l’opposition rousseauiste : “J’écris à qui je veux”. Oui, Monsieur le Maire, vous écrivez à qui vous voulez mais pas avec l’argent de la Municipalité, avec l’argent de TOUS LES VIERZONNAIS quand vous troquez votre écharpe de maire pour prendre la couronne de chef de parti. Que nous soyons nationalistes, républicains, démocrates, rousseauistes, socialistes, communistes ou trotskystes, nous attendons que le maire de Vierzon soit le maire de TOUS LES VIERZONNAIS, pas des seuls communistes. Aujourd’hui, Nicolas SANSU ne l’est pas. Il n’agit pas comme tel et les dernières réunions de quartier le prouvent (forte présence de communistes peu motivés, absence des élus socialistes, une assemblée houleuse lors des assises du centre ville).
 
Ma plainte trouvera-t-elle un écho ? Sera-t-elle traitée ? Nicolas SANSU attend beaucoup de notre nouvelle préfète pour calmer les commerçants et habitants du centre ville, moi j’attends qu’elle fasse son travail, à commencer par rappeler au maire ses droits et devoirs. La suite dira si je suis entendu, espérant qu’elle ne classera pas ma plainte “sans suite”.
 
Comme je l’écris dans mon courrier, je ne pense pas que l’invitation épistolaire du maire aux 150 ou 200 communistes vierzonnais, pour la plupart plus à jour de cotisation si j’en crois mes deux informateurs, ait eut un coût supérieur à 500 €. Mais c’est un principe d’équité et de démocratie. J’en demande aujourd’hui le remboursement au maire.
 
Nicolas SANSU a le droit d’écrire à qui il veut. J’en ai le devoir.

vendredi 7 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DU CENTRE VILLE : le regard du MoVie.

Centre ville et Bois d'Yèvre
On change de lieu mais on garde les mêmes acteurs : le Maire Nicolas SANSU et sa garde rapprochée. Soit Karine CHÊNE, Fabien BERNAGOUT, Franck MICHOUX, Elizabeth HOVASSE-PRELY, Gérard MASSICARD, Solange MION mais pas un seul socialiste. Comme hier soir à Chaillot. Et tous ont une excuse : une grand-mère sur le gaz ou une casserole à l’hôpital. Ou l’inverse. Curieux... Dans la salle, le public est presque le même que la veille (j’y retrouve les mêmes membres de l’autocar du Parti Communiste), sauf que les rousseauistes et le F.N. n’ont pas daigné venir. D’un autre côté, on connait déjà la pièce qui va se jouer : les recettes de la Ville, en baisse à cause de l’Etat socialiste, les dépenses, croissantes, les méchants banquiers, le Grand Capital... Puis de nouveau haro sur “la rumeur”... La pièce est plus longue que la veille de 5 minutes. C’est peut-être cela qui fait qu’une dame du public se lève pour prendre la parole. Mais, ça, Nicolas STALI... euh... SANSU n’aime pas ! Il la reprend pour la conclusion de son intervention.
La dame prend la parole et attaque : la soirée promet d’être chaude et elle le sera !

jeudi 6 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DE CHAILLOT : le regard du MoVie

Le grand show du maire Nicolas SANSU commence ce mercredi 5 novembre par un quartier de Vierzon qui lui est acquis, bien qu’il soit peu à peu grignoté par le F.N. : celui de Chaillot. Malgré la lettre qu’il a illégalement adressée avec l’argent de la municipalité aux seuls membres du Parti Communiste, de son parti, il n’a pas fait recette : seul une quarantaine de personnes sont présentes. Sur la quarantaine, une parti de l’autocar du Parti Communiste, quelques salariés de la mairie et de la communauté de communes (Claude AZAM, Régis LAGAUTRIÈRE, ...), histoire d’avoir un public acquis, Jean ROUSSEAU et sa doublure et un membre du F.N., par ailleurs conseiller municipal.
 
Chaillot 2014

Fils de professeur, Nicolas SANSU présente le budget de la Ville. Tout d’abord les recettes, approchant les 42 M€, en provenance de la fiscalité directe pour 30%, de la Communauté de Communes pour 20% (c’est encore nous mais par des moyens indirects), de l’eau (RéaVie, encore nous ; le budget de l’eau serait de près de 5 M€), des services de la Ville facturés aux utilisateurs, l’eau et ces derniers représentant 20% des recettes, et de l’Etat et de ses fameuses dotations. Sauf qu’elles sont en baisse, que la réforme des rythmes scolaires coûte à la Ville près de 250 000 € par an et que ces dotations vont baisser de près de 600 000 € l’année prochaine. Le maire crie à l’injustice, s’en prend au Gouvernement socialiste, aux banques, qui font des milliards de bénéfices, ... En fait, à tout le monde mais pas à lui. Son auditoire communiste acquiesce tout en se révoltant sur les impôts. A mon sens, ces braves gens doivent avoir du mal à se regarder dans la glace chaque matin : comment demander à l’Etat de maintenir ses dotations, de refuser toute mesure d’économie et ne pas vouloir accepter une hausse des impôts ? Ah ! Le maire a LA solution : faire payer les banques, les riches, les... Sans donner de nom, évidemment. Une odeur fétide du populisme d’avant-guerre (celle de 39-45) me vient au nez quand il parle ainsi, un peu comme quand les nazis voyaient dans les juifs la source de tous les maux. Avant de s’en prendre à autrui, M. SANSU, faudrait-il que vous soyez vertueux vous même. On a besoin de préserver notre avenir en assurant notre présent : une saine gestion s’impose. L’Etat s’y emploie et va forcer les collectivités locales à en faire autant. Et ça, nous le savions tous avant les dernières élections municipales, vous encore plus que moi ! Il expose ensuite les dépenses pour lesquelles je reviendrai dans un prochain article.

mardi 4 novembre 2014

REFORME DES FICHES DE PAIES

On l’attendait depuis longtemps et chaque politique un peu féru en économie d’entreprise et d’emploi, soit peu, y allait régulièrement de son laïus sur le sujet : nos fiches de paie sont trop longues et leur traitement compte parmi les plus coûteux d’Europe. Bien.
 
Dans le cadre du “choc de simplification”, le président HOLLANDE a décidé d’alléger nos fiches de paies. Sauf que, si l’opération ne s’accompagne pas d’une refonte du code du travail, la décision de notre président, enfin, de ceux qui l’ont élu, risque de se terminer par une onomatopée chère à l’un de ses prédécesseurs : “Pschiiit”.
 
Ainsi, pour reprendre la fiche de paie d’un salarié lambda, je ne vois pas le haut de son bulletin de paie changer avec sa réforme : il faudra toujours qu’il y figure son salaire de base, ses absences rémunérées (congés payés, congés pour évènement familial, ...), ses primes (de nuit, d’équipe, de 13ème mois, de ...). Sauf à ce qu’il n’en ait pas !
 
Puis viennent les cotisations sociales. L’URSSAF s’occupe de la vieillesse (pour la CNAV), de la maladie (pour la CNAM), de la famille (pour la CNAF), des accidents du travail (pour la CARSAT), du logement (pour le FNAL), du chômage (pour Pôle Emploi), des retraites à 60 ans et autres assurances pour l’emploi (pour les AGS). Les caisses de retraite et de prévoyance complètent ces cotisations. Vous y ajoutez les organismes collecteurs pour la formation, les taxes pour le logement, pour l’apprentissage, pour les oeuvres sociales et vous avez fait le tour de la question. Du moins pour les plus simples. J’oubliais d’y ajouter la CSG, que vous divisez en deux (CSG et CRDS ou CSG à 2,9%). Bel ensemble copieux qu’il conviendra de multiplier par deux ou presque si vous dépassez la tranche A de la Sécurité Sociale, voire par trois si vous dépassez son quadruple (qui concerne peu de monde : des hauts cadres et quelques sportifs salariés). François HOLLANDE veut alléger tout ça ? Bien mais deux écueils m’apparaissent : la fiche de paie risque de devenir illisible ou que l’éléphant accouche d’une souris, c’est à dire que disparaissent deux ou trois lignes seulement. Pour l’illisibilité, c’est sans doute la voie qu’il va suivre : toutes les cotisations sociales seront collectées par un seul organisme, probablement l’URSSAF, et tiendront en une seule ligne, comme la C.S.G., dont la plupart d’entre nous ne sait plus à quoi sert cet impôt. Mais pourquoi pas ? Mais l’illisibilité, l’incompréhension comme simplification n’est pas, à mon avis, la meilleure solution.
 
Pschiiiitttt... ?

samedi 1 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES II

Quand j’ai écrit, il y a quelques jours, un article sur le mouvement des habitants des Forges et la manipulation médiatique des conseils de quartier de Vierzon par Nicolas SANSU, je n’imaginais pas qu’il allait, lui-même, me donner une plus éclatante preuve de cette dernière par une lettre envoyée de la mairie, lettre à entête faisant foi parue sur le site de Vierzonitude, demandant à tous les membres du Parti Communiste Français de Vierzon de s’y rendre ! Ce n’est plus un autocar, c’est plusieurs que le maire réclame !
 
Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer de la farce grotesque que donne Nicolas SANSU à cette parodie de démocratie locale qu’il a fait des conseils de quartier mais ce qui est certain, c’est que si je récupère un original de la lettre qu’il a adressé aux membres du PCF avec les deniers de TOUS les vierzonnais, je n’hésiterai pas à saisir les tribunaux.

mardi 28 octobre 2014

REBELLION AUX FORGES

Jeudi 23 octobre 2014, le pigiste du Berry Républicain et chantre du Parti Communiste et du maire de Vierzon Nicolas SANSU, André RODIER, a encore frappé. Cette fois-ci, avec son style inimitable de la vierge effarouchée qui s’indigne des réactions animales que son attitude racoleuse a pu et a cherché à créer, il s’en prend à la pétition des habitants des Forges réclamant plus de sécurité routière et plus de sécurité tout court (les cambriolages...). Comment ? Ces faquins osent s’élever contre les actes et la pensée visionnaire de notre Grand Timonier ? Qu’on ré-ouvre les goulags, les mines de sel ! Il en profite au passage pour envoyer un sérieux uppercut au Conseil de Quartier des Forges, coupable de n’avoir pas su prévenir cette “rébellion”. Un petit séjour dans un camp de rééducation lui fera le plus grand bien... (au Conseil de Quartier).
 
Avec un peu plus de sérieux, je crois que M. RODIER devrait fréquenter les conseils de quartier. A l’origine, l’idée est bonne, bien que peu démocratique. Dès son élection de 2007, Nicolas SANSU a mis en place ces conseils, soucieux d’asseoir sa communication. Pour ce faire, il a appelé la population à se réunir sur le sujet, a divisé la ville en quartiers qui n’ont pas tous à voir entre eux (exemple : le centre ville avec le Bois d’Yèvre) et y a nommé un ou plusieurs représentants sous couvert d’une élection aux seuls présents, à main levée. Sauf que, quand vous y assistez, aidé de vieux vierzonnais, vous vous apercevez vite qu’un conseil de quartier est presque identique à la cellule de quartier locale du Parti Communiste, quelques socialistes et un ou deux démocrates ou républicains, tendance Jean ROUSSEAU, en plus, pour la forme. Et la communication si, par hasard, un journaliste remarquerait ce subterfuge grossier. Certains d’entre vous me diront que j’exagère. Bien : je les invite à se rendre aux prochains conseils pour juger par eux mêmes.
 

mardi 7 octobre 2014

L'ECHO DU VIDE

Etrange... La réunion de trois députés, de tendances différentes mais appartenant à même mouvance (un socialiste frondeur incertain de son avenir, un écologiste des beaux quartiers appartenant à l’une des multiples branches d’une idée politique et un communiste bourgeois, tous “de gauche”) se sont réunis à Vierzon hier soir. La presse nous avait prévenus : c’est une réunion ouverte à tous mais fermée à ceux qui ne sont pas de gauche ou reconnus comme tels. Si vous êtes de droite ou du centre, comme moi, passez votre chemin ! Mais il était inutile d’y aller pour savoir ce qui allait se dire : rien. On enfonce des portes ouvertes, on dit que l’on n’est pas d’accord avec le président HOLLANDE mais on marchera à la baguette dès qu’il sifflera la fin de la récréation aux prochaines élections départementales (les ex-cantonales), sauf à prendre le risque de ne pas être élu et de gagner l’oubli. Ou de traverser le désert. Les plus sarcastiques de mes lecteurs me répondront : comment peux-tu le savoir puisque tu n’y étais pas ? Tout simplement parce que certains de mes amis y étaient et ont écouté et que la presse s’en est faite l’écho. Et l’écho du vide est assourdissant de silence... De silences...
 
Permettez-moi de vous replonger dans un passé pas si lointain, lors des dernières élections municipales. Sur la plupart des affiches et tracts du candidat Nicolas SANSU, le nom du Parti Communiste Français était discret, dans certains cas inexistant, privilégiant soit celui des forces de gauche, soit celui du Front de Gauche. Mais ces élections, puis celles des européennes ont sonné le glas de ce parti du passé, aussi démocratique que le F.N. L’expérience MELANCHON tourne court. Et l’on peut prêter beaucoup de défauts à Nicolas SANSU mais il a aussi des qualités. Notamment politiques. Il sait que s’il lie son avenir au P.C.F., il ne peut plus que viser la direction du parti, voire un secrétariat d’Etat si le P.S. l’emporte et que le Front de Gauche se montre fort et docile avec lui. Mais il sait que cela relève de plus en plus de l’utopie. Et comme il est loin d’appartenir aux idéocrates communistes, plutôt aux gauchistes opportunistes, il sait que son avenir peut se jouer dans un nouveau parti plus socialiste que démocratique, misant sur l’éclatement prochain du P.S. entre socio-démocrates d’une part et socio-stalinistes d’autre part.

lundi 29 septembre 2014

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 25 SEPTEMBRE 2014 : le regard du MoVie

Un conseil communautaire de rentrée décentralisé, voire délocalisé : de Vierzon, il va à Genouilly. Mais le charme bucolique du village n’a pas séduit tous les élus : sur un total de 46, seuls 30 ont daigné venir. A peine plus de 6 sur 10, c’est vous dire le mépris que certains ont de l’investissement public. Plus fort encore : 13 avaient donné un pouvoir, 3 manquaient à l’appel. Encore plus fort : les élus socialistes étaient absents.... Déjà qu’ils ne sont pas nombreux.
L’opposition n’échappe pas à ce constat, avec un taux encore plus mauvais : sur les élus rousseauïstes, seuls leur leader Jean ROUSSEAU et sa colistière Marie-Claude GRISON étaient là ; sur les élus du F.N., seul Bruno BOURDIN était présent.
 
La séance s’ouvre par une minute de silence en hommage à Max ALBIZZATI.

lundi 22 septembre 2014

L'ART ET LA MANIERE DE SE FAIRE DES NOEUDS AU CERVEAU : LE CAS LECLERC

Parmi les comités Théodule de France, il en existe un qui soulève sans cesse des questions quand il prend des décisions : le Comité Départementale d’Equipement Commercial. Dernier dossier en date : la création de 4 600 m2 de commerces en plus aux côtés de l’hypermarché LECLERC. Evidemment, pour ses détracteurs, cette décision va accroitre la disparition des commerces du centre-ville... Pour ma part, je pense qu’il n’en sera rien. Si j’avais été élu, j’aurai voté POUR cette décision.
 
Pourquoi ? Quand j’entends que les hypermarchés, les supermarchés et les zones commerciales font mourir les petits commerces, c’est faux. Toutes les études sur le sujet le prouvent. Par contre, qu’il accélère la disparition des commerces moribonds, financièrement et surtout commercialement, c’est vrai.
On n’achète pas des marchandises en grande surface comme on le fait en centre-ville. Si l’on se réfère à l’histoire du commerce, les grandes surfaces sont apparues en France dans les années 60 et n’ont eu de cesse de se développer depuis. Leurs forces ? Le choix, les prix et la capacité de se garer. Les petits commerces peuvent offrir du choix mais faut-il qu’ils le veuillent, qu’ils le puissent (question de place, de présentation). Ils peuvent aussi offrir du prix, souvent en acceptant de se fédérer (cas des franchises). Pour que les clients puissent se garer, c’est autre chose. Avec la meilleure volonté du monde, je doute que la municipalité, quelle que soit sa couleur, puisse offrir, surtout gratuitement, la même surface. Mais cela est-il souhaitable ? Ce qui n’empêche que les choix urbanistiques du maire pèseront beaucoup sur le commerce de centre-ville. Mais son action n’en reste pas là : il peut aider, favoriser les regroupements de commerçants. C’est sans doute l’idée de la SEM TERRITORIA mais elle n’a réussit qu’à créer qu’une nouvelle association de commerçants. Le fond est bon, pas la forme. Et, si j’en crois sa présidente (référence : réunion du 4 juin 2014), s’ils n’étaient que trois à leur dernière réunion, c’est bien qu’ils sont passés à côté de leur objectif. Le choix... Ici encore, d’une certaine façon, le maire peut aider. Via la SEM TERRITORIA ou autre chose, même si je pense que la mairie aurait pu se passer de cet acteur. Question de volonté.
Mais les grandes surfaces n’offrent pas que cela : elles offrent aussi de la formation à leurs salariés et une puissance de communication. D’autant plus forte qu’elle est récurrente, ancienne et sans cesse renouvelée. Les petits commerçants le peuvent-ils ? Oui. Sans doute pas seuls. Ici encore, le maire peut faire quelque chose. Et pas uniquement les réunir autour d’un pot, leur promettre monts et merveilles et prendre leurs voix. Ce que je n’ai pas su faire. Sauf que moi je ne promets que ce que je tiendrai. Question d’éducation.
 
Maintenant, faut-il opposer les grandes surfaces aux petits commerces ? Non. Ce sont des formes de commerce complémentaires. Les grandes surfaces ont aussi été attaquées par le passé sur deux de leurs principaux avantages : le prix et la possibilité de se garer. Au détriment du choix et du service. Ce fut l’arrivée des LIDL, DIA, ... Mais aujourd’hui, tout le monde à trouvé sa place.
Un nouvel acteur monte en puissance : internet. On trouve tout par internet, à tous les prix et avec tous les services. Et ici, grandes surfaces et petits commerces le craignent. Les premières ont déjà commencé à répliquer avec leurs sites internet de commande en ligne, certaines avec livraison, la plupart avec un “drive” : vous commandez par internet et venez récupérer et régler votre commande, si ce n’est pas déjà fait, à une heure donnée que vous choisissez vous-même.
Les petits commerces ne peuvent-ils pas le faire ? Si. Certains le font. Pas forcément à Vierzon mais cela se fait au Puy-en-Velay.
 
L’extension de l’offre commerciale LECLERC est une bonne chose et participera à la redynamisation de Vierzon. Les seuls qui peuvent le redouter sont l’Orée de Sologne et les grandes surfaces et zones commerciales de Bourges, Orléans ou Châteauroux. Et elle créera des emplois. Voilà pourquoi j’aurai voté POUR.
 
Cependant, je m’étonne de la position de François DUMON : comment voter POUR le LECLERC et voter CONTRE l’Orée de Sologne il y a à peine un an. Pour le moins, il y a là un manque de cohérence que, si j’avais été élu, je lui aurai demandé d’expliquer. Mais quelqu’un le fera peut-être lors du prochain conseil municipal et ou du prochain conseil communautaire ? Qui vivra verra.

mercredi 17 septembre 2014

LE SYNDROME DE LUZENAC

Le football nous réserve chaque année quelques surprises. L’une des plus prisées du grand public se déroule immanquablement pendant la Coupe de France. Pendant cette épreuve, tous les clubs de France peuvent s’affronter. A ce titre, il existe toujours un “petit Poucet”. Certains se sont même hissés en finale. Sur les années de ce troisième millénaire, trois clubs de ligue 2 (Guingamp en 2009, Sedan en 2005, Châteauroux en 2004), deux clubs de ligue nationale (Quevilly en 2012 et Amiens en 2001) et un club de CFA (Calais en 2000) sont parvenus à jouer cet ultime et prestigieux match. Et s’ils nous tiennent tant à coeur, c’est que ces “petits” sont nos David contre Goliath, la revanche des “sans dents” contre les nantis, la preuve que le coeur a plus de force que le porte-monnaie.

Cette année, un club a fait plus fort encore : Luzenac. Luzenac : 551 habitants, un enfant célèbre, Fabien BARTHEZ, goal champion du monde de football en 1998, son usine de talc et les Pyrénées en toile de fond. Et un club de football. Un club d’entreprise, devenu club de village, puis club de pays, créé dans le bourg en 1936, qui aurait pu en rester là mais qui s’est patiemment illustré en divisions d’honneur et nationale. Puis, lors de la saison 2012-2013, le petit club a créé plus qu’une surprise : il n’a pas été le héros d’un jour ou d’une épreuve, il a été le héros d’une saison. Par le talent de ses joueurs et la volonté de ses dirigeants et collaborateurs, le petit club de village a gagné son ticket pour jouer dans la cour des grands, des professionnels de ligue 2. Chapeau !

 
Mais c’est à croire que nos élites n’aiment pas les “petits”, les “sans dents”. Après maintes tracasseries, plus juridiques que sportives, Luzenac ne jouera pas en ligue 2. Plus fort encore, il ne jouera plus nulle part... Une honte : l’argent a gagné, le sport a perdu.

mardi 16 septembre 2014

PENURIE D'ELECTRICITE

Paru sur les sites internet d’Europe 1 et de l’A.F.P. : “La France est menacée de pénurie d’électricité en 2015. Soit demain.
 
Repris textuellement : “Réseau de Transport d’Electricité (R.T.E.) a alerté le 10 septembre (le Gouvernement ?) sur une possible pénurie d’électricité qui pourrait frapper la France à partir de l’hiver 2015. La filiale autonome d’EDF en charge du bon fonctionnement du réseau à haute tension prévoit, dans son bilan prévisionnel 2014 une dégradation de la sécurité d’approvisionnement électrique en France durant les hivers allant de 2015 à 2018.

Pourquoi ? Parce que de nouvelles normes environnementales nous obligent à fermer des centrales thermiques alimentées en charbon et pétrole, ce qui est une bonne chose, tant sur le plan environnementale qu’économique puisqu’il s’agit d’énergies fossiles essentiellement importées. Le gaz naturel, également importé, également fossile, sera moins compétitif.

Des solutions ? Un “mécanisme de capacité”, en clair une incitation à moins consommer en période de tension, c’est-à-dire que vous coupez différents appareils et EDF vous “achète” ce que vous n’avez pas consommé. Et payé. Une autre solution sera la mise en fonctionnement d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Flamanville, courant 2016.
 

Une autre solution est possible. Et depuis longtemps. Mais il faudrait que le Gouvernement y donne un coup de pouce ; mieux encore : un coup de main. Cette solution est constituée des économies d’énergie, comme l’isolation de nos bâtiments, tendant vers des habitations à énergie passive. J’y ajouterai l’éducation, à commencer par celle des plus jeunes. Puis les collectivités locales... Les économies qu’elles peuvent faire sont gigantesques.

Je n’aurai de cesse de militer pour une telle action : l’éclairage des bâtiments publics et de nos voiries nous coûte une fortune (plus de 300 000 € par an à Vierzon) pour un gain, tant de sécurité que de convivialité, ridicule. Une source d’économie simple pour l’Etat, donc pour nous tous : extinction des éclairages chaque nuit de minuit à 5 heures, sauf à proximité des lieux publics ouverts (hôpitaux, commissariats, ...), avec des aménagements possibles les weekends et veille de jour férié. En une décision, plus de pénurie...

dimanche 7 septembre 2014

VIERZON N'EST PAS CHICAGO ?

“Vierzon, ce n’est quand même pas Chicago ou La Courneuve !”. Qu’est-ce que j’ai pu l’entendre pendant la dernière campagne des municipales, quand j’étais le seul à demander un système de vidéoprotection active. Pour être honnête, je l’ai surtout entendu parmi les votants dits “de gauche” (à Vierzon, la majorité : 3 listes sur 5, avec Nicolas SANSU, Jean ROUSSEAU et Régis ROBIN). Et aujourd’hui, tout le monde reprend l’idée. Même le maire, pourtant si opposé à cette méthode qui a fait ses preuves. Cela étant, il parle juste de mettre une ou deux caméras passives sur la ville : une dans la rue du Maréchal Joffre, histoire de faire taire les commerçants, du moins ceux qui sont encore là, et une autre au Forum, histoire de rassurer les vierzonnais. Des hochets.
 
Vierzon n’est ni Chicago, ni La Courneuve. Ce n’est pas non plus Marseille. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour ne rien faire. Ce qui se passe aujourd’hui. Mais ça ne date pas d’hier. J’en veux pour preuve un fait personnel : l’agression de mon beau-fils (13 ans alors) et de sa petite amie du moment il y a deux ans, avec coups, blessures et vol de portable. Une plainte a été déposée, l’auteure a été arrêtée, d’abord par les parents des deux enfants, puis par la police, les complices identifiés, du moins en partie, et puis... rien ! Ce doit être une habitude...
 
Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans les cambriolages, toujours aussi fréquents à Vierzon même si la presse n’en parle pas (la meilleure source : les assureurs de la ville), plus dans les agressions : nous sommes dans les affrontements ! Ici entre des membres de la “communauté des gens du voyage” (en français, donc sans langue de bois : Roms, Yéniches, Manouches, Gitans, ...) sédentarisés et des martiniquais nouvellement vierzonnais. A ce que j’ai appris, un peu par la presse, beaucoup par des témoins : des échanges d’insultes, puis de coups, jusqu’à la sortie d’armes blanches. L’action se poursuivra jeudi soir (le 4), avec une jeune rom blessée d’un coup de serpette. A part ça, tout va bien à Vierzon...
 
“Tout va bien, je vais bien” dois chanter Nicolas SANSU. Histoire de se convaincre. Histoire de nous convaincre. Il faut dire qu’il agit (si, si : ne souriez pas, Nicolas SANSU agit pour la sécurité des vierzonnais comme François HOLLANDE agit contre le chômage, avec le même succès). Son action ? Ses actions ? Quatre : envisager de poser des caméras passives à Vierzon (j’ai écrit envisager : rien n’est décidé, tout juste pensé...), faire une pétition pour demander des policiers (il serait l’auteur de la fameuse pétition qui circule chez quelques commerçants), se faire détacher, pour quelques jours, quelques policiers supplémentaires du commissariat de Bourges et écrire au Ministre de l’Intérieur. Il y a des moments, je me pose la question si Nicolas SANSU ne prend pas les vierzonnais pour des cons. Déjà parce qu’il est le premier officier de police judiciaire de la commune. Ensuite parce qu’il peut mettre en place un système de vidéoprotection active (des caméras qui ne se contentent pas d’enregistrer, des caméras avec un homme qui regarde, donne l’alerte aux services de sécurité et qui peut intervenir vocalement ; ce que je veux, ce n’est pas seulement que l’on retrouve l’agresseur, ce que je veux, c’est que l’on empêche l’agression). Enfin parce qu’il dirige la police municipale, reléguée aujourd’hui à la distribution des PV. Maintenant, on peut réclamer une “fête du vivre ensemble”... Cela ne rassura personne mais ça fera bien dans les médias.
 
Vierzon n’est pas Chicago, La Courneuve ou Marseille mais il peut le devenir si le maire ne fait rien. Alors, Nicolas, même si je n’ai jamais voté pour toi, te reprochant ton manque de démocratie, inhérent à ta formation politique, comme je n’ai jamais voté pour François HOLLANDE, il importe que tu réussisses enfin quelque chose : comme tu as manqué l’emploi, essaie la sécurité. Parce qu’autrement, en 2020, le maire, ce ne sera plus toi, pas moi mais Bruno BOURDIN, chef de file du F.N.

dimanche 17 août 2014

QUELQUE CHOSE CHANGE...

Quelque chose change... Doucement mais sûrement, quelque chose change, sans pour autant savoir si ce sera bon pour nous. Mais ce qui est certain, c’est que ce que nous vivons ne peut plus durer et, comme quelques uns, je préfère être acteur que spectateur. Au risque de me tromper, de faire mal mais au moins j’aurai essayé.
 
Dernier fait en date : les déclarations de Monseigneur PODVIN, porte-parole des évêques de France, une personnalité du catholicisme français, sur les massacres de chrétiens et de yazidis en Irak, sans compter les autres multiples exactions (viols, enlèvements, esclavagisme, ... on est très loin des préceptes du Coran) si j’en crois la presse qui s’intéresse au sujet. Entre autres, Monseigneur PODVIN déclare quelques vérités. Comme celle-ci : “Il y a un principe de base dans la théologie de l’Eglise, c’est que la justice doit être forte. Quand la justice est faible, ce n’est plus de la justice”. J’ajouterai qu’il en est de même pour une démocratie, plus exactement qu’il devrait en être de même. Ce dont je doute de plus en plus en France quand je vois des voyous relâchés, quand ils sont attrapés, avec une simple condamnation avec sursis, voire parfois avec un simple rappel à la loi, même en cas de récidive. Et sur le plan international, cela a de plus en plus de sens.

mercredi 13 août 2014

CANAL DE BERRY : ENFIN UNE BONNE NOUVELLE !

Que lis-je dans mon quotidien ? Enfin nos élus vont s’occuper de ce joyau qu’est le Canal de Berry ? Pas trop tôt. Jusqu’ici, le Président SANDRIER avait beau dire qu’il était entretenu, que les berges étaient consolidées, il n’avait pas dû l’emprunter souvent, y marcher, faire du vélo sur ses berges, y pécher. Sans quoi, il se serait rendu compte que ce qu’il disait n’était que mensonges.
 

Bien avant que je m’engage en politique, j’avais réfléchi, avec quelques amis membres de la Jeune Chambre Economique de Vierzon, à la réfection du canal de Berry, rénovant ses berges, en en rendant une carrossable et sécurisée pour les vélos, les poussettes, les rollers, l’autre restant naturelle mais entretenue pour les pêcheurs ou tout simplement les personnes en quête de calme, sur ce parcours plat, ombragée, doux. Bien entendu, nous n’oublions pas le canal en lui-même, souhaitant le rendre navigable pour des canoës et des barques (déjà, à l’époque, nous étions sceptiques sur sa remise en fonction pour les berrichonnes. Mais pourquoi pas ?).
L’objectif était double : développer un tourisme de proximité et créer une activité économique sur son parcours. Nous avions déjà souhaité que le parcours parte de Tours jusqu’au Pont du Guétin, rejoignant à ses deux extrémités la Loire, avec la Loire à vélo alors embryonnaire. Las, la multitude des syndicats oeuvrant sur son parcours, les querelles politiques, le peu d’enthousiasme des élus d’hier et, pour beaucoup encore, d’aujourd’hui ont sonné le glas de nos ambitions. Par pour tous, pas pour moi puisque c’est l’une des idées qui m’ont entrainées à passer de la politique d’électeurs à celle d’action, d’élus. Mais il me faut être honnête : je ne revendique pas la paternité de cette idée, d’autres l’ont probablement eue avant. Peu importe : le principal est que cela se fasse.
 

Pourquoi suis-je joyeux ? Parce que j’ai lu que l’un des –trop- nombreux vice-présidents de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry, Rached AÏT-SLIMANE, reprenait l’idée. Enfin ! La tâche sera rude mais voilà un bon projet. Bravo.

mardi 12 août 2014

REQUIESCAT IN PACE


Good morning Vietnam”, “Le Cercle des Poètes Disparus”, “Hook”, “Mrs Doubtfire”, “Jumanji”, “Will Hunting”, ... Hier s’est éteint un artiste que j’avais plaisir à voir à l’écran. Comme bon nombre d’entre nous, je n’en connaissais que les rôles qu’il jouait. Je ne lui en connais pas de mauvais, dans lequel il ait mal joué. Et je n’y trouve aucun mauvais scénario.

Parmi tous les films dans lequel il a joué, il en est un que je préfère, que je ne me lasse pas de revoir : “Le Cercle des Poètes Disparus”. Une ode à la vie et un appel au courage de vivre ses rêves. Rare. Constructif sans être révolté. Contre la Société, contre les autres, contre soi.

A l’occasion de son décès, j’ai lu qu’il souffrait d’une grave dépression et qu’il s’était adonné tant à la drogue qu’à l’alcool. Tous les artistes, mêmes riches, surtout riches ne sont pas forcément heureux. C’est si instable, le sentiment de bonheur...

R.I.P. Robin WILLIAMS

lundi 11 août 2014

QUE FAIRE DE L'EX-EGLISE SAINT-ELOI ?

En voilà encore une initiative de Nicolas SANSU et de ses complices dont il aurait bien voulu se passer ! Et qu’il a TRÈS mal géré ! C’est peu de le dire, encore moins de l’écrire ! L’achat de l’ancienne église St-Eloi ? Une stupidité, cautionnée par les élus de sa majorité, à commencer par son ancien mentor François DUMON, qui déclarait encore pompeusement, lors du dernier conseil municipal : “Je n’ai jamais acheté quelque chose, en tant qu’élu, qui ne serve pas à la communauté, qui n’ait pas d’utilité”. Si ; lui aurais-je répondu si j’avais siégé dans l’opposition (pas la molle : la vraie) : l’église St-Eloi. Et il y en a beaucoup d’autres (l’office de tourisme, par exemple...).

Cela étant, c’est acheté. Pour en faire une salle de réunion. Une de plus. Et quand ce sera aménagé. D’où d’autres dépenses après les 170 000 € hors frais et taxes.

Maintenant, Nicolas SANSU peut-il la vendre ? NON. Du moins pas comme ça et pas maintenant.

En France, et c’est heureux, il y a des lois. Et celle qui nous importe est l’article L213-11 du Code de l’Urbanisme, qui dit (annotations personnelles en rouge) :

dimanche 10 août 2014

PALESTINIENS, JUIFS, YAZIDIS ET CHRETIENS D'ORIENT

Une nouvelle fois, hier, samedi 9 août, quelques milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux palestiniens de Gaza, victimes des bombardements d’Israël. Ils réunissaient, selon les articles que j’ai lu,
des musulmans, des chrétiens, des juifs aussi. Et aussi des laïcs. Surtout des laïcs. Evidemment, des partis politiques dont l’Histoire montre qu’ils auraient plus à se reprocher leurs actes passés qu’à s’en enorgueillir, comme les communistes et les trotskystes, étaient là, tentant de récupérer le mouvement, d’en revendiquer la paternité. Evidemment, même si ce que j’en ai lu n’en parle pas, du moins pas encore, il y avait inexorablement des casseurs, des révoltés de comptoir si à l’aise devant leurs télévisions ou leurs jeux vidéos, si couards devant la réalité, antisionistes, probablement christianophobes, certainement, mais sans le savoir, islamophobes tant ils dénaturent le Coran (qu’ils n’ont pas lu, encore moins compris). Evidemment, les services de sécurité de cette manifestation ont été dépassés. Comme toujours... Dans le même temps, les “organisateurs” et les participants de ce mouvement ont regretté son essoufflement. Mais, que voulez-vous m’a pauv’dame, mon pauv’monsieur, c’est les vacances. Pis, y fait pas beau. Evidemment...
 

mardi 5 août 2014

KEEN'V

Il m’a bluffé ! KEEN’V m’a bluffé !
 

Pour une fois que ma compagne ne travaillait pas, pour une fois que je n’étais pas pris par mon travail, notamment par les tracasseries du service des impôts (TVA, IS, CET, ...), les URSSAF (les fameuses “cotisations sociales” ou “charges sociales” selon que l’on travaille ou pas), les caisses de retraite, de prévoyance ou autres freins à la création d’emplois (il faut le vivre pour le comprendre : ce que n’a jamais fait un élu politique, surtout vierzonnais, à l’exception, peut-être, de MM. DUGUET et MERLE), pour une fois qu’il faisait beau, je l’ai emmené visiter Sancerre (ses caves –elle ne supporte pas le vin-, sa tour –elle déteste l’Histoire-, ses magasins, ses rues, ...). Une journée sympathique, avec quelques idées à prendre pour Vierzon. Comme l’idée des “boutiques éphémères”, proposant des créations artistiques (peintures, sculptures, bijoux, broderies, ...), avec, m’a-t-on dit, des loyers pris en charges par la mairie. Comme l’idée d’habiller les lampadaires de la ville de photophores, ici figurant des feuilles de vignes, pourquoi pas de tracteurs pour Vierzon ? Evidemment, on peut préférer prendre des idées en Chine ou dans le sud de la France... Cela coûte uniquement plus cher au contribuable mais repose l’élu...

dimanche 3 août 2014

FIN DU NUMERUS CLAUSUS ?

Peu de décisions prises par notre Gouvernement, celui du duo HOLLANDE-VALLS, trouvent grâce à mes yeux, n’en déplaise à mes amis socialistes (si, si : j’en ai et oui, j’ai rencontré des gens qui ont voté HOLLANDE au deuxième tour, ou plutôt contre SARKOZY à l’époque, et qui ne se cachent pas ; enfin, pas encore), qu’ils soient honnêtes (quand on signe, on assume) ou “frondeurs” de salon. Mais j’entrevois une éclaircie dans un avenir de plus en plus sombre. Le dernier rapport de l’Inspection Générale des Finances en est la source. Parmi les décisions proposées en est une que je réclame à cor et à cri depuis longtemps : la fin du numerus clausus.

Photo du blog "sage femme en herbe"
 A mon avis, pour exercer un métier, il convient de le maîtriser. La preuve de cette maîtrise est donnée par un diplôme ou l’expérience, sous réserve que celle-ci soit validée par des experts. Qui aujourd’hui n’existent pas ou dont on n’écoute que peu les avis.

Pour s’installer à son compte ou reprendre une entreprise, il convient d’y ajouter une maitrise de la gestion, donnée elle aussi par un diplôme, à tout le moins une formation conséquente à valider (type celles organisées par la Chambre de Commerce et d’Industrie ou par la Chambre des Métiers, voire les syndicats professionnels).

En France, il n’en n’est rien. N’importe qui peu se déclarer plombier, électricien ou autre chose, utilisant des artifices légaux (travaux de bricolage en auto-entrepreneuriat, par exemple), à quelques rares exceptions près (comme les coiffeurs).
 

vendredi 1 août 2014

A QUI APPARTIENT UNE OEUVRE D'ART ?

Au registre des faits divers de cette semaine, la question de l’appartenance d’une œuvre d’art s’est posée de manière originale.
 
Reprenons les faits. En 2001, la mairie d’Hayange, en Moselle, achète à l’artiste Alain MILA une fontaine, histoire d’égayer et de sublimer la ville. Selon la presse, elle aurait été payée 9 000 € à l’époque. Un choix qui se discute mais qui en vaut un autre. Quelques années plus tard, en 2014, la municipalité décide de la repeindre. Là encore, un choix qui en vaut un autre. Mais là où le bât blesse, c’est que cette municipalité est nouvelle et, qu’après près de 20 ans de gestion socialiste, qu’elle est aujourd’hui gérée par le Front National. A ce titre, à mon avis, la presse nationale a un regard particulier sur les choix du nouveau –et jeune- maire. D’où une polémique qui n’aurait sans doute jamais dépassé les frontières du canton s’il en avait été autrement. Toujours est-il qu’un certain nombre de personnes, à commencer par l’artiste lui-même, s’indigne. Pourquoi pas ?
Photo AFP
 
Mais à qui appartient une œuvre d’art ? Au créateur ou à celui qui lui a acheté ?
 
Si nous transposions ce sujet à Vierzon, qu’elle serait l’attitude des médias et, surtout, de la population, s’il prenait à Nicolas SANSU l’idée de peindre en rouge la statue de Célestin GERARD (encore une fontaine) ou de repeindre en noir le pont de Toulouse ? L’artiste a-t-il son mot à dire ? Surtout, peut-il y mettre son véto ?
 
Dans les deux cas comme pour celui d’Hayange, il ne s’agit pas d’œuvres classées au patrimoine historique. Dans les trois cas, il s’agit d’un élément artistique devenu public parce qu’acheté par des collectivités locales. Pour ma part, le possesseur est décideur. Donc les mairies respectives sont les décideurs. Ce qui n’empêche pas d’avoir l’avis de l’artiste, sans que celui-ci ne soit autre chose qu’un avis. Si j’en crois ma mémoire, prenant pour exemple la ville de Bourges, notre grande sœur berruyère, le déplacement du Luchrone de Bourges, de la place Séraucourt à la place de la gare et la disparition pure et simple de la fontaine de la rue Mirebeau n’ont pas fait couler autant d’encre.
 
Le maire d’Hayange a trouvé, à mon sens, la meilleure solution : revendre à l’artiste Alain MILA sa fontaine pour le prix que la municipalité de 2001 l’a acheté. La balle est maintenant entre les mains de l’artiste. En espérant qu’une ville comme Vierzon ne la rachète pas au nom d’un quelconque “pacte républicain”. Cela étant, Nicolas SANSU a bien acheté une église 170 000 € sous prétexte qu’un groupuscule proche des idées du Front National, qui n’aurait probablement jamais pu réunir la somme, la voulait. Pour ne rien en faire. Et ce n’est même pas une œuvre d’art.
 
La réponse à ma question n’appartient qu’à chacun d’entre nous. J’ai déjà donné la mienne. Ce qui n’empêche que le pont de Toulouse, dont personne ne sait à qui il appartient (à la Ville ? Au Conseil Général ? A la S.N.C.F. ? A Réseau Ferré de France ?), aurait bien besoin d’un rafraichissement, d’un coup de peinture...