BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 17 août 2014

QUELQUE CHOSE CHANGE...

Quelque chose change... Doucement mais sûrement, quelque chose change, sans pour autant savoir si ce sera bon pour nous. Mais ce qui est certain, c’est que ce que nous vivons ne peut plus durer et, comme quelques uns, je préfère être acteur que spectateur. Au risque de me tromper, de faire mal mais au moins j’aurai essayé.
 
Dernier fait en date : les déclarations de Monseigneur PODVIN, porte-parole des évêques de France, une personnalité du catholicisme français, sur les massacres de chrétiens et de yazidis en Irak, sans compter les autres multiples exactions (viols, enlèvements, esclavagisme, ... on est très loin des préceptes du Coran) si j’en crois la presse qui s’intéresse au sujet. Entre autres, Monseigneur PODVIN déclare quelques vérités. Comme celle-ci : “Il y a un principe de base dans la théologie de l’Eglise, c’est que la justice doit être forte. Quand la justice est faible, ce n’est plus de la justice”. J’ajouterai qu’il en est de même pour une démocratie, plus exactement qu’il devrait en être de même. Ce dont je doute de plus en plus en France quand je vois des voyous relâchés, quand ils sont attrapés, avec une simple condamnation avec sursis, voire parfois avec un simple rappel à la loi, même en cas de récidive. Et sur le plan international, cela a de plus en plus de sens.

mercredi 13 août 2014

CANAL DE BERRY : ENFIN UNE BONNE NOUVELLE !

Que lis-je dans mon quotidien ? Enfin nos élus vont s’occuper de ce joyau qu’est le Canal de Berry ? Pas trop tôt. Jusqu’ici, le Président SANDRIER avait beau dire qu’il était entretenu, que les berges étaient consolidées, il n’avait pas dû l’emprunter souvent, y marcher, faire du vélo sur ses berges, y pécher. Sans quoi, il se serait rendu compte que ce qu’il disait n’était que mensonges.
 

Bien avant que je m’engage en politique, j’avais réfléchi, avec quelques amis membres de la Jeune Chambre Economique de Vierzon, à la réfection du canal de Berry, rénovant ses berges, en en rendant une carrossable et sécurisée pour les vélos, les poussettes, les rollers, l’autre restant naturelle mais entretenue pour les pêcheurs ou tout simplement les personnes en quête de calme, sur ce parcours plat, ombragée, doux. Bien entendu, nous n’oublions pas le canal en lui-même, souhaitant le rendre navigable pour des canoës et des barques (déjà, à l’époque, nous étions sceptiques sur sa remise en fonction pour les berrichonnes. Mais pourquoi pas ?).
L’objectif était double : développer un tourisme de proximité et créer une activité économique sur son parcours. Nous avions déjà souhaité que le parcours parte de Tours jusqu’au Pont du Guétin, rejoignant à ses deux extrémités la Loire, avec la Loire à vélo alors embryonnaire. Las, la multitude des syndicats oeuvrant sur son parcours, les querelles politiques, le peu d’enthousiasme des élus d’hier et, pour beaucoup encore, d’aujourd’hui ont sonné le glas de nos ambitions. Par pour tous, pas pour moi puisque c’est l’une des idées qui m’ont entrainées à passer de la politique d’électeurs à celle d’action, d’élus. Mais il me faut être honnête : je ne revendique pas la paternité de cette idée, d’autres l’ont probablement eue avant. Peu importe : le principal est que cela se fasse.
 

Pourquoi suis-je joyeux ? Parce que j’ai lu que l’un des –trop- nombreux vice-présidents de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry, Rached AÏT-SLIMANE, reprenait l’idée. Enfin ! La tâche sera rude mais voilà un bon projet. Bravo.

mardi 12 août 2014

REQUIESCAT IN PACE


Good morning Vietnam”, “Le Cercle des Poètes Disparus”, “Hook”, “Mrs Doubtfire”, “Jumanji”, “Will Hunting”, ... Hier s’est éteint un artiste que j’avais plaisir à voir à l’écran. Comme bon nombre d’entre nous, je n’en connaissais que les rôles qu’il jouait. Je ne lui en connais pas de mauvais, dans lequel il ait mal joué. Et je n’y trouve aucun mauvais scénario.

Parmi tous les films dans lequel il a joué, il en est un que je préfère, que je ne me lasse pas de revoir : “Le Cercle des Poètes Disparus”. Une ode à la vie et un appel au courage de vivre ses rêves. Rare. Constructif sans être révolté. Contre la Société, contre les autres, contre soi.

A l’occasion de son décès, j’ai lu qu’il souffrait d’une grave dépression et qu’il s’était adonné tant à la drogue qu’à l’alcool. Tous les artistes, mêmes riches, surtout riches ne sont pas forcément heureux. C’est si instable, le sentiment de bonheur...

R.I.P. Robin WILLIAMS

lundi 11 août 2014

QUE FAIRE DE L'EX-EGLISE SAINT-ELOI ?

En voilà encore une initiative de Nicolas SANSU et de ses complices dont il aurait bien voulu se passer ! Et qu’il a TRÈS mal géré ! C’est peu de le dire, encore moins de l’écrire ! L’achat de l’ancienne église St-Eloi ? Une stupidité, cautionnée par les élus de sa majorité, à commencer par son ancien mentor François DUMON, qui déclarait encore pompeusement, lors du dernier conseil municipal : “Je n’ai jamais acheté quelque chose, en tant qu’élu, qui ne serve pas à la communauté, qui n’ait pas d’utilité”. Si ; lui aurais-je répondu si j’avais siégé dans l’opposition (pas la molle : la vraie) : l’église St-Eloi. Et il y en a beaucoup d’autres (l’office de tourisme, par exemple...).

Cela étant, c’est acheté. Pour en faire une salle de réunion. Une de plus. Et quand ce sera aménagé. D’où d’autres dépenses après les 170 000 € hors frais et taxes.

Maintenant, Nicolas SANSU peut-il la vendre ? NON. Du moins pas comme ça et pas maintenant.

En France, et c’est heureux, il y a des lois. Et celle qui nous importe est l’article L213-11 du Code de l’Urbanisme, qui dit (annotations personnelles en rouge) :

dimanche 10 août 2014

PALESTINIENS, JUIFS, YAZIDIS ET CHRETIENS D'ORIENT

Une nouvelle fois, hier, samedi 9 août, quelques milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux palestiniens de Gaza, victimes des bombardements d’Israël. Ils réunissaient, selon les articles que j’ai lu,
des musulmans, des chrétiens, des juifs aussi. Et aussi des laïcs. Surtout des laïcs. Evidemment, des partis politiques dont l’Histoire montre qu’ils auraient plus à se reprocher leurs actes passés qu’à s’en enorgueillir, comme les communistes et les trotskystes, étaient là, tentant de récupérer le mouvement, d’en revendiquer la paternité. Evidemment, même si ce que j’en ai lu n’en parle pas, du moins pas encore, il y avait inexorablement des casseurs, des révoltés de comptoir si à l’aise devant leurs télévisions ou leurs jeux vidéos, si couards devant la réalité, antisionistes, probablement christianophobes, certainement, mais sans le savoir, islamophobes tant ils dénaturent le Coran (qu’ils n’ont pas lu, encore moins compris). Evidemment, les services de sécurité de cette manifestation ont été dépassés. Comme toujours... Dans le même temps, les “organisateurs” et les participants de ce mouvement ont regretté son essoufflement. Mais, que voulez-vous m’a pauv’dame, mon pauv’monsieur, c’est les vacances. Pis, y fait pas beau. Evidemment...
 

mardi 5 août 2014

KEEN'V

Il m’a bluffé ! KEEN’V m’a bluffé !
 

Pour une fois que ma compagne ne travaillait pas, pour une fois que je n’étais pas pris par mon travail, notamment par les tracasseries du service des impôts (TVA, IS, CET, ...), les URSSAF (les fameuses “cotisations sociales” ou “charges sociales” selon que l’on travaille ou pas), les caisses de retraite, de prévoyance ou autres freins à la création d’emplois (il faut le vivre pour le comprendre : ce que n’a jamais fait un élu politique, surtout vierzonnais, à l’exception, peut-être, de MM. DUGUET et MERLE), pour une fois qu’il faisait beau, je l’ai emmené visiter Sancerre (ses caves –elle ne supporte pas le vin-, sa tour –elle déteste l’Histoire-, ses magasins, ses rues, ...). Une journée sympathique, avec quelques idées à prendre pour Vierzon. Comme l’idée des “boutiques éphémères”, proposant des créations artistiques (peintures, sculptures, bijoux, broderies, ...), avec, m’a-t-on dit, des loyers pris en charges par la mairie. Comme l’idée d’habiller les lampadaires de la ville de photophores, ici figurant des feuilles de vignes, pourquoi pas de tracteurs pour Vierzon ? Evidemment, on peut préférer prendre des idées en Chine ou dans le sud de la France... Cela coûte uniquement plus cher au contribuable mais repose l’élu...

dimanche 3 août 2014

FIN DU NUMERUS CLAUSUS ?

Peu de décisions prises par notre Gouvernement, celui du duo HOLLANDE-VALLS, trouvent grâce à mes yeux, n’en déplaise à mes amis socialistes (si, si : j’en ai et oui, j’ai rencontré des gens qui ont voté HOLLANDE au deuxième tour, ou plutôt contre SARKOZY à l’époque, et qui ne se cachent pas ; enfin, pas encore), qu’ils soient honnêtes (quand on signe, on assume) ou “frondeurs” de salon. Mais j’entrevois une éclaircie dans un avenir de plus en plus sombre. Le dernier rapport de l’Inspection Générale des Finances en est la source. Parmi les décisions proposées en est une que je réclame à cor et à cri depuis longtemps : la fin du numerus clausus.

Photo du blog "sage femme en herbe"
 A mon avis, pour exercer un métier, il convient de le maîtriser. La preuve de cette maîtrise est donnée par un diplôme ou l’expérience, sous réserve que celle-ci soit validée par des experts. Qui aujourd’hui n’existent pas ou dont on n’écoute que peu les avis.

Pour s’installer à son compte ou reprendre une entreprise, il convient d’y ajouter une maitrise de la gestion, donnée elle aussi par un diplôme, à tout le moins une formation conséquente à valider (type celles organisées par la Chambre de Commerce et d’Industrie ou par la Chambre des Métiers, voire les syndicats professionnels).

En France, il n’en n’est rien. N’importe qui peu se déclarer plombier, électricien ou autre chose, utilisant des artifices légaux (travaux de bricolage en auto-entrepreneuriat, par exemple), à quelques rares exceptions près (comme les coiffeurs).
 

vendredi 1 août 2014

A QUI APPARTIENT UNE OEUVRE D'ART ?

Au registre des faits divers de cette semaine, la question de l’appartenance d’une œuvre d’art s’est posée de manière originale.
 
Reprenons les faits. En 2001, la mairie d’Hayange, en Moselle, achète à l’artiste Alain MILA une fontaine, histoire d’égayer et de sublimer la ville. Selon la presse, elle aurait été payée 9 000 € à l’époque. Un choix qui se discute mais qui en vaut un autre. Quelques années plus tard, en 2014, la municipalité décide de la repeindre. Là encore, un choix qui en vaut un autre. Mais là où le bât blesse, c’est que cette municipalité est nouvelle et, qu’après près de 20 ans de gestion socialiste, qu’elle est aujourd’hui gérée par le Front National. A ce titre, à mon avis, la presse nationale a un regard particulier sur les choix du nouveau –et jeune- maire. D’où une polémique qui n’aurait sans doute jamais dépassé les frontières du canton s’il en avait été autrement. Toujours est-il qu’un certain nombre de personnes, à commencer par l’artiste lui-même, s’indigne. Pourquoi pas ?
Photo AFP
 
Mais à qui appartient une œuvre d’art ? Au créateur ou à celui qui lui a acheté ?
 
Si nous transposions ce sujet à Vierzon, qu’elle serait l’attitude des médias et, surtout, de la population, s’il prenait à Nicolas SANSU l’idée de peindre en rouge la statue de Célestin GERARD (encore une fontaine) ou de repeindre en noir le pont de Toulouse ? L’artiste a-t-il son mot à dire ? Surtout, peut-il y mettre son véto ?
 
Dans les deux cas comme pour celui d’Hayange, il ne s’agit pas d’œuvres classées au patrimoine historique. Dans les trois cas, il s’agit d’un élément artistique devenu public parce qu’acheté par des collectivités locales. Pour ma part, le possesseur est décideur. Donc les mairies respectives sont les décideurs. Ce qui n’empêche pas d’avoir l’avis de l’artiste, sans que celui-ci ne soit autre chose qu’un avis. Si j’en crois ma mémoire, prenant pour exemple la ville de Bourges, notre grande sœur berruyère, le déplacement du Luchrone de Bourges, de la place Séraucourt à la place de la gare et la disparition pure et simple de la fontaine de la rue Mirebeau n’ont pas fait couler autant d’encre.
 
Le maire d’Hayange a trouvé, à mon sens, la meilleure solution : revendre à l’artiste Alain MILA sa fontaine pour le prix que la municipalité de 2001 l’a acheté. La balle est maintenant entre les mains de l’artiste. En espérant qu’une ville comme Vierzon ne la rachète pas au nom d’un quelconque “pacte républicain”. Cela étant, Nicolas SANSU a bien acheté une église 170 000 € sous prétexte qu’un groupuscule proche des idées du Front National, qui n’aurait probablement jamais pu réunir la somme, la voulait. Pour ne rien en faire. Et ce n’est même pas une œuvre d’art.
 
La réponse à ma question n’appartient qu’à chacun d’entre nous. J’ai déjà donné la mienne. Ce qui n’empêche que le pont de Toulouse, dont personne ne sait à qui il appartient (à la Ville ? Au Conseil Général ? A la S.N.C.F. ? A Réseau Ferré de France ?), aurait bien besoin d’un rafraichissement, d’un coup de peinture...