BLOG D'UN VIERZONNAIS





lundi 30 septembre 2013

TRAVAILLER LE DIMANCHE

Comme le serpent de mer, le travail dominical ressurgit une nouvelle fois sur le devant de l’actualité, suite à la condamnation d’une chaîne de parfumerie et de quelques magasins en Ile-de-France. Le plus cocasse, c’est que, une fois n’est pas coutume, des salariés privés d’emploi par l’action de syndicats chargés de les défendre, tout au moins sur le papier, portent plainte contre ces mêmes syndicats pour entrave à la liberté de travail. La suite au prochain épisode.

Pour ma part, chrétien croyant mais peu pratiquant, j’ai depuis longtemps été étonné que, dans un pays laïc comme le nôtre, le travail dominical soit interdit. Sauf pour certaines professions. Et sauf pour certains magasins avec une dérogation. Encore plus étonné que ceux qui critiquent le plus l’abrogation de cette interdiction soient, le plus souvent, les mêmes qui se rendent dans les établissements commerciaux ouverts. Car, entendons-nous bien, s’il n’y avait pas de clients le dimanche, ces entreprises n’ouvriraient pas.

Si j’étais syndicaliste et surtout élu politique national, je m’emploierai plutôt à faire passer et appliquer deux lois, supprimant toutes les autres touchant à ce sujet :

1) L’obligation de deux jours de congés hebdomadaires consécutifs, avec inscription sur le contrat de travail, sauf dérogation liée à la nature de l’activité (professions médicales et de la sécurité le plus souvent).

2) L’obligation de rémunérer doublement la moindre heure travaillée le dimanche.

C’est simple pour tout le monde.

Bon dimanche.

samedi 28 septembre 2013

LE PROGRAMME ECONOMIQUE DU MOVIE PASSE AU CRIBLE : MES REPONSES A VIERZONITUDE

Cela n’a pas attendu longtemps : les premiers tracts distribués, le chapitre “Economie, emploi et relations avec la Communauté de Communes” mis en ligne, Vierzonitude n’a pas manqué de le passer au crible… de sa critique. Evidemment, je ne pouvais le laisser faire sans apporter quelques précisions, quelques réponses. Pour une plus grande facilité de lecture, ces dernières seront de couleur rouge. Comme ce texte (n’y cherchez pas malice).
Pourrait-on être sérieux deux minutes ? (nous le sommes depuis longtemps) Pourrait-on avoir, pour Vierzon, des projets à la hauteur de l’ambition de la ville et de ce que l’on veut faire d’elle ? (oui : le programme du MOuvement VIErzonnais) Est-ce obligé de faire la même chose que la majorité actuelle fait (ah bon ? Merci de l’information, nous n’avions pas remarqué. Vierzonitude, si cela avait été le cas, le MOuvement VIErzonnais n’existerait pas)… en faisant croire qu’on le fera différemment ? ( ?) Les élections municipales sont, en général, destinées à bâtir un projet (c’est fait, même si nous continuons à l’amender), non pas pour les candidats qui se présentent aux suffrages (si cela avait été le cas, j’aurais mieux à faire, ne serait-ce qu’avec mon entreprise), mais pour les concitoyens (notre préoccupation). Si Vierzonitude décrypte à sa manière (on l’avait remarqué), l’actualité vierzonnaise, cela ne l’empêche pas non plus, et surtout, de décrypter ceux qui ont l’intention de la faire, au soir des élections municipales (nous en sommes heureux : cela s’appelle la démocratie et ça tombe bien : nous sommes démocrates). La liste MoVie, le MOuvement VIErzonnais, vient de publier son programme sur l’économie, l’emploi et les relations avec la communauté de communes (je vous rappelle que, depuis quelques années, l’économie et l’emploi sont du ressort de la communauté de communes, non de la mairie, même si le maire, a fortiori de la plus grande ville, peut beaucoup). Revue de détails.

vendredi 27 septembre 2013

EDUCATION : LE PROFESSEUR SE BALADE

Lu dans la presse : notre Président de Région, par ailleurs ancien professeur de français, François BONNEAU, était avant-hier, le 25, en visite à Vierzon. Il a notamment baguenaudé du côté du lycée Henri Brisson. Après d’élogieux discours sur la formation professionnelle, fustigeant le choix que font certains élèves pour des formations ayant peu de débouchés en termes d’emploi (la décoration sur porcelaine), en évitant d’autres plus porteuses (la fonderie), il leur a déclaré : “Vous n’avez aucun risque en ayant de l’ambition” (un peu comme quelqu’un que je connais…). Et notre professeur François BONNEAU s’en est retourné, accompagné de son vice-président régional aux sports et maire-adjoint vierzonnais François DUMONT. Mais sans le maire, visiblement occupé ailleurs (ce ne doit pas être important, la visite d’un président de région, par ailleurs décideur pour les lycées, notamment techniques…).

Et pourtant, pourtant… A quoi servait cette visite ? A dynamiser les socialistes locaux ? A resserrer les rangs de la majorité nationale, régionale, départementale, locale ? Ou à vendre encore une partie du lycée technique Henri Brisson, comme il l’a fait pour le Conservatoire de Musique, sous prétexte qu’il est peu utilisé ? Ou pour les trois…

Il est temps que Vierzon se ressaisisse ! Il est temps que nos élus travaillent pour l’avenir de Vierzon ! Il est temps que tout soit fait pour garder nos jeunes (par les écoles, lycée technique en tête), conserver et attirer des entreprises, conserver et créer de l’emploi ! Il est temps de penser à l’avenir de Vierzon !

mercredi 25 septembre 2013

PROGRAMME : ECONOMIE, EMPLOI ET RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTE DE COMMUNES

Economie d’entreprise et emploi :
Ä Création d’un club d’entrepreneurs,
Ä Création d’un club de parrainage d’entrepreneurs,
Ä Appel à un cabinet de professionnels du développement économique (résiliation du contrat nous liant à la SEM-TERRITORIA, inefficace).
Ä Accompagnement dynamique et personnalisé des personnes sans emploi (formation, soutien psychologique, …) en partenariat avec Pôle Emploi et la Mission Locale,
Ä Promouvoir les zones industrielles de l’Aujonnière, de la Rocade Nord et du Vieux Domaine
Ä Militer pour la création d’une zone franche.
 

B3 :
Ä Rénovation du B3, privilégiant la mise place d’une toiture faite de panneaux solaires pour rechercher l’autosuffisance énergétique du lieu et de récupérateurs d’eaux de pluie pour l’arrosage des plantations municipales,
Ä Occupation du B3 selon cet ordre : 30% musée de tracteurs, 30% lieu de divertissement (cinémas, bowling, brasseries, discothèque, …), 40% marché couvert. L’objectif est faire de ce lieu abandonné, dangereux, un lieu de vie.
 

Tourisme :
Ä Création de parcours commerciaux (B3-Rue de la République-Forum, Vieux-Vierzon, …) et de parcours touristiques, avec des parkings gratuits sur chacun d’entre eux,
Ä Création d’une offre touristique mettant en valeur Vierzon et son pays (parcours, histoire, divertissements, culture, hébergements, promotion, …),
Ä Militer pour amener le T.G.V. à Vierzon sans pour autant accréditer le recul du nombre d’arrêts ferroviaires sur Vierzon en provenance de Paris, Lyon et Nantes,
 
Finances :
Ä Création d’une Société d’Investissement Local réunissant la Ville de Vierzon, la Communauté de Communes, des organismes financiers, des entreprises et des particuliers afin de financer en partie la création ou le développement d’entreprises locales (système des Cigales et des sociétés de capital-risque).
Ä Création d’un système de caution locale.
Ä Création d’un district économique européen alliant les entreprises locales et les écoles orienté vers la mécanique générale et de précision.
 
OBJECTIF : création de 300 emplois par an sur le bassin de Vierzon.

 

mardi 24 septembre 2013

MoVie : LA CAMPAGNE EST LANCEE !

Pour beaucoup, vous avez déjà reçus dans vos boîtes aux lettres le premier tract du Mouvement Vierzonnais portant sur l’économie et son corollaire, l’emploi.
 
LE PASSÉ.
Pour reprendre la chronologie des faits, le Mouvement Vierzonnais a été pensé, puis créé par des personnes de bonne volonté soucieuses du présent et du devenir de Vierzon, attristées et révoltées de la déliquescence de notre ville sous l’impulsion de Nicolas SANSU et de son équipe, particulièrement de sa garde rouge rapprochée, les socialistes étant rabaissés au rang de faire-valoir, de caution centriste, et l’extrême gauche à celui d’épouvantail aux précédents. Autour de la table étaient réunis des membres de l’UDI, de l’UMP et du PS mais surtout des gens non encartés.
Le second acte fut la construction d’un programme commun et ambitieux pour Vierzon, un programme que nous amendons au gré des diverses discussions que nous avons autour de nous, au gré de diverses réflexions. Vous découvrirez ce programme au fur et à mesure du développement de la campagne électorale.
Dans le même temps, nous avons créé une liste encore incomplète et que vous pouvez rejoindre, si vous êtes d’accord avec le programme et ceux qui la composent. 
 
LE PRÉSENT.
Aujourd’hui, nous distribuons notre premier tract, réfléchissons à la rédaction du second et continuons à développer la liste.
 
LE FUTUR.
Nous avons prévu encore trois tracts portant sur différents sujets avant les élections municipales de mars 2014, sachant que le dernier, plus important, reprendra les grandes lignes de notre programme et la composition de la liste du Mouvement Vierzonnais.
A cela s’ajoutera des campagnes de distribution, des réunions de présentation, même si nous préférons des discussions en petits comités à de grands shows.
 
Dans le même temps, nous lancerons une campagne d’affichage.
 
NOTRE OBJECTIF.
Unique : faire de la Mairie de Vierzon un acteur majeur d'une politique propice au développement, au bonheur de Vierzon et de ses habitants, de tous ses habitants : nous, les vierzonnais.
 
Alors, à nous d’agir, à VOUS d’agir !

lundi 23 septembre 2013

SOUS-PREFECTURE ET SERVICE AU PUBLIC : LA REPONSE DU BERGER A LA BERGERE

Suite à l’article que j’ai écris et publié sur mes blogs le 10 septembre dernier, repris par la presse le 19 suivant, Nicolas SANSU a cru bon d’y répondre. Compte-tenu de son action, si j’étais à sa place, je me tairai. Surtout quand il assène des contre-vérités, pour ne pas utiliser d’autres termes moins… flatteurs. De mon crayon rouge, je vais corriger les erreurs et égarements de Nicolas SANSU :
Ä “Représentant local de la droite UMP-UDI” : où a-t-il lu ça ? Lorsque je m’exprime en politique à Vierzon et sur Vierzon, c’est soit comme président du Mouvement Vierzonnais, soit comme conseiller municipal d’opposition, soit comme conseiller communautaire d’opposition.
Ä Suis-je de la droite ? Quand on n’est pas communiste, surtout à Vierzon, on est forcément de droite. Sur le plan national, comme membre de l’Alliance Centriste, élément de l’UDI, et ancien membre (et candidat) du MODEM, je me place au centre-droit de l’échiquier politique.
Ä “(La droite) voudrait faire oublier que c’est elle qui a mis en place la trop fameuse RGPP” : oui, c’est elle. Mais je n’ai JAMAIS cautionné cette politique. Par contre, Nicolas SANSU l’a fait. En soutenant le gouvernement socialiste. Il est énervant de le voir oublier des choix qu’il a fait !
Maintenant, je suis d’accord avec lui sur l’origine de la suppression de l’accueil de notre gendarmerie, de notre tribunal d’instance et de notre conseil des prud’hommes. Mais je n’ai jamais, une nouvelle fois, partagé cette politique de centralisation sur Bourges. Et demain, ailleurs ?
Je suis également d’accord avec lui sur “la large mobilisation, il ya deux ans, des élus de toutes tendances politiques” pour le maintien de notre sous-préfecture. Sauf que, si j’étais à sa place, je ne me contenterai pas d’une pétition et d’un partage de tâches préfectorales entre Bourges et Vierzon au détriment de la seconde. J’ai bien peur que le sort de notre sous-préfecture soit déjà scellé, à l’échéance de septembre 2014. Ou 2015. Avec la bénédiction de Nicolas SANSU.

mardi 17 septembre 2013

NOS MINISTRES ONT DE L'HUMOUR - PIERRE MOSCOVICI : "JE SAIS QUE L'ECONOMIE FRANCAISE EST EN TRAIN DE SE REVEILLER".

En villégiature (éclair) dans notre département, notre ministre de l’Economie Pierre MOSCOVICI s’est livré à quelques visites politiques et, très accessoirement, économiques, se partageant entre Bourges et Vierzon et distillant un chapelet de douces visions, du type “J’ai confiance en mon pays” (moi aussi mais pas entre ses mains), “Je sais que l’économie est en train de se réveiller” (j’ai l’impression d’entendre ma femme parlant de son fils le dimanche matin, à 8h : il va se réveiller. Mais 3h plus tard…), …


Mais, en fait, qu’est-il venu faire en Berry ? Visiter des entreprises et des patrons à Bourges et inaugurer la place du Marché au Blé de Vierzon regoudronnée, avec en prime une zone industrielle appelée “parc technologique”, servant plus souvent d’aire d’accueil sauvage des gens du voyage que d’aire d’accueil d’entreprises, même temporaires. Et c’est là que l’on sent la réalité de la raison de sa venue. Dans la déclaration de Pierre MOSCOVICI : “Nous travaillons bien ensemble avec des sensibilités différentes”. En clair : on s’oppose pour la galerie, sur la forme, mais on est d’accord sur le fond. Ensuite, j’imagine, on valide l’accord PC/PS : à Bourges, une seule liste de gauche conduite par le PS, à Vierzon, une seule liste de gauche conduite par le PC. L’avis des militants de base ? Depuis quand on leur demande au PS comme au PC ?
 


 


mardi 10 septembre 2013

EDUCATION : J'AI FAIT UN RÊVE

Le domaine est sensible. Et l’objet de maints débats et discussions. A l’Assemblée Nationale, à table, entre amis, entre adversaires, dans les bars, en famille. Et tous y participent. D’abord parce que tous l’ont connu ou le connaissent encore, comme élève, ancien élève, parent, professeur, employeur ou salarié. L’objet du débat : notre éducation scolaire forme-t-elle correctement nos enfants ? Perfidement, j’ajouterai : mais notre éducation scolaire a-t-elle déjà formé correctement ?

Fort de mes expériences (j’ai quitté le système scolaire à 21 ans) de cancre (j’ai redoublé deux fois mais je n’ai jamais su si c’était parce que j’aimais trop l’école ou parce que l’école m’aimait de trop) ou de premier de la classe, rarement en milieu de classement, de chômeur (3,5 ans sur toute ma carrière professionnelle), de salarié (plus de 14 ans, en secteur privé comme en secteur public), sous contrat précaire ou sous contrat à durée indéterminée, d’élu du personnel (6 ans), d’élu de la République, de magistrat (10 ans conseiller prud’homal) et d’employeur (plus de 8 ans), et riche d’échanges, de lectures et de réflexions, je pense pouvoir émettre un souhait sur un nouveau système scolaire pour celui que la plupart des experts mondiaux jugent en perte de vitesse (cf. site Eurydice) et perfectible. Un système que je constate, comme professionnel de l’emploi depuis plus de 20 ans, de moins en moins adéquat pour former nos jeunes à leur épanouissement, tant professionnel que personnel. A qui la faute ? Aux parents ? Oui. Aux enseignants ? Oui. Au système ? Oui. Aux enfants (et adolescents) ? Oui. En fait, à tout le monde… Mais peu importe le ou les coupables, ce qui m’importe, c’est comment y remédier. Alors j’ai fait un rêve…

J’ai fait le rêve d’être Ministre de l’Education.

SOUS-PREFECTURE ET SERVICE (AU) PUBLIC

Paru dans la presse : notre sous-préfecture se dote de… distributeur(s) automatique(s) de papier(s) administratif(s). Ce n’est pas tout à fait à cela que je pense quand on parle de service (au) public. Au passage, permettez-moi d’insister sur ces deux lettres que je place entre “service” et “public” : “au”. Ces deux lettres précisent une notion fondamentale : elles précisent que ce service est fait POUR le public. Que vous l’appeliez client, usager ou autrement. C’est une notion primordiale. Surtout pour la fonction publique, que certaines personnes semblent oublier. En secteur privé, si l’on oublie le client, on n’existe plus. Rapidement. Alors “vive le service au public”.

Ce n’est pas nouveau et j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet au cours d’un conseil municipal : si je comprends et partage le souci d’économie de l’Etat, je ne partage pas le choix de nos élus de tout centraliser comme réponse à cette volonté. Surtout à l’ère d’internet. Plutôt que tout centraliser aujourd’hui à Bourges en laissant quelques miettes à Vierzon et Saint-Amand (et pour combien de temps encore ?), allant jusqu’à pousser les murs dans la capitale berrichonne, demain à Orléans et pourquoi pas à Paris, avant, peut-être, de délocaliser à l’étranger, comme l’a fait la Région Ile-de-France pour un service régalien de marché public, je prône la décentralisation. A outrance. Ainsi, pourquoi les services préfectoraux sont-ils à Bourges ? Que le préfet soit à Bourges, soit. Mais ses services ? Pourquoi pas, au nom de la décentralisation, ne pas scinder le service des cartes grises entre Aubigny, Graçay et La Guerche ? Pourquoi ne pas fractionner d’autres services entre d’autres communes ? Certains me répondront que c’est stupide et dispendieux. Je pense, pour ma part, que ce serait moins coûteux que de tout placer à Bourges, que ça ramènerait de l’activité, de la vie dans nos territoires. C’est, je crois, ce qu’on appelle la “dynamisation des territoires ruraux”. Ce dont beaucoup d’élus parlent mais peu font. Le tourisme, c’est bien. Mais ça ne suffit pas.
En outre, l’ère de l’internet nécessite moins de déplacements personnels. Déjà, certains services, à commencer par ceux des impôts, nous incitent à le faire par internet (pour les entreprises, cette incitation est devenue une obligation). Alors, pourquoi ne pas oser la décentralisation ? Je vote pour.

Quant à la présence d’une sous-préfecture à Vierzon, j’ai bien peur que mon pronostic ce réalise. Un maire, socialo-démocrate, Jean ROUSSEAU, avait amené une sous-préfecture à Vierzon, un maire communiste, Nicolas SANSU, moins de 25 ans après, risque bien de l’en chasser. A tout le moins de ne rien faire contre son départ. Condoléances.

lundi 9 septembre 2013

IBIS ET COURTEPAILLE SONT DANS UN BÂTEAU...

Enfin une bonne nouvelle sur le front de l’emploi à Vierzon ! IBIS et COURTEPAILLE s’installent à Vierzon, sans que l’article du Berry Républicain ne rappelle le passé de ce projet ni le nombre d’emplois créés. Au moins promis. Avec une déclaration onaniste de Nicolas SANSU, je cite : “Cela montre que des investisseurs s’intéressent à Vierzon !”.

Mais ce que ne dit pas le maire (et donc l’article), c’est le nombre d’emplois disparus dans la restauration et l’hôtellerie depuis son arrivée, à commencer par les récentes fermetures de la Mesa et de la Table de la Gare, sans citer les autres secteurs d’activité (cf. taux de chômage de Pôle Emploi, à mon avis en deçà de la réalité, tous les chômeurs n’y étant malheureusement pas ou plus inscrits, y préférant les chiffres de l’INSEE et de l’URSSAF). Et que craindre quand ces deux géants seront là. Attirer les entreprises et, par la même, l’emploi, c’est bien. Mais conserver ceux qui existent, c’est TRES bien aussi.

Mais ce que ne dit pas le maire, c’est le montage préalable qu’il a fallu pour en arriver là. A commencer par l’achat de la Maison de Pays par la Communauté de Communes, faisant fi d’une autre proposition, privée, plus rémunératrice pour l’ensemble des contribuables. Et je passe sur les opérations suivantes.

Mais ce que ne dit pas le maire, c’est pourquoi un projet prévu, à l’origine, pour le printemps 2014 (avant les élections municipales), repoussé ensuite à l’automne 2014 (après les élections municipales), l’est maintenant pour Pâque 2015. Espérons que ce ne sera pas encore repoussé, cette fois-ci, aux calendes grecques…

samedi 7 septembre 2013

UN MANAGER DE CENTRE VILLE

Je ne connaissais pas ce métier : manager de centre ville. En sus, il existe même une formation qui prépare à ce métier. Pourquoi pas ? Il existe bien d’autres formations que je ne connais pas…  Un paradoxe pour un professionnel de l’emploi. Mais si on y réfléchit bien, ce n’est pas si étonnant. Car, ce que je crains, c’est que cette formation soit source d’illusions, que derrière il n’y ait aucun emploi… Remarquez, ce ne sera pas la première fois que les pouvoirs publics créent une formation sans emploi derrière.
Quelles sont les tâches de ce manager de centre ville : développer l’offre commerciale en centre ville et animer ce dernier. Bien.
Toujours est-il que Vierzon a un manager de centre ville. Depuis peu, nous avons même un second manager de centre ville en formation. Ce qui m’importe, moi, c’est le coût de tout cela (ne croyez pas que cela soit gratuit : nous payons). Surtout au regard de ce que cela rapporte. Pour l’heure, pas grand-chose… Vivement 2014.

mardi 3 septembre 2013

RYTHMES SCOLAIRES : UNE REVOLUTION RATEE

Première rentrée en mode “PEILLON” avec la mise en place de nouveaux rythmes scolaires. En école primaire seulement. Une bonne idée ? A mon avis, une fausse bonne idée.

A l’origine, revoir les rythmes scolaires et tenir enfin compte des rythmes biologiques des enfants ou des adolescents (pour le futur) est un souhait de chacun. Et depuis longtemps. Si, en plus, vous utilisez ce temps pour l’apprentissage d’autres savoirs, sur un mode plus ludique, tourné vers les arts, le sport ou les sciences, selon les goûts des enfants et en leur permettant une ouverture sur tout et tous est une TRÈS bonne idée. Cependant, je ne crois pas que cela soit possible en gagnant uniquement moins de 45 minutes par jour sur les jours complets (lundi, mardi, jeudi et vendredi), en transférant ce temps scolaire sur le mercredi matin et surtout sans y mettre les moyens (personnel, organisations périscolaires et financement national), reposant ces derniers sur les forces communales, voire de celles des agglomérations, surtout pour les villages et petites cités. C’est même l’exemple d’une révolution ratée. Une fausse bonne idée.

Il eut été préférable de faire enfin une réelle remise à plat de notre système scolaire dont, le moins que l’on puisse dire, est qu’il est défaillant, pour ne pas écrire autre chose de plus gênant quand on regarde les résultats de nos enfants, tant dans la maîtrise des savoirs de base (lire, écrire, compter) que dans celle des savoirs plus accomplis (sciences, arts, sports, humanités, …). J’attends d’un ministre de l’éducation autre chose qu’une “révolutionnette de pédagogue livresque”. Ce n’est pas avec ce genre d’idée que nos bambins seront mieux préparés au bonheur. 2/20, Monsieur le Ministre. Ou “savoir non maîtrisé” pour être plus conforme à mon mode de pensée.

lundi 2 septembre 2013

LA CONTRAINTE PENALE

Une fois n’est pas coutume mais l’idée de contrainte pénale défendue par notre ministre de la justice Christiane TAUBIRA mérité d’être essayée. D’autant qu’elle a été expérimentée en Suède et au Canada. Et, qu’à ce titre, nous avons déjà un retour d’expérience.
Si je l’ai bien compris, les objectifs sont de lutter contre la récidive (et l’on sait que la promiscuité carcérale a tendance à l’encourager) et la surpopulation de nos prisons. L’Etat aurait pu vouloir y remédier en construisant plus de prisons, entre autres, mais cette solution aurait eu l’inconvénient d’être couteuse. Sans être probante. L’Etat aurait pu penser à rétablir, au moins partiellement, les travaux forcés. Ou leur version allégée : les Travaux d’Intérêt Général. Mais François HOLLANDE et sa garde des sceaux ont pensé autrement.
L’idée est d’offrir aux juges une nouvelle peine en lieu et place de mesures d’emprisonnement pour des condamnations d’incarcération inférieures ou égales à cinq ans, hors récidive. La liste des crimes et délits pouvant y prétendre n’est pas encore établie. Pourquoi pas ? Sauf que je pensais que c’était déjà le cas…
Toujours est-il que je pense toujours que la condamnation d’un crime ou délit a deux buts : sanctionner le coupable et l’empêcher de récidiver. Si le premier objectif est souvent rempli, quelquefois de manière peu satisfaisante pour la victime, le second me semble souvent laisser à désirer.
Alors, cette mesure mérite-t-elle d’être essayée ? Oui. Mais il nous faudra un peu de temps pour pouvoir en mesurer les bénéfices si bénéfice il y a. A voir.