BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 14 janvier 2014

LES VOEUX DE DEPUTE ?

Il existait un temps, pas si lointain, où le maire de Vierzon adressait ses vœux à ses concitoyens. En général, avant ou après, nous avions droit aux vœux du sénateur, du député, du sous-préfet, du… Bref : un mois de galettes, de petits fours, de verres de champagne et de souhaits plus ou moins sincères. Mais cette année, le candidat-maire a fait très fort. Non, je ne parle pas de la salle Madeleine Sologne bondée : il avait correctement préparé le travail, plaçant un ou deux autocars communistes aux premiers rangs, tout un contingent de militants à différents points stratégiques (à l’entrée, non loin des toilettes, un peu partout dans la salle et surtout devant les buffets, vides jusqu’à la fin du discours). Souci du détail : le candidat-maire s’est posé à l’entrée, histoire de bien surveiller qui venait, évidemment qui ne venait pas, et surtout de tenter l’opération : une poignée de mains, une bise, une voix. Quelquefois, ça marche…
 

Puis arrive le discours… Histoire de ne pas tomber dans le piège des vœux municipaux s’apparentant à une diatribe électoraliste, donc soumis à la règle des comptes de campagne, il a mis en avant son statut de député nommé (petit rappel : le candidat-maire a été nommé député de la plus pitoyable façon : par le moins de voix de France et par désistement de la “courageuse mais pas trop” candidate socialiste, priée de se rabattre sur la cafetière, comme ses homologues du conseil municipal vierzonnais). Pour sa fonction de maire, rien. Pour celle de député, beaucoup. Même pas un petit bilan et tout juste une esquisse, bien pâle, de… l’avenir ! Pour des vœux, c’est plutôt cocasse.
 

Vivement mars 2014.

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