BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 19 mars 2017

LA C.G.T., MELENCHON ET LE P.S. SONT-ILS CONTRE L’EMPLOI ?

Une question provocante, soit, mais que je me pose depuis les sorties médiatiques de MM. MARTINEZ, MELENCHON et CAZENEUVE, respectivement secrétaire général de la C.G.T., syndicat et bras armé du moribond P.C.F., pour le premier, fondateur du Parti de la Gauche et candidat aux élections présidentielles après avoir soumis l’agonisant P.C.F. pour le second, et premier ministre d’un quinquennat en fin de vie, pour le troisième. Les trois se retrouvent pour dénoncer une clause spécifique de plus en plus présente dans les marchés publics : la “clause Molière”.
 
Molière
Qu’est la “clause Molière” ? Un article particulier de certains appels d’offres publics demandant à ce que tous les intervenants d’un chantier parlent français. Le motif déclaré est la sécurité, la protection physique de chaque opérateur intervenant. Les trois personnages précités dénoncent cette clause comme étant un frein à la libre circulation des hommes dans l’espace européen, déclarant ouvertement que cette clause relève du protectionnisme. Peut-être... Sûrement... Mais efface-t-elle pour autant le premier motif, celui de la sécurité ? Non. Sur tous les chantiers, nombre de directives s’échangent oralement. Que faire si les intervenants ne se comprennent pas ? Déjà que, même en parlant la même langue, certains arrivent à ne pas se comprendre, alors si les langues sont différentes... Il serait temps que dans notre pays, pour des raisons de sécurité mais aussi d’égalité, tous les intervenants agissant en France partagent les mêmes règles, de sécurité comme de droit.
 
Alors soit, si la clause Molière est une mesure de protection des salariés pour la sécurité, elle peut également être interprétée comme une clause Corneille (N.D.L.A. : selon certains exégètes, Corneille aurait écrit toutes les pièces de Molière, se refusant à mettre son nom sur des comédies, pourtant pas si légères que ça) les protégeant contre le chômage en permettant à leurs employeurs d’obtenir ces marchés, marchés pour autant pas fermés si les intervenants respectent des règles de communication, de langue, communes à tous.

dimanche 12 mars 2017

NICOLAS À LA RECHERCHE DE L’ÉLECTION PERDUE

J’ai rejoint le mouvement En Marche ! et un autre s’est mis... en marche ! En fait, soucieux d’être enfin élu et plus nommé comme il l’a été à la fonction de député, Nicolas SANSU s’est lancé dans une campagne originale alliant l’utile à l’agréable : aller au devant des électeurs à pied, de village en village. Au bout de cinq ans, il découvre sa circonscription... Ne soyons pas sarcastiques : mieux vaut tard que jamais.
 
Il y a foule...
(merci à Nicolas Sansu pour la photo)
Il se balade, Nicolas. De fermes –choisies- en entreprises –choisies-, de rencontres –fortuites- en rendez-vous –sélectionnés. Surtout qu’il y a du Hollande en lui : quand il marche, il pleut ! C’est vous dire s’il rencontre beaucoup de monde dans les rues sans rendez-vous ! Mais –chut !- nous allons faire semblant d’y croire... Il se promène et découvre les problèmes et attentes des berrichons, des autochtones que nous sommes et qu’il oublie, a oublié ou n’a jamais rencontré. Et oubliera. Cependant, l’histoire est belle : Nicolas l’anthropologue à la découverte des berrichons, pour une fois sans la vindicte dont il est capable de faire preuve à l’Assemblée Nationale ou en meetings communistes face aux républicains, aux démocrates ou aux socialistes, un peu comme le Nicolas de Pimprenelle en villégiature chez les Bisounours. Et s’il passe par Vierzon, une ville dont il a confié les clefs à autrui, je serai même capable de faire preuve d’hospitalité et de lui offrir le couvert (après qu’il ait visité mon entreprise et écouté mes doléances et celles de mes collaborateurs). En attendant, bonne balade : il pleut cette semaine...

EN MARCHE !

Ni de gauche, ni de droite... Comme Emmanuel MACRON, je ne suis ni de gauche, ni de droite. Je ne prétends pas être le seul ni le premier. En fait, nous sommes sans doute la majorité silencieuse du pays qui, quelquefois, s’exprime, comme en 2007 avec François BAYROU, mais qui, la plupart du temps, vote blanc, voire pas du tout. Ou encore, pour certains, comme moi en général, vote pour le moins pire si mon candidat n’est pas au second tour, des présidentielles ou des autres élections.
 
Ceci posé, comme la majorité des français soucieux du présent et de l’avenir du pays, je me suis interrogé pour quoi et qui j’allais voter pour les présidentielles de cette année. J’ai lu. J’ai écouté. J’ai regardé. Et je conjugue encore ces verbes au présent. J’espère encore dans l’avenir... J’ai même voté aux primaires écologistes (pour JADOT), de la droite (pour FILLON) et de la gauche (pour VALLS, pourtant séduit par DE RUGY), en étant peu à peu convaincu que je ne voterai pour aucun d’entre eux en avril 2017... Et peu à peu, un des candidats à la candidature, aujourd’hui accepté à concourir, m’a séduit. Sa jeunesse m’a séduit. L’engouement, croissant, des médias mais surtout de français venus de la droite, du centre, de la gauche, de nulle part, m’a séduit. Sa méthode m’a séduit. Pas le programme ? Egalement mais plus récemment. Et, comme pour tous les programmes, pas en totalité. Ses soutiens m’ont également séduit, avec le ralliement d’élus socialistes, communistes, républicains, démocrates, centristes. Avec, notamment, celui de Jean ARTHUIS, fondateur de l’Alliance Centriste. Que des élus progressistes, ouverts et réalistes. En début d’année, j’ai franchi le Rubicon : j’ai repris ma carte à l’Alliance Centriste et adhéré à En Marche ! Et comme je ne sais que peu prendre une carte sans m’investir, j’ai adhéré au “club” vierzonnais d’EN MARCHE ! Pas comme simple membre mais comme acteur. J’ai recommencé à militer, déjà en distribuant des flyers dans vos boites aux lettres (je ne suis pas le seul), ensuite en prenant la parole (et je ne serai pas le seul) vendredi 17 mars, à partir de 19 heures, salle du Beffroi, à Vierzon. Au plaisir de vous y voir.