BLOG D'UN VIERZONNAIS





jeudi 6 mars 2014

L'INTERVIEW D'OLIVIER GISCARD D'ESTAING PAR VIERZONITUDE

MEMORANDUM d’ Olivier Giscard d’Estaing
 
Date : 5 mars 2014
 
Objet : questionnaire de XXXX XXXXXXX (Vierzonitude)
 
Cher Monsieur,
 
Vous m’avez posé huit questions, dont certaines nécessiteraient de longs développements mais auxquelles je m’efforcerai de répondre brièvement.
 
Après notre mariage, nous avons choisi de nous implanter à Vierzon de préférence à toutes les autres régions françaises malgré leurs qualités spécifiques que nous connaissions bien, et nous n’avons jamais regretté ce choix.

Pendant les 50 années de ma vie familiale à Vierzon, personne ne m’a approché pour y devenir maire, alors que je l’ai été pour d’autres mandats ailleurs, que j’ai toujours refusés. J’ai d’ailleurs toujours pensé que je n’aurais jamais eu une chance d’y être élu !
Depuis 1971 et la présidence de mon frère, je me suis abstenu de toute activité politique et ma seule fonction publique a été d’être membre du Conseil Economique et Social.
 

Les choses sont différentes aujourd’hui et une liste d’union peut être élue, compte tenu de la gravité de la situation et du fait qu’aucun investissement industriel n’est venu créer des emplois nécessaires pendant le mandat du maire sortant et de son prédécesseur.
 
J’ai fait appel au député maire Nicolas Sansu pour lui demander de ne pas se représenter. Je l’ai fait sans attaque personnelle ni attitude politicienne ou partisane, mais par réalisme économique. Il se grandirait en le décidant comme l’ont fait un certain nombre de parlementaires, désireux de ne pas poursuivre un cumul de mandats, bientôt interdit par la loi et de laisser une chance à une nouvelle équipe.
 
Si je m’engage aujourd’hui, c’est par civisme, sans aucune autre intention que de rendre service à une cité gravement malade.
L’image du communisme a un effet destructeur de tout investissement d’entreprise industrielle privée. Les investisseurs donnent toujours la préférence à d’autres sites. Vierzon en est victime et non la crise, car si celle-ci ralentit la croissance économique et les investissements, ceux-ci n’en restent pas mois considérables dans le reste de la France.
Cette situation m’apparait d’une telle gravité qu’elle nécessite la mobilisation de tous du plus jeune au plus âgé.
Si la municipalité reste communiste, je ne peux rien faire pour elle.
Le changement d’image, et il serait spectaculaire, serait la victoire d’une nouvelle municipalité.
Le jour où un investissement industriel, créant de 100 à 500 emplois choisirait une implantation à Vierzon, tout redeviendra possible.
 
J’ajoute qu’un projet spécifique de formation d’employeurs que je proposerai de créer attirera l’attention sur notre ville.
 
Mon nom ne suffira pas mais mes interventions, soutenues par le conseil municipal, ouvriront d’innombrables contacts dont certains devraient aboutir à nos recherches de création d’emplois.
Ils choisiront Vierzon car j’ai la conviction de ses innombrables atouts, bien connus de nous tous mais ignorés à l’extérieur.
Une ville de taille moyenne, à moins de 2 heures de Paris, avec de bonnes connexions routières et ferroviaires, au riche passé artisanal et industriel, au voisinage de terrains forestiers et agricoles, produisant d’excellents produits dans un climat meilleur que dans bien d’autres régions, avec un important parc immobilier, de bonnes infrastructures et une zone industrielle nouvelle mais encore vide d’implantations.
Je proposerai au conseil municipal d’utiliser de bons documents descriptifs existants et de les compléter pour présenter un document attirant, en français et en anglais, pour des entreprises à la recherche d’une implantation nouvelle.

 

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