BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 9 novembre 2014

REBELLION AUX FORGES III : “J’écris à qui je veux”. Moi aussi.

Pour conclure mon dernier article relatif à l’organisation des “Assises de la citoyenneté”, avant même qu’elles ne commencent et fassent constater que cette bonne idée est en train de devenir une farce, une farce qui se retourne contre son auteur, le maire lui-même (cf. mon article “Les Assises de la citoyenneté du centre ville : le regard du MoVie”), je le concluais par ma volonté de porter plainte si j’avais la preuve de son irrespect des textes légaux, qu’il s’était livré à un abus de biens sociaux, même si le terme est différent quand il s’agit d’un élu. Celle-ci n’a pas manqué de me parvenir le jour même. Le 3 novembre dernier, je rédigeai ma plainte, plutôt comme citoyen que président du MoVie, et l’adressai le lendemain à notre nouvelle préfète, conformément à la procédure légale quand un maire outrepasse son pouvoir. Je suis d’autant plus satisfait de l’avoir fait quand j’ai lu la réponse que Nicolas SANSU a faite dans la presse à l’intention de l’opposition rousseauiste : “J’écris à qui je veux”. Oui, Monsieur le Maire, vous écrivez à qui vous voulez mais pas avec l’argent de la Municipalité, avec l’argent de TOUS LES VIERZONNAIS quand vous troquez votre écharpe de maire pour prendre la couronne de chef de parti. Que nous soyons nationalistes, républicains, démocrates, rousseauistes, socialistes, communistes ou trotskystes, nous attendons que le maire de Vierzon soit le maire de TOUS LES VIERZONNAIS, pas des seuls communistes. Aujourd’hui, Nicolas SANSU ne l’est pas. Il n’agit pas comme tel et les dernières réunions de quartier le prouvent (forte présence de communistes peu motivés, absence des élus socialistes, une assemblée houleuse lors des assises du centre ville).
 
Ma plainte trouvera-t-elle un écho ? Sera-t-elle traitée ? Nicolas SANSU attend beaucoup de notre nouvelle préfète pour calmer les commerçants et habitants du centre ville, moi j’attends qu’elle fasse son travail, à commencer par rappeler au maire ses droits et devoirs. La suite dira si je suis entendu, espérant qu’elle ne classera pas ma plainte “sans suite”.
 
Comme je l’écris dans mon courrier, je ne pense pas que l’invitation épistolaire du maire aux 150 ou 200 communistes vierzonnais, pour la plupart plus à jour de cotisation si j’en crois mes deux informateurs, ait eut un coût supérieur à 500 €. Mais c’est un principe d’équité et de démocratie. J’en demande aujourd’hui le remboursement au maire.
 
Nicolas SANSU a le droit d’écrire à qui il veut. J’en ai le devoir.

3 commentaires:

  1. Bravo !!! Cependant n'est-ce pas plutôt auprès du procureur de la République qu'il est possible de déposer plainte en Justice ? (Bezant)

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    1. Je le pensais aussi mais après m'être renseigné sur internet, il semblerait que cela se fasse auprès du préfet lorsqu'il s'agit d'un élu, à charge à ce dernier d'en référer au procureur de la république s'il le juge nécessaire.

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  2. Très bien, je ne le savais pas. Puisque Vierzonitude annonce que l'opposition engagerait une démarche comparable, attendons de voir la voie qui aura été utilisée.

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