BLOG D'UN VIERZONNAIS





vendredi 7 novembre 2014

LES ASSISES DE LA CITOYENNETE DU CENTRE VILLE : le regard du MoVie.

Centre ville et Bois d'Yèvre
On change de lieu mais on garde les mêmes acteurs : le Maire Nicolas SANSU et sa garde rapprochée. Soit Karine CHÊNE, Fabien BERNAGOUT, Franck MICHOUX, Elizabeth HOVASSE-PRELY, Gérard MASSICARD, Solange MION mais pas un seul socialiste. Comme hier soir à Chaillot. Et tous ont une excuse : une grand-mère sur le gaz ou une casserole à l’hôpital. Ou l’inverse. Curieux... Dans la salle, le public est presque le même que la veille (j’y retrouve les mêmes membres de l’autocar du Parti Communiste), sauf que les rousseauistes et le F.N. n’ont pas daigné venir. D’un autre côté, on connait déjà la pièce qui va se jouer : les recettes de la Ville, en baisse à cause de l’Etat socialiste, les dépenses, croissantes, les méchants banquiers, le Grand Capital... Puis de nouveau haro sur “la rumeur”... La pièce est plus longue que la veille de 5 minutes. C’est peut-être cela qui fait qu’une dame du public se lève pour prendre la parole. Mais, ça, Nicolas STALI... euh... SANSU n’aime pas ! Il la reprend pour la conclusion de son intervention.
La dame prend la parole et attaque : la soirée promet d’être chaude et elle le sera !

 
On ouvre les hostilités avec cette femme, demandant s’il est vrai que 300 à 400 africains arrivent à Vierzon. “On n’est plus chez nous”. Le maire veut la calmer mais il ne fait que faire sortir de ses gonds la commerçante Véronique GURGOGLIONE, enchaînant sur la sécurité, surtout dans la rue du Maréchal Joffre, s’en prenant aux dealers, aux incivilités, aux agressions. Le maire tente de défendre ses positions mais d’autres emboitent le pas à la commerçante. “Il y a longtemps que l’on ne t’a pas vu rue du Maréchal Joffre”, “Le soir, on est obligé de raccompagner nos clients jusqu’à leur voiture, par sécurité”, ...

L’adjoint Franck MICHOUX vient à la rescousse de son chef bien-aimé, tentant d’en imposer comme il le fait dans ses salles de cours. “Les jeunes d’aujourd’hui seront les vieux de demain”. S’il croit qu’avec ce genre d’argument il va ramener le calme, peine perdue ! Valérie BERTIN, présidente d’une des associations de commerçants, invite les élus à descendre la rue du Maréchal Joffre à cette heure pour se rendre compte du problème.

Une question d’un des camarades présent tente de faire diversion pour savoir où en est l’idée d’un parcours historique dans la ville. Heureux de ce répit, le maire passe la parole à un membre du public, présent déjà hier à Chaillot, le directeur de la Communauté de Communes Régis LAGAUTRIÈRE : “Il y aura deux parcours, un pour le Vierzon médiéval et un autre pour le Vierzon industriel, avec des plaques d’histoire émaillées”. La colère des commerçants et habitants du centre ville reprend de suite : “Traitées anti-tag, vos plaques ?”. Il ne manque plus qu’un parcours pour Vierzon-la-blanche, ses beuveries, sa drogue...
Le responsable communiste du Bois d’Yèvre s’indigne des propos qui sont tenus, rappelant, avec d’autres mots, le “vivre ensemble”, oubliant un peu vite qu’il est à l’origine d’une pétition contre un de ses voisins, ferrailleur, vivant en caravane. J’adore les personnes qui donnent des leçons de propreté aux autres en oubliant de se laver eux-mêmes... Un de ses voisins et ami (je les vois toujours ensemble) pourrait venir le soutenir mais peine perdue ! Ce dernier s’en prend aux gens du voyage qui laissent des ordures à chacun de leur passage. Le maire lui dit que c’est mieux qu’avant mais reconnait que tout n’est pas très propre ensuite et que c’est à ses services de faire le ménage après leur départ. Mais il se félicite que, désormais, les gens du voyage viennent à un seul endroit dans la ville, au Vieux Domaine. Ah bon ? Si Nicolas SANSU ne va jamais rue du Maréchal Joffre, il ne va pas non plus souvent sur la rocade nord, où stationnent souvent des gens du voyage... J’adresserai un plan de la ville au maire : j’ai peur qu’il se perde.
Le leader des écologistes bétonneurs, Jean-Claude LECHELON, reprend le flambeau du “vivre ensemble” en prenant l’exemple de Lamotte-Beuvron, qui a résolu ses problèmes en... diffusant un film ! “Oui-Oui au pays des Bisounours”, peut-être ? La réponse ne tarde pas à lui être envoyée dans les dents avec la commerçante Véronique GURGOGLIONE, surtout quand le Grand Scht... quand Jean-Claude LECHELON lui parle du chômage des jeunes désœuvrés. “Et mon emploi à moi ? Si je perds ma boutique, je n’aurai pas droit au chômage, moi !”. Il tente bien de se défendre, disant que lui aussi peut perdre son emploi. Ah bon ? Il est en retraite de l’O.N.F....
Les commerçants et riverains reprennent leur vindicte et le maire leur oppose la solution du MoVie en très allégée : la vidéo-surveillance (je reviendrai sur ce sujet dans un prochain article : Nicolas SANSU confond vidéo-surveillance et vidéo-protection) alors qu’ils veulent de la sécurité. Nicolas SANSU sort son ultime carte : faire venir la préfète du Cher. C’est sûr, ils vont avoir peur, les dealers ! Ouh !
Toujours courroucés, les commerçants et riverains du centre ville présents quittent la salle, ne laissant que le maire, sa garde rapprochée, les communistes et... moi. Plus, peut-être, quelques autres qui ne se classent pas parmi les précédentes catégories.
 
La séance est levée, le spectacle est terminée après une heure de plus qu’à Chaillot. Ce soir, c’était “Règlement de compte à OK Joffre” et le maire Nicolas SANSU n’en sort pas grandit.

1 commentaire:

  1. Heureusement que vous êtes là pour rendre compte de façon plus précise que le BR (et non sans humour) de la réalité de ces réunions ! (Bezant)

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