BLOG D'UN VIERZONNAIS





mercredi 27 novembre 2013

COCAÏNE, GANJA ET POPPERS

Cela aurait pu être un titre de chanson. Les deux premiers le sont (“Cocaine”, de JJ. CALE, titre plus connu par sa reprise d’Eric CLAPTON, et “Solexine et ganja”, d’Hubert-Félix THIEFAINE). Mais il s’agit plutôt de la suite de mon précédent article appelé “343 salauds + 1”. A ce titre, il risque d’en révolter plus d’un alors que je cherche juste une solution à un problème jusqu’ici demeuré sans solution véritablement efficace. Il s’agit juste d’une réflexion, d’une piste à creuser.
Mon propos porte sur l’usage de produits stupéfiants. Dans un degré moindre, également celui du tabac. Nous savons tous, depuis longtemps, que leur usage est non seulement interdit mais qu’en plus, cela nuit à notre santé. Pour le tabac, c’est même marqué sur les paquets. A l’étranger, dans certains pays, les inscriptions sont accompagnées de photos particulièrement horribles. Et pourtant… Pourtant nous continuons à fumer, pour beaucoup (moi y compris). Et nos jeunes découvrent régulièrement, pour certains, l’usage de drogues. Je me permets d’insister encore : c’est interdit, c’est dangereux pour notre santé et en plus c’est cher ! Tout pour déplaire. Mais alors, pourquoi cela se poursuit-il, voire se développe ?
 
Peut-être parce que c’est interdit…
 
Le mythe de la pomme d’Eve. Ou d’Adam pour ne pas heurter mes amies. Ou des deux pour mettre tout le monde d’accord.
 
Alors, pourquoi ne pas essayer ce que certains appellent les “salles de shoot” ?
 
L’idée n’est pas de développer la consommation des stupéfiants, l’idée est que l’Etat fasse œuvre d’éducation, de prévention, de guérison et de répression.
Education : montrer, démontrer, autrement que par des méthodes moralisatrices qui ne contentent que ceux qui les donnent que les drogues sont néfastes à notre santé et à notre vie quotidienne. Pas à la Société : à soi-même !
Prévention : montrer, démontrer que l’on peut éviter la drogue et ses dérivés, que les plaisirs que l’on y gagne sont fugaces mais que leurs conséquences sont dangereuses, pour soi comme pour ceux qu’on aime, évidemment pour autrui, et sont parfois irréversibles.
Guérison : un accompagnement vers la sortie de la drogue ne peut être un succès que si la victime le veut bien, le désire. Il lui faudra être, dans un premier temps, écoutée, comprise, puis accompagnée, soignée. Mais surtout pas jugée !
Répression : par le contrôle de salles de shoot par l’Etat, ma volonté est de combattre le crime organisé autour de la drogue. Mettre hors d’état de nuire les dealers et leurs pourvoyeurs, tuant leurs marchés par ce contrôle. Sans marché, ils disparaitront (ce qui ne nous empêche pas de les condamner s’ils sont pris).
D’une certaine manière, c’est un peu ce qui se passe pour le tabac…
 
Dans l’attente, j’accompagnerai bien “La Fille du coupeur de joints”… Que voulez-vous : j’aime les chansons d’Hubert-Félix THIEFAINE…

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