BLOG D'UN VIERZONNAIS





lundi 30 septembre 2013

TRAVAILLER LE DIMANCHE

Comme le serpent de mer, le travail dominical ressurgit une nouvelle fois sur le devant de l’actualité, suite à la condamnation d’une chaîne de parfumerie et de quelques magasins en Ile-de-France. Le plus cocasse, c’est que, une fois n’est pas coutume, des salariés privés d’emploi par l’action de syndicats chargés de les défendre, tout au moins sur le papier, portent plainte contre ces mêmes syndicats pour entrave à la liberté de travail. La suite au prochain épisode.

Pour ma part, chrétien croyant mais peu pratiquant, j’ai depuis longtemps été étonné que, dans un pays laïc comme le nôtre, le travail dominical soit interdit. Sauf pour certaines professions. Et sauf pour certains magasins avec une dérogation. Encore plus étonné que ceux qui critiquent le plus l’abrogation de cette interdiction soient, le plus souvent, les mêmes qui se rendent dans les établissements commerciaux ouverts. Car, entendons-nous bien, s’il n’y avait pas de clients le dimanche, ces entreprises n’ouvriraient pas.

Si j’étais syndicaliste et surtout élu politique national, je m’emploierai plutôt à faire passer et appliquer deux lois, supprimant toutes les autres touchant à ce sujet :

1) L’obligation de deux jours de congés hebdomadaires consécutifs, avec inscription sur le contrat de travail, sauf dérogation liée à la nature de l’activité (professions médicales et de la sécurité le plus souvent).

2) L’obligation de rémunérer doublement la moindre heure travaillée le dimanche.

C’est simple pour tout le monde.

Bon dimanche.

3 commentaires:

  1. Monsieur si vous faite ce que vous dites, vous ferez mourir le restant du petit commerce. Aujourd'hui les commerçants peuvent ouvrir donc rien d'illégal, mais si demain vous ouvrez le dimanche combien de petit commerce fermerons leurs portes définitivement?
    D'autre pars si les salariés était mieux payés croyez vous qu'il passerais un seul jour de loisir et d’être avec leurs enfant?.

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  2. Il est vrai qu'ouvrir le dimanche peut nuire au petit commerce, contraint de suivre le gros s'il ne veut pas mourir. Encore n'en suis-je pas certain. Mais le petit peut s'adapter : recruter du personnel pour augmenter son temps d'ouverture. En cela, de l'emploi est créé. J'en veux pour preuve internet, ouvert 24h/24 et 7j/7 : internet a tué certains commerces mais aussi permis à d'autres de se développer.
    Pour ce qui est des salariés, permettez-moi de penser que le salaire n'est pas le problème. Le problème est le pouvoir d'achat : si vous augmentez tous les salaires de 10% et que, dans le même temps, les prix des produits et les loyers augmentent dans la même proportion, rien n'a été gagné. Pire peut-être.
    De plus, je vous rappelle que mon projet pour lequel je n'ai aucune prétention puisque je ne brigue pas un mandat de député ou de sénateur, est de légiférer une fois pour toutes et pour tout le monde de façon simple et égalitaire. Aujourd'hui, des salariés travaillent le dimanche avec des heures normales ou majorées, à 10, 20, 25 ou 100% selon les conventions collectives, avec des dérogations ou non, au mépris de leur contrat de travail ou en accord avec celui-ci. Ce que je veux, c'est une législation simple. Notre code du travail compte plus de 3000 pages quand, en Suisse, il en compte moins de 100. Et je ne crois pas que la Suisse soit une dictature, que les salariés soient plus malheureux qu'en France. Le travail du dimanche ressort périodiquement : il faut légiférer. A mon avis dans le sens de l'emploi.

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  3. Les syndicats nationaux donnent une fois de plus une mauvaise image concernant les conditions de travail des salariés en matière de travail de nuit et concernant l'ouverture dominicale de certaines enseignes, comment un syndicat peut il aller contre l'avis des salariés...j'ai été D.P, C.E, CHS-CT dans mon entreprise pendant 22 ans, j'ai toujours consulté les salariés de mon entreprise pour des actions fortes contre des actionnaires toujours à l'affut du moindre euros à gratter sur le dos des ouvriers, le travail de nuit sur la base du volontariat très encadré, et même pour une usine à feux continus, lorsque nous avions un coup de bourre en matière de cuisson urgente le dimanche là aussi très encadré, ne tuons notre outil de travail, sans compter qu'avec leur décision unilatérale ils vont encore mettre des salariés en précarité d'emplois.... Il faut vivre avec son temps, je serais curieux de savoir combien de détracteurs des points cités ci-dessus n'ont-ils pas un dimanche mis les pieds dans une grande enseigne du bricolage, ou bien même dans le monoprix des champs Elysées à 2h00 du Mat....Celui qui jettera la 1erè pierre...je pense que c'est plus un rapport de force avec le gouvernement, et qu'une fois de plus des salariés sont pris en otage sur le droit a pouvoir travailler...! JFF pour stéphane

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