BLOG D'UN VIERZONNAIS





lundi 25 janvier 2016

IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DE FRANCE

J’ai du mal à suivre le choix des instances qui nous dirigent : de celles du pouvoir exécutif dont personne, depuis plus de 30 ans, voire depuis bien avant, ne semble mesurer l’impact si j’excepte, peut-être, la Cour des Comptes, quelquefois le Conseil Constitutionnel, plus sûrement quelques journalistes et penseurs (pas besoin d’être philosophe ou élu pour penser), pas toujours honnêtes non plus dans leurs intentions. De celles du pouvoir législatif, de moins en moins représentatif du peuple qu’il est censé représenté (combien de femmes par rapport à la population ? d’ouvriers par rapport à la population ? de... par rapport à la population). Un corps de rentiers dont peu sont soucieux du bien-être de leurs concitoyens. De celles du pouvoir judiciaire, qui oublie bien souvent qu’il n’est que l’outil d’exécution des décisions du pouvoir législatif pour s’ériger comme garant d’une moralité qui n’appartient qu’à lui. La dernière preuve est les condamnations, en première instance, puis en appel de Jacqueline SAUVAGE, épouse MAROT.
 
Succinctement, je rappelle les faits. Suite à 47 ans d’insultes, de brimades, de menaces, de coups qu’elle a subi personnellement, suite aux mêmes violences que ses trois filles ont subi, suite aux toujours même violences que son fils a subi, conduisant ce dernier à la fuite ultime : son suicide, Jacqueline MAROT, née SAUVAGE, a tué son mari de trois balles de fusil dans le dos. C’est ce que lui a reproché, en cour d’appel, l’avocat général. Ce n’était pas un acte de légitime défense. Pour lui (et les juges qui l’ont suivi, je suppose, puisque le peuple, probablement trop stupide, n’a pas le droit de juger), il aurait probablement fallu qu’elle lui adresse une sommation, pourquoi une lettre recommandée avec accusé de réception l’invitant à cesser de la battre, tourmenter, insulter ? Elle ne l’avait probablement jamais fait en 47 ans... Où vivent ces juges ? Chez les Bisounours ? Sur l’Ile aux Enfants ? Plus sûrement dans un milieu protégé. À mon avis, Jacqueline SAUVAGE n’aurait jamais du être condamnée, même pas en sursis, dès lors que le comportement de son mari avait été avéré.
 
Maintenant, le sort de Jacqueline SAUVAGE est entre les mains du Président de la République, lui demandant, comme à nos rois et nos empereurs de par le passé, la grâce présidentielle. J’espère qu’elle lui sera accordée et qu’elle pourra enfin vivre heureuse, à tout le moins de vivre plus sereinement.
 
Dans un second temps, une réforme des instances juridiques, si éloignées du peuple, reposant entre les mains d’une élite autoproclamée par ses études, serait nécessaire.

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