BLOG D'UN VIERZONNAIS





mercredi 26 février 2014

LES COULISSES DU DEBAT VIDEO ENTRE LES CINQ CANDIDATS

Le 20 février dernier, le BERRY REPUBLICAIN réunissait les cinq candidats à la mairie de Vierzon dans ses locaux berruyers pour un débat filmé et retransmis sur son site interne (www.leberry.fr). Un article a suivi le lendemain. Permettez-moi de vous inviter à visionner le premier et lire le second.
Image Stéphanie PARRA - Berry Républicain
 
Cependant, on ne peut résumer cet échange, mené et dirigé par Céline CHOUARD, chef d’agence de Vierzon, et Philippe NOIREAUX, directeur et rédacteur en chef du Berry républicain, à ces deux supports. Comme à toute rencontre, il y a une introduction et une conclusion qui, quelque part, peut aider à traduire ce qui suivra jusqu’à l’élection finale.
 
Tout commence à midi trente. Frédérique GODARD et moi-même avions décidé de déjeuner à proximité des locaux du Berry Républicain afin de ne pas être en retard pour le débat. A peine arrivés, nous avons salué Nadia ESSAYAN et Franck PIFFAULT, le prête-nom et l’ancien détracteur de Jean ROUSSEAU, aujourd’hui de nouveau le mentor des deux. Le salut ne nous sera pas rendu. L’on dira que, bien qu’ils aient regardé dans notre direction, ils ne nous ont pas vus. Sauf que ce manque de politesse à notre égard sera le même en début d’après-midi.

 
13h45 : le premier arrivé est Régis ROBIN. Les seconds sont vos serviteurs. Echange de poignées de mains, de sourires et de salutations : depuis le temps que le leader de Lutte Ouvrière et moi-même nous nous côtoyons, nous avons appris à nous respecter à défaut de partager les mêmes vues. Bien qu’au départ du mandat, il s’arrangeait pour ne pas avoir à me serrer la main. Je crois même que, s’il avait pu, il aurait bien voulu que nous ne respirions pas non plus le même air. Déjà qu’il s’efforçait de ne jamais partager mon vote, même s’il était d’accord avec moi, s’abstenant quand j’étais contre ou inversement. Puis, les temps ont changé… A mon égard, pas pour les idées, toujours identiques à celles défendues par Arlette LAGUILLER, avec ce côté à la fois désuet et charmant des pattes d’éléphant des années 70.

Quelques minutes après, le leader local du Front National, Bruno BOURDIN, arrive, seul. Il va pour saluer Régis ROBIN et s’essuie un refus. Frédérique et moi le saluons, espérant que la démocratie puisse être transmissible par les mains, histoire de convaincre le rassembleur frontiste vierzonnais.

Puis arrivent presque en même temps Nicolas SANSU et Franck MICHOUX. Le premier salue chaleureusement tous les présents, histoire de nous amadouer, le second se contente du minimum syndical prescrit par l’extrême gauche : un bonjour poli, sans sourire et sans effusion, tendance “glaçon du goulag”. Et Nadia ESSAYAN et Franck PIFFAULT : si le second se montre courtois, la doublure de Jean ROUSSEAU nous dédaigne. En fait, dédaigne tout le monde, se contentant de marmonner ce que l’on croit être un bonjour en réponse à notre BONJOUR tonitruant.

Nos journalistes ferment la marche. Puis nous précèdent pour ouvrir la porte et nous conduire dans un studio improvisé, celui que le Berry Républicain possède étant trop petit pour tous nous recevoir.

 
Dans ce studio, nous sommes arbitrairement placés, plus ou moins par les idées mais plus sûrement par la taille des intervenants, la photographe du BR, Stéphanie PARRA, préférant voir les plus grands plus proches du centre. A sa gauche, face aux caméras, Nicolas SANSU et Régis ROBIN, tous les deux semblant représenter la gauche, à sa droite, Bruno BOURDIN, moi-même et Nadia ESSAYAN. Le temps de nous poser des micros, de nous retirer les bouteilles d’eau et de coller des autocollants du Berry Républicain et le débat commence.

Céline CHOUARD présente les intervenants et l’on manque l’incident d’audience : parvenue à Nadia ESSAYAN, lorsqu’elle la qualifie de droite, celle-ci la contredit et se définit de gauche. Une confirmation de l’interview de France 3 du 13 janvier dernier : la liste de Jean ROUSSEAU, pardon : de Nadia ESSAYAN, est bien de gauche. Je laisse le soin aux journalistes de la qualifier de liste socialiste ou de radicale socialiste le cas échéant, m’y perdant à chaque fois quand Jean ROUSSEAU se lance en politique.

 
Pour le reste du débat, je vous invite à visionner ce dernier sur le site internet du journal, si possible une première fois avec le son, puis sans le son. Instructif dans les deux cas.
 

Le débat, minuté et, semble-t-il, compté pour chacun, se termine une demie heure après qu’il ait commencé. Stéphanie PARRA demande à chacun de garder sa place le temps de prendre une photo, ce que nous faisons tous. Puis elle demande une photo de groupe, refusée par les trois listes de gauche. Dont acte.

Les salutations seront brèves, les trois têtes de liste de gauche quittant la place comme si elles s’enfuyaient après un larcin. Avec plus de respect, nous les suivons. Fin de reportage, avec les bonus ici présentés.
 

Vivement mars 2014.

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