BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 1 novembre 2016

VIVRE – Acte 2

Du courage...
 
Admettons qu’un élu politique local, un maire par exemple, ait du courage. Par exemple à Vierzon, ce qui serait une première.
 
Si j’étais cet homme là, je ferais en sorte d’être élu à la tête de la Communauté de Communes. Je déciderai ensuite de créer une Société d’Economie Mixte pour la communauté. Vous me direz qu’elle existe : la SEM-VIE. En êtes-vous si sûrs ? Même Nicolas Sansu en doute pour avoir été chercher la SEM TERRITORIA de son ami et camarade le maire de Saint-Germain-du-Puy, cacique du Parti Communiste, Maxime CAMUZAT. Pour le résultat que l’on sait : rien. A part de l’argent perdu.
 


A cette S.E.M., je créerais un fonds d’intervention financier alimenté par l’épargne volontaire des vierzonnais et de leurs amis, pour la prise de contrôle d’entreprises locales présentes ou à venir, avec obligation de résultat. Les subventions à fond perdu feraient place à la prise d’actions. De donateurs plus ou moins crédules nous deviendrions des actionnaires, avec tous les droits mais aussi les devoirs que cela impose. Avec un objectif principal : que cela bénéficie à TOUS LES VIERZONNAIS.
 
Ce fond, que je vais appeler le R.A.V., le Rassemblement des Actionnaires Vierzonnais, pour faire plus court et permettre à mes détracteurs de rire à mes dépens (“Les chiens aboient et la caravane passe”...), agirait auprès des entreprises mais aussi auprès des propriétaires locaux, aidé par l’élu que je serais. Ainsi, j’appliquerais ce que j’avais suggéré au président de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry Jean-Claude SANDRIER (cf. mon article du 3 octobre 2013 intitulé “Gauchiste !”) : je quintuplerais les impôts locaux des commerces et logements inoccupés pendant deux ans. Le but n’est pas d’imposer, le but est de louer ou de vendre, à des prix décents, donc au marché (pour moi, si un bien immobilier ne se vend pas ou ne se loue pas, c’est qu’il est trop cher. Et si le propriétaire ne le loue pas ou ne le vend pas, c’est que les impôts frappant le bien ne sont pas assez incitatifs pour le faire).
 
Sans rentrer dans le détail (le temps viendra), ce type de politique appliqué à la rue Joffre inciterait nombre de ses propriétaires à céder leurs biens à la SEM de Vierzon-Sologne-Berry. Cette dernière s’emploierait à rénover les bâtiments pour louer rez-de-chaussée et étages à des prix modiques, voire à faire cadeau du loyer aux occupants professionnels du pas de porte, charge à eux d’en payer l’usage (électricité, eau, chauffage) et de le faire vivre. Que ce soit des petits commerces qui se lancent, des artisans en devenir ou des artistes soucieux d’avoir une vitrine. Le loyer serait revu annuellement en fonction de la feuille d’impôt de l’occupant jusqu’à atteindre la moyenne de location du mètre-carré de la ville.
 
L’idée est hardie mais n’a rien de révolutionnaire. Elle est libérale, transformant le peuple et ses représentants en actionnaires, pas en donateurs, se substituant aux investisseurs privés jusqu’à leur retour complet. Il sera bien temps, alors, que la SEM et le RAV s’effacent... ou pas ! Pour moi, ce sera toujours la seconde option.
 
Une fois encore, on me répondra que ce n’est pas possible mais la politique n’est pas faite pour ne rien faire ! Si vous voulez ne rien faire, il faut voter pour Sansu, Rousseau ou son clone. Rien ne changera : on continuera à mourir, plus ou moins lentement, les entreprises disparaissant, l’emploi avec. Vierzon deviendra comme les villages cités dans mon article précédent (cf. “Vivre – Acte 1”).
 
Alors, on se bouge ?

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