BLOG D'UN VIERZONNAIS





dimanche 5 juillet 2015

P.R.U.

Sous ces trois lettres se trouve l’un des plus grands programmes de financement et de réalisation national de rénovation urbaine. J’insiste sur le caractère “national” de cette politique, même si je salue tout en la déplorant (j’y reviendrai) la volonté du maire Nicolas SANSU pour avoir demandé et obtenu pour Vierzon le bénéfice de cette politique d’Etat. Le 1er P.R.U., demandé par son prédécesseur rousseauïste (N.D.L.A. : le rousseauïsme est une politique opportuniste allant à l’encontre des valeurs exprimées par son auteur mais toujours dans l’intérêt personnel de ce dernier) répondait en tout point à la politique de ville des présidents SARKOZY, CHIRAC et MITTERAND, se
P.R.U. 1 - Photo BR
concentrant sur des quartiers défavorisés (N.D.L.A. : par qui ?) et pauvres, comme l’étaient Sellier et Colombier. Le P.R.U. 2 de Vierzon s’intéresse au coeur même de notre cité : son centre-ville, avec l’îlot Brunet-Rollinat, qui enrichira beaucoup le propriétaire de l’ancien Gifi en valorisant son patrimoine immobilier, la cité Gustave Flourens, vestige des politiques urbaines des années 70, le Clos-du-Roy, même si ce dernier, le roi (de France ?), n’y a jamais mis les pieds, et l’avenue de la République. Par extension, il devrait couvrir le B3. Au passage, que les choses soient claires : je suis pour la rénovation du B3. Ce type de bâtiment, qu’un obscur élu se targuant d’un savoir historique a classé ou inscrit au patrimoine national quand, dans le même temps et dans la même ville, on détruisait d’autres lieux de mémoire, mérite soit d’être rasé, soit d’être rénové, le tout en totalité. Mais surtout pas de le laisser en l’état ! Maintenant, je suis plus circonspect pour en faire un musée du machinisme agricole, ces derniers étant, pour la plupart, des sources de déficits en budget de fonctionnement. Je reviens sur le fait de déplorer la volonté du maire pour le P.R.U. 2 : ce que je déplore, c’est qu’on soit obligé de la demander pour un centre-ville. Le coeur de Vierzon est devenu défavorisé, pauvre. Je n’attribue pas ce résultat à Nicolas SANSU, du moins à sa seule action. Ses prédécesseurs (plus ces derniers que lui-même), les propriétaires, les locataires, les commerçants et les consommateurs, en fait TOUS LES VIERZONNAIS, sont coupables. Mais c’est à ces derniers, TOUS, de faire en sorte que l’on s’en sorte TOUS. Il va falloir se retrousser les manches...
 
Le 3 juillet dernier, le préfet de région Michel JAU, son N-1 Marie-Christine DOKHÉLAR pour le Cher, son N-2 Eric BOUCOURT, intérimaire avant fermeture pour Vierzon, ont visité la ville avec le maire Nicolas SANSU pour étudier, sur le terrain, ses demandes. L’enveloppe globale devrait être de 49 millions d’€uros. Ce n’est pas la dette grecque mais c’est très important. Se retrousser les manches ne suffira pas...

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