BLOG D'UN VIERZONNAIS





samedi 10 septembre 2016

MADE IN AUSTRALIA

Que voilà une bonne idée qui nous vient des antipodes qu’il conviendrait de mettre en place en France et en Europe. L’idée est toute simple et s’apparente au protectionnisme sauf qu’elle ne le fait pas par la loi ou les normes mais par la conscience de chacun.
 
Comme nous, l’Australie est confronté à l’envahissement de ses marchés par des produits fabriqués à l’étranger, dans des pays à bas coûts faisant fi des protections humaine (travail des enfants), sociale (temps de travail, conditions de travail) et écologique (pollutions diverses et variées). L’objectif est clair pour ces produits “envahisseurs” : vendre plus et maximiser leurs profits. Et ça fonctionne ! Mais la conséquence la plus directe est la mort, plus ou moins lente, des entreprises fabriquant les mêmes types de produits en Australie. Puis, évidemment, les emplois, directs et indirects, qui y sont attachés. On retrouve le même phénomène en France, en Angleterre, aux Etats Unis, partout !
La réponse de la plupart des pays est de renforcer les protections douanières. Mais un mur protège-t-il celui qui s’en entoure ou l’emprisonne-t-il ? Vous avez 4 heures et je relève les copies à terme (coefficient 6). La seconde réponse est la création de normes (N.D.L.A. : et en Europe, j’ai bien l’impression que nous sommes champions en la matière), une protection de paille. La troisième serait la TVA sociale. Quelques pays comme l’Allemagne la pratique en partie. En France, défendue par peu d’élus politiques, plus soucieux de leur condition que de celle du pays, elle reste une idée. Quatrième réponse : l’information des consommateurs. Pas comme chez nous où le simple fait de changer le conditionnement d’un produit et d’y ajouter une étiquette quelconque suffit à apposer un “Made in France”. En Australie, il faut au moins que 50% des composants et des services créant le produit viennent d’Australie. Le petit barème situé sous le logo détermine cette part. Cette idée toute simple, facile à mettre en oeuvre peut aider le simple consommateur à faire son choix. Pour ma part, l’argument prix n’a jamais été le seul à décider mon acte d’achat. La qualité du produit ou du service en est un autre. Qui et où il est fabriqué en est un troisième. Qui va relever cet objectif ?

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