BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 28 janvier 2014

MON INTERVIEW DANS VIERZONITUDE

Vierzonitude m’a demandé de ne pas être trop long dans mes réponses (“Essaie quand même de n’être pas trop long à chaque réponse, je te sais prolixe !!!”), ce que je vais essayer de faire. Vous retrouverez également cet interview sur les deux blogs politiques que j’anime.
 
Vierzonitude : “Pourquoi cette candidature et pourquoi cette liste ?”
Sans vouloir recommencer l’histoire du MoVie (à venir dans un de mes prochains articles sur mes blogs), l’atonie de l’opposition vierzonnaise, si j’excepte mes interventions, et le vote favorable de Jean Rousseau pour presque tous les budgets “ville” que propose le candidat-maire Nicolas SANSU ne pouvaient que nous conduire à proposer une alternative centriste, démocrate et républicaine aux décisions de la liste PC-ps (vu sa discrétion, autant que ce parti reste minuscule).
Aujourd’hui, les listes qui semblent se positionner pour mars 2014 sont :
Ä la liste Lutte Ouvrière de Régis ROBIN, à l’extrême gauche,
Ä la liste PC-ps, un peu moins à gauche, de Nicolas SANSU,
Ä la liste radicale-socialiste, encore un peu moins à gauche, de Jean ROUSSEAU, avec Nadia ESSAYAN en prête-nom, qui a offert sa tête de liste au ps (cf. édition France 3 Berry du 13 janvier dernier),
Ä la liste centriste, démocrate et républicaine, au centre et à droite, avec quelques sympathisants ou militants d’une gauche libre, que j’ai l’honneur de conduire,
Ä la liste d’extrême droite du FN, dirigée par Bruno BOURDIN.
Ces listes seront-elles toutes présentes le 6 mars prochain ? Je ne sais pas mais le MoVie y sera.
 
V. : “L’opposition part divisée. Qu’est-ce qui n’a pas marché dans le rapprochement entre le MoDem et l’UDI, à Vierzon ?”
L’opposition n’est pas divisée : il n’y en a qu’une. Comme je l’ai écrit précédemment, il y a trois listes à gauche, une liste d’extrême droite et une liste centriste, démocrate et républicaine : celle du MoVie.
Pour ce qui est du MoDem, il est fidèle à lui-même : versatile. Avec l’UDI dans certaines villes, avec le PS dans d’autres (comme Dijon), avec le PRG (Chartres, Vierzon, …) ou avec l’UMP (Bourges). Cette inconstance ne regarde que lui. Plus exactement le choix de ses chefs locaux.
 
V. : “Votre colistier Olivier GISCARD D’ESTAING n’est pas un message fort envers la jeunesse. Que lui dites-vous à la jeunesse ?”.
Le plus jeune de la liste à 19 ans et le plus âgé à 85 ans. Puis, faut-il être jeune pour comprendre les jeunes ? Nous avons tous été enfant, nous avons tous des enfants (ou en aurons) et quelques uns des petits-enfants. Autant vous dire que nous entendons les aspirations des jeunes, en âge de voter ou non. Et notre programme répond à leurs aspirations. Ne serait-ce déjà que pour l’emploi.

V. : “Vos propositions sur la sécurité sont radicales, certaines ne dépendent pas d’une municipalité ? Provocations ou vraies propositions ?
En quoi nos propositions sur la sécurité sont-elles radicales ? Aspirer à être en sécurité dans la vie, pour sa famille, pour ses biens, pour soi-même est-elle à ce point une valeur réactionnaire et bourgeoise ? Je ne crois pas. D’abord parce que je connais de nombreux communistes qui aspirent à cela.
Maintenant, en matière de sécurité, permettez-moi d’en rappeler les deux principales et elles dépendent toutes deux du Conseil Municipal :
Ä la mise en place de caméras de vidéo-protection actives dans tous les endroits que le conseil municipal décidera, bien entendu selon son budget. Un système de vidéo-protection active vise à prévenir le délit ou le crime, non à en être seulement le témoin.
Ä le renforcement de la police municipale, en accord et en partenariat avec les services de police nationale et de gendarmerie, notamment de nuit.
Notre objectif en matière de sécurité est de sécuriser les vierzonnais.
 
V. : “Si vous êtes élu, abandonnerez-vous votre métier pour vous consacrer à la tâche unique de maire ?”
Je ne me suis pas lancé dans ce projet sans avoir pris mes dispositions : j’occuperai pleinement la place de maire.
 
V. : “Vous êtes toujours prêt à renoncer au fauteuil de maire pour celui de président de la communauté de communes ?”
Je ne renoncerai pas au fauteuil de maire et briguerai celui de président de la communauté de communes pour occuper les deux. Surtout parce que c’est le second qui peut le mieux agir pour l’emploi, l’une de nos principales promesses.
 
V. : “Imaginez : vous êtes élu. Votre premier geste et votre première action visible ?”
Le premier geste : remercier les vierzonnais de m’avoir élu.
La première action visible : rencontrer tous les agents municipaux.
Les gestes et actions suivants seront plus difficiles. Mais nous les ferons.
 
V. : “Vous êtes candidat, donc plein d’espoir, mais vous paraissez certain de l’emporter. N’est-ce pas être un peu trop gourmand ?”
Quand je montais sur un ring (j’ai fait de la boxe française quand j’étais plus jeune), c’était pour gagner. Quand je rentrais sur un terrain (j’ai joué au rugby peu après), c’était pour gagner. Si je n’avais pas cette ambition, cette volonté, autant rester chez moi.

V. : “Vous êtes sérieux quand vous promettez trois cents emplois par an ?”
Connaissez-vous un seul candidat qui n’ait pas l’ambition de développer sa ville ? Seules les méthodes diffèrent. Celle que nous proposons, une méthode commerciale, est la plus pérenne mais aussi la plus difficile.
Commercial, le chiffre de 300 emplois par an sur le bassin de vie de Vierzon est ambitieux mais est faisable si l’on s’en donne les moyens. Et mon expérience professionnelle plaide en ce sens. Maintenant, je ne pourrai le faire seul. Toute mon équipe y participera, à commencer par Olivier GISCARD D’ESTAING. Il est alors possible que celui qui “n’est pas un message fort envers la jeunesse” soit sa meilleure réponse…
 
V. : “Votre liste n’est pas très féminine, pourtant la parité est une obligation. Y arriverez-vous ?”
Oui. Ce n’est pas parce que la plupart de mes colistières n’étaient pas disponibles un samedi, à midi, par obligation professionnelle ou familiale, qu’il faut croire qu’elles ne sont pas présentes. Vous aurez l’occasion de vous en apercevoir après le dépôt de la liste du MoVie en préfecture, soit après le 13 février prochain. Ce qui n’exclue pas quelques informations auparavant.
 
V. : “D’un point de vue politique, on peut dire que vous êtes une liste de droite. Ou alors, où sont les socialistes et les communistes que vous annonciez ?”
J’ai laissé à chacun de mes colistiers le choix de prendre une étiquette politique ou non, sans leur demander s’ils étaient ou non adhérents du parti dont ils se réclamaient. Je vous laisserai découvrir leurs choix, comme la loi m’y oblige, quand la liste sera déposée, vous précisant que certains m’ont étonné et que la majorité de la liste MoVie est sans étiquette, si ce n’est celle de Vierzon.
 
V. : “Etes-vous certain que l’anticommunisme soit un programme ?”
L’anticommunisme n’est pas un programme : c’est une nécessité. Sans parler des exemples étrangers (Union Soviétique, Chine, Cambodge, …), bien que le fait de conserver le nom soit un signe, la plupart des villes françaises gérées par le Parti Communiste ont en commun un taux de chômage important, une insécurité croissante et une forte imposition. Tout ce que nous ne voulons pas. Notre programme, c’est autre chose.

 

 

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