Il existait un temps, pas si lointain, où le maire
de Vierzon adressait ses vœux à ses concitoyens. En général, avant ou après,
nous avions droit aux vœux du sénateur, du député, du sous-préfet, du…
Bref : un mois de galettes, de petits fours, de verres de champagne et de
souhaits plus ou moins sincères. Mais cette année, le candidat-maire a fait
très fort. Non, je ne parle pas de la salle Madeleine Sologne bondée : il
avait correctement préparé le travail, plaçant un ou deux autocars communistes
aux premiers rangs, tout un contingent de militants à différents points
stratégiques (à l’entrée, non loin des toilettes, un peu partout dans la salle
et surtout devant les buffets, vides jusqu’à la fin du discours). Souci du
détail : le candidat-maire s’est posé à l’entrée, histoire de bien
surveiller qui venait, évidemment qui ne venait pas, et surtout de tenter
l’opération : une poignée de mains, une bise, une voix. Quelquefois, ça
marche…
Puis arrive le discours… Histoire de ne pas tomber
dans le piège des vœux municipaux s’apparentant à une diatribe électoraliste,
donc soumis à la règle des comptes de campagne, il a mis en avant son statut de
député nommé (petit rappel : le candidat-maire a été nommé député de la
plus pitoyable façon : par le moins de voix de France et par désistement
de la “courageuse mais pas trop” candidate socialiste, priée de se rabattre sur
la cafetière, comme ses homologues du conseil municipal vierzonnais). Pour sa
fonction de maire, rien. Pour celle de député, beaucoup. Même pas un petit
bilan et tout juste une esquisse, bien pâle, de… l’avenir ! Pour des vœux,
c’est plutôt cocasse.
Vivement mars 2014.
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