Il est des moments où je préfèrerai avoir tort, où
je préfèrerai me tromper… Malheureusement, les faits me donnent raison.
En septembre, je signai un article sur ce même
blog sur la disparition
future de la sous-préfecture de Vierzon, créée sous le premier
président socialiste de la cinquième république et probablement fermée sous le
second président socialiste de cette même république. Moins de quatre semaines
plus tard, ayant adressé un courrier au Berry Républicain, il reprenait mon
article dans ses colonnes. Evidemment, le candidat-maire Nicolas SANSU me
répondait par le même moyen, dès le lendemain, contestant mes propos. A peine
plus de trois mois après, nous apprenons que la sous-préfecture, sous occupée, va céder une
partie de ses locaux à l’Inspection Académique de l’Education Nationale.
A terme, ce même service ou un autre reprendra le reste des locaux. Comme pour les
commerces, on comble un vide en en créant un autre ailleurs. Une
page se tourne, avec la complicité, tout au moins la passivité, du
candidat-maire.
Une fois encore, permettez-moi de m’interroger et
surtout d’interroger les élus de l’exécutif : quelle Société voulez-vous nous réserver ?
Une Société dénuée de contacts humains, réduit à des relations par internet ou
téléphoniques, vous précisant que la minute vous sera facturée 0,5 € ? Une
Société centralisée sur les grands centres de population, au départ Bourges,
puis Orléans, demain Paris, après-demain, par sous-traitance, au Maroc ou au
Bangladesh ? Personne ne m’enlèvera que mon premier souci politique est l’économie.
Mais quand l’économie se conjugue avec l’emploi ! Sans cela, ce
n’est qu’un exercice de style que je laisse aux experts-comptables, aux
technocrates et autre pseudos spécialistes médiatiques. Bref, à ceux qui nous
conduisent dans le mur au pas de charge en croyant bien faire. Supprimer la
sous-préfecture de Vierzon, c’est supprimer des emplois, à tout le
moins les délocaliser. En outre, à vouloir supprimer les services (au) publics
de proximité, c’est transformer la campagne, au mieux, en camp d’attraction, de
détente, au pire en désert. Personnellement, ce n’est pas ce que je veux.
Vivement mars 2014. Et plus loin encore !
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