Pour conclure mon dernier article
relatif à l’organisation des “Assises de
la citoyenneté”, avant même qu’elles ne commencent et fassent constater que
cette bonne idée
est en train de devenir une farce, une farce qui se retourne contre
son auteur, le maire lui-même (cf. mon article “Les Assises de la citoyenneté
du centre ville : le regard du MoVie”), je le concluais par ma volonté de
porter plainte si j’avais la preuve de son irrespect des textes légaux, qu’il
s’était livré à un abus de biens sociaux,
même si le terme est différent quand il s’agit d’un élu. Celle-ci n’a pas
manqué de me parvenir le jour même. Le 3 novembre dernier, je rédigeai ma
plainte, plutôt comme citoyen que président du MoVie, et l’adressai le
lendemain à notre nouvelle préfète, conformément à la procédure légale quand un
maire outrepasse son pouvoir. Je suis d’autant plus satisfait de l’avoir fait
quand j’ai lu la réponse que Nicolas SANSU a faite dans la presse à l’intention
de l’opposition rousseauiste : “J’écris à qui je veux”. Oui, Monsieur le Maire, vous écrivez à qui
vous voulez mais pas avec l’argent de la Municipalité, avec l’argent de TOUS
LES VIERZONNAIS quand vous troquez votre écharpe de maire pour prendre la couronne
de chef de parti. Que nous soyons nationalistes, républicains, démocrates,
rousseauistes, socialistes, communistes ou trotskystes, nous attendons que le maire de Vierzon soit le maire de TOUS LES
VIERZONNAIS, pas des seuls communistes. Aujourd’hui, Nicolas SANSU ne l’est
pas. Il n’agit pas comme tel et les dernières réunions de quartier le prouvent
(forte présence de communistes peu motivés, absence des élus socialistes, une
assemblée houleuse lors des assises du centre ville).
Ma plainte trouvera-t-elle un
écho ? Sera-t-elle traitée ? Nicolas SANSU attend beaucoup de notre
nouvelle préfète pour calmer les commerçants et habitants du centre ville, moi
j’attends qu’elle fasse son travail, à commencer par rappeler au maire ses
droits et devoirs. La suite dira si je suis entendu, espérant qu’elle ne
classera pas ma plainte “sans suite”.
Comme je l’écris dans mon
courrier, je ne pense pas que l’invitation épistolaire du maire aux 150 ou 200
communistes vierzonnais, pour la plupart plus à jour de cotisation si j’en
crois mes deux informateurs, ait eut un coût supérieur à 500 €. Mais c’est un
principe d’équité et de démocratie. J’en demande aujourd’hui le remboursement
au maire.
Nicolas SANSU a le droit d’écrire à qui il veut. J’en ai le devoir.
Bravo !!! Cependant n'est-ce pas plutôt auprès du procureur de la République qu'il est possible de déposer plainte en Justice ? (Bezant)
RépondreSupprimerJe le pensais aussi mais après m'être renseigné sur internet, il semblerait que cela se fasse auprès du préfet lorsqu'il s'agit d'un élu, à charge à ce dernier d'en référer au procureur de la république s'il le juge nécessaire.
SupprimerTrès bien, je ne le savais pas. Puisque Vierzonitude annonce que l'opposition engagerait une démarche comparable, attendons de voir la voie qui aura été utilisée.
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