On sent que l’exercice est de mieux en mieux maîtrisé par le Maire : les militants communistes sont en nombre (mais pas qu’eux), l’essentiel en retraite, les élus socialistes sont là (je modère : ils ne sont que deux), sans fleurs (tant qu’à servir de potiches...) et le discours d’introduction est de plus en plus alarmiste sur la baisse des dotations de l’Etat (socialiste mais Nicolas SANSU ne le précise plus). Alarmiste ? Nicolas SANSU plagie une publicité des automobiles RENAULT : “On s’est déjà coupé un bras, voire deux (NDLA : sait-il compter ?), mais il va sans doute falloir se couper les deux jambes”. Cela a dû commencer plus tôt, même avant Nicolas SANSU : c’est sans doute pour ça que Vierzon n’avance plus... (je sais, ma remarque est facile mais elle répond au discours catastrophiste du maire et de sa gestion, commune à celle d’autres collectivités locales, qui est de dépenser au présent en ce moquant de l’avenir).
Salle Laroche, le public est venu nombreux. On compte même une élue rousseauiste et deux élus du F.N., pas assis l’un à côté de l’autre. Y’aurait-il du mou dans la corde ?
Une fois encore, l’essentiel des échanges de la salle portera sur la sécurité et sur la voirie
La voirie tout d’abord : les rues Charles Fourier (philosophe socialiste des XVIII° et XIX° siècle, créateur du concept des phalanstères), Léo Mérigot (maire de Vierzon, plus communiste que socialiste, du siècle dernier), François (Gracchus) Baboeuf (révolutionnaire anarcho-communiste du XVIII°), Edouard Vaillant (député socialiste du XIX ; y-a-t-il une rue de Vierzon qui ne porte pas le nom d’un socialiste ou d’un communiste ? Il nous reste celle du général De Gaulle...). Toutes ont un problème de trottoirs défoncés, de parking, de vitesse, de...
Photo Vierzonitude |
Et toutes reçoivent la même réponse municipale : “C’est à l’étude”, “On va mener un diagnostic en marchant” (les fameux “comités Théodule” de Georges Clémenceau : pour enterrer un projet, on créé un comité...). De toutes façons, vierzonnais, le maire vous l’a dit et le répète : “on n’a pas d’argent !” (à cause de l’Etat socialiste, des patrons du CAC 40, des banques, ... cf. le tube automnale du maire).
La sécurité ensuite. Un jeune homme, très poli, très doux, est venu avec sa femme et sa petite fille. Outre des problèmes de voirie Bois Marteau, il fait écho à une intervention de l’élue rousseauiste Marie-Claude GRISON qui, après avoir remercié le Maire pour la pose d’un panneau (NDLA : on a les ambitions que l’on peut...), s’inquiète de la place Julien Rousseau (NDLA : je n’ai pas trouvé sa trace dans l’Histoire, expliquant peut-être la raison qu’un prospectus local l’a affublé du nom de l’ancien maire, socialo-radical-écolo-girouette, de Jean Rousseau, toujours vivant) lorsqu’il y a le marché, de la présence de voitures, de camions, en transit ou stationnés, et d’enfants. Cette dernière élue réclame, en sus, avec un autre participant, la venue de “jeunes retraités parisiens plutôt aisés”. Le jeune homme interroge le Maire sur la communication de la Ville pour faire venir de “bonnes personnes”. Et s’inquiète de la venue de nouveaux habitants en centre ville dont le respect de la loi n’est pas la première des priorités. Le Maire se fâche, rappelle qu’il n’a pas le pouvoir de faire venir ou faire partir une population (NDLA : ce qui est, en partie, vrai ; j’y reviendrai dans un prochain article), s’en prend aux “marchands de sommeil”, à la politique de l’Etat, à... (NDLA : il ne veut plus porter plainte ?). Bref, ce jeune homme, soutenu par une partie de l’auditoire (si j’en juge par les hochements de tête) mais du bout des lèvres, repartira sans réponse. Comme ceux en attente d’une pour la voirie
Un autre sujet a fait débat : l’hôpital. Avec un discours schizophrène de la salle : d’une part on veut qu’il reste, d’autre part on veut que ses salariés aillent se garer ailleurs (“C’est à l’hôpital de faire un parking pour ses salariés” ; NDLA : où ? Sous terre ? En abattant des maisons ? Etonnant que le maire n’ait pas proposé le parking du B3).
Les conseils de quartier se suivent et se ressemblent : une opération de communication municipale, voire de propagande, un public le plus souvent acquis venu pour avoir des réponses à ses quelques questions et qui revient bredouille. Bienvenu dans une ville à sans-unique (NDLA : facile, mais j’aime...).
cher monsieur mousset, j'apprécie vierzonitude mais votre blog est en fait bien plus intéressant et enrichissant... votre présence aux réunions, vos analyses, votre humour ... tout crée de l'intérêt et donne de la substantifique moelle... je vous remercie ... bonne continuation à vous
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