Au premier regard, rien ne
diffère des deux précédents... Les mêmes élus, les mêmes absents
(rousseauistes, frontistes et socialistes)... Mais le maire a du lire les blogs
qui le dérangent : le public compte toujours des communistes mais il a
pris soin de prendre ceux du cru. Puis, il annonce l’arrivée prochaine d’une
guest star : Marie-Hélène BODIN, première des socialistes vierzonnais.
Elle arrivera. En retard mais elle arrivera. Et prendra sa place à la gauche du
maire pour... ne rien dire ! Mais montrer que les socialistes vierzonnais
ont un grand coeur et pardonnent au petit Nicolas ses attaques, ses perfidies,
ses votes hostiles à François HOLLANDE. Cela étant, Marie-Hélène BODIN est la
seule socialiste présente. Mais est-elle encore socialiste ? Ne
pourrait-elle pas un jour figurer dans ce futur parti né de la prochaine
scission du Parti Socialiste ?
Le maire commence son show et
nous fait le même discours déjà entendu sur les recettes de la Ville, ses
dépenses, sur l’Etat qui baisse ses dotations et “qui casse le Service Public”, sur les
banquiers qui osent faire des bénéfices... En suivant, il présente les
investissements en cours et à venir. L’un est particulièrement notable : le Conservatoire Intercommunal de Musique
que seuls les vierzonnais paient. L’auditorium est bientôt prêt, lui qui
aurait voulu l’inaugurer avant les dernières élections municipales.
Enfin ! Mais les salles de classe
de musique, ce sera pour plus tard alors que le projet était surtout celui là.
En conséquence, les élèves vont devoir continuer à fréquenter l’école de
musique actuelle, avec ses dégradations et ses nombreux problèmes !
Le maire s’attarde sur deux
grands projets d’avenir :
1) Un nouveau schéma des
transports urbains, avec fréquence accrue des passages aux heures de pointe et
le développement des transports publics à la demande,
2) Revoir et redynamiser le
centre ville.
Puis il passe la parole au public
(une cinquantaine de personnes, pour l’essentiel ayant plus de 60 ans).
Que l’ambiance est douce et
reposante au Bourgneuf ! On est loin d’OK Joffre !
L’essentiel des questions
tournera sur la voirie et la sécurité routière, les uns réclamant des panneaux
de limitation de vitesse à 30
Km/h , les autres des dos d’âne. Rue Mirabeau, rue des
Tramways de l’Indre, rue des Souchènes, ...
A tel point que le maire finira pas déclarer “On va faire que ça :
on va mettre des dos d’ânes partout !”.
Une personne du public posera une
question relative au nettoyage du lit de l’Arnon, que le maire confondra avec
l’obligation d’araser les barrages.
Cette réunion est si calme, si
reposante pour le maire par rapport à celle du centre ville qu’on le voit
goûter son plaisir ! Une connaissance de ce dernier prendra même la parole
pour dire : “On est heureux à
Bourgneuf”... Lui demandant cependant de “mettre la paquet pour le centre ville”.
Retour sur Terre, espérant que
les habitants auront une réponse positive à leurs rares suppliques. Il
n’empêche que je verrai bien la création de référents de rue en charge du
recensement bénévole des problèmes des riverains, qu’ils soient urbanistiques,
sociaux ou autres, faisant appel au bénévolat pour cette tâche civique. Cette
mission serait périodique, à défaut d’être constante. Chaque référent, après
avoir constaté le problème, se devrait de contacter son élu de référence, ici
Gérard MASSICARD.
Autre idée ; la généralisation
des “diagnostics” en marchant”. Jusqu’ici, je le faisais sans savoir
que c’était là une opération civique. J’aimerai bien qu’elle soit un devoir de
chaque élu.
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