Centre ville et Bois d'Yèvre |
On change de lieu mais on garde
les mêmes acteurs : le Maire Nicolas SANSU et sa garde rapprochée. Soit
Karine CHÊNE, Fabien BERNAGOUT, Franck MICHOUX, Elizabeth HOVASSE-PRELY, Gérard
MASSICARD, Solange MION mais pas un seul
socialiste. Comme hier soir à Chaillot. Et tous ont une excuse : une
grand-mère sur le gaz ou une casserole à l’hôpital. Ou l’inverse. Curieux... Dans
la salle, le public est presque le même
que la veille (j’y retrouve les mêmes membres de l’autocar du Parti
Communiste), sauf que les rousseauistes et le F.N. n’ont pas daigné venir. D’un
autre côté, on connait déjà la pièce qui va se jouer : les recettes de la
Ville, en baisse à cause de l’Etat socialiste, les dépenses, croissantes, les
méchants banquiers, le Grand Capital... Puis de nouveau haro sur “la rumeur”...
La pièce est plus longue que la veille de 5 minutes. C’est peut-être cela qui
fait qu’une dame du public se lève pour prendre la parole. Mais, ça, Nicolas
STALI... euh... SANSU n’aime pas ! Il la reprend pour la conclusion de
son intervention.
La dame prend la parole et
attaque : la soirée promet d’être chaude et elle le sera !
On ouvre les hostilités avec
cette femme, demandant s’il est vrai que 300 à 400 africains arrivent à
Vierzon. “On n’est plus chez nous”. Le maire
veut la calmer mais il ne fait que faire sortir de ses gonds la commerçante
Véronique GURGOGLIONE, enchaînant sur la sécurité, surtout dans la rue du
Maréchal Joffre, s’en prenant aux dealers, aux incivilités, aux agressions. Le
maire tente de défendre ses positions mais d’autres emboitent le pas à la
commerçante. “Il y a longtemps que l’on ne t’a pas vu
rue du Maréchal Joffre”, “Le soir, on est obligé
de raccompagner nos clients jusqu’à leur voiture, par sécurité”, ...
L’adjoint Franck MICHOUX vient à
la rescousse de son chef bien-aimé, tentant d’en imposer comme il le fait dans
ses salles de cours. “Les jeunes d’aujourd’hui seront
les vieux de demain”. S’il croit qu’avec ce genre d’argument il va
ramener le calme, peine perdue ! Valérie
BERTIN, présidente d’une des associations de commerçants, invite les élus à descendre la rue du
Maréchal Joffre à cette heure pour se rendre compte du problème.
Une question d’un des camarades
présent tente de faire diversion pour savoir où en est l’idée d’un parcours
historique dans la ville. Heureux de ce répit, le maire passe la parole à un
membre du public, présent déjà hier à Chaillot, le directeur de la Communauté
de Communes Régis LAGAUTRIÈRE : “Il y aura deux
parcours, un pour le Vierzon médiéval et un autre pour le Vierzon industriel,
avec des plaques d’histoire émaillées”. La colère des commerçants et
habitants du centre ville reprend de suite : “Traitées
anti-tag, vos plaques ?”. Il ne manque plus qu’un parcours pour
Vierzon-la-blanche, ses beuveries, sa drogue...
Le responsable communiste du Bois
d’Yèvre s’indigne des propos qui sont tenus, rappelant, avec d’autres mots, le
“vivre ensemble”, oubliant un peu vite qu’il est à l’origine d’une pétition
contre un de ses voisins, ferrailleur, vivant en caravane. J’adore les personnes qui donnent des leçons de propreté aux autres en
oubliant de se laver eux-mêmes... Un de ses voisins et ami (je les vois
toujours ensemble) pourrait venir le soutenir mais peine perdue ! Ce
dernier s’en prend aux gens du voyage qui laissent des ordures à chacun de leur
passage. Le maire lui dit que c’est mieux qu’avant mais reconnait que tout
n’est pas très propre ensuite et que c’est à ses services de faire le ménage
après leur départ. Mais il se félicite que, désormais, les gens du voyage
viennent à un seul endroit dans la ville, au Vieux Domaine. Ah bon ? Si
Nicolas SANSU ne va jamais rue du Maréchal Joffre, il ne va pas non plus souvent
sur la rocade nord, où stationnent souvent des gens du voyage... J’adresserai un plan de la ville au
maire : j’ai peur qu’il se perde.
Le leader des écologistes
bétonneurs, Jean-Claude LECHELON, reprend le flambeau du “vivre ensemble” en
prenant l’exemple de Lamotte-Beuvron, qui a résolu ses problèmes en...
diffusant un film ! “Oui-Oui au pays des Bisounours”, peut-être ? La
réponse ne tarde pas à lui être envoyée dans les dents avec la commerçante
Véronique GURGOGLIONE, surtout quand le Grand Scht... quand Jean-Claude
LECHELON lui parle du chômage des jeunes désœuvrés. “Et
mon emploi à moi ? Si je perds ma boutique, je n’aurai pas droit au
chômage, moi !”. Il tente bien de se défendre, disant que lui aussi
peut perdre son emploi. Ah bon ? Il est en retraite de l’O.N.F....
Les commerçants et riverains
reprennent leur vindicte et le maire
leur oppose la solution du MoVie en très allégée : la vidéo-surveillance
(je reviendrai sur ce sujet dans un prochain article : Nicolas SANSU confond vidéo-surveillance et
vidéo-protection) alors qu’ils
veulent de la sécurité. Nicolas SANSU sort son ultime carte :
faire venir la préfète du Cher. C’est sûr, ils vont avoir peur, les
dealers ! Ouh !
Toujours courroucés, les
commerçants et riverains du centre ville présents quittent la salle, ne
laissant que le maire, sa garde rapprochée, les communistes et... moi. Plus,
peut-être, quelques autres qui ne se classent pas parmi les précédentes
catégories.
La séance est levée, le spectacle
est terminée après une heure de plus qu’à Chaillot. Ce soir, c’était “Règlement
de compte à OK Joffre” et le maire Nicolas SANSU n’en sort pas grandit.
Heureusement que vous êtes là pour rendre compte de façon plus précise que le BR (et non sans humour) de la réalité de ces réunions ! (Bezant)
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