BLOG D'UN VIERZONNAIS





mardi 28 janvier 2014

MON INTERVIEW DANS VIERZONITUDE

Vierzonitude m’a demandé de ne pas être trop long dans mes réponses (“Essaie quand même de n’être pas trop long à chaque réponse, je te sais prolixe !!!”), ce que je vais essayer de faire. Vous retrouverez également cet interview sur les deux blogs politiques que j’anime.
 
Vierzonitude : “Pourquoi cette candidature et pourquoi cette liste ?”
Sans vouloir recommencer l’histoire du MoVie (à venir dans un de mes prochains articles sur mes blogs), l’atonie de l’opposition vierzonnaise, si j’excepte mes interventions, et le vote favorable de Jean Rousseau pour presque tous les budgets “ville” que propose le candidat-maire Nicolas SANSU ne pouvaient que nous conduire à proposer une alternative centriste, démocrate et républicaine aux décisions de la liste PC-ps (vu sa discrétion, autant que ce parti reste minuscule).
Aujourd’hui, les listes qui semblent se positionner pour mars 2014 sont :
Ä la liste Lutte Ouvrière de Régis ROBIN, à l’extrême gauche,
Ä la liste PC-ps, un peu moins à gauche, de Nicolas SANSU,
Ä la liste radicale-socialiste, encore un peu moins à gauche, de Jean ROUSSEAU, avec Nadia ESSAYAN en prête-nom, qui a offert sa tête de liste au ps (cf. édition France 3 Berry du 13 janvier dernier),
Ä la liste centriste, démocrate et républicaine, au centre et à droite, avec quelques sympathisants ou militants d’une gauche libre, que j’ai l’honneur de conduire,
Ä la liste d’extrême droite du FN, dirigée par Bruno BOURDIN.
Ces listes seront-elles toutes présentes le 6 mars prochain ? Je ne sais pas mais le MoVie y sera.

vendredi 24 janvier 2014

QUOTA DE CHANSONS FRANCAISES

Il y a quelques années, j’ai eu la chance d’exercer un rêve de gosse, un rêve que je faisais après avoir écouté, du fond de mon lit, chaque soir, l’émission radiophonique de Max MEYNIER, sur RTL, “Les Routiers sont sympas” : devenir animateur de radio. Et de 1989 à 1994, j’ai été animateur de radio sur Radio Birette, à Allogny. Par la suite, pour raisons professionnelles, j’ai dû quitter le Berry pour la Touraine, puis les Pyrénées, avant de revenir. Mais je n’ai jamais perdu le contact avec cette station jusqu’à sa fermeture.
 
En 1996, une loi a marqué le paysage radiophonique : l’obligation, pour chaque radio, de diffuser 40% de chansons francophones. Je me souviens alors du débat qui a suivi au sein de cette petite station FM : étions-nous en présence d’une loi liberticide ? Etions-nous en présence d’une loi de préservation de la culture française ? Allait-on être obligé d’osciller entre vieux standards des années 60, 70, 80 et rap des années 90 ? Peu importe, comme beaucoup de lois en France, malheureusement, elle ne fût plus ou moins… pas appliquée ! Sur la “radio du pays”, chaque animateur a continué à faire ce qu’il faisait auparavant, soit de diffuser ce qui lui semblait bon, surtout ce qu’il aimait, sans “couleur d’antenne”. Ce que j’ai fait aussi, grand amateur de musique française (Francis CABREL, Jacques DUTRONC, RENAUD, Hubert-Félix THIEFAINE, …).
Mais si Radio Birette était oubliée des grands contrôleurs de l’Etat, ce ne fût pas le cas des grandes radios (EUROPE 1, RTL, FRANCE INTER, …) et grands réseaux français (NRJ, RTL2, SKYROCK, VIRGIN, …). Et ces derniers, un peu moins de 20 ans plus tard, veulent secouer le joug de cette loi qu’ils jugent absurde, d’autant qu’internet n’est pas soumis à cette règle.

jeudi 23 janvier 2014

INSECURITE RESSENTIE II

Au chapitre des faits divers intervenus dernièrement à Vierzon et relatés dans la presse : une aire de jeux pour enfants, en bas à âge, a été incendiée, en soirée, lundi dernier, le 20.

Cette aire de jeu, située dans les Jardins de l’Abbaye, derrière la mairie, faisait la joie des bambins, particulièrement les mercredi, samedi et dimanche et les soirs d’été. Certains ne devaient pas l’aimer. Ou alors, par désœuvrement ou stupidité, ces vandales ont trouvé amusant de la faire bruler après s’en être pris à une poubelle. Je me doute bien qu’il s’agit de pauvres victimes de la société de consommation, qu’il ne s’agit que d’un jeu sans –trop ?- de conséquences, qu’un contrat d’aide d’avenir pourrait régler ce léger problème. Je me doute bien que l’élu dont je tairai le nom par respect politesse qui me dira cela me prendra pour un con citoyen crédule.
Sauf que je lui dirai ce que j’ai toujours dit : cet “incident” est un acte de vandalisme inacceptable que les pouvoirs publics, en la personne des tribunaux de notre République, se doivent de punir. A mon avis par des travaux d’intérêt général. Et pas dans un ou deux ans : dès qu’ils sont pris ! Ce qui n’empêche pas un accompagnement social et éducatif.
Bien entendu, cet acte aurait eu des conséquences moindres s’il avait eu une caméra de vidéo-protection active…
 
Vivement mars 2014.

mardi 21 janvier 2014

ARTICLE DU BERRY REPUBLICAIN DU 13 JANVIER 2014

Le samedi 18 janvier dernier, le MOuvement VIErzonnais organisait une conférence de presse, à midi. L’objectif était double :
Ä Confirmer l’investiture du MoVie par les partis démocrates et républicains que sont l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) et l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), en présence du député Yves FROMION, responsable départemental de l’UMP, du sénateur Rémy POINTEREAU et du maire de Vailly-sur-Sauldre Gilles-Henri DOUCET, co-président départemental de l’UDI,
Ä Présenter une partie de la liste du MoVie, très exactement ceux qui pouvaient être présents.
 
La mission a été remplie.
 
Réaffirmant les trois priorités de notre action que sont :
Ä L’emploi
Ä La sécurité
Ä La fiscalité
l’équipe s’est brièvement présentée à tour de rôle, chacun se présentant, se positionnant sur l’échiquier politique (UDI, UMP, MoDem, PS et sans étiquette) et expliquant pourquoi il avait rejoint le MoVie. Pour tous, seul l’intérêt de Vierzon et des vierzonnais a primé, Vierzon s’enfonçant lentement mais sûrement dans la décroissance, le chômage et le passéisme. Seul le MoVie se pose en remède.
 
Vivement mars 2014.

jeudi 16 janvier 2014

COTISATIONS FAMILIALES : CHICHE ?

A l’écoute des journalistes présents à la conférence de presse du 13 janvier dernier de notre président François HOLLANDE, cette dernière était trop longue (2h30) et sans annonce révolutionnaire. Sauf… Sauf la reprise d’une idée du Medef : la baisse des charges. Plus particulièrement d’une cotisation sociale : celle des allocations sociales familiales, même en baisse de 0,15 point entre 2013 et 2014, égales à 5,25% de tous les salaires et payées uniquement par les employeurs. Mais permettez-moi de relativiser l’effort : il s’agit d’une baisse d’à peine plus de 10% des cotisations patronales. Sur la masse salariale, la baisse se réduit à moins de 4%. Le geste de François HOLLANDE à destination des entreprises est louable mais n’a rien de révolutionnaire. En plus, il n’est pas prévu pour tout de suite mais… en 2017. Soit l’année d’une nouvelle élection présidentielle.
 
Puis, si les entreprises ne paient plus les cotisations familiales, que vont devenir les prestations familiales ? Disparaître ? Impensable ! Financées par des économies ? Lesquels ? Permettez-moi d’être sceptique. Etre payées par autrui ? Oui. Mais par qui ? Les seuls payeurs ne peuvent être que nous. Les cotisations familiales ne seront plus payées par les seuls actifs français mais par l’ensemble des consommateurs. En clair, plus par les seuls produits et services fabriqués en France mais par l’ensemble des produits et services vendus en France… Et voilà le retour de la TVA sociale. Fortement édulcorée, soit. Mais tout de même.
La “TVA sociale”, succinctement, est le transfert des cotisations sociales du travail et du capital sur la consommation. Le premier bénéfice est l’élargissement de l’assiette, au moins à son quintuple. Le second est d’asseoir cette cotisation sur l’ensemble des produits et services vendus dans un pays, ici notre pays, la France. Et pas seulement sur ceux fabriqués en France. Ainsi, même les produits et services importés participent à notre système social. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Evidemment, le système n’est pas exempt de problèmes. Le premier d’entre eux est de renchérir les produits et services importés, souvent ceux réputés les moins chers. Donc touchant les français les moins aisés.
Mais on n’a rien sans rien. Il nous faudra faire des économies, réduire notre train de vie ou accepter d’aller dans le mur à plus ou moins brève échéance. Ce qui ne nous empêche pas une politique d’aide équitable aux plus fragiles d’entre nous.
 
Cette mesure n’a rien de révolutionnaire mais a le mérite d’exister. Au moins au niveau du projet. Je salue ici le président François HOLLANDE pour cette initiative. A voir.

mercredi 15 janvier 2014

T'AS VOULU VOIR VIERZON... LETTRE A UN AMI INVESTISSEUR PARISIEN

“Bonjour,
 
Nous nous connaissons quelque peu, pas suffisamment à mon sens.
 
Depuis que je te connais, j’ai appris à connaître ton activité, ton entreprise. Pour être honnête, je me suis renseigné sur toi, ta société, ses produits, ses services, ses méthodes de production, ses marchés. Oh ! Aucune intrusion, aucune indélicatesse, juste le souci de répondre à tes attentes, exprimées ou non, présentes ou en devenir.

Dans cette mégapole qu’est Paris, où tout ou presque se décide, où tout ou presque s’achète, se fabrique, se vend, tu as su créer ton activité, tu as su la développer. Paris t’est nécessaire et, dans le même temps, te freine.
 
Alors, pourquoi pas Vierzon ?
 
Mais comment te vendre Vierzon ? J’aurais tant à te dire, tant à te faire découvrir que je ne sais par quel bout commencer.

mardi 14 janvier 2014

LES VOEUX DE DEPUTE ?

Il existait un temps, pas si lointain, où le maire de Vierzon adressait ses vœux à ses concitoyens. En général, avant ou après, nous avions droit aux vœux du sénateur, du député, du sous-préfet, du… Bref : un mois de galettes, de petits fours, de verres de champagne et de souhaits plus ou moins sincères. Mais cette année, le candidat-maire a fait très fort. Non, je ne parle pas de la salle Madeleine Sologne bondée : il avait correctement préparé le travail, plaçant un ou deux autocars communistes aux premiers rangs, tout un contingent de militants à différents points stratégiques (à l’entrée, non loin des toilettes, un peu partout dans la salle et surtout devant les buffets, vides jusqu’à la fin du discours). Souci du détail : le candidat-maire s’est posé à l’entrée, histoire de bien surveiller qui venait, évidemment qui ne venait pas, et surtout de tenter l’opération : une poignée de mains, une bise, une voix. Quelquefois, ça marche…
 

Puis arrive le discours… Histoire de ne pas tomber dans le piège des vœux municipaux s’apparentant à une diatribe électoraliste, donc soumis à la règle des comptes de campagne, il a mis en avant son statut de député nommé (petit rappel : le candidat-maire a été nommé député de la plus pitoyable façon : par le moins de voix de France et par désistement de la “courageuse mais pas trop” candidate socialiste, priée de se rabattre sur la cafetière, comme ses homologues du conseil municipal vierzonnais). Pour sa fonction de maire, rien. Pour celle de député, beaucoup. Même pas un petit bilan et tout juste une esquisse, bien pâle, de… l’avenir ! Pour des vœux, c’est plutôt cocasse.
 

Vivement mars 2014.

FRANCE 3 BERRY : JT LOCAL DU 13/01/2014

Bon, ce n’est pas tous les jours que l’on vit une première. Pour moi, c’était le lundi 13 janvier 2014 : je passais à la télévision. Autant vous dire que je n’en menais pas large, n’ayant pas l’habitude d’un tel exercice.
 
Au tout départ, un appel téléphonique du bureau berruyer de France 3 vendredi 10, un rendez-vous pour le lundi 14 et 3 personnes viennent me rencontrer sur mon lieu de travail, le local de campagne n’étant pas encore prêt et le temps extérieur ne permettant pas l’exercice. Il s’ensuit un échange hors caméra d’une trentaine de minutes entre le journaliste et caméraman, la journaliste et maîtresse du micro et une stagiaire en recherche d’orientation. Puis, ils me demandent de refaire l’opération mais en plus court (difficile pour moi), sachant qu’ils n’en conserveront que moins de 30 secondes. Fin du tournage.
 
Retransmission le soir même sur France 3 Berry (centre.france3.fr/emissions/jt-local-1920-berry du 13 janvier 2014). Le candidat-maire ouvre le reportage, dans son bureau municipal, avec un petit jeu de mot en illustration de bas d’écran (“sens unique”) : il est satisfait de lui (on est jamais mieux servi que par soi-même) et il reprend les mêmes pour recommencer. Au passage, le secret de Polichinelle consistant à savoir si le P.S. repartait ou non avec le P.C. est définitivement tombé aux oubliettes : il repart. Aucun membre du Parti Socialiste n’était présent pour le dire ou faire illusion ? Inutile : ils étaient tous à la machine à café ou à l’entretien du paillasson.
Le reportage se poursuit avec l’interview de Nadia ESSAYAN, dûment chaperonnée par Jean ROUSSEAU, criant son ouverture… à gauche ! Elle a même proposé au Parti Socialiste local une alliance dès le premier tour, avec l’un de ses membres comme tête de liste !
Puis vient ma pomme. Sans cravate mais avec des idées, des arguments et des réponses à des objections. En vingt secondes, pas facile.
 
Vivement mars 2014.

lundi 13 janvier 2014

INVESTITURE

Ça doit être le jeu politique local de cette semaine : qui à l’investiture de qui pour les prochaines élections municipales de Vierzon ? Et pas seulement à Vierzon, d’ailleurs… D’autant qu’un autre jeu, plus ancien, dénoncé par certains, était, pour chacun, d’avancer sans dire par qui on est soutenu mais en laissant croire qu’on pouvait l’être… Permettez-moi de siffler la fin de la récréation. Et j’ai déjà commencé à le faire le 8 janvier dernier suite à la parution d’un article laissant penser que je n’étais pas investi dans le Berry Républicain. Un entrefilet suivra le lendemain, toujours dans le même quotidien.
 
Les faits sont là : l’Union des Démocrates et Indépendants, l’UDI, m’a accordé l’investiture le 19 juin 2013, après que le MoVie ait été régulièrement constitué et que nos différentes tentatives d’union avec Confluences soient demeurées vaines, pour d’obscures raisons qui n’appartiennent qu’à ses dirigeants. Pour ce qui est de l’UMP, l’investiture nous a été accordée oralement par le député Yves FROMION, attendant l’acte écrit de ce dernier.
 
Ce qui n’empêche pas des membres et sympathisants du Parti Socialiste, du Parti Radical de Gauche et du MoDem de nous rejoindre : le bon sens et la volonté de faire de Vierzon une ville où il y fasse bon vivre transcendant largement les étiquettes politiques. Et c’est tant mieux ! Pour toutes ces personnes, l’homme que je suis, mes idées politiques (“gauchistes” selon le président de la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry Jean-Claude SANDRIER, trop… je ne sais pas selon d’anonymes détracteurs plus soucieux de rester sur le banc de touche que de jouer, de construire) et les gens qui me rejoignent semblant être la meilleure carte à jouer pour créer le renouveau de Vierzon. Fin de la récréation et retour au débat d’idées.
 
Vivement mars 2014.

dimanche 12 janvier 2014

POURQUOI JE REJOINS LE MoVie ? De Gilles TAUPIN

Je m’appelle Gilles Taupin et je suis arrivé à Vierzon voici 8 ans, pour travailler comme ingénieur d’étude dans la société Carroy-Giraudon. J’ai ensuite, comme beaucoup d’entre nous, connu l’épreuve douloureuse du chômage. Aujourd’hui, c’est avec regret que je quitte Vierzon tous les matins pour remplir mon devoir professionnel à Bourges.
 
Durant ces dernières années en tant que Vierzonnais, j’ai appris à croire en cette ville, sa situation privilégiée au carrefour des grandes voies terrestres, sa proximité de hauts lieux touristiques, son passé industriel, le savoir-faire encore présent de ses anciens, le potentiel de son prolétariat oublié, tout m’incite à penser que Vierzon est une terre fertile trop longtemps mise en jachère par le manque de foi de ses administrateurs. Aujourd’hui, cette terre fertile ne demande qu’à être de nouveau cultivée.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager sur la liste MoVie menée par l'entreprenant Stéphane Mousset.

Pour réussir, Vierzon n’a pas besoin de gestionnaire, d’intellectuel ou de professionnel de la politique à la tête de sa municipalité, il lui faut des gens de terrain, capables de capter l’activité indispensable au développement de notre bien-être.
La nécessité, pour la tranche défavorisée de notre population, n’est pas la création d’aides multiples leur permettant de subsister mais l’apport d’emplois qui puisse leur procurer  une vie confortable et digne.
Or, à mes yeux, la liste MoVie est la seule à être composée en substance suffisante d’acteurs de la vie économique et productive, de gens de terrain capables de convaincre des investisseurs privés sur l’intérêt de venir développer l’activité économique de notre ville.
Dans cette équipe d’obédiences politiques chamarrées, où les idéologies sont pour beaucoup différentes des miennes, je retrouve une volonté commune : celle de mettre de coté le misérabilisme et le fatalisme ambiant et de dynamiser Vierzon, pour le bien-être de toute sa population. Oublions les encombrantes considérations de politique nationale velléitaires et inopérantes pour la résolution de nos difficultés locales.

Amis Vierzonnais, croyez-moi, notre ville est une pépite. Nous devons croire en elle, et surtout croire en nous.

Gilles TAUPIN

jeudi 9 janvier 2014

SOUS-PREFECTURE ET SERVICE (AU) PUBLIC II

Il est des moments où je préfèrerai avoir tort, où je préfèrerai me tromper… Malheureusement, les faits me donnent raison.
 
En septembre, je signai un article sur ce même blog sur la disparition future de la sous-préfecture de Vierzon, créée sous le premier président socialiste de la cinquième république et probablement fermée sous le second président socialiste de cette même république. Moins de quatre semaines plus tard, ayant adressé un courrier au Berry Républicain, il reprenait mon article dans ses colonnes. Evidemment, le candidat-maire Nicolas SANSU me répondait par le même moyen, dès le lendemain, contestant mes propos. A peine plus de trois mois après, nous apprenons que la sous-préfecture, sous occupée, va céder une partie de ses locaux à l’Inspection Académique de l’Education Nationale. A terme, ce même service ou un autre reprendra le reste des locaux. Comme pour les commerces, on comble un vide en en créant un autre ailleurs. Une page se tourne, avec la complicité, tout au moins la passivité, du candidat-maire.
 
Une fois encore, permettez-moi de m’interroger et surtout d’interroger les élus de l’exécutif : quelle Société voulez-vous nous réserver ? Une Société dénuée de contacts humains, réduit à des relations par internet ou téléphoniques, vous précisant que la minute vous sera facturée 0,5 € ? Une Société centralisée sur les grands centres de population, au départ Bourges, puis Orléans, demain Paris, après-demain, par sous-traitance, au Maroc ou au Bangladesh ? Personne ne m’enlèvera que mon premier souci politique est l’économie. Mais quand l’économie se conjugue avec l’emploi ! Sans cela, ce n’est qu’un exercice de style que je laisse aux experts-comptables, aux technocrates et autre pseudos spécialistes médiatiques. Bref, à ceux qui nous conduisent dans le mur au pas de charge en croyant bien faire. Supprimer la sous-préfecture de Vierzon, c’est supprimer des emplois, à tout le moins les délocaliser. En outre, à vouloir supprimer les services (au) publics de proximité, c’est transformer la campagne, au mieux, en camp d’attraction, de détente, au pire en désert. Personnellement, ce n’est pas ce que je veux.
 
Vivement mars 2014. Et plus loin encore !

mercredi 8 janvier 2014

LES ETRENNES DE NICOLAS

Quand j’étais enfant, comme beaucoup, je mettais mes chaussons au pied du sapin de Noël familial pour découvrir, le matin de Noël, ce que le vieil homme barbu m’avait apporté dans la nuit. Puis, un jour, ce fût le choc : le Père Noël n’existait pas ! Une de mes premières désillusions… J’en connaitrais d’autres. Ce qui n’empêche que j’ai continué à mettre mes patins au pied du sapin…


Pour ce Noël, je me suis dis qu’il m’avait oublié, mon illustre illusion d’enfant. Mais non. Il était déjà passé le soir du dernier Conseil Municipal : chaque conseiller repartait avec un lot de jetons pour aller s’amuser au Noël de Vierzon et avec trois agendas. Et encore ! Je sais ce qu’ont eu les conseillers municipaux de l’opposition mais je ne sais pas ce qu’ont eut ceux de la majorité. Au moins autant que ceux de leur opposition… Les jetons ont fait la joie, du moins je l’espère, des enfants de l’une de mes collaboratrices. Les agendas… Un seul m’aurait suffit… Puis, est-ce à une collectivité de fabriquer et d’offrir plus qu’il n’en faut des agendas. Certains me diront qu’ils ne coûtent rien, qu’ils sont payés par la publicité des entreprises y figurant… Peut-être… Je connais aussi des cabinets qui appellent les entreprises locales en se faisant passer pour les services municipaux pour leur vendre cette publicité. Et beaucoup d’entreprises travaillant ou susceptibles de travailler pour la mairie s’interrogent : seront-elles encore consultées si elles refusent ce contrat de publicité ? Cruel dilemme…
 

Mais que je me rassure : la Mairie du candidat-maire Nicolas SANSU sait déjà comment payer ce genre d’extra. Elle m’a envoyé la note le surlendemain de Noël : je vous la joins en copie ci-contre.
 

Vivement mars 2014.

mardi 7 janvier 2014

QUENELLE

Jusqu’ici, je considérai la quenelle comme un met. Depuis quelques jours, il m’a fallu en apprendre une nouvelle signification : ce serait un salut révolutionnaire pour les uns (“anti-système” selon leurs mots), antisémite pour les autres. Stupide pour moi. Mais il y en a tellement d’autres, entre le doigt d’honneur, le bras du même nom, le poing levé, le salut nazi…
Mais que ce dernier soit le fait de l’humoriste DIEUDONNÉ m’interpelle… Cela étant, est-ce une raison suffisante pour le condamner pour autant ? Il y a peu, je regardai un sketch des INCONNUS appelé “Les Envahisseurs”, amalgamant les personnes d’origine magrébines ou arabes aux envahisseurs extraterrestres de la série du même nom. A l’époque, dans les années 80, je ne me souviens pas qu’ils aient été menacés de sanction, interdits de radio ou de télé, encore moins qu’ils aient fait l’objet de menaces ministérielles. Et que dire de COLUCHE, dont certains sketchs parlent ouvertement du racisme. On me rétorquera que, dans les deux cas, c’est de l’humour… Possible. Mais j’ai toujours pensé que tout humour cache un fond de vérité qu’il convient d’interpréter avec justesse et justice. Et c’est loin d’être facile !
 
Je ne veux pas défendre DIEUDONNÉ : ses “œuvres” ne trouvent pas d’écho en moi. Mais je me demande parfois si nous ne sommes pas devenus moins tolérants, plus puritains que nous ne l’étions il y a vingt ou trente ans. Par certains aspects, je trouve qu’il s’installe en France une certaine forme de prohibition à l’égard de l’alcool et du tabac (combien avez-vous vu d’acteurs boire ou fumer dans des productions télévisuelles ou cinématographiques contemporaines sur les dix dernières années ? Même Lucky Luke ne fume plus…). Je ne voudrai pas que les idées bien-pensantes de tous nos “intellectuels” rétablissent une nouvelle censure…

lundi 6 janvier 2014

TOUT FAIRE POUR LA RELANCE ?

La relance économique, donc de l’emploi, devrait être le sujet phare des prochaines élections municipales. L’exécutif de la Région Centre, où siègent deux de nos maires-adjoints, MM. Philippe FOURNIE et François DUMON, semble l’avoir très bien compris. Tant mieux : c’est au moins un point à mettre à leur actif, déjà qu’ils n’en ont pas beaucoup. Par contre, les solutions budgétaires qu’il met pour sa réalisation me laissent… dubitatif !
 
Selon ce que j’en lis dans le dernier numéro du magasine de propagande régionale reçu récemment, appelé “OCentre ma région”, le président François BONNEAU et son équipe vont consacrer (page 13) 4,1% du budget de la Région à l’économie. Ce n’est pas vraiment ce que j’appellerais une “politique de soutien à la relance”. Le titre de l’article, “2014, tout faire pour la relance” m’apparaît pour le moins présomptueux, voire menteur. Même si on y ajoute les 2,8% du budget consacrés à la “Recherche, la Technologie et l’Innovation”, voire -pourquoi pas ?- les 9,9% de l’“Apprentissage” et les 7,8% de la “Formation professionnelle”, financés en grande partie par les entreprises elles-mêmes, avec pour assiette les salaires (une source de perte d’emplois, notamment dans les industries exportatrices).

Reprenons les grandes lignes (page 10) : pour une plus grande facilité de lecture, mes commentaires seront désormais, sur cet article, écrits en rouge (et rien à voir avec une quelconque allégeance politique, même si notre Président de notre Communauté de Communes m’a traité de “gauchiste” l’année passée).

samedi 4 janvier 2014

BREVES DE CAMPAGNE 3


“Gardez-moi de mes amis ; de mes ennemis, je m’en charge”.
Jamais je n’avais saisi avec autant de précision le sens de cette citation de Voltaire : on m’avait mis en garde contre les mesquineries jalouses de certains et la versatilité des autres. Mais j’ai eu beau m’y préparer, ça fait tout de même mal quand ça arrive. A l’un, je chanterai “L’Opportuniste”, de Jacques DUTRONC, m’interrogeant juste sur quel vêtement il n’a pas encore retourné, à tous “Aimer est plus fort que d’être aimé”, de Daniel BALAVOINE, particulièrement le couplet relatif à la menace.
 
Réseau sociaux.
Présent sur Facebook, je suis “ami” avec le leader ancillaire du P.S. local Philippe FOURNIÉ. A ce titre, je reçois toutes les mentions “J’aime” qu’il coche. Et je n’ai pu m’empêcher d’aller consulter sa page. Sans vouloir lui donner des conseils, si je ne suis pas surpris qu’il apprécie certains intellectuels et élus de gauche, je suis beaucoup plus dubitatif sur l’intérêt de savoir et de faire savoir qu’il aime, sur les 94 pages qu’il a retenues, au 4 janvier 2014, les Apéricubes, les Classic Malts and Food, le Petit Beurre Lu, Ricard, son frère ennemi Berger, le chocolat Menier, la Vache qui Rit et le Martini. Cela étant, j’en ai bien connu une qui en prenait au petit déjeuner… Amicales salutations, Philippe.
 
Vivement mars 2014.

 

vendredi 3 janvier 2014

CM - POSITIONS DU MOVIE LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DECEMBRE 2013

L’opposition du Conseil Municipal comptait ce soir là, théoriquement, 4 personnes sur 7. Théoriquement si l’on compte Jean ROUSSEAU dans l’opposition ou dans la majorité, selon qu’il vote ou non le budget “Ville”. Ce qu’il a fait en 2013. Le fera-t-il en 2014 ? Nul ne le sait. Peut-être lui non plus.
Ce soir là, le MoVie comptait deux membres sur trois : Frédérique GODARD et votre serviteur, Marc ROUSSEAU étant absent et ayant laissé son pouvoir à la permanence de l’opposition. Frédéric MORILLON et Claudine BAERT, membres de Confluences, étaient également absents mais n’avaient laissé leur pouvoir à personne. Jean-Luc VALLET, second représentant d’E.P.N.V., fermait le ban.
 
13-299 – Compte rendu des décisions prises par le Maire par délégation du Conseil Municipal.
Pas de vote.
 
13-300 – Orientations budgétaires du budget “Ville” et des budgets annexes pour 2014.
Cf. article éponyme.
 
13-301 à 307 – Décisions modificatives des budgets 2013.
Abstention devant les tours de passe-passe du candidat-maire : par principe, n’ayant pas voté le budget primitif, nous nous abstenons sur les décisions modificatives. Nous ferons exception pour les produits irrécouvrables (point 13-305), certains relevant de l’aide sociale, d’autres d’un manque d’action.
 
13-308 et 309 – Orientations budgétaires sur la Régie de l’Eau et l’assainissement collectif.
Mon intervention a été la suivante :
“Rien à redire : il ne s’agit là que la gestion usuelle d’un service régalien, donné en régie ou pas, sous-traité ou pas. Juste une chose cependant : j’ai apprécié, lors de votre réunion politique de vendredi soir (NDLR : la réunion finale des Conseils de Quartier du 13 décembre 2013), l’intervention de Philippe FOURNIE (NDLR : maire-adjoint à la sécurité et aux services publics, vice-président du Conseil Régional de la Région Centre, chef des socialistes du Cher et responsable de la machine à café de la Mairie) sur le prix de l’eau.
Personnellement, si j’avais été à votre place, je n’aurais pas baissé le prix de l’eau comme vous l’avez fait. Je l’aurais baissé mais de manière moins importante. Par contre, j’aurais consacré les économies générées par la meilleure négociation du prix d’achat de l’eau à Véolia à la rénovation des conduites, surtout celles en plomb et en fonte. Ainsi, à moyen terme, j’aurais baissé le prix de l’eau, voire plus encore que vous ne l’avez fait, par les économies réalisées sur les pertes en eau de ces conduites aujourd’hui obsolètes.
J’aurais ainsi respecté deux de mes valeurs : l’économie et l’écologie.
Dommage que vous ne l’ayez pas fait”.
Autant vous dire que ce n’est pas le genre de discours qui plaise au candidat-maire… Que voulez-vous ? Il n’aime pas qu’on lui rappelle des vérités…

jeudi 2 janvier 2014

CM - ORIENTATIONS BUDGETAIRES

Que voilà un exercice que je n’apprécie pas : on débat sur des orientations budgétaires… sans chiffres ! Sans même un bilan, pourtant presque achevé à moins de 13 jours de la fin d’année. Du moins j’espère si les instances dirigeantes de la ville sont ce qu’elles prétendent : compétentes (ce dont je doute). Un peu comme si on vous demandait de savoir ce que vous allez dépenser l’année prochaine sans connaître votre salaire à venir, ni même si vous aurez du travail.
Cependant… Cependant le candidat-maire Nicolas SANSU n’en est pas à son premier budget : il a maintenant l’habitude de cet exercice, à défaut il en a la formation (ses 4 ou 5 années d’études en administration publique ne lui ont quant même pas servi qu’à faire du militantisme syndical). Il aurait pu nous fournir autre chose que des banalités sur lesquelles je reviendrai.
Mon argument est si vrai que les orientations budgétaires que le candidat-maire nous a données sont générales alors que celles fournies par le président SANDRIER pour le même débat relatif à la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry sont beaucoup plus précises.
Question de compétence ? Peut-être…
 
Ouvrons les débats avec le fameux “contexte général” : tout va mal, c’est la crise (la faute aux méchants capitalistes du Grand Capital), et le Gouvernement socialiste –et hop ! Une pierre chez les alliés- veut “faire participer les collectivités locales à la réduction des déficits publics”. Sous l’Ancien Régime, en cas de crise, c’était de la faute de Dieu, du roi, des nobles et des fermiers généraux. Sous SANSU, c’est de la faute du Capital, des libéraux, de la bourse. Et de ses suppôts : les socialistes. Par contre, le concernant : rien. Pourtant, le souci du Gouvernement, bien trop faible me semble-t-il, est d’accroître, par des mesures d’économies, le pouvoir d’achat des français. Mais le pouvoir d’achat des vierzonnais ne semble pas être la priorité du candidat-maire Nicolas SANSU. Une phrase est cependant à mettre à son actif : “Toute hausse de la part communale des impôts locaux des vierzonnais est exclue”. Enfin ! Après les avoir augmentés en début de mandat et se préparer à le faire s’il est réélu, c’est une bonne nouvelle pour 2014. Par contre, Nicolas SANSU se pose en hypocrite : il sait très bien que les bases augmenteront, quoi qu’il arrive. Donc que le montant des impôts augmentera.

mercredi 1 janvier 2014

BOF GENERATION

Il est sans doute curieux de commencer l’année par un article emprunt de nostalgie… Mais j’appartiens à l’une de ces familles pour lesquelles les fêtes n’ont pas le même sens. Oh ! Rien de grave : ma compagne exerçant un métier qui ne connaît ni week-end, ni vacances, son compagnon que je suis s’adapte. Aide-soignante, elle a pu bénéficier de Noël. En conséquence, elle devra se passer du nouvel an, travaillant le décembre et le 1er. Donc je m’en passerai également. Et la soirée, bien qu’accompagnée d’une demi-bouteille de Sauterne et d’une bûche glacée, s’est terminée devant l’éternelle compagne des familles et des personnes seules : la télévision. Avec une surprise en troisième partie de soirée : un reportage sur l’idole de ma génération : Jean-Jacques GOLDMAN…
 
Jean-Jacques GOLDMAN… Que de tubes… Que de mélodies inoubliables… Et que de textes profonds, qui ne se posent jamais en juges ou en moralisateurs. Comme “Né en 17 à Leidenstadt”, “Elle a fait un bébé toute seule”, “Délires schizo-maniaco-psychotiques”, “Juste après”, … J’en passe mais je n’en oublie aucune de ses chansons. Sans compter celles qu’il a écrites pour d’autres. Ce qui m’étonne aujourd’hui, entre autres, est que l’une de ces grandes vedettes des années 85-95 soit, vingt ans plus tard, la personnalité préférée des français, plébiscitée par une jeune génération qui n’a pas pu écouter de lui de nouvelles compositions, ou si peu au travers d’autres, et qui n’a jamais pu le voir sur scène, sauf à de rares moments avec les Enfoirés, ou lors de reportages comme celui que j’ai regardé sur la troisième chaîne. Mais qui a été bercée, pas jusqu’au dégout, semble-t-il, par les disques de leurs parents.

BONNE ANNEE