Nicolas SANSU veut-il vraiment
solutionner le problème
que constitue l’ilot immobilier compris entre les rues Armand Brunet et Maurice
Rollinat, improprement appelé “ilot Gifi” ?
On peut penser que non…
Quel
est le problème ?
La rue Armand Brunet relie l’Hôtel de Ville,
surtout la route de Bourges, à la rue principale, l’avenue de la République.
Etroite, elle a pour principaux inconvénients d’avoir des trottoirs qui le sont
tout autant, d’être sombre et polluée, surtout quand des camions, pourtant
interdits de transit, l’empruntent, et surtout dangereuse pour ses piétons.
Evidemment, les commerces qui s’y trouvent peinent à s’y développer.
Une
ou des solutions ?
Deux projets urbanistiques concernent ce
lieu :
Ä Racheter l’ensemble de
l’ilot, avec la maison abritant le local de l’opposition, tout raser et en
faire une place. Surtout sans trop creuser, la plupart des historiens locaux
étant sûrs de trouver des vestiges qui risquent de paralyser le chantier
pendant un temps de toute façon trop long.
Ä Racheter quelques
bâtisses du sud de la rue Maurice Rollinat, les raser, l’élargir et y faire
passer le flot de voitures allant vers Bourges pendant que la rue Armand
Brunet, transformée à sens unique, le fait passer dans l’autre sens.
Les deux sont de beaux projets, même si
ma préférence va vers le second, ce dernier permettant de mettre en valeur l’architecture
commerciale des anciennes Galeries.
Mais lequel a choisi Nicolas SANSU ? Nous ne
le savons pas… Et que fait-il ? Rien… Périodiquement, on lit quelques
soubresauts des projets dans la presse puis, plus rien. Si : des ouvriers refont
le trottoir devant le local de l’opposition, promis à la démolition dans les
deux cas. Vous refaites quelque chose quand vous voulez le détruire,
vous ? Moi pas. Sauf si je n’ai pas l’intention de détruire
quoi que ce soit. A mon avis, Nicolas SANSU ne veut rien faire pour le goulot
d’étranglement de la rue Armand Brunet. Et il ne fera rien.
Vivement
mars 2014.
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