Si j’étais président de la Communauté de Communes
de Vierzon-Sologne-Berry, le dossier D.S.P. (CARROY) serait l’une de mes principales
préoccupations du moment. Car, si chercher de nouvelles entreprises,
de nouveaux emplois pour mes administrés, est important, primordial, empêcher
que d’autres disparaissent le serait tout autant. Et là, aujourd’hui, le bât
blesse…
Reprenons les faits : D.S.P. (CARROY) cherche
à s’agrandir, à se développer. En économie d’entre-prise, qui ne croît régresse.
Parmi ses nécessités, la surface de ses locaux est devenue beaucoup trop
faible. Mais en quoi la Communauté de Communes peut-elle l’aider ?
Si je ne garde ici que le problème de la surface
de travail, moi qui, comme tout bon président de communauté de communes qui se
respecte et qui ai mis comme priorité de mon mandat l’emploi, j’invite le
dirigeant de l’entreprise D.S.P. (CARROY) à me rencontrer. Patrick DUBOIS, son
patron, m’explique son besoin : des locaux plus spacieux. Pour lui
répondre, j’ai une zone industrielle nouvellement créée que j’ai votée quand
j’étais dans l’opposition, située sur la rocade nord de Vierzon, en proximité
de la sortie des autoroutes A20 et A71. Que du bonheur que mon prédécesseur
semblait vouer aux gens du voyage.
Il s’ensuit rapidement une proposition, sous
réserve d’études financières et de négociations, de construction d’un site industriel approprié que
je lui loue à un prix étudié conforme à ses possibilités financières, aux
miennes, si mon prédécesseurs ne m’a pas laissé que des ardoises, et au plus près
du marché, probablement avec une entrée au capital, un accord de
retrait à terme, un pacte d’actionnaires et surtout une garantie d’emplois et de créations d’emploi(s).
Comme ça, cela parait simple, voire simpliste. Et
vous avez tôt fait, lecteur, de penser que je fabule, que je rêve. A cela,
j’oppose deux devises, dont l’une est gravée sur ma peau : “Ne faites pas
de rêves médiocres : ils sont les plus difficiles à réaliser”, du Général
de Gaulle, et “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous
n’osons pas mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles”.
Bon, maintenant, je ne suis pas encore élu (mais
j’y travaille). Et j’aimerai tant que mon futur prédécesseur se retrousse les
manches et passe à l’action. Pour sauver ces 55 emplois, les 25 à venir et les
emplois induits à la présence de D.S.P. (CARROY) à Vierzon. Il le fait ?
Alors vu les piètres résultats, je crois qu’il est temps qu’il me laisse la
place…
Vivement
mars 2014.
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