On sent que Nicolas SANSU a commencé sa campagne
de réélection : il est désormais présent à chaque conseil de quartier. Et
le show est bien rôdé : présentation de ce qui a été fait, de ce qui va
être fait s’il est réélu (en omettant de préciser que les travaux et les
budgets ayant été votés, on ne pourra pas revenir en arrière, surtout si l’on
est d’accord, comme l’usine d’approvisionnement en eau potable) et
rassemblement des militants locaux pour faire masse. Surtout devant la presse.
Et prévenir tout débordement. Bon, ça, ça ne marche pas toujours. Comme pour le
Bois d’Yèvre et St-Martin. Mais à Chaillot, le show fonctionne bien, à part
quelques couacs (des revendications rue Bloch-Serazin et chemin des Grandes
Crêles, les cambriolages). Il ne manquait plus que les applaudissements !
Cela étant, le Maire est quand même gêné… En effet, Nicolas SANSU a un tic de langage : quand
il se prépare à dire quelque chose dans lequel il ne croit pas ou qu’il sait
faux, il l’accompagne de la courte phrase “Je le dis”. Et quand il
le dit… on a tout intérêt à se méfier. Et à ne pas le croire.
Ainsi, un des participants a posé une question sur
les cambriolages et là, miracle ou lassé d’un sujet qui sans cesse lui revient,
Nicolas SANSU a reconnu que “les cambriolages ont progressé de 40% en un an sur Vierzon”.
Alléluia ! Sauf qu’il accompagne cette révélation d’un “Je vous le dis”
pour la solution : une réunion à huis clos qu’il va demander au
sous-préfet, au procureur de la République et à la directrice départementale de
la sécurité publique. Comme si une réunion allait changer les choses… Mais il
nous l’a dit ! Alors on a raison… de ne pas le croire !
Une anecdote : le maire, sans doute désireux
d’aller passer sa soirée ailleurs au plus vite, voyant que Frédérique et
moi-même nous éternisions quelque peu, discutant avec quelques personnes
présentes, nous propose de nous laisser les clés. Oui, vous avez raison, Monsieur le Maire, merci
de nous laisser les clés de la ville. En mars prochain.
Vivement mars 2014.
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