BLOG D'UN VIERZONNAIS





mercredi 27 novembre 2013

COCAÏNE, GANJA ET POPPERS

Cela aurait pu être un titre de chanson. Les deux premiers le sont (“Cocaine”, de JJ. CALE, titre plus connu par sa reprise d’Eric CLAPTON, et “Solexine et ganja”, d’Hubert-Félix THIEFAINE). Mais il s’agit plutôt de la suite de mon précédent article appelé “343 salauds + 1”. A ce titre, il risque d’en révolter plus d’un alors que je cherche juste une solution à un problème jusqu’ici demeuré sans solution véritablement efficace. Il s’agit juste d’une réflexion, d’une piste à creuser.
Mon propos porte sur l’usage de produits stupéfiants. Dans un degré moindre, également celui du tabac. Nous savons tous, depuis longtemps, que leur usage est non seulement interdit mais qu’en plus, cela nuit à notre santé. Pour le tabac, c’est même marqué sur les paquets. A l’étranger, dans certains pays, les inscriptions sont accompagnées de photos particulièrement horribles. Et pourtant… Pourtant nous continuons à fumer, pour beaucoup (moi y compris). Et nos jeunes découvrent régulièrement, pour certains, l’usage de drogues. Je me permets d’insister encore : c’est interdit, c’est dangereux pour notre santé et en plus c’est cher ! Tout pour déplaire. Mais alors, pourquoi cela se poursuit-il, voire se développe ?
 
Peut-être parce que c’est interdit…
 
Le mythe de la pomme d’Eve. Ou d’Adam pour ne pas heurter mes amies. Ou des deux pour mettre tout le monde d’accord.
 
Alors, pourquoi ne pas essayer ce que certains appellent les “salles de shoot” ?
 
L’idée n’est pas de développer la consommation des stupéfiants, l’idée est que l’Etat fasse œuvre d’éducation, de prévention, de guérison et de répression.
Education : montrer, démontrer, autrement que par des méthodes moralisatrices qui ne contentent que ceux qui les donnent que les drogues sont néfastes à notre santé et à notre vie quotidienne. Pas à la Société : à soi-même !
Prévention : montrer, démontrer que l’on peut éviter la drogue et ses dérivés, que les plaisirs que l’on y gagne sont fugaces mais que leurs conséquences sont dangereuses, pour soi comme pour ceux qu’on aime, évidemment pour autrui, et sont parfois irréversibles.
Guérison : un accompagnement vers la sortie de la drogue ne peut être un succès que si la victime le veut bien, le désire. Il lui faudra être, dans un premier temps, écoutée, comprise, puis accompagnée, soignée. Mais surtout pas jugée !
Répression : par le contrôle de salles de shoot par l’Etat, ma volonté est de combattre le crime organisé autour de la drogue. Mettre hors d’état de nuire les dealers et leurs pourvoyeurs, tuant leurs marchés par ce contrôle. Sans marché, ils disparaitront (ce qui ne nous empêche pas de les condamner s’ils sont pris).
D’une certaine manière, c’est un peu ce qui se passe pour le tabac…
 
Dans l’attente, j’accompagnerai bien “La Fille du coupeur de joints”… Que voulez-vous : j’aime les chansons d’Hubert-Félix THIEFAINE…

BERRY REPUBLICAIN DU 26 NOVEMBRE 2013

Paru dans l’édition du Berry Républicain du 26 novembre 2013.

mardi 26 novembre 2013

L'HONNÊTETE EST-ELLE UN VILAIN DEFAUT ?

En politique, être franc, droit et honnête ne serait-il pas souhaitable ? Je suis en droit de le penser. Ainsi, suite à l’article concernant une initiative du MoVie parue dans le Berry Républicain de ce jour, j’ai eu droit à quelques réactions que je classerai dans deux familles distinctes :
1) De quoi se mêle le MoVie en interpellant le Ministre du redressement Productif Arnaud MONTEBOURG ? N’aurait-il pas mieux fait d’interpeller le président de la Communauté de Communes ? Et la critique vient de personnes qui nous reprochaient, auparavant, une certaine passivité… Sauf que nous, que j’ai personnellement interpellé le président SANDRIER sur le sujet (et pas seulement lui). Mais en dehors des médias et en dehors de tout formalisme précis. De plus, étant sans aucun pouvoir et souvent sans aucune information bien qu’étant élus mais de l’opposition, autant dire que la majorité n’a que faire de nos questions et autres avis. Alors il ne nous reste qu’un seul pouvoir ou réputé tel : les médias. C’est pourquoi j’ai adressé le courrier envoyé à Arnaud MONTEBOURG au Berry Républicain et à différents journaux nationaux. Dans l’espoir qu’une solution acceptable par tous et pour tous soit trouvée pour D.S.P. (CARROY) et Vierzon. Et peu importe que je sois élu ou pas en mars 2014 : la disparition d’une entreprise et des emplois afférents à Vierzon transcende cette question.

2) Stéphane MOUSSET, moi-même, annonce que s’il est élu maire, il briguera le poste de Président de la Communauté de Communes et abandonnera le premier. Entendons-nous bien : je ne peux pas critiquer le maire et son cumul des mandats, nuisant à la bonne exécution de ses tâches, et faire de même si je suis élu ! Et, une fois encore, ce sont ceux (un seul en fait) qui lui reprochent le plus ce cumul des mandats qui me reprochent mon honnêteté ! Elle est un peu forte, celle-là ! Je rétablis la vérité : si je suis élu maire, je briguerai la présidence de la Communauté de Communes puisque c’est surtout à ce niveau que l’on peut le mieux agir pour l’emploi et, dans une moindre mesure, sur la fiscalité. Par la suite, si je suis élu (je vous rappelle que c’est l’ensemble des élus de la Communauté de Communes qui élit le Président, qu’il ne s’agit pas d’un suffrage direct), je transmettrai dans un délai raisonnable restant à fixer la fonction de maire, avec l’accord de mon équipe, afin de me consacrer entièrement aux habitants de Vierzon et de sa région. Cette révélation est peut-être maladroite mais elle a le mérite d’être honnête.

Vivement mars 2014.

lundi 25 novembre 2013

CONSEIL DE QUARTIER DE VIERZON-CHAILLOT : JE LE DIS

On sent que Nicolas SANSU a commencé sa campagne de réélection : il est désormais présent à chaque conseil de quartier. Et le show est bien rôdé : présentation de ce qui a été fait, de ce qui va être fait s’il est réélu (en omettant de préciser que les travaux et les budgets ayant été votés, on ne pourra pas revenir en arrière, surtout si l’on est d’accord, comme l’usine d’approvisionnement en eau potable) et rassemblement des militants locaux pour faire masse. Surtout devant la presse. Et prévenir tout débordement. Bon, ça, ça ne marche pas toujours. Comme pour le Bois d’Yèvre et St-Martin. Mais à Chaillot, le show fonctionne bien, à part quelques couacs (des revendications rue Bloch-Serazin et chemin des Grandes Crêles, les cambriolages). Il ne manquait plus que les applaudissements ! Cela étant, le Maire est quand même gêné… En effet, Nicolas SANSU a un tic de langage : quand il se prépare à dire quelque chose dans lequel il ne croit pas ou qu’il sait faux, il l’accompagne de la courte phrase “Je le dis”. Et quand il le dit… on a tout intérêt à se méfier. Et à ne pas le croire.

Ainsi, un des participants a posé une question sur les cambriolages et là, miracle ou lassé d’un sujet qui sans cesse lui revient, Nicolas SANSU a reconnu que “les cambriolages ont progressé de 40% en un an sur Vierzon”. Alléluia ! Sauf qu’il accompagne cette révélation d’un “Je vous le dis” pour la solution : une réunion à huis clos qu’il va demander au sous-préfet, au procureur de la République et à la directrice départementale de la sécurité publique. Comme si une réunion allait changer les choses… Mais il nous l’a dit ! Alors on a raison… de ne pas le croire !

Une anecdote : le maire, sans doute désireux d’aller passer sa soirée ailleurs au plus vite, voyant que Frédérique et moi-même nous éternisions quelque peu, discutant avec quelques personnes présentes, nous propose de nous laisser les clés. Oui, vous avez raison, Monsieur le Maire, merci de nous laisser les clés de la ville. En mars prochain.

Vivement mars 2014.

JE NE SEDUIS PAS : J'ENVOUTE !

Le 22 novembre dernier est mort un grand, un très grand réalisateur : Georges LAUTNER.

Georges LAUTNER n’appartient pas, n’a jamais appartenu à la caste des élus des intellectuels, cette élite du mépris. Il appartient à celle, franchouillarde, populaire, de ceux qui donnent du bonheur aux gens.

Je ne vais pas dresser ici un éloge panégyrique de cet artisan de talent, d’autres, sans doute plus connaisseurs, le feront mieux que moi mais je resterai, pour toujours, le gamin enthousiaste devant “Les Tontons flingueurs”, “Les Barbouzes”, “Ne nous fâchons pas”, “Le Pacha”, “La Valise”, “Flic ou voyou”, “Le Professionnel”, “La Vie dissolue de Gérard Floque”, … Bravo, l’Artiste !

dimanche 24 novembre 2013

MoVie - La liste : Frédérique GODARD par Marcel PROUST

1) Ta vertu préférée ?
Plusieurs : honnête, volontaire, combative.
2) La qualité que tu préfères chez un homme ou une femme ?
Le respect réciproque.
3) Qu’apprécies-tu le plus chez tes amis ?
La sincérité, la simplicité.
4) Quel est ton principal défaut ?
La non ponctualité. Non ponctuelle au quotidien sauf pour des rendez-vous importants.
5) Quelle est ton loisir préféré ?
Me promener en forêt. Ce temps me permet d’être en contact direct avec la nature et pouvoir écouter les bruits, les sons, sentir les différentes odeurs, voir des animaux mais aussi m’occuper de mes animaux (chat, chien, ânes). Ces moments me permettent de me ressourcer.

vendredi 22 novembre 2013

343 SALAUDS + 1

Le titre est provocateur et pourra éventuellement choquer certaines personnes mais telle n’est pas ma volonté. Il ne s’agit juste que la reprise à mon compte d’une récente lettre nationale qui a quelque peu animé les médias.

Pour reprendre les faits, notre Gouvernement, représenté sur ce sujet par Najat VALLAUD-BELKACEM, veut supprimer la prostitution. Bien. Pourquoi pas ? Sauf que…
Sauf qu’une décision d’Etat de ce type n’a JAMAIS réussie. Pour qu’une loi soit respectée, déjà appliquée, il faut qu’elle soit comprise, admise et partagée par le plus grand nombre. J’en veux pour preuve la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis dans les années 1920. L’alcoolisme y avait-il régressé ? Non. La délinquance s’était-t-elle développée ? Oui. J’en veux pour preuve l’interdiction de la drogue en France (je reviendrai sur cette idée dans un prochain article). La consommation de produits stupéfiants a-t-elle régressée ? Non. La délinquance s’est-elle développée ? Oui. Et les exemples abondent.

Aussi, quand un vice (encore faudrait-il pouvoir le définir dans le temps et l’espace) ne peut être supprimé, organisons-le.

Ainsi, j’ai toujours pensé que le concept de “maison close” est bien plus sécurisant pour la Société comme pour les prostitué(e)s que le racolage clandestin, qu’il soit pratiqué dans les bois ou dans les rues. Les prostitué(e)s pourraient être suivi(e)s médicalement et plus sécurisé(e)s en cas d’agression. La Société, l’Etat, donc le peuple, pourrait, au travers des services de polices et des services médicaux, contrôler les clients, leurs travers, leurs déviances, et combattre le proxénétisme, luttant plus efficacement contre les structures mafieuses, le blanchiment d’argent et l’exploitation des êtres humains puisque seule la prostitution librement consentie pourrait être pratiquée.

L’argument peut choquer mais, surtout à l’ère d’internet, l’interdiction de la prostitution ne l’éliminera pas : elle la rendra seulement plus cachée, plus sournoise, mais surtout pas moins dangereuse, tant pour les prostitué(e)s que leur clients.

Le débat ne date pas d’hier et, quelle que soit la décision gouvernementale, ne se terminera pas demain, ni même après-demain. L’initiative de Najat VALLAUD-BELKACEM n’a qu’un seul intérêt : poser le problème. Une nouvelle fois.

mercredi 20 novembre 2013

AUTO-CENSURE

Lu sur le site internet d’Europe 1 : l’affiche du nouvel album d’Etienne DAHO qui devait être posée dans le métro parisien ne le sera pas. Pourquoi ? Bien qu’elle illustre l’œuvre du chanteur, il s’agit d’une photo représentant une jeune femme nue, juste vêtue d’une culotte. Et l’image serait choquante, portant atteinte aux “bonnes mœurs”…
Mais que sont ces “bonne mœurs” ? Celles de montrer, régulièrement, des images de violence, au travers de films, de reportages, de jeux vidéo ? Celles de montrer, quotidiennement, des illusions de vie scénarisée lors d’émissions de “télé réalité”, qui n’ont de réalité que le nom, à nos chères têtes blondes ? Ou brunes ? Celles de montrer, tous les jours, avec force de spectacle, des informations de révoltes ou de manifestations sans explication, sans pédagogie ? Alors je ne suis pas de “bonnes mœurs”…

Au risque de passer pour un réactionnaire, je ne veux pas que :
Ä que l’on masque la poitrine, fort jolie d’ailleurs, de la jeune femme d’Etienne DAHO,
Ä que l’on cache la pipe de Monsieur HULOT dans les films de Jacques TATI,
Ä que l’on efface la cigarette de Lucky Luke,
Ä que l’on supprime de nos chaînes de télévision les films des années 50, 60, 70, voire 80 sous prétexte que l’on voit des gens fumer et boire,
Ä

Les exemples ne manquent pas. Moi qui apprécie tant Frédéric DARD et ses SAN-ANTONIO, je m’attends à voir surgir l’autocollant “interdit au moins de 16 ans” un jour prochain sur ses œuvres !
Censurer ces images nous conduira invariablement au puritanisme, puis à l’intolérance, à terme à la perte de nos libertés. Le pire est, qu’aujourd’hui, ce n’est même plus la loi qui nous censure, à peine la morale mais… nous-mêmes !

 

mardi 19 novembre 2013

CONSEIL DE QUARTIER DE VIERZON NORD : TOUT LE MONDE IL EST BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL

C’est merveilleux ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Après un Conseil de Quartier plus chahuté en centre ville, Nicolas SANSU, en campagne mais sans le dire, est parti diriger le Conseil de Quartier de Vierzon Nord le 18 novembre au soir, salle Paul Langevin.


Comme hors d’œuvre, le maire, entouré d’une multitude d’élus de sa majorité (Jill GAUCHER, Karine CHÊNE, Franck MICHOUX, entre autres) a présenté les différents aménagements urbains réalisés et à venir. Notamment le rond-point MOUSSET, au croisement de l’avenue du 8 mai 1945, de la rue du Mouton et de la route de Puits Berteau. Pardonnez-moi de m’en attribuer la paternité mais, il y a un peu plus d’un an, j’en avais demandé la réalisation lors d’un conseil municipal, lors de la création de celui de la rue Jules Verne et de l’avenue du 8 mai 1945, autant rendre à César ce qui revient à César.

Le plat de résistance sera plus frugal, avec une ode au maire interprétée par la co-présidente du conseil Mme Nicole BOURDIN. Tout va bien. J’imagine que Nicolas SANSU s’est senti rassuré, après s’être fait chahuté lors des précédents conseils de quartier. J’imagine que c’est même pour cela qu’il était venu accompagné d’élus de sa majorité, de ses assistants Toufik et Mounir et… de trois policiers municipaux !

En guise de fromage, voire de dessert, quelques questions. Très amicales. Sauf, peut-être, celle d’un des participants sur la “venue de touristes subventionnés” (la fameuse rumeur des 600 Roms, transformés en habitants du 93 pour le contexte). Auquel Nicolas SANSU a promis de répondre par une plainte. Contre X… Ou W…

Bref, un charmant goûter d’enfants…

Vivement mars 2014.

vendredi 15 novembre 2013

L'AUDITORIUM ALBERT COLLET

C’est curieux. Curieux qu’à Vierzon il existe des équipements publics magnifiques peu, voire pas utilisés. J’en prends un que tout vierzonnais connaît : l’auditorium Albert Collet, du nom d’un ancien directeur de l’association musicale la Lyre Vierzonnaise, plus connu comme étant l’auditorium des jardins de l’abbaye.
Ce chef d’œuvre architectural de bientôt 80 ans a été conçu pour offrir une scène en plein air à tous les orateurs et artistes désirant s’y produire. L’acoustique, sans être exceptionnelle, est parfaite. Et pourtant… Pourtant, elle n’est que rarement utilisée…
Mais que pourrait-on y faire ?
Il existe à Vierzon plusieurs personnes aux talents lyriques, musicaux ou théâtraux certains ou en devenir, surtout ces derniers, qui ne cherchent qu’une scène pour ce faire connaître, voire reconnaître. Quelques uns, poussés par leurs professeurs ou leurs mentors, pourraient s’essayer en public. Une formidable école, un aboutissement. Imaginez un jeune garçon que son professeur de français aurait initié au théâtre. Imaginez une jeune fille que son maitre de chant aurait appris à placer sa voix. Imaginez ces deux jeunes gens franchir une première étape d’une carrière artistique : la présentation au public, à un public à conquérir, d’un travail préparé dans la discrétion.

Dans le même temps, imaginez-vous un après-midi d’été, sirotant une menthe à l’eau sur une des tables posées dans le jardin de l’Abbaye, et écoutant la jeune artiste en devenir interpréter quelques chansons, a capella ou accompagnée d’un guitariste. Ou écoutant le jeune homme déclamer la tirade du nez de Cyrano de Bergerac. Voilà une animation peu coûteuse qui fait, dans le même temps, œuvre de pédagogie. Et ça, c’est du ressort d’un maire-adjoint à la culture.

Vivement mars 2014.

jeudi 14 novembre 2013

D.S.P. CARROY : SI J'ETAIS PRESIDENT...

Si j’étais président de la Communauté de Communes de Vierzon-Sologne-Berry, le dossier D.S.P. (CARROY) serait l’une de mes principales préoccupations du moment. Car, si chercher de nouvelles entreprises, de nouveaux emplois pour mes administrés, est important, primordial, empêcher que d’autres disparaissent le serait tout autant. Et là, aujourd’hui, le bât blesse…
 
Reprenons les faits : D.S.P. (CARROY) cherche à s’agrandir, à se développer. En économie d’entre-prise, qui ne croît régresse. Parmi ses nécessités, la surface de ses locaux est devenue beaucoup trop faible. Mais en quoi la Communauté de Communes peut-elle l’aider ?

Si je ne garde ici que le problème de la surface de travail, moi qui, comme tout bon président de communauté de communes qui se respecte et qui ai mis comme priorité de mon mandat l’emploi, j’invite le dirigeant de l’entreprise D.S.P. (CARROY) à me rencontrer. Patrick DUBOIS, son patron, m’explique son besoin : des locaux plus spacieux. Pour lui répondre, j’ai une zone industrielle nouvellement créée que j’ai votée quand j’étais dans l’opposition, située sur la rocade nord de Vierzon, en proximité de la sortie des autoroutes A20 et A71. Que du bonheur que mon prédécesseur semblait vouer aux gens du voyage.

Il s’ensuit rapidement une proposition, sous réserve d’études financières et de négociations, de construction d’un site industriel approprié que je lui loue à un prix étudié conforme à ses possibilités financières, aux miennes, si mon prédécesseurs ne m’a pas laissé que des ardoises, et au plus près du marché, probablement avec une entrée au capital, un accord de retrait à terme, un pacte d’actionnaires et surtout une garantie d’emplois et de créations d’emploi(s).

Comme ça, cela parait simple, voire simpliste. Et vous avez tôt fait, lecteur, de penser que je fabule, que je rêve. A cela, j’oppose deux devises, dont l’une est gravée sur ma peau : “Ne faites pas de rêves médiocres : ils sont les plus difficiles à réaliser”, du Général de Gaulle, et “Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles”.

Bon, maintenant, je ne suis pas encore élu (mais j’y travaille). Et j’aimerai tant que mon futur prédécesseur se retrousse les manches et passe à l’action. Pour sauver ces 55 emplois, les 25 à venir et les emplois induits à la présence de D.S.P. (CARROY) à Vierzon. Il le fait ? Alors vu les piètres résultats, je crois qu’il est temps qu’il me laisse la place…

Vivement mars 2014.

mercredi 13 novembre 2013

LA PLACE GABRIEL PERI : CHRONIQUE D'UNE REFECTION RATEE

Au commencement était une place que tous s’accordaient à dire qu’elle devait être refaite, repensée. TOUS : de la droite à la gauche en passant par le centre.
Nicolas SANSU, une fois élu, réfléchit à la question, fait plancher différents cabinets d’architectes et nous fait voter un projet qu’il s’empresse de ne pas respecter.

A commencer par le tourne-à-droite direct entre l’avenue de la République et la rue Gourdon. On le vote mais il ne le fait pas, prétextant que son débouché bloquerait celui de l’impasse Casimir Lecomte. On vote une décision à l’unanimité pour ne pas la respecter ! Pire encore : il interdit les automobilistes venant de l’avenue de la République de prendre directement la rue Gourdon, les obligeant à faire le tour du rond-point. Et pourquoi pas une deuxième fois s’ils ont tiré le pompon ! Il fera de même pour ceux venant de l’avenue Henri Brisson désirant emprunter la rue Pierre Sémard : même punition, un tour pour rien !

Sur la sortie du parking des cinémas, j’ai eu toutes les peines du monde pour que le Commandeur Nicolas SANSU revoie sa copie. A l’origine, il ne s’agissait que d’une sortie. Problème : il fallait être vierzonnais pour savoir que l’autre entrée de ce parking est située rue Adolphe Haché. Et encore ! Jusqu’à il y a peu, elle était fermée de minuit à 9 heures. Maintenant, sous ma modeste pression, la rue débouchant place Gabriel Péri est à double sens.

mardi 12 novembre 2013

PROGRAMME DU MOVIE : SERVICES AU PUBLIC

Administration générale :
Ä Recentrer la municipalité sur ses services régaliens,
Ä Audit permanent des services municipaux, surtout ceux tournés vers le grand public,
Ä Décentralisation des services publics sur la ville (un par quartier : Bourgneuf, les Forges, St-Martin, Nord),
Ä Rationalisation des services publics non régaliens (eau, assainissement, éclairage public, restauration municipale, parkings, parcs des expositions, traitement des ordures ménagères, …) en municipalisant, démunicipalisant, renégociant les contrats, … : le meilleur service pour le moindre frais.
 
Administration du personnel municipal :
Ä Responsabiliser les élus face à leur(s) service(s),
Ä Réorganiser la pyramide hiérarchique des services,
Ä Mise en place d'une gestion optimale des ressources humaines : la bonne personne au bon poste, dans le respect de ses compétences, de ses aspirations et des attentes des vierzonnais et de leurs élus.
 
Sécurité :
Ä Renforcer les services de secours à la personne
Ä Mettre en place une politique de sécurité active,
Ä Mettre en place de la vidéo protection dans le centre ville et autour des zones sensibles, plus généralement partout où cela sera nécessaire,
Ä Recentrer les missions de la police municipale vers une police de proximité 24/24 h.
Ä Politique de la tolérance 0 face aux incivilités et aux agressions des personnes âgées.
 
Transports publics :
Ä Penser les transports publics en collaboration avec les entreprises
Ä Mise en place de services de transport gratuits entre des parkings gratuits et les lieux de commerce de Vierzon, les principales usines vierzonnaise et les collèges et lycées de la ville, en fonction des principaux horaires de chacun,
Ä Création d’un parking gratuit et gardé zone au Vieux Domaine.
 
Ä Création d’une aire d’accueil définitive des gens du voyage au Vieux Domaine.
 
Vivement mars 2014.

lundi 11 novembre 2013

PRENDRE LE TRAIN

C’est curieux : prendre le train, c’est un peu comme faire de la politique. Les mêmes voyageurs peuvent s’y retrouver.
Ainsi, vous trouvez :
Ä Ceux qui veulent prendre le train : les électeurs, qui savent quand voter, quand prendre le train. La plupart savent où ils veulent aller mais certains ne sont pas contre étudier une autre destination, peu sûrs de celle qu’ils avaient choisie par le passé ou dernièrement.
Ä Ceux qui savent où aller et qui veulent en convaincre leurs voisins, avec des outils et des méthodes qui vont des douces aux beaucoup plus… insistantes : les militants. Quand ils ne sont pas d’accord avec la destination, leurs rencontres se soldent souvent pas des échanges verbaux peu amènes. Quelquefois, les échanges ne sont pas seulement verbaux.

SON ALTESSE SERENISSIME AURELIE FILIPPETTI

A chacun ses moyens de se détendre. L'un de mes favoris est la lecture. Principalement de romans, surtout historiques, et d'études et d'essais, également historiques, quelquefois politiques et économiques. Selon l'auteur, le sujet ou l'humeur de moment.

Dans le même temps, soucieux d'accroître ma culture, j'essaie régulièrement des grands auteurs ou jugés comme tel, des auteurs que je n'aurai pas étudié au collège ou au lycée, que j'ai aimé pour certains (Victor HUGO, Jean GIONO), moins, beaucoup moins, pour d'autres (Louis ARAGON, Eugène IONESCO). Ou des auteurs que la critique et des intellectuels -ou qualifiés ainsi- condamnent, réprouvent ou ignorent. Malgré leur succès. Ainsi, l'année passée, j'ai découvert Albert CAMUS et SAN ANTONIO. Vous me direz que l'écart est important mais je le revendique.
Nonobstant le fond, l'histoire, le style importe. Celui d'Albert CAMUS m'a laissé froid. Comme j'avais choisi "La Peste", certains de mes amis m'ont dit que c'était loin d'être son meilleur. Pourquoi pas ? J'en essaierais un autre, probablement "L'Etranger". Un jour.
SAN ANTONIO ne m'a pas fait le même effet. Passé les vingt premières pages, le temps de se familiariser, j'ai découvert un auteur plaisant, beaucoup plus profond qu'il n'y parait. Me documentant sur son auteur, Frédéric DARD, j'ai appris qu'il a écrit plus de 400 romans et pièces de théâtre, dont 175 SAN ANTONIO. Et qu'il a été l'auteur le plus lu (et vendu) du XXIème siècle.
Un autre auteur français le talonne, en volume, récemment décédé : Gérard DE VILLIERS, le "père" des S.A.S. Un auteur, ancien journaliste, probablement ancien espion pour le compte de notre pays que notre ministre de la Culture, Aurélie FILIPPETTI, a choisi d'ignorer, avec mépris. Par choix politique, a-t-elle dit, préférant saluer d'autres artistes, pas toujours français mais peu importe, pas toujours talentueux peut-être et qui, pour certains, n'en ont que faire de la France et des distinctions, médailles et prix que l'on peut leur remettre. Il est dommage qu'un salut ministériel n'ait pas été fait à Gérard DE VILLIERS, faisant fi de ses pensées et idées politiques. D'autres ont fait, écrit, dit des choses pires et ont pourtant été distingués. Un ancien ministre des Affaires Etrangères socialiste, Hubert VÉDRINE lui a rendu le plus bel hommage : "L'élite française prétend ne pas le lire mais ils le lisent tous". Sauf Aurélie FILIPPETTI. Mais elle ne fait peut-être pas partie de l’élite. Ni du peuple.

Un jour, il faudra que je lise un S.A.S. ou CELINE. Et un autre CAMUS. Oubliant leurs idées politiques pour ne garder que leur œuvre.

mercredi 6 novembre 2013

CARROY & SAINT-ELOI

Ça pourrait commencer comme une histoire drôle : “L’usine CARROY et l’église Saint-Eloi sont dans un bateau, les deux tombent à l’eau. Qui la Municipalité de Nicolas SANSU sauve-t-elle ?”.

CARROY est la dernière entreprise vierzonnaise produisant et vendant du matériel pour espaces verts à Vierzon. Reprise il y a quelques années par Patrick DUBOIS et sa femme, avec l’entreprise luroise REIXIT, elle emploie aujourd’hui 55 salariés. Volontaire, ambitieux, son patron s’efforce de la développer. Pour cela, il a, entre autres, besoin de place. Il aura aussi besoin de salariés. 25 dans les cinq années à venir, selon ses prévisions. Après de nombreuses réunions, promesses, illusions, CARROY va s’en aller. A Châteauroux. Avec ses 55 employés. Et les 25 à venir.


Saint-Eloi est l’une des cinq églises de Vierzon, avec Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste, au Bourgneuf, Saint-Célestin, aujourd’hui fermée, à Saint-Martin, et Saint-Joseph, aux Forges. La pratique de la religion catholique étant en recul, tout comme les finances du Diocèse, ce dernier a mis en vente l’église Saint-Eloi. Jusqu’ici, rien d’anormal. Quelques catholiques s’indignent mais aucun n’est prêt à mettre la main à la poche. Puis, une rumeur court… Des musulmans rachèteraient l’église pour en faire une mosquée… Pourquoi pas ? Une obscure association, la Confrérie de Saint-Eloi, se pose en sauveur ( ?) face aux Sarrazins. Le Diocèse demeure silencieux. Mais cette affaire privée devient publique. Et Nicolas SANSU décide de la clore en faisant valoir le droit de préemption de la Ville et achète le bâtiment. Sans aucun projet précis.
 
Au final, Vierzon perd une entreprise de 55 salariés, des emplois potentiels (les 25 à venir) et les emplois induits (sous-traitants locaux, commerçants, …) et gagne un local désacralisé dont elle ne sait que faire. Pour 170 000 €. Hors travaux futurs.

Une usine et une église tombent à l’eau, qui boit la tasse ? Les vierzonnais…

Vivement mars 2014.

mardi 5 novembre 2013

L'URBANISME SELON NICOLAS SANSU

Nicolas SANSU veut-il vraiment solutionner le problème que constitue l’ilot immobilier compris entre les rues Armand Brunet et Maurice Rollinat, improprement appelé “ilot Gifi” ? On peut penser que non

Quel est le problème ?
La rue Armand Brunet relie l’Hôtel de Ville, surtout la route de Bourges, à la rue principale, l’avenue de la République. Etroite, elle a pour principaux inconvénients d’avoir des trottoirs qui le sont tout autant, d’être sombre et polluée, surtout quand des camions, pourtant interdits de transit, l’empruntent, et surtout dangereuse pour ses piétons. Evidemment, les commerces qui s’y trouvent peinent à s’y développer.

dimanche 3 novembre 2013

QUE RESTE-T-IL ?

Il y a deux ans, revenant de la célébration du 11 novembre au monument aux morts de Vierzon, deux enfants qui faisaient du vélo sur la place de l’Intendance parlaient entre eux sur ce qui venait de se passer, sur la montée des couleurs, sur les saluts militaires et politiques, sur la commémoration d’une date qu’ils ne comprenaient pas. Pour eux, le 11 novembre est un jour férié. Ils venaient juste de comprendre que cela faisait référence à quelque chose. L’un d’entre eux dit à l’autre : “Ça doit être pour une guerre qu’on a perdu”. Une guerre qu’on a perdu… J’ai voulu leur expliquer mais ils étaient déjà partis. Partis pour manger chez eux, regarder un film l’après-midi, parlant d’une guerre de l’autre bout du monde, avec un super-héros capable de transpercer un char avec une flèche, avec des méchants clairement identifiés, des gentils qui le sont tout autant, avec la belle qui se pâme en fin de film dans les bras du héros. Sans oublier le meilleur ami qui meurt dans ses bras au début de l’histoire. Ou alors partis pour jouer à un jeu vidéo où mourir n’est qu’un point perdu sur un tableau, un score…

J’aurai voulu leur dire que s’ils sont vivants aujourd’hui, c’est que leurs arrières-arrières-grand-pères sont revenus de cette boucherie que fût la première guerre mondiale. Ou qu’ils ont su l’éviter. Que leurs arrières-grand-pères ont su tout autant éviter les horreurs de la seconde guerre mondiale. Ou en revenir vivants. Que leurs grand-pères ont su en faire autant avec la guerre d’Indochine, sans Rambo, la guerre d’Algérie, sans… personne. Mais c’est si loin, pour eux… Peut-être l’étudieront-ils un jour, à l’école. Plutôt au lycée. C’est le “programme”, m’a-t-on dit. “En quatrième et avant, on n’étudie pas ça”. J’espère seulement qu’ils iront jusqu’au lycée. Peut-être l’un de leurs aïeuls leur expliquera, s’il le veut. Et qu’ils ouvriront des livres pour en savoir un peu plus. Lire d’autres témoignages. Peut-être que leurs parents les emmèneront visiter les plages du Débarquement, l’ossuaire de Douaumont ou Oradour-sur-Glane. Peut-être qu’ils regarderont juste un film traitant du sujet, comme “La Victoire en chantant”, “Un Long dimanche de fiançailles” ou “Cheval de guerre”, pour ne citer que des films portant sur la première guerre mondiale. Peut-être…

L’enseignement de l’Histoire n’est pas facile, tant de faits s’imbriquant les uns aux autres étant nécessaires, non pour la comprendre mais pour l’appréhender. Mais il est indispensable : on ne peut comprendre le présent, tout au moins essayer de le faire, et, à partir de là, construire l’avenir, sans comprendre le “pourquoi”, sans connaître le passé de notre pays, et plus loin encore, notre passé familial…