J’ai du mal à suivre le choix des
instances qui nous dirigent : de celles du pouvoir exécutif dont personne,
depuis plus de 30 ans, voire depuis bien avant, ne semble mesurer l’impact si
j’excepte, peut-être, la Cour des Comptes, quelquefois le Conseil
Constitutionnel, plus sûrement quelques journalistes et penseurs (pas besoin
d’être philosophe ou élu pour penser), pas toujours honnêtes non plus dans
leurs intentions. De celles du pouvoir législatif, de moins en moins
représentatif du peuple qu’il est censé représenté (combien de femmes par
rapport à la population ? d’ouvriers par rapport à la population ?
de... par rapport à la population). Un corps de rentiers dont peu sont soucieux
du bien-être de leurs concitoyens. De celles du pouvoir judiciaire, qui oublie
bien souvent qu’il n’est que l’outil d’exécution des décisions du pouvoir
législatif pour s’ériger comme garant d’une moralité qui n’appartient qu’à lui.
La dernière
preuve est les condamnations, en première instance, puis en appel de Jacqueline
SAUVAGE, épouse MAROT.
Succinctement, je rappelle les
faits. Suite à 47 ans d’insultes, de brimades, de menaces, de coups qu’elle a
subi personnellement, suite aux mêmes violences que ses trois filles ont subi,
suite aux toujours même violences que son fils a subi, conduisant ce dernier à
la fuite ultime : son suicide, Jacqueline MAROT, née SAUVAGE, a tué son
mari de trois balles de fusil dans le dos. C’est ce que lui a reproché, en cour
d’appel, l’avocat général. Ce n’était pas un acte de légitime défense. Pour lui
(et les juges qui l’ont suivi, je suppose, puisque le peuple, probablement trop
stupide, n’a pas le droit de juger), il aurait probablement fallu qu’elle lui
adresse une sommation, pourquoi une lettre recommandée avec accusé de réception
l’invitant à cesser de la battre, tourmenter, insulter ? Elle ne l’avait
probablement jamais fait en 47 ans... Où vivent ces juges ? Chez les
Bisounours ? Sur l’Ile aux Enfants ? Plus sûrement dans un milieu
protégé. À mon avis, Jacqueline SAUVAGE
n’aurait jamais du être condamnée, même pas en sursis, dès lors que le
comportement de son mari avait été avéré.
Maintenant, le sort de Jacqueline
SAUVAGE est entre les mains du Président de la République, lui demandant, comme
à nos rois et nos empereurs de par le passé, la grâce présidentielle. J’espère
qu’elle lui sera accordée et qu’elle pourra enfin vivre heureuse, à tout le
moins de vivre plus sereinement.
Dans un second temps, une réforme
des instances juridiques, si éloignées du peuple, reposant entre les mains
d’une élite autoproclamée par ses études, serait nécessaire.
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