D’accord, j’en conviens, cela ne
va pas changer la face du monde ni, à mon avis, le panier de la ménagère non
pas de moins de 50 ans mais d’avant la ménopause mais il me paraitrait logique que le taux de T.V.A. appliqué aux tampons et
serviettes hygiénique soit au taux réduit.
C’est bien un sujet dont s’occupe
peu d’hommes, moi le premier. Il y a quelques années, à l’occasion d’une
manifestation commerciale à but altruiste (déjà, tout un programme...) à
laquelle j’étais convié afin d’étoffer l’auditoire, j’ai, par curiosité,
participé aux échanges. Le sujet était le tampon hygiénique... Sujet évidemment
masculin... L’intervenante était la D.R.H. de TAMBRANDS Tours. Ma question
portait sur les raisons du choix féminin entre le tampon et la serviette
hygiénique. Comme tous les hommes présents, je n’avais aucune idée pourquoi ma
compagne du moment utilisait plutôt l’un que l’autre ou les deux. Et comme tous
les hommes, d’ici et d’ailleurs, je m’en moquais comme de mes premières
chaussettes. Ma question posée, la plupart des hommes se sont ri de moi. Pas
longtemps. L’auditoire féminin, bien avant la D.R.H., les a mouché et s’est
empressé de me donner ses raisons. J’en suis sorti groggy. Mais informé.
La demande de groupes féministes
sur le taux de T.V.A. de ces produits m’a laissé indifférent, voire m’a fait
sourire. Mais la réponse d’un élu politique m’a fait bondir, comparant les
serviettes et tampons hygiéniques aux rasoirs. Se raser, pour un homme, est un
choix. Porter la barbe ou non est un choix. Je doute que les femmes choisissent
d’utiliser ou pas ce type de protection. Elles le font parce que cela leur est
nécessaire, voire indispensable. Ce n’est pas un choix. Aussi, au titre de ce
qui précède, appliquer le taux de T.V.A. réduit à ce type de produits
m’apparait également nécessaire, voire indispensable.
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