À croire que c’est le nouvel
hochet de la plupart des élus politiques de toutes tendances confondues :
faut-il ou ne faut-il pas organiser un référendum ou réunir l’ensemble du
Parlement pour modifier notre constitution sur la possible déchéance de
nationalité de certains de nos nationaux ?
Pour ma part, je n’en vois pas l’utilité. D’abord
parce que cette possibilité existe déjà dans nos textes et depuis longtemps,
ensuite parce que je ne crois pas un seul instant que cela pourra faire reculer
le moindre terroriste français ou de double nationalité dans son désir de
combattre notre nation et surtout nos valeurs.
Aujourd’hui, à ce que je sache,
on est français parce que l’on est né sur le territoire français, sous réserve
d’une demande de l’enfant à sa majorité s’il ne remplit pas la seconde
condition, et parce que l’un des deux parents l’est aussi. Personnellement,
cela me va très bien. Ne changeons rien.
Cependant, nous pouvons nous
interroger sur les valeurs de notre nation. Sans vouloir les compliquer,
laissant à nos philosophes, livresques ou de comptoir, parfois les mêmes, et à
nos politiques, élus ou de comptoir, parfois les mêmes (qui a dit
souvent ?), polémiquer sur ces dernières. Toujours à mon humble avis,
elles existent depuis longtemps et figurent sur le fronton de nos
institutions : “Liberté – Égalité – Fraternité”. Il n’y a pas
lieu d’y revenir. Et c’est aux parents d’abord, l’École ensuite, d’en
expliquer le sens. Il y a un peu plus de 20 ans, l’Armée parachevait le tout
avec le service national. Du moins pour les garçons (mais les filles suivaient,
probablement avec moins de difficultés que leurs frères). Ce dernier élément
manque peut-être aujourd’hui quand je constate certains reculs dans
l’application de ces trois principales valeurs qui sont à notre démocratie ce
que sont les trois couleurs primaires (bleu, jaune et rouge, le blanc et le
noir n’étant pas des couleurs selon les peintres) à la peinture.
Un meilleur enseignement de nos
valeurs serait probablement plus judicieux que ce nouvel hochet, même si les
fruits de cette action n’apparaitront pas tout de suite, déjà parce que sa création
et sa mise en œuvre seront longues. Il n’empêche. Pour l’heure, je m’interroge
plus sur leur propre déchéance, notre
propre déchéance que celle de la nationalité.
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