Les articles que je classe dans la série “Un peu de moi” n’ont aucune connotation politique. Ils appartiennent tout simplement à aucune autre catégorie de ce blog ou d’un autre que j’ai pu animer ou anime encore et à aucun projet. Ou tout au moins celui-ci n’est-il pas encore né. C’est juste un besoin de témoigner. D’écrire.
Je n’ai jamais aimé les dimanches
après-midi...
Sans doute une résurgence de mon
enfance où le dimanche après-midi me renvoyait immanquablement au lundi matin
et à la “joie” du retour en classe”. Devenu adulte, j’ai pensé que cela allait
cesser... Mais non. J’ai même travaillé le samedi et chômé le lundi. Je pensais
que mon mal-être du dimanche après-midi allait cesser... Mais non. Pire :
ce mal-être durait une journée de plus : celle du lundi. Devenu chef d’entreprise,
j’ai pensé que l’une des conséquences serait que je ne connaitrais plus cette
mélancolie, d’autant qu’il m’arrive souvent de travailler ce jour-là. Mais
non...
Mais il existe des dimanches
après-midi moins agréables : quand il pleut. Plus désagréables
encore : quand ils pleurent... Ce dimanche, il a pleuré. Moi aussi. Nombre
de français également. Je n’étais pas encore né qu’il nous emmenait tous chez Laurette, un bar que nous avions
tous l’impression de connaître, même s’il s’appelait, pour moi, le Polygone, à
Bourges. Pour un flirt, nous nous
sommes laissés entraîner à faire un inventaire
de 1966, une année magnifique (NDLA :
celle de ma naissance), à devenir fan de
toi, de lui, pour, malheureusement, devenir les divorcés d’une année encore d’enfance et de noyer nos chagrins
en devenant... le chasseur. Il s’est
amusé de lui-même, rêvant aux souvenirs futurs de quand j’étais chanteur, quand IL était chanteur. Des mélodies
populaires, parfois moquées mais appréciées par le commun des français. Des
refrains qui nous emmenaient à la porte de chez nous, dans le Loir-et-Cher, ou... loin
d’ici.
Requiescat in pace, M. Michel DELPECH. Et merci pour tout.
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