Intéressante interview du jeune
secrétaire départemental des Républicains Wladimir D’ORMESSON parue dans le
Berry Républicain du 12 janvier dernier. Un élu qui ira loin tant il maîtrise
déjà la langue de bois. Il faut dire qu’il a été à bonne école puisqu’il sort
de l’E.N.A.
A mon assertion sa réponse à la
première question du journaliste en est la preuve : en résumé, si la
droite démocrato-républicaine (N.D.L.A. : comme pour les gallo-romains, on
met toujours les dominés avant les dominants) a perdu les dernières élections
régionales, c’est que les électeurs du F.N. et les socialistes se sont
mobilisés... Et pas les électeurs de droite ? Pourquoi ? Il serait
temps de faire amende honorable : cette liste n’avait pas de programme,
était construite de bric et de broc pour satisfaire les égos de chacun, était
d’une suffisance outrancière avec une victoire qu’elle jugeait acquise et avait
pris pour chef un carriériste qui a vite abandonné le navire une fois le naufrage
connu. Si la liste censée (N.D.L.A. : j’en doute) représenter les
centristes, les démocrates et les républicains avait eu un programme, un chef
légitime, non issu d’obscurs marchandages, une liste faite de personnes de
conviction, non de chevaux sur le retour en quête de maroquin régional, voire
simplement d’une rente, elle n’en serait pas là ! Le reconnaître serait
déjà la première pierre à sa reconstruction, surtout après une défaite lors
d’une bataille qui était, je le rappelle, donnée acquise.
Autre signe de langue de
bois : Wladimir D’ORMESSON reproche au maire U.D.I. de Bourges, Pascal
BLANC, son “impopularité” et son manque de soutien (dans une autre interview).
Après l’avoir abondamment critiqué, continuant à le faire, se plaçant dans une
relative opposition, après avoir mis l’UDI local (N.D.L.A. : où en est
cette fédération départementale depuis le départ de son chef de file opportuniste ?)
au nombre des préparateurs de café, évinçant le si docile et si pusillanime
maire de Marmagne, qu’attendait-il ? Que les électeurs allaient
plébisciter Laurence RÉNIER et ses suivants avec le coeur de Roméo ?
Reconnaitre cette seconde erreur serait la seconde pierre à la reconstruction
de l’édifice républicain.
Une réalité cependant :
reconnaître l’erreur (enfin une) de l’alliance avec le MoDem, parti moribond
devenu opportuniste partout en France, sauf dans les régions où il s’est
présenté seul, défendant ses idées (N.D.L.A. : qui restent les miennes) et
les assumant avec courage, s’alliant avec la droite ou la gauche en échange de
place(s)et surtout de rente(s), comme en Région Centre Val-de-Loire où le
nombre de membres du Cher ne dépassent pas deux poignées.
L’avenir : élire un nouveau
président de fédération pour le Cher : Rémy POINTEREAU, vieux briscard de
la politique local, cumulant les fonctions (et “indemnités”) de maire,
sénateur, président de communauté de communes, et le moins ancien David
DALLOIS, maire et conseiller départemental. C’est ce qui s’appelle faire la
place aux jeunes... et aux femmes. Et préparer les primaires de droite... Le
programme ? Kézako ? Une nouvelle équipe ? Kézako (bis
repitate) ? Rien...
Bon courage... Le bal est fini
mais les pantins continuent de valser...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire