La baisse des dotations de l’Etat
aux collectivités locales génèrent quatre types de comportement chez nos élus,
sans pour autant empêcher des dissidences et des mélanges particuliers, locaux.
Si vous êtes un démocrate, vous
ne faites rien. Comme la majorité des élus. Vous pleurez les dotations
disparues, pleurez celles à disparaître et agissez en conséquence. A mon sens, la
meilleure et la plus adéquate : le citoyen ne peut demander la baisse de
ses impôts sans admettre qu’il en résultera quelque chose dans sa vie de tous
les jours, directement ou non. Maintenant, on peut discuter (et ce serait
souhaitable) de l’affectation du reste.
Si vous êtes un socialiste, vous
imitez le démocrate. Sauf que, le président de la République et le premier
ministre étant de votre camp, vous vous taisez. Si vous voulez vous faire bien
voir (contre un maroquin quelconque ou un poste rémunéré), vous dîtes même que
c’est une bonne mesure. Vous serez récompensé (ou pas) selon votre capacité à
faire parler de vous. Bien entendu, il existe toujours des dissidents, plus
soucieux de leur communication que du fond de leurs idées.
Si vous êtes de gauche,
principalement communiste ou écologiste de salon, vous décidez d’une dotation
imaginaire sur votre budget. Imaginez si vous osiez faire de même auprès de
votre banquier pour avoir un prêt... (“Oui, Monsieur le Banquier, je ne touche
que le SMIC mais je devrai être payé 10 000 € par mois. Merci d’en tenir
compte pour mon autorisation de découvert et l’obtention de mon prêt. S’il
manque de l’argent, demandez à mon patron”). Par contre, pour votre inspecteur
des impôts, je pense que vous direz le contraire... (“Oui, Madame l’Inspectrice,
je touche 10 000 € par mois mais je ne devrai percevoir que le SMIC. Merci
d’en tenir compte pour mon redressement fiscal. S’il y a trop d’argent, j’en
parlerai à mon patron”).
Si vous êtes de droite, vous
décidez de fermer au public votre collectivité locale aujourd’hui, le 20 juin
2015. Sauf qu’en France, cette pratique est illégale...
Faites vos jeux...
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