Le 20 février dernier, le BERRY
REPUBLICAIN réunissait les cinq candidats à la mairie de Vierzon dans ses
locaux berruyers pour un débat filmé et retransmis sur son site interne (www.leberry.fr). Un article a suivi le
lendemain. Permettez-moi de vous inviter à visionner le premier et lire le
second.
Cependant, on ne peut résumer cet
échange, mené et dirigé par Céline CHOUARD, chef d’agence de Vierzon, et
Philippe NOIREAUX, directeur et rédacteur en chef du Berry républicain, à ces
deux supports. Comme à toute rencontre, il y a une introduction et une
conclusion qui, quelque part, peut aider à traduire ce qui suivra jusqu’à
l’élection finale.
Tout commence à midi trente.
Frédérique GODARD et moi-même avions décidé de déjeuner à proximité des locaux
du Berry Républicain afin de ne pas être en retard pour le débat. A peine
arrivés, nous avons salué Nadia ESSAYAN et Franck PIFFAULT, le prête-nom et
l’ancien détracteur de Jean ROUSSEAU, aujourd’hui de nouveau le mentor des
deux. Le salut ne nous sera pas rendu. L’on dira que, bien qu’ils aient regardé
dans notre direction, ils ne nous ont pas vus. Sauf que ce manque de politesse à
notre égard sera le même en début d’après-midi.
13h45 : le premier arrivé
est Régis ROBIN. Les seconds sont vos serviteurs. Echange de poignées de mains,
de sourires et de salutations : depuis le temps que le leader de Lutte
Ouvrière et moi-même nous nous côtoyons, nous avons appris à nous respecter à défaut
de partager les mêmes vues. Bien qu’au départ du mandat, il s’arrangeait pour
ne pas avoir à me serrer la main. Je crois même que, s’il avait pu, il aurait
bien voulu que nous ne respirions pas non plus le même air. Déjà qu’il
s’efforçait de ne jamais partager mon vote, même s’il était d’accord avec moi,
s’abstenant quand j’étais contre ou inversement. Puis, les temps ont changé… A
mon égard, pas pour les idées, toujours identiques à celles défendues par Arlette
LAGUILLER, avec ce côté à la fois désuet et charmant des pattes d’éléphant des
années 70.
Quelques minutes après, le leader
local du Front National, Bruno BOURDIN, arrive, seul. Il va pour saluer Régis
ROBIN et s’essuie un refus. Frédérique et moi le saluons, espérant que la
démocratie puisse être transmissible par les mains, histoire de convaincre le
rassembleur frontiste vierzonnais.
Puis arrivent presque en même
temps Nicolas SANSU et Franck MICHOUX. Le premier salue chaleureusement tous
les présents, histoire de nous amadouer, le second se contente du minimum
syndical prescrit par l’extrême gauche : un bonjour poli, sans sourire et
sans effusion, tendance “glaçon du goulag”. Et Nadia ESSAYAN et Franck
PIFFAULT : si le second se montre courtois, la doublure de Jean ROUSSEAU
nous dédaigne. En fait, dédaigne tout le monde, se contentant de marmonner ce
que l’on croit être un bonjour en réponse à notre BONJOUR tonitruant.
Nos journalistes ferment la
marche. Puis nous précèdent pour ouvrir la porte et nous conduire dans un studio
improvisé, celui que le Berry Républicain possède étant trop petit pour tous
nous recevoir.
Dans ce studio, nous sommes
arbitrairement placés, plus ou moins par les idées mais plus sûrement par la
taille des intervenants, la photographe du BR, Stéphanie PARRA, préférant voir
les plus grands plus proches du centre. A sa gauche, face aux caméras, Nicolas
SANSU et Régis ROBIN, tous les deux semblant représenter la gauche, à sa
droite, Bruno BOURDIN, moi-même et Nadia ESSAYAN. Le temps de nous poser des
micros, de nous retirer les bouteilles d’eau et de coller des autocollants du
Berry Républicain et le débat commence.
Céline CHOUARD présente les
intervenants et l’on manque l’incident d’audience : parvenue à Nadia
ESSAYAN, lorsqu’elle la qualifie de droite, celle-ci la contredit et se définit
de gauche. Une confirmation de l’interview de France 3 du 13 janvier
dernier : la liste de Jean ROUSSEAU, pardon : de Nadia ESSAYAN, est bien de
gauche. Je laisse le soin aux journalistes de la qualifier de liste socialiste
ou de radicale socialiste le cas échéant, m’y perdant à chaque fois quand Jean
ROUSSEAU se lance en politique.
Pour le reste du débat, je vous
invite à visionner ce dernier sur le site internet du journal, si possible une
première fois avec le son, puis sans le son. Instructif dans les deux cas.
Le débat, minuté et, semble-t-il,
compté pour chacun, se termine une demie heure après qu’il ait commencé.
Stéphanie PARRA demande à chacun de garder sa place le temps de prendre une
photo, ce que nous faisons tous. Puis elle demande une photo de groupe, refusée
par les trois listes de gauche. Dont acte.
Les salutations seront brèves,
les trois têtes de liste de gauche quittant la place comme si elles
s’enfuyaient après un larcin. Avec plus de respect, nous les suivons. Fin de
reportage, avec les bonus ici présentés.
Vivement mars 2014.
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