Une peu d’histoire mais rapidement. La
municipalisation est un dogme socialo-communiste. Comme les nationalisations en
son temps. On en est revenu mais pas des municipalisations. Promesse de
campagne des socialo-communistes en 2008, elle est devenue réalité la même
année de leur élection. Sauf que… Quand on se penche un peu plus sur la
question, on s’aperçoit que le seul bénéfice gagné l’a été par une meilleure négociation
d’achat… Mais, à la réflexion, en sommes-nous si sûrs ? Véolia,
qui reste notre fournisseur, nous a cédé la distribution, la facturation et le
recouvrement. Dans le lot, la réfection du système… poreux dans bien des
endroits. On ignore même souvent où sont les canalisations et en quoi elles
sont faite ! Plomb ? Acier ? Fonte ?
Promesse de campagne, elle s’est traduite, dans un
premier temps, par une économie annuelle d’à peine 50 € par an pour une famille
de 4 personnes. Vous me direz que c’est toujours ça de gagné. Oui mais… Mais l’on risque de
retrouver ce gain dans des impôts supplémentaires. Ce qui va nous arriver dès
2014 !
Je m’explique : je ne suis pas contre la
municipalisation, je ne suis pas contre la privatisation, je ne suis pas contre
la sous-traitance mais je suis POUR que nous achetions notre eau la moins chère à
qualité égale. Voire meilleure. Pour l’eau, j’entends de la collecte
à son traitement après utilisation en passant par sa distribution. Hors, nous
savions tous qu’un loup était tapi : le changement de notre usine de traitement et
d’approvisionnement en eau potable. Et là, le candidat-maire a sacrifié la prudence,
qui l’aurait conduit à ne pas baisser les prix pour thésauriser en vue de cet
investissement et pour refaire les canalisations, à un souci bassement électoraliste.
En conséquence, il nous demande de voter une subvention
exceptionnelle de 100 000 € chaque année pendant 10 ans (1 M€ au total)
pour palier à son manque de clairvoyance !
Quand je l’interpelle, il me répond que le Conseil
Général l’a bien fait pendant 10 ans, à hauteur de 150 000 €, pour l’usine
de traitement des eaux usées. Oui, lui ai-je répondu, sauf qu’aujourd’hui,
c’est Vierzon qui paye, non le Conseil Général du Cher. Le candidat-maire
Nicolas SANSU ajoutera même que 100 000 €, ce n’est pas beaucoup. Pour
lui, peut-être. Par pour moi. Pas pour les vierzonnais.
L’opposition votera CONTRE. L’ancienne majorité,
opposition ou majorité variable, s’abstiendra en regardant ses pieds.
Vivement mars 2014.
Vivement mars 2014.
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