S’il ne faut en retenir qu’un, ce sera celui là.
De tous les votes qui sont proposés, tant à la Communauté de Communes qu’au
Conseil Municipal, celui qu’il ne faut pas manquer est celui du budget primitif
de la Communauté (ou de la Ville) : il détermine les autres et définit,
avec clairvoyance, qui est de la majorité et qui est de l’opposition. Du moins
est-ce ce que j’ai appris du professeur MORILLON. Ainsi, au Conseil Municipal,
a-t-il TOUJOURS voté –quand il est présent- CONTRE le budget principal alors
que son mentor Jean ROUSSEAU a TOUJOURS voté POUR, le premier se classant dans
l’opposition, le second dans la majorité. Ce qui explique la proposition de son
prête-nom Nadia ESSAYAN de proposer sa tête de liste à un membre du Parti
Socialiste. Heureusement pour le candidat-maire Nicolas SANSU, les élus
socialistes locaux trouvent que la soupe est trop bonne ou manquent de courage
et préfèrent continuer à servir le café au Parti Communiste. Unique exception à
ce que je viens d’écrire : le dernier vote de Jean ROUSSEAU et de ses
vassaux. Pour une fois, ils se sont ABSTENUS, refusant de se classer dans la
majorité ou dans l’opposition, ce qui en dit long sur leur courage politique.
Et leur vision de l’avenir.
Incontestablement, le “héros” malheureux des
discours liminaires de ce dernier Conseil Communautaire de la mandature fut le
professeur MORILLON. D’autant qu’il a suivi un travers de son métier :
lire les textes des autres sans en avoir vérifié le fond.
Ä Son sujet : DSP
CARROY, un sujet que son groupe de centre gauche s’est emparé il y a peu,
Ä La forme :
l’anaphore. On répète à l’envie un groupe de mots comme un marteau répète les
coups pour planter un clou, comme le candidat-président François HOLLANDE l’a
fait avec son “Moi, Président…”,
Ä Son auteur :
VIERZONITUDE, connaissant tellement son style qu’il agit aujourd’hui comme une
signature, même si, ici, le texte a été corrigé.
L’attaque était rondement menée mais ressemblait
que trop au dernier carré de la garde napoléonienne à Waterloo : le
“merde” de CAMBRONNE avant l’hallali, le panache en moins. Parce que hallali il
y a eut : les Rouges ont fait feu de tout bois ! Le président
SANDRIER, le vice-président DUGUET et le candidat-maire SANSU. Et les trois en
rajouteront le lendemain au cours du Conseil Municipal.
Le résultat sera que, drapé dans son amour-propre
meurtri, le professeur MORILLON s’enfermera dans le silence tout au long du
dernier Conseil Communautaire de la mandature. Il en fera de même pour le
dernier Conseil Municipal suivant.
Revenons à nos moutons : le vote du budget
principal de la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry pour 2014.
Face au silence de l’opposition socialiste, à tout
le moins radicale-socialiste, seule l’opposition démocrate et républicaine,
celle du MoVie, s’exprimera.
Les investissements.
Le budget total pour 2014 est de
21 128 236,66 €, se répartissant pour 12,53 % pour l’investissement
et 87,47 % pour le fonctionnement. Sauf que, si on ôte la dette (642 426,82
€) des investissements, la part des investissements tombe sous le seuil des 10 %.
Le budget 2014
du communiste Jean-Claude SANDRIER est-il d’avenir ? J’en doute…
Bien entendu, le vice-président aura beau jeu de me faire remarquer que la
dette représente à peine 3 % du budget principal, elle représente tout de même
le quart des investissements.
L’économie, donc l’emploi, devait être le fer de
lance de toute communauté de communes. Pas chez les communistes. Ils
répartissent “l’effort” entre la participation au Centre Berry Logistique,
l’accueil des entreprises (moins de 2 % -1,64 %- pour les entreprises, à peine
0,15 % du budget total : L’EMPLOI N’EST PAS LA PRIORITE DU PARTI COMMUNISTE
VIERZONNAIS) et surtout l’aménagement du bowling, lapsus écrit
révélateur de Jean-Claude SANDRIER que ce dernier corrigera en pleine séance
par “réhabilitation du B3”. Sauf que la vérité est dite : nous allons
verser 1 176 068, 59 € pour un bowling créant 3 emplois. Soit un peu moins
de 400 000 € par emploi. Et pour D.S.P.-CARROY, le trio
SANDRIER-DUGUET-SANSU ne peut même pas en trouver le dixième ?????
Pour financer tout cela, la principale ressource
est des subventions en provenance de l’Europe, de l’Etat, de la Région Centre
et du Conseil Général du Cher. Espérons qu’ils tiendront leurs engagements, si
engagements il y a.
Le fonctionnement.
Rien de nouveau sous le soleil vierzonnais, bien
pâle : l’essentiel poste de dépense est pris par “l’administration
générale et les opérations non ventilables” (72,41 %).
Le fonctionnement est financé par les taxes sur
les entreprises (CFE et CVAE, en baisse puisque le nombre d’entreprises baisse
et que, surtout, leur chiffre d’affaires baisse) et sur les particuliers (part
des taxes d’habitation surtout).
Sans surprise et fidèles à nous-mêmes : nous
votons CONTRE.
Vivement mars 2014.
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