Sans vouloir reprendre les faits, qui s’égrainent
sur les trois dernières années, il est indéniable que Nicolas SANSU et la Ville
de Vierzon et Jean-Claude SANDRIER et la Communauté de Communes
Vierzon-Sologne-Berry, avant elle celle de Vierzon-Pays des Cinq Rivières, ont
été en dessous de tout. Ils ont beau jeu d’étaler dans la presse la création,
pour l’heure hypothétique puisqu’elle comprend celles des futurs Ibis et
Courtepaille, de 75 emplois, pour l’essentiel suite à des déménagements
d’entreprise à l’intérieur même de Vierzon (JD CONSTRUCTIONS, BARACHER-MATHAT,
…), il n’en demeure pas moins que Vierzon s’apprête à perdre 49 emplois chez
D.S.P. CARROY, la trentaine de promis et, surtout, tous les emplois induits, de
suite ou à terme, des sous-traitants locaux et des commerçants bénéficiant de
la présence des salariés de l’entreprise. Le solde devient probablement négatif
(D.S.P. n’est pas encore partie et Ibis et Courtepaille ne sont pas encore
arrivées), traduisant ici une absence totale de gestion de l’emploi local de
ces deux édiles locaux !
Cependant, à ces deux coupables (je pèse mes
mots), j’en ajouterai un troisième : l’Etat, en la personne d’Arnaud
MONTEBOURG et de son cabinet. Lorsque j’ai écrit à ce dernier, bien que je
pense que leurs services régionaux aient déjà été informés, j’espérais encore,
par cette initiative, une intervention de sa part afin que Vierzon ne perde
pas, une nouvelle fois, une énième entreprise et son cortège d’emplois, notre
bassin n’étant que trop touché par la crise économique et l’atonie de nos élus.
Peine perdue. J’en viens même à me demander si Arnaud MONTEBOURG et ses
services n’ont pas agi dans le sens contraire, favorisant le départ de D.S.P.
CARROY à Châteauroux.
Alors que faire ?
Aujourd’hui, s’il n’est pas trop tard, en cas
d’élection, je continue à penser que la construction d’une nouvelle usine de 10 000 m² , aux frais
de la Communauté de Communes, dans la Parc Technologique de Sologne, reste la
meilleure solution. Comme annoncé, il est possible que l’entreprise
D.S.P.-CARROY ne puisse honorer les loyers d’une telle location, ce qui ne
serait pas, localement, une première. Mais alors, que faire ? Le choix de maintenir l’emploi est, pour
moi, un choix politique que je ferai. Au moyen d’une subvention annuelle,
ce qui ne serait pas non plus une première, ou au moyen d’une participation au
capital, avec plan de retrait, ce qui ne serait pas non plus une première.
Le départ de Vierzon de D.S.P.-CARROY est un choix
politique que je ne partage pas. Aux élus d’aujourd’hui et de demain d’agir.
Vivement mars 2014.
Article adressé au Berry Républicain le 9 févier
2014.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire